Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 21 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [6] : Comme ce petit enfant… le plus grand dans le Royaume des Cieux

"Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des Cieux.…" (Matthieu 18)
"Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira" (Isaïe 11, 6)



[…] Enfin, quand flamboyait dans la fournaise le gravier blanc du sentier aux serpents, lentement les vipères fer de lance s’y glissaient et le couvraient bientôt comme une bandelette se couvre d’hiéroglyphes. Ces bêtes qui vivaient nombreuses dans les crevasses et les fissures de l’Ermitage, ne nous inspiraient point de crainte ; nous y prenions bien plutôt plaisir, durant le jour, à voir briller leurs couleurs éclatantes, et la nuit, à entendre le léger sifflement subtil et sonore dont elles accompagnaient leurs ébats amoureux. Souvent, notre manteau légèrement relevé, nous les enjambions, et lorsque nous recevions un hôte qu’elles effrayaient, nous les repoussions du pied hors du chemin. Mais jamais, sur le sentier aux serpents, nous ne lâchions la main de nos hôtes ; et souvent j’ai remarqué que la liberté, la bondissante sécurité qui nous saisissait sur ce chemin, nos hôtes également semblaient l’éprouver. Bien des choses contribuaient à rendre ces bêtes si peu farouches, mais leurs manières d’être nous fussent demeurées bien ignorées, sans Lampusa, notre vieille cuisinière. Tant que durait l’été, Lampusa plaçait chaque soir devant l’entrée de sa cuisine creusée dans le rocher, un petit bassin d’argent plein de lait, puis pour attirer les bêtes elle lançait un appel rauque. Alors, aux derniers rayons du couchant, on voyait luire partout dans le jardin un mouvement sinueux et doré, sur la terre toute noire des parterres de lis, sur la verdure argentée des gros buissons, et plus haut, dans le taillis des coudriers et des sureaux. Puis les bêtes se rassemblaient autour du bassin, formant ensemble le signe enflammé de la roue solaire, et prenaient l'offrande qu’on leur apportait. Lampusa avait l'habitude, pour offrir ce don, de prendre sur son bras le petit Erion, qui accompagnait son appel de sa voix frêle. Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsqu'un soir, alors qu’il marchait à peine, je vis l’enfant traîner hors du seuil le petit bassin. Il en frappa le bord avec une cuiller de bois, et les serpents rouges te brillèrent, glissant hors des crevasses du marbre. Et comme si je rêvais tout éveillé, j’entendis rire le petit Erion, debout au milieu d’eux sur l’argile battue du seuil de la cuisine. Les bêtes l’entouraient de leurs jeux, se soulevant à demi, et balançant par-dessus sa tête en un rapide mouvement de pendule leurs lourdes têtes triangulaires. l'étais de- Imul sur la terrasse, et n’osais appeler mon petit Erion, pareil à l’homme qu’on voit marcher dans son sommeil sur l'escarpement des toits. C’est alors que j'aperçus la vieille, devant sa cuisine dans les roches, Lampusa qui souriait, les bras croisés, et le sentiment triomphal de la sécurité au foyer même des périls se leva rayonnant dans mon cœur. À dater de ce jour, ce fut Erion qui nous appela ainsi à la collation du soir. Lorsque nous entendions tinter le bassin d'argent, nous laissions notre travail pour nous réjouir au spectacle de l'enfant dans son offrande. Frère Othon quittait bien vite sa bibliothèque, moi l'herbier dans la galerie intérieure, et Lampusa se levait aussi de son foyer pour admirer l'enfant, le regard plein de tendresse et de fierté. Et nous nous amusions des efforts de l'enfant pour maintenir l'ordre parmi les bêtes. Bientôt Erion put les appeler chacune par son nom, et il trottinait dans leur cercle. traînant sa petite robe de velours bleu ourlée d'or. Il était aussi fort attentif à ce que chacune eût sa part, et faisait place aux traînardes autour du bassin. Puis, de sa cuiller en bois de poirier, il frappait la tête de l'une ou l'autre des baveuses, ou bien, quand elles tardaient à céder la place, il les saisissait à la nuque et de toutes ses forces les tirait de côté. Si rudement qu'il pût les saisir, les bêtes étaient toujours douces et dociles envers lui, même à l'époque de la mue où elles deviennent si sensibles ; c'est un temps où les bergers ne laissent point leurs troupeaux pâturer aux abords des falaises de marbre, car une morsure au bon endroit tue le taureau le plus fort avec la promptitude de l'éclair. […]
Ernst  JÜNGER




dimanche 17 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [5] : Le loup habitera avec l'agneau ?

Isaïe 11:6 
Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte ; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. 

mardi 12 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [4] : L'instinct maternel universel

L"instinct maternel", si décrié et repoussé par les féministes contemporaines comme étant l'invention purement culturelle malveillante de l'idéologie machiste, existe chez les animaux… comme chez les humains ! Mais alors cette tendresse maternelle ne serait pas si spécifiquement humaine … ?
Et si, encore une fois, cet instinct naturel était tout simplement "la marque de fabrique" universelle de l'Amour divin partagé sans exclusive à toutes les créatures et qui régirait tout si l'homme, tenté par le malin ne l'avait repoussé entraînant dans son orgueilleuse chute tout le reste…?



"NATURE EST UN DOUX GUIDE
mais non pas plus doux, que prudent et juste."
Montaigne

samedi 9 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [3] : des hommes au secours des animaux

Voici le troisième message ( et il y en aura d'autres) qui montre que
 c'est l'Amour qui fait tenir le monde… 
L'homme et toutes les créatures ont été façonnées par cet Amour divin et en conservent l'empreinte malgré la Chute dans laquelle l'homme a entraîné toute la création


Comment l'homme, créé par l'amour universel de Dieu, aurait-il entièrement perdu sa nature première - qui est de manifester dans sa vie l'Amour divin  au point de risquer sa vie par amour pour sauver des  créatures de Dieu en danger ?

"Tout comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète.Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis." ( Jean 15,9-17)

jeudi 7 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [2] : Des animaux au secours des hommes

Aider les hommes à vivre…



Le 9 juin 2016 a été diffusée sur France 2, l’émission Envoyé Spécial intitulée “Des animaux au secours des hommes”.
 Dans ce magnifique reportage, Hélène GATEAU, vétérinaire qui a présenté pendant plusieurs années une émission sur le monde animal sur la chaîne France 5, nous plonge dans des mondes différents : La présence d’un animal de compagnie, encadrée par des thérapeutes, est de plus en plus recherchée auprès de personnes fragiles : c’est ce que l’on appelle la médiation animale. Dans cette carte blanche, Hélène Gateau, vétérinaire qui a durant plusieurs années présenté sur France 5 une émission sur le monde animal, nous emmène dans des univers très fermés : une prison où les détenus se retrouvent face à face avec des chevaux, un hôpital psychiatrique qui pratique des séances de "cynothérapie" avec des chiens, un service d’oncologie pédiatrique avec des lapins et une maison de retraite où s'ébattent quelques rapaces nocturnes, pour mettre en évidence, si besoin était, ce lien si particulier entre l’homme et l’animal.

mardi 28 avril 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [1] : Les plus forts au secours des plus faibles

LES PLUS FORTS AU SECOURS DES PLUS FAIBLES

Qu’est-ce que peut faire un être dépourvu de force comme un bébé, un enfant, une vieille personne, un petit animal, pour survivre quand la mort rôde et menace dans une des pires situations de danger et de chaos comme la guerre ; d'où viendra une aide, un secours ?

Qu’est-ce qui incite un guerrier - censé avant tout attaquer et se défendre contre l’ennemi qui en veut à sa vie - à découvrir, protéger et sauver une faible créature sans défense inconnue avec laquelle il n’a aucun lien ? …




mardi 28 août 2018

Effondrement et renaissance, Interview du collapsologue Pablo Servigne


" […] Quand on dit effondrement on dit forcément renaissance […]
Pessimiste, optimiste, on s'en fout, ce qui compte c'est de faire ce que tu penses sincèrement qui va changer les choses […] dans un monde low tech dévasté […] on fait avec ce qu'on a, on se débrouille […] mais il y a vraiment un élan de vie qui est intéressant […] investir la petite échelle […] retrouver des compétences du sauvage […] se "réensauvager" […] et puis il y a toute cette question qu'on n'a pas trop abordée… spirituelle. […] C'est aussi un parcours énorme et on est super mal outillé. Que ce soit pour faire un potager, que ce soit spirituellement, que ce soit au niveau des outils vraiment démocratiques, on n'a pas du tout appris ça à l'école  dans nos sociétés…il faut s'y mettre sur tous les fronts et on n'a pas des années. Notre vie va complètement changer."

dimanche 1 avril 2018

L'autolimitation (самоограничение) par A. SOLJENITSYNE

«Seule l’autolimitation permettra à l’humanité, toujours plus nombreuse et plus dense, de continuer à exister. Et sa longue évolution aura été vaine si elle ne se pénètre pas de cet esprit : tous les animaux possèdent en effet la liberté de happer des proies et de se remplir le ventre. La liberté humaine, elle, va jusqu’à l’autolimitation volontaire pour le bien d’autrui. Nos obligations doivent toujours dépasser la liberté dont nous jouissons»

 - Des voix sous les décombres 
 - L'erreur de l'Occident


lundi 10 novembre 2014

L'ULTIME ET VITALE RÉSISTANCE CHRÉTIENNE par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

La Communauté du désert et la solitude des villes  [5] 
 par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !

Dans cette solitude sacrée l’homme se trouve face à face avec sa pauvreté existentielle et la peur de la mort qu'elle provoque. Pourtant, même ici, il y a danger qu'il puisse choisir la procrastination comme solution et, pour un temps calmer son état de panique. Il peut reprendre sa course avec ses allées et venues sans fin, augmenter ses activités sociales et chercher à varier ses divertissements : un programme d’occupation maximale. D'autres personnes, d'autres choses, du travail et des implications tous azimuts peuvent servir de couverture à son appauvrissement spirituel – pour un temps. Et il peut continuer à errer sans but, poussé par les circonstances, tourmenté, papillonnant d’une chose à une autre, luttant, étant déchiré – et finalement anéanti.

Une vie de travail sans la libération de la communion avec Dieu est de l'esclavage. La lutte excessive pour la richesse est une maladie incurable source de souffrances. La peur de l’avenir peut stimuler la cupidité, l'avarice, la thésaurisation et Dieu peut être facilement oublié.

Voici ce que dit Abba Markos sur comment l'homme peut éviter l'esclavage d’un travail sans discernement et à la place devenir un libre serviteur de Dieu : « Celui qui se débarrasse du soin anxiogène pour les choses éphémères et est libéré de tout ce que cela nécessite, mettra toute sa confiance en Dieu et dans les bonnes choses éternelles. Le Seigneur n'a pas interdit les nécessaires soins quotidiens pour notre bien-être physique, mais Il a indiqué que l'homme ne devait se sentir concerné que pour chaque jour [auquel suffit sa peine]. Limiter nos besoins et nos soucis de ce qui est absolument nécessaire est tout à fait possible par la prière et la maîtrise de soi, mais les éliminer est tout à fait impossible. »

Dans les judicieuses remarques d’Abba Markos qui suivent, permettez-moi d'attirer votre attention sur un point subtil qui s’applique à de nombreux fidèles. « Les tâches nécessaires que nous sommes obligés d’accomplir, nous devons bien sûr les accepter et les assumer, mais nous devons lâcher ces autres activités sans but et préférer plutôt passer notre temps dans la prière, en particulier lorsque ces activités nous conduisent à la cupidité et au luxe de l’argent et de la richesse. En effet, plus on pourra, avec l'aide de Dieu, limiter, ces activités mondaines, plus on pourra préserver son esprit de ces errances anxieuses. Si à nouveau quelqu'un, de peu de foi ou ayant quelque autre faiblesse, ne peut pas faire cela, alors, au moins, qu'il comprenne bien la vérité et qu’il essaye, autant qu'il peut, de se blâmer de demeurer dans cette faiblesse et dans cet état immature. Car il est beaucoup mieux d'avoir à rendre compte à Dieu de ses omissions que de sa faute et de son orgueil

Un drame se joue dans l'homme, dans lequel il cherche,  à l’extérieur, continuellement et intensément, la paix et la connaissance Mais quand il revient à lui-même, il se rend compte qu’une véritable hospitalité existe dans un endroit inattendu. C’est en effet précisément en lui-même qu’il découvre et expérimente la particularité de cette personnalité. C’est ici que se trouve la divine solitude libératrice, fondée sur la connaissance de sa personnalité.  C’est ici, dans la quiétude mystique, qu'il mesure, décide, et prend ses responsabilités.

La réalisation de l'expérience mystique de ce que nous sommes, de ce que nous devrions chercher, et de ce que nous pouvons faire, implique un effort pénible qui, néanmoins, est crucial. C’est en nous que nous nous arrachons à la solitude de l’ego et où nous trouvons le chemin de la lumière et de la joie de la communion.

Une grande partie du monde est gouvernée par des sophismes, la sagesse a été mise à l'écart, et la décence a été perdue. Mensonges et trahison abondent, le révisionnisme a contrefait l'histoire, l'Évangile est mal interprété, les manuels scolaires sont des outils politiques au service de l'idéologie de ceux qui sont au pouvoir. Il y a une tendance à imiter les idéologies occidentales erronées, y compris le piétisme sentimental et le néo-christianisme social indolore. La vie de l’Église et ses traditions sacrées et vivifiantes sont ignorées. 

Le seul refuge est pour chacun d’entre nous, de mettre en place notre propre sanctuaire où nous le pouvons. À un monde qui considère la tromperie comme de l'intelligence et l'honneur comme de la faiblesse, il faut oser dire «Ne me touchez pas! »

Nous devons choisir de rester seuls, volontairement et en assumant la responsabilité même si cette solitude nécessite un grand courage dans une société qui cherche agressivement nos applaudissements et nous pousse à nous y amalgamer. La lassitude de ces vanités, l’amertume, le mouvement constant et les joies sans joie qui ont rempli nos vies nous aident à venir à la réalisation que c’est la meilleure résistance à la désorientation générale.

En rétablissant notre monde intérieur, nous augmentons notre résistance, et dans le temps devenons invincibles aux attaques organisées du mal. En plaçant toute notre vie aux pieds de Dieu et dans la recherche de la vie authentique qu’Il veut que nous vivions, nous commençons à avoir un avant-goût de l’immortalité, où nous ne sommes jamais seuls, mais en compagnie du Christ et de ses saints. Toute solitude est dissipée par l'autosuffisance intérieure.

Et cela peut vous aider de savoir qu’ils sont nombreux, sans que vous les voyiez, ceux qui vous aident par leurs prières. Ce sont les moines, totalement consacrés à Dieu, qui veillent sans cesse. Même si vous ne les avez pas rencontrés, ils prient pour vous, leurs bras levés, leurs genoux et leurs articulations couverts de cal de par leurs prosternations.  à suivre
(version française par Maxime le minime de la source)

vendredi 19 septembre 2014

AIDE-TOI, LE CIEL T'AIDERA !

« Ne mettez pas votre confiance dans les princes qui n'ont pas en eux le salut »




« Ne mettez pas votre confiance dans les princes, ni dans les enfants des hommes, qui n'ont pas en eux le salut. » Un autre texte : « Dans celui qui ne peut vous sauver. » Ecoutez ce conseil, cet avertissement, vous tous qui regardez avec admiration les choses humaines, appui fragile et périssable. Mais que veut dire, « qui n'ont pas en eux le salut ? » Ils n'ont pas même en eux leur propre salut; ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes; arrive la mort, ils se coucheront plus muets que des pierres. Car, voilà ce qu'exprime le Psalmiste en disant : « Son âme sortira, et il retournera dans la terre d'où il est sorti. En ce jour-là, périront toutes leurs pensées. » Un autre texte « Tous leurs projets. » Ce que dit le Psalmiste, revient à ceci : Celui qui ne peut pas se défendre lui-même, comment sauvera-t-il les autres ? Rien, en effet, n'est aussi faible et fragile qu'une telle espérance, et c'est ce que montre la nature même des choses. Aussi Paul, parlant de l'espérance en Dieu, disait « Cette espérance n'est point trompeuse. » (Rom. V, 5.)
Ce qu'on ne peut pas dire des choses humaines, plus vaines que l'ombre. Ne me dites pas : c'est un prince. Un prince n'a rien de plus que le premier homme venu; il est également soumis à une condition incertaine; et tenez, dût cette parole vous surprendre précisément parce que c'est un prince, ayez encore moins de confiance. Ce sont là en effet des choses bien sujettes à l'écroulement, que ces principautés. Supposez qu'on ne le précipite pas du haut de son pouvoir, c'est lui qui se précipite dans les emportements de la colère, dans les abus de pouvoir, attendu qu'il ne se croit pas comptable envers celui qui a reçu ses promesses.
Et si ce prince est sage, il sera encore plus exposé aux chutes que les particuliers, parce qu'il est entouré d'ennemis plus redoutables, plus nombreux; parce qu'il est d'autant plus facile à prendre, qu'il y a plus de gens pour lui tendre des pièges.
Que signifient ces gardes du corps ? Que signifient toutes ces escortes qui veillent sur lui ? Et comment celui qui, au milieu d'une ville bien policée, n'est pas même sûr de défendre sa personne, mais se trouve là comme au milieu d'un peuple ennemi, exposé à tant de combats et de dangers, pourra-t-il sauver les autres ? Celui qui, en pleine paix, a plus à craindre que ceux qui font la guerre, comment pourra-t-il mettre les autres en sûreté, au-dessus de tous les périls ?
Certes, il n'est pas difficile de compter ceux qui pouvaient vivre en toute sécurité chez eux, et qui se sont perdus, pour avoir mis leur confiance dans les princes.
St Jean Chrysostome (né au Ciel en 407) 


« … Comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. Et soyez en garde contre les hommes… » [Mat. 10;16] 

Constater les yeux grand ouverts, nous informer les uns les autres, nous indigner, pétitionner auprès des autorités (au fait, lesquelles ? quand déjà au plus bas niveau de notre vie sociale, un maire censé être le représentant de l'État dans la commune et, à ce titre, officier d'état civil et officier de police judiciaire, ne fait pas respecter la loi !) attendre de voter aux prochaines élections, en espérant à peine des bribes de jours  de liberté, d’égalité et de justice, de restauration du respect de notre culture, de nos valeurs et de notre patrie qui rencontreront contre eux forcément tous les imbéciles utiles qui ont déjà voté comme un seul homme pour le gouvernement handicapé qui n’est compétent que pour nous asservir davantage à tout ce qui n’est pas nous, et nous enfoncer encore un peu plus… tout cela n’est-il pas vain ou du moins bien insuffisant ?

Nous avons au moins trois raisons principales d’être plus que vigilants :
 La première est bien celle de l’islamisation croissante de nos pays d’Europe qui n’attend que l’inversion du rapport de forces en sa faveur – auquel  elle travaille sans relâche, étape après étape – pour pouvoir laisser libre cours à son caractère impitoyable envers tout ce qui n’est pas musulman. La deuxième est le risque de guerre mondiale avec utilisation possible des armes nucléaires, et  tous ceux qui soutiennent – aveuglément  jusqu'à prôner la guerre ou en attendant sagement à l'abri d’évaluer le pour et le contre – la  junte de Kiev sans se rendre compte le moins du monde de nos intérêts réels, économiques, stratégiques, culturels et religieux participent à rendre ce risque de plus en plus réel. La troisième et non des moindres est l’effondrement économique mondial prévisible qui se fait  progressivement mais risque de devenir de plus en plus rapide et inéluctable.

N’est-il pas venu (depuis longtemps d’ailleurs pour les plus lucides et les plus critiques…) le temps de s’occuper de nous-mêmes sans attendre la moindre sollicitude, le moindre soutien, la moindre compréhension de tous ceux qui se sont hissés à tous les niveaux jusqu’au seuil de leur incompétence ( selon le fameux « principe de Peter ») pour satisfaire, sans scrupule, leur appétit de vaine gloire, leur cupidité, leur soif de jouir de privilèges (dont on nous a fait croire qu’ils avaient été définitivement abolis) le plus tôt possible, sans le moindre souci réel d’un avenir désormais plus qu’incertain, qu’ils maquillent pour conserver leur place le plus longtemps possible (même s’ils savent que ce n’est pas pour longtemps, c’est pour eux toujours ça de pris) et qu’ils aggravent inconsidérément, sans le moindre souci d’un peuple dont ils ne connaissent rien de la vie.

Certains s’occuperont d’eux-mêmes en quittant le pays avant (car ils le peuvent – parce  que sans attache, ou bien suffisamment à l’aise financièrement, ou bien avec déjà de nouvelles perspectives professionnelles). Mais le peuple, lui, que fera-t-il pour prendre soin des siens – hommes, femmes, enfants et vieilles personnes ?
Eh bien il aura intérêt à se préparer au pire, s’équiper, s'informer, se former, s’entrainer et se positionner dans tout domaine pour s’organiser, résister et survivre. Chacun – selon  ses compétences, ses dispositions, son tempérament, sa situation, sa localisation, le groupe social auquel il est attaché – trouvera  ce qui lui convient. Il sera nécessaire de communiquer et de nouer des liens forts de solidarité entre tous. 

Avoir une foi forte sera plus que nécessaire. Celui qui n’en a pas fera bien de s’y mettre… en comptant en un premier temps que l’appétit vient en mangeant et en fréquentant ceux qui pourront l’aider à l’alimenter et la conforter. De toute façon la nature a horreur du vide, tout le monde peut le constater et quand les églises se vident les minarets poussent, et pour ceux qui ont eu une mauvaise expérience de l'Église et qui ne veulent plus entendre parler de rien de religieux, il ne faut pas dire que c'est du pareil au même parce que même si les préceptes chrétiens les ont empêché de jouir comme ils le voulaient, ils peuvent constater facilement que ce qui les attend est bien pire.

 Action et prière. Là où nous sommes et dès maintenant : 

  • Prier sans cesse dans l'action, 
  • agir pour nos frères et pour Dieu, 
  • transformer toute action en prière, 
  • orienter tout ce que nous faisons vers Dieu, 
  • prendre toute action pour prétexte à la prière, 
  • profiter de toute action pour s'en servir de support à notre prière
  •  et être certain qu'avec la prière DIEU EST AVEC NOUS. 

Mourir en martyr, si Dieu veut,  est une chose envisageable pour nous sans problème, voire avec gloire pour les plus ardents, mais l’empire chrétien d’orient a bien montré également qu’il n’était pas du tout interdit, en premier lieu, de se défendre quand c’était nécessaire. Fidèle en cela à l’empire romain plus antique : Si vis pacem para bellum. Rien à voir avec le militantisme, encore moins avec le djihad.
Foi et courage, vigilance et sagacité, discrétion et ténacité, solidarité et fraternité. « Aide-toi et le Ciel t’aidera » énonce le dicton. C’est bien là où nous en sommes.