Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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lundi 29 août 2016

BIKINI, MONOKINI, BURKINI, ZÉROKINI et ce qui est vraiment intolérable…

Ce n’est certes pas un sujet très orthodoxe et ce qui va suivre n’a obtenu aucun imprimatur d’aucune mano rota mais le sujet m’irrite assez pour que le clavier de l’ordi me démange…



Et si on simplifiait et clarifiait un peu le problème sans s’occuper ni d’idéologie ni de morale, ni de droit, ni de religion mais tout simplement de savoir-vivre… Jusqu’à il y a peu - c’est à dire jusqu’à ce qu’on remplace le savoir-vivre par le fameux politiquement correct « vivre ensemble » on savait ce que cela voulait dire.

D’abord soyons clairs, le port du voile dans la rue, comme celui du burkini à la plage sont deux actes militants islamistes. Et qu’on le veuille ou non pour noyer le poisson : l’islam - qu’il soit fanatique ou non - est universaliste et donc prosélyte.

Et que signifie le port de ces deux vêtements ? J’en ai déjà parlé précédemment : le voile est une clôture de propriété : le voile signifie que cette femme appartient à quelqu’un, soit son père et/ou ses frères, soit son mari. Vous ne portez pas de voile ? Vous n’appartenez donc à personne, et vous croyez être libre, ah mais non, ça veut dire que vous êtes donc à qui vous veut, et donc à tout le monde ! Alors quand on est en bande … pas de raison de se gêner ! Elles l’ont bien cherché non, ces p…?

Il faut bien se rendre à l’évidence, les interdits concernant la nudité ne sont pas la chose la mieux partagée au monde. Dans nos contrées, d’une part, depuis longtemps, la représentation du corps dénudé des femmes, dans l’expression artistique depuis des siècles, est une chose banale (sauf peut-être au XIX°s.) D’autre part de nos jours des camps de naturistes existent où je ne sache pas que les gens vivant côte à côte dans le plus simple appareil toute la journée se sautent dessus dès leur arrivée. Il y a donc dans un lieu parfaitement étranger voire hostile à tout interdit religieux, ce qui est malgré tout un produit dérivé laïc de notre culture chrétienne, c’est à dire l’injonction à se contrôler soi-même et à intérioriser l’interdit (l’intention de pécher étant considérée comme déjà le commencement du péché lui-même). Ce qui n’est pas du tout le propos de l’islam qui a tout simplement besoin de concrétiser de façon extérieure la barrière par le voile, pour commencer à penser à s’interdire de passer à l’acte, qui sinon… serait paraît-il irrépressible et… légitime même, aux yeux de tous voire de leur dieu.

Reparlons donc maintenant de savoir-vivre et faisons quelques propositions de bon sens qui ne devraient pas faire l’objet de polémiques aussi interminables que vaines :

  1. Les plages nudistes existent, elles ne concernent qu’une minorité de la population et n’occupent qu’une portion minoritaire et écartée des lieux communs. Il serait certainement malvenu de s’y installer sans ôter ses vêtements et les occupants auraient certainement quelque invitation à déguerpir à l’adresse des « habillés » les soupçonnant de voyeurisme.
  2. De même une personne qui se dénuderait entièrement sur une plage commune serait déplacée et il y a fort à parier qu’on lui demanderait d’aller s’exhiber ailleurs, dans les lieux prévus pour cela.
  3. Il y aurait donc peut-être lieu de prévoir pour cette nouvelle minorité des « burkinistes » une portion minoritaire de rivage à l’écart et lui demander d’y rester pour s’adonner aux joies de la baignade tout habillé. Un point c’est tout. 

De même qu’il est inadmissible qu’un nudiste impose son corps nu de façon provocante (suggérant qu’il faut absolument être nu sous peine d’être jugé comme un pauvre demeuré mental ou un infect bigot puritain) aux regards de tous ceux qui composent la majorité, il est également inadmissible, dans le cas du burkini, que le port de ce vêtement s’impose aux autres pour leur suggérer qu’ils sont des moins que rien vivant dans le péché et donc voués à l’enfer (éventuellement après avoir été quelque peu « malmenés » s’il le faut par les vertueux)

Dans les deux cas, il y a prosélytisme, jugement et intolérance, toutes choses qui sont étrangères à notre savoir-vivre traditionnel français, fait de courtoisie et de mesure en tout chose… C'est du moins ce qu'on m'a appris.

Pour la vision spécifiquement orthodoxe du phénomène, demandez à votre évêque, mais il est bien possible que chacun doive se déterminer selon l’Eprit Saint dont il est habité, chose qui est la plus difficile à discerner et qui ne se contente pas de simples interdits pour esprits simples.

ps :  On aura remarqué bien sûr la similitude du voile de nos religieuses et de celui des musulmanes militantes… il y a pourtant une (!) différence majeure : c'est que nos soeurs n'appartiennent à personne si ce n'est à Dieu.

lundi 10 novembre 2014

L'ULTIME ET VITALE RÉSISTANCE CHRÉTIENNE par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

La Communauté du désert et la solitude des villes  [5] 
 par Le moine Moïse de la Sainte Montagne

Moine Moïse l'Athonite (1952-2014) prie Dieu pour nous !

Dans cette solitude sacrée l’homme se trouve face à face avec sa pauvreté existentielle et la peur de la mort qu'elle provoque. Pourtant, même ici, il y a danger qu'il puisse choisir la procrastination comme solution et, pour un temps calmer son état de panique. Il peut reprendre sa course avec ses allées et venues sans fin, augmenter ses activités sociales et chercher à varier ses divertissements : un programme d’occupation maximale. D'autres personnes, d'autres choses, du travail et des implications tous azimuts peuvent servir de couverture à son appauvrissement spirituel – pour un temps. Et il peut continuer à errer sans but, poussé par les circonstances, tourmenté, papillonnant d’une chose à une autre, luttant, étant déchiré – et finalement anéanti.

Une vie de travail sans la libération de la communion avec Dieu est de l'esclavage. La lutte excessive pour la richesse est une maladie incurable source de souffrances. La peur de l’avenir peut stimuler la cupidité, l'avarice, la thésaurisation et Dieu peut être facilement oublié.

Voici ce que dit Abba Markos sur comment l'homme peut éviter l'esclavage d’un travail sans discernement et à la place devenir un libre serviteur de Dieu : « Celui qui se débarrasse du soin anxiogène pour les choses éphémères et est libéré de tout ce que cela nécessite, mettra toute sa confiance en Dieu et dans les bonnes choses éternelles. Le Seigneur n'a pas interdit les nécessaires soins quotidiens pour notre bien-être physique, mais Il a indiqué que l'homme ne devait se sentir concerné que pour chaque jour [auquel suffit sa peine]. Limiter nos besoins et nos soucis de ce qui est absolument nécessaire est tout à fait possible par la prière et la maîtrise de soi, mais les éliminer est tout à fait impossible. »

Dans les judicieuses remarques d’Abba Markos qui suivent, permettez-moi d'attirer votre attention sur un point subtil qui s’applique à de nombreux fidèles. « Les tâches nécessaires que nous sommes obligés d’accomplir, nous devons bien sûr les accepter et les assumer, mais nous devons lâcher ces autres activités sans but et préférer plutôt passer notre temps dans la prière, en particulier lorsque ces activités nous conduisent à la cupidité et au luxe de l’argent et de la richesse. En effet, plus on pourra, avec l'aide de Dieu, limiter, ces activités mondaines, plus on pourra préserver son esprit de ces errances anxieuses. Si à nouveau quelqu'un, de peu de foi ou ayant quelque autre faiblesse, ne peut pas faire cela, alors, au moins, qu'il comprenne bien la vérité et qu’il essaye, autant qu'il peut, de se blâmer de demeurer dans cette faiblesse et dans cet état immature. Car il est beaucoup mieux d'avoir à rendre compte à Dieu de ses omissions que de sa faute et de son orgueil

Un drame se joue dans l'homme, dans lequel il cherche,  à l’extérieur, continuellement et intensément, la paix et la connaissance Mais quand il revient à lui-même, il se rend compte qu’une véritable hospitalité existe dans un endroit inattendu. C’est en effet précisément en lui-même qu’il découvre et expérimente la particularité de cette personnalité. C’est ici que se trouve la divine solitude libératrice, fondée sur la connaissance de sa personnalité.  C’est ici, dans la quiétude mystique, qu'il mesure, décide, et prend ses responsabilités.

La réalisation de l'expérience mystique de ce que nous sommes, de ce que nous devrions chercher, et de ce que nous pouvons faire, implique un effort pénible qui, néanmoins, est crucial. C’est en nous que nous nous arrachons à la solitude de l’ego et où nous trouvons le chemin de la lumière et de la joie de la communion.

Une grande partie du monde est gouvernée par des sophismes, la sagesse a été mise à l'écart, et la décence a été perdue. Mensonges et trahison abondent, le révisionnisme a contrefait l'histoire, l'Évangile est mal interprété, les manuels scolaires sont des outils politiques au service de l'idéologie de ceux qui sont au pouvoir. Il y a une tendance à imiter les idéologies occidentales erronées, y compris le piétisme sentimental et le néo-christianisme social indolore. La vie de l’Église et ses traditions sacrées et vivifiantes sont ignorées. 

Le seul refuge est pour chacun d’entre nous, de mettre en place notre propre sanctuaire où nous le pouvons. À un monde qui considère la tromperie comme de l'intelligence et l'honneur comme de la faiblesse, il faut oser dire «Ne me touchez pas! »

Nous devons choisir de rester seuls, volontairement et en assumant la responsabilité même si cette solitude nécessite un grand courage dans une société qui cherche agressivement nos applaudissements et nous pousse à nous y amalgamer. La lassitude de ces vanités, l’amertume, le mouvement constant et les joies sans joie qui ont rempli nos vies nous aident à venir à la réalisation que c’est la meilleure résistance à la désorientation générale.

En rétablissant notre monde intérieur, nous augmentons notre résistance, et dans le temps devenons invincibles aux attaques organisées du mal. En plaçant toute notre vie aux pieds de Dieu et dans la recherche de la vie authentique qu’Il veut que nous vivions, nous commençons à avoir un avant-goût de l’immortalité, où nous ne sommes jamais seuls, mais en compagnie du Christ et de ses saints. Toute solitude est dissipée par l'autosuffisance intérieure.

Et cela peut vous aider de savoir qu’ils sont nombreux, sans que vous les voyiez, ceux qui vous aident par leurs prières. Ce sont les moines, totalement consacrés à Dieu, qui veillent sans cesse. Même si vous ne les avez pas rencontrés, ils prient pour vous, leurs bras levés, leurs genoux et leurs articulations couverts de cal de par leurs prosternations.  à suivre
(version française par Maxime le minime de la source)