" […] Quand on dit effondrement on dit forcément renaissance […]
Pessimiste, optimiste, on s'en fout, ce qui compte c'est de faire ce que tu penses sincèrement qui va changer les choses […] dans un monde low tech dévasté […] on fait avec ce qu'on a, on se débrouille […] mais il y a vraiment un élan de vie qui est intéressant […] investir la petite échelle […] retrouver des compétences du sauvage […] se "réensauvager" […] et puis il y a toute cette question qu'on n'a pas trop abordée… spirituelle. […] C'est aussi un parcours énorme et on est super mal outillé. Que ce soit pour faire un potager, que ce soit spirituellement, que ce soit au niveau des outils vraiment démocratiques, on n'a pas du tout appris ça à l'école dans nos sociétés…il faut s'y mettre sur tous les fronts et on n'a pas des années. Notre vie va complètement changer."
Je ne pense pas qu'il y ait dans l'enseignement des Saintes Écritures pas plus que dans celui des Saints Pères d'incitation au suicide, ni individuel, ni collectif… alors ayant fini de m'étonner de ne rien trouver dans les textes contemporains de nos coreligionnaires sur les différents effondrements qui nous guettent — de par la responsabilité propre de nos "frères humains" — j'ai décidé de relayer ceux qui en parlent et étudient sérieusement la question. Même si les autruches sont la seule espèce qui ne soit pas en voie d'extinction prolifèrent en masse, je ne tiens pas à "choisir" d'en être et de changer d'espèce comme certains pensent qu'ils peuvent le faire avec leur sexe alors… pendant un certain temps je vais aborder le sujet :
«Seule l’autolimitation permettra à l’humanité, toujours plus nombreuse et plus dense, de continuer à exister. Et sa longue évolution aura été vaine si elle ne se pénètre pas de cet esprit : tous les animaux possèdent en effet la liberté de happer des proies et de se remplir le ventre. La liberté humaine, elle, va jusqu’à l’autolimitation volontaire pour le bien d’autrui. Nos obligations doivent toujours dépasser la liberté dont nous jouissons»
- Des voix sous les décombres - L'erreur de l'Occident