Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 21 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [6] : Comme ce petit enfant… le plus grand dans le Royaume des Cieux

"Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des Cieux.…" (Matthieu 18)
"Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira" (Isaïe 11, 6)



[…] Enfin, quand flamboyait dans la fournaise le gravier blanc du sentier aux serpents, lentement les vipères fer de lance s’y glissaient et le couvraient bientôt comme une bandelette se couvre d’hiéroglyphes. Ces bêtes qui vivaient nombreuses dans les crevasses et les fissures de l’Ermitage, ne nous inspiraient point de crainte ; nous y prenions bien plutôt plaisir, durant le jour, à voir briller leurs couleurs éclatantes, et la nuit, à entendre le léger sifflement subtil et sonore dont elles accompagnaient leurs ébats amoureux. Souvent, notre manteau légèrement relevé, nous les enjambions, et lorsque nous recevions un hôte qu’elles effrayaient, nous les repoussions du pied hors du chemin. Mais jamais, sur le sentier aux serpents, nous ne lâchions la main de nos hôtes ; et souvent j’ai remarqué que la liberté, la bondissante sécurité qui nous saisissait sur ce chemin, nos hôtes également semblaient l’éprouver. Bien des choses contribuaient à rendre ces bêtes si peu farouches, mais leurs manières d’être nous fussent demeurées bien ignorées, sans Lampusa, notre vieille cuisinière. Tant que durait l’été, Lampusa plaçait chaque soir devant l’entrée de sa cuisine creusée dans le rocher, un petit bassin d’argent plein de lait, puis pour attirer les bêtes elle lançait un appel rauque. Alors, aux derniers rayons du couchant, on voyait luire partout dans le jardin un mouvement sinueux et doré, sur la terre toute noire des parterres de lis, sur la verdure argentée des gros buissons, et plus haut, dans le taillis des coudriers et des sureaux. Puis les bêtes se rassemblaient autour du bassin, formant ensemble le signe enflammé de la roue solaire, et prenaient l'offrande qu’on leur apportait. Lampusa avait l'habitude, pour offrir ce don, de prendre sur son bras le petit Erion, qui accompagnait son appel de sa voix frêle. Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsqu'un soir, alors qu’il marchait à peine, je vis l’enfant traîner hors du seuil le petit bassin. Il en frappa le bord avec une cuiller de bois, et les serpents rouges te brillèrent, glissant hors des crevasses du marbre. Et comme si je rêvais tout éveillé, j’entendis rire le petit Erion, debout au milieu d’eux sur l’argile battue du seuil de la cuisine. Les bêtes l’entouraient de leurs jeux, se soulevant à demi, et balançant par-dessus sa tête en un rapide mouvement de pendule leurs lourdes têtes triangulaires. l'étais de- Imul sur la terrasse, et n’osais appeler mon petit Erion, pareil à l’homme qu’on voit marcher dans son sommeil sur l'escarpement des toits. C’est alors que j'aperçus la vieille, devant sa cuisine dans les roches, Lampusa qui souriait, les bras croisés, et le sentiment triomphal de la sécurité au foyer même des périls se leva rayonnant dans mon cœur. À dater de ce jour, ce fut Erion qui nous appela ainsi à la collation du soir. Lorsque nous entendions tinter le bassin d'argent, nous laissions notre travail pour nous réjouir au spectacle de l'enfant dans son offrande. Frère Othon quittait bien vite sa bibliothèque, moi l'herbier dans la galerie intérieure, et Lampusa se levait aussi de son foyer pour admirer l'enfant, le regard plein de tendresse et de fierté. Et nous nous amusions des efforts de l'enfant pour maintenir l'ordre parmi les bêtes. Bientôt Erion put les appeler chacune par son nom, et il trottinait dans leur cercle. traînant sa petite robe de velours bleu ourlée d'or. Il était aussi fort attentif à ce que chacune eût sa part, et faisait place aux traînardes autour du bassin. Puis, de sa cuiller en bois de poirier, il frappait la tête de l'une ou l'autre des baveuses, ou bien, quand elles tardaient à céder la place, il les saisissait à la nuque et de toutes ses forces les tirait de côté. Si rudement qu'il pût les saisir, les bêtes étaient toujours douces et dociles envers lui, même à l'époque de la mue où elles deviennent si sensibles ; c'est un temps où les bergers ne laissent point leurs troupeaux pâturer aux abords des falaises de marbre, car une morsure au bon endroit tue le taureau le plus fort avec la promptitude de l'éclair. […]
Ernst  JÜNGER




dimanche 17 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [5] : Le loup habitera avec l'agneau ?

Isaïe 11:6 
Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte ; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. 

mardi 12 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [4] : L'instinct maternel universel

L"instinct maternel", si décrié et repoussé par les féministes contemporaines comme étant l'invention purement culturelle malveillante de l'idéologie machiste, existe chez les animaux… comme chez les humains ! Mais alors cette tendresse maternelle ne serait pas si spécifiquement humaine … ?
Et si, encore une fois, cet instinct naturel était tout simplement "la marque de fabrique" universelle de l'Amour divin partagé sans exclusive à toutes les créatures et qui régirait tout si l'homme, tenté par le malin ne l'avait repoussé entraînant dans son orgueilleuse chute tout le reste…?



"NATURE EST UN DOUX GUIDE
mais non pas plus doux, que prudent et juste."
Montaigne

samedi 9 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [3] : des hommes au secours des animaux

Voici le troisième message ( et il y en aura d'autres) qui montre que
 c'est l'Amour qui fait tenir le monde… 
L'homme et toutes les créatures ont été façonnées par cet Amour divin et en conservent l'empreinte malgré la Chute dans laquelle l'homme a entraîné toute la création


Comment l'homme, créé par l'amour universel de Dieu, aurait-il entièrement perdu sa nature première - qui est de manifester dans sa vie l'Amour divin  au point de risquer sa vie par amour pour sauver des  créatures de Dieu en danger ?

"Tout comme le Père m'a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète.Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis." ( Jean 15,9-17)

jeudi 7 mai 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [2] : Des animaux au secours des hommes

Aider les hommes à vivre…



Le 9 juin 2016 a été diffusée sur France 2, l’émission Envoyé Spécial intitulée “Des animaux au secours des hommes”.
 Dans ce magnifique reportage, Hélène GATEAU, vétérinaire qui a présenté pendant plusieurs années une émission sur le monde animal sur la chaîne France 5, nous plonge dans des mondes différents : La présence d’un animal de compagnie, encadrée par des thérapeutes, est de plus en plus recherchée auprès de personnes fragiles : c’est ce que l’on appelle la médiation animale. Dans cette carte blanche, Hélène Gateau, vétérinaire qui a durant plusieurs années présenté sur France 5 une émission sur le monde animal, nous emmène dans des univers très fermés : une prison où les détenus se retrouvent face à face avec des chevaux, un hôpital psychiatrique qui pratique des séances de "cynothérapie" avec des chiens, un service d’oncologie pédiatrique avec des lapins et une maison de retraite où s'ébattent quelques rapaces nocturnes, pour mettre en évidence, si besoin était, ce lien si particulier entre l’homme et l’animal.

mardi 28 avril 2020

À la découverte de ce qui fait tenir le monde [1] : Les plus forts au secours des plus faibles

LES PLUS FORTS AU SECOURS DES PLUS FAIBLES

Qu’est-ce que peut faire un être dépourvu de force comme un bébé, un enfant, une vieille personne, un petit animal, pour survivre quand la mort rôde et menace dans une des pires situations de danger et de chaos comme la guerre ; d'où viendra une aide, un secours ?

Qu’est-ce qui incite un guerrier - censé avant tout attaquer et se défendre contre l’ennemi qui en veut à sa vie - à découvrir, protéger et sauver une faible créature sans défense inconnue avec laquelle il n’a aucun lien ? …




lundi 9 décembre 2013

Humilité ou mépris de soi ? Le destin de l'homme par St Séraphim de Sarov

Plus que jamais, en ces temps critiques au point que beaucoup les voient comme les derniers avant la Révélation, où les fortunes se défont et les destins se brisent,  les uns tentent d'échapper au chaos qui les environne et à la crainte de perdre le « paradis terrestre » de leur éphémère vie mondaine  (tant que leur niveau de vie le leur permet encore) par toutes sortes de moyens et comportements illusoires.  Les autres, qui ont tout perdu, pour lesquels « No future » est l’horizon, vont jusqu'à choisir, dans le désespoir, de se supprimer, (avec l'ultime illusion que seront par là supprimées toutes leurs terribles épreuves) ou de s'emparer d'une arme et de la tourner contre les autres soit pour s'approprier ce qu'ils  pensent ne plus pouvoir acquérir de façon honnête soit bien pire encore pour entraîner dans leur propre mort le plus possible de leurs semblables. 
Le fondement de toutes réactions mortifères et illusoires est l'aveuglement, l'ignorance, et le mensonge disséminés par le père du mensonge et ses collaborateurs. Car ce sont les "collabos" du menteur meurtrier qui permettent à toute cette mort de se développer et de se répandre parmi les hommes.

Si vous n'êtes pas parvenus à devenir ces dieux que le menteur  vous a promis et assuré de devenir, alors vous n'êtes plus rien !

Ainsi se voient les hommes d'aujourd'hui.
L’homme ne serait donc qu'une sorte de petite tache accidentelle, insignifiante et éphémère dans une impitoyable marche du temps dénuée de sens.
Toute l’idéologie dominante dans cette absolue confusion qui la caractérise n’est pas gênée par les contradictions :
 D’abord elle rabaisse l’homme et le présente, dès qu’elle le peut, comme peu de choses.
Par exemple au milieu du cosmos qui est, sans aucun doute, très habité par d’autres êtres, certainement d’ailleurs au moins égaux si ce n’est plus probablement bien supérieurs à l'homme qui a tort de croire qu’il est au centre d’un univers qui aurait été fait pour lui.
Par exemple encore au milieu de la nature au centre de laquelle il serait ridiculement vain qu’il se crût, pas plus qu’il n’est supérieur à tous les autres animaux, dont il n’est qu’une espèce aléatoirement apparue ou bien directement descendue de singes qui, les expériences le prouvent, sont quasiment aussi intelligents que lui.
En même temps l’homme est constamment célébré, adulé, idolâtré et démesurément rémunéré pour ses prestations spectaculaires dans les domaines de la politique, du show-business, du sport, du cinéma, de la presse, de la télévision, du comique etc… Et ceci concurrement à la presse-people qui cherche constamment à faire descendre de leur piédestal toutes ces idoles aux pieds d’argile en suggérant de façon calomnieuse ou en exhibant de façon indécente leurs travers, leurs vices, leurs défauts, leurs faiblesses voire leurs malheurs.
Par ailleurs, systématiquement, les reality-shows exhibent à l'envi, sous forme de feuilleton, les comportements les plus bas, les plus vils et les plus minables de l'homme,  ce qui confirme bien que l'homme ne vaut pas grand chose et qu'il n'a pas tort de se supprimer ou qu'on n'a pas tort de supprimer...


 Certes tout ce qui redonne à l’homme le sens des proportions et lui « rabat son caquet » n’est pas forcément mauvais. Certes notre foi nous engage même à rechercher l’humilité. Le psalmiste ne dit-il pas :
« Qu’est-ce que l’homme pour que Tu t’en souviennes ? »
 mais tout de suite après il dit aussi :
 « Tu l’as abaissé un peu au-dessus des anges Puis Tu l’as couronné de gloire et d’honneur» 
 Certes l’homme n’est rien par rapport à Dieu mais en même temps il est aussi tout pour Dieu. Voilà bien la différence entre la vision pessimiste de l’homme contemporain par lui-même qui mène jusqu’à l’auto-destruction et la mort et la vision de la foi chrétienne qui ne vise l’humilité que pour mieux s’élever vers la Gloire de Dieu et la Vie éternelle. Il est temps de se rappeler et de rappeler à ceux qui ignorent notre foi des textes comme celui de St Séraphim :

"Adam ne fut pas créé mort, mais créature animale agissante, semblable aux autres créatures vivant sur terre et animées par Dieu. Mais voilà qui est important. Si Dieu n'avait pas insufflé ensuite dans la face d'Adam ce souffle de vie, c'est-à-dire la grâce du Saint-Esprit procédant du Père et reposant sur le Fils et envoyé dans le monde à cause de Lui, tout parfait qu'il était et supérieur aux autres créatures, Adam serait resté privé de l'Esprit déifiant et serait semblable à toutes les créatures ayant chair, âme et esprit conformément à leur espèce, mais privées à l’intérieur, de l'Esprit-Saint qui apparente à Dieu. A partir du moment où Dieu lui donna le souffle de vie, Adam devint, d'après Moïse : "une âme vivante" , c'est-à-dire en tout semblable à Dieu, éternellement immortel. Adam avait été créé invulnérable. Aucun des éléments n'avait pouvoir sur lui. L'eau ne pouvait pas le noyer, le feu ne pouvait pas le brûler, la terre ne pouvait pas l'engloutir et l'air ne pouvait pas lui nuire. Tout lui était soumis comme au préféré de Dieu, comme au propriétaire et roi des créatures. Il était la perfection même, la couronne des œuvres de Dieu et admiré comme tel. Le souffle de vie qu'Adam reçut du Créateur le remplit de sagesse au point que jamais il n'y eut sur terre et que probablement jamais il n'y aura un homme aussi rempli de connaissance et de savoir que lui. Quand Dieu lui ordonna de donner des noms à toutes les créatures, il les nomma selon les qualités, les forces et les propriétés de chacune conférées par Dieu. Ce don de la grâce divine supranaturelle, venant du souffle de vie qu'il avait reçu, permettait à Adam de voir Dieu se promenant dans le paradis et de comprendre Ses paroles, ainsi que la conversation des saints anges et le langage de toutes les créatures, des oiseaux, des reptiles vivant sur terre, tout ce qui nous est dissimulé, à nous pécheurs, depuis la chute mais qui, avant la chute, était tout à fait clair pour Adam.(in L'entretien avec Motovilov)