Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 6 mars 2019

PRÉLIMINAIRES AU GRAND CARÊME


Sur le site orthodoxe roumain APOSTOLIA

Publication de la Métropole Orthodoxe Roumaine d'Europe Occidentale et Méridionale

Résumé et extraits d’une conférence du Métropolite Hiérotheos de Nafpaktos au 23ème congrès de médecine des forces armées à Thessalonique. (4 -7 novembre 2010).

La relation de dualité1 de la jouissance et de la souffrance (source)

Dans un livre qui s’intitule : « La douleur, un cadeau dont personne ne veut », un médecin anglais, Paul Brand (né aux Indes en 1914 où il combattit la lèpre et le diabète) a présenté la valeur de la douleur dans la vie de l’homme. Ses travaux le conduisirent à la conclusion qu’il ne faut pas systématiquement calmer la douleur car elle constitue un important moyen de communication du corps. Il décrit dans son livre le jumelage existant entre la jouissance et la douleur, évoquant un croquis du peintre Léonard de Vinci pour illustrer le résultat de ses recherches sur la relation duelle entre ces deux sensations. Il s’agit d’une silhouette d’homme qui se sépare en deux environ à la hauteur du ventre, avec deux troncs, deux têtes barbues et quatre bras, comme des jumeaux siamois unis par le milieu. Léonard de Vinci intitula ce dessin: « Allégorie de la Jouissance et de la Souffrance » avec ce commentaire: « La jouissance et la souffrance sont comme des sœurs jumelles, liées ensemble et jamais une des deux sensations n’existe sans l’autre. Elles ont leurs dos tordus l’un vers l’autre car elles sont opposées mais il semble qu’elles poussent sur le même tronc et qu’elles ont une seule et même racine ».
Ceci apparaît par exemple dans la prise d’alcool et de stupéfiants.
Paul Brand écrit: « l’abus des drogues aboutit à une fausse sensation de volupté car les essences génératrices d’effets de dépendance ont un accès chimique immédiat dans l’encéphale. Il n’est pas du tout étonnant que la jouissance de courte durée crée alors des années de malheur et de douleur. »
Il cite également un médecin qui a utilisé différentes substances, non pour se griser, mais pour essayer d’éteindre la douleur avec des produits de synthèse chimique. Ces substances finalement, augmentent le vide qu’ils s’efforcent de combler. Ainsi, il faut de plus en plus de drogue et ceci d’autant plus que nous essayons de la supprimer.
Cette relation de dualité de la jouissance et de la douleur est connue des Pères de notre Église. Elle est la base de la vie ascétique orthodoxe.


Saint Maxime le Confesseur, dans différents chapitres au sujet de l’économie, de la vertu et du mal2 parle de cette relation de jumelage entre la jouissance et la douleur. Les écrits des Pères de l’Église sont également très contemporains sur ce sujet, parce qu’ils abordent les problèmes existentiels de l’homme à travers son histoire.
« Dieu, lorsqu’il créa la nature humaine n’a établi en elle ni la jouissance ni la souffrance perçues par les sens. Mais Il a mis en l’homme une énergie noétiquedirigée vers le plaisir et la Jouissance, avec laquelle il pouvait jouir de Dieu de façon ineffable ». Il s’agit « d’un désir naturel du noûs4 pour Dieu ».
Or, l’homme, par sa désobéissance, suivit l’élan inverse : ce mouvement naturel du noûs vers Dieu, il le retourna vers une quête de sensations corporelles, et de jouissance du seul monde sensible. Il acquit ainsi la première perception « de la jouissance qui agit contre nature à travers les sens ». Alors Dieu, « qui a souci de notre salut, dans sa prévoyance, a établi à côté de la jouissance des sens, la souffrance comme une puissance correctrice ». C’est-à-dire qu’Il « enracina dans la nature du corps, la loi de mort pour mettre une limite à l’élan déraisonnable et contre nature du désir-élan du noûs vers la seule jouissance des créatures sensibles ». Ainsi, la jouissance et la souffrance n’ont pas été créées ensemble, avec la nature de la chair. Mais la transgression du commandement divin (« tu ne mangeras pas ») engendra la jouissance du noûs à travers les sens pour corrompre et pervertir sa disposition naturelle. Tandis que l’homme rejetait la souffrance comme une condamnation. Ainsi, cette jouissance-là provoque la mort volontaire de l’âme, le péché et la souffrance, et la dissolution de l’âme provoque la décomposition de la chair »5.
Cela signifie qu’ « après la jouissance déraisonnable, la souffrance raisonnable arriva à travers beaucoup d’épreuves dans lesquelles et à partir desquelles la mort survint pour retrancher la jouissance contre nature ». Ainsi « l’invention des maux volontaires – qui est en fait la vie ascétique – ou l’épreuve des maux involontaires – que sont la maladie et la mort –, retranchent la jouissance déchue ». Mais sans faire disparaître « cette énergie gravée comme loi dans la nature humaine et qui crée la jouissance ».
Et à chaque jouissance qui est « contre-nature » succède la « douleur naturelle » qui est le signal d’alarme donné par le corps au noûs pour lui montrer son égarement et sa dispersion.
Ceci, nous le voyons déjà dans la façon selon laquelle l’homme vient au monde puisque la jouissance précède et que la souffrance suit.
« Après la transgression de la volonté divine, tous les hommes eurent d’abord la jouissance des sens. Ceci naturellement de par leur mode d’engendrement. Personne n’existait naturellement exempt de la passion de l’engendrement voluptueux. Tous aussi, comme s’ils payaient une dette naturelle, endurèrent les maux et la mort à cause d’elle ».
« Après la transgression d’Adam, la nature humaine a eu le principe de son engendrement dans la conception voluptueuse de la naissance, à travers la semence du père, et a terminé sa vie dans la mort avec douleur et décomposition ».
L’homme ne pouvait pas être libéré de la tyrannie de dépendance entre la jouissance et la souffrance et sa peine était intense.
Le Christ réalisa cette guérison par le mode de sa naissance comme homme et par celui de sa mort.
Le Christ « a condescendu à la conception qui n’avait pas son principe dans la volupté (elle eut lieu sans la semence et l’intervention d’un père charnel) pour libérer la nature humaine de la conception qui provenait de la condamnation ».
« La souffrance provoquée par la jouissance et qui constitue la finalité de la nature déchue, le Christ l’assuma volontairement par philanthropie, souffrant injustement sur la Croix, intentionnellent, par économie.
Avec l’incarnation du Christ, toutes les données ont changé. « Car de même que la vie voluptueuse d’Adam devint mère de la mort et de la corruption, ainsi la mort du Christ pour Adam, avec tout ce qui est libéré et exempt du péché-jouissance d’Adam, engendre la vie éternelle ».
Nous tous, par notre naissance, avons en nous le côté passible et la mortalité de la nature. C’est pourquoi dans notre nature humaine nous sommes liés à la souffrance et à la jouissance. « Parce qu’il est clair que dans le côté passible de la nature (lié aux passions) existe l’énergie de la jouissance et de la souffrance. C’est-à-dire que lorsque la douleur naturelle (puissance correctrice) est aggravée par la souffrance, alors nous prenons soin de réconforter d’une certaine façon la nature avec la jouissance. Parce que, voulant éviter la souffrance, nous avons recours à la jouissance, essayant de réconforter la nature incommodée par cette souffrance ».
Ceci apparaît avec l’exemple d’une blessure. La douleur de la blessure nous pousse à la gratter, chose qui nous fait du bien mais augmente en fait la douleur.
Et encore plus avec la prise de boissons et de stupéfiants. Nous buvons pour nous libérer de la souffrance, mais cette nouvelle jouissance provoque une nouvelle souffrance.
« Pour atténuer par la jouissance les mouvements de la souffrance, nous augmentons en fait notre dépendance puisque nous ne pouvons pas avoir la jouissance détachée et libérée de la souffrance et de la douleur.
Parce que le Christ est né sans la jouissance de la conception et a assumé volontairement la souffrance pour la vaincre par la Croix, il a donné aussi la force aux hommes de vaincre à la fois la jouissance et la souffrance ».
Nous voyons ceci dans la vie des saints qui sont liés au Christ. « Ceux-ci n’ont plus la jouissance de la naissance qui provient d’Adam, mais seulement la souffrance d’Adam, la mort, non comme une dette à cause du péché, mais contre le péché. Parce que lorsque la mort n’a pas comme mère la jouissance, elle engendre à la vie éternelle.
Et comme la vie hédoniste d’Adam est devenue mère de la mort et de la corruption, de même la mort volontaire du Seigneur pour sauver Adam, engendre la vie éternelle ».
De toute manière, après sa chute, l’homme avance à l’intérieur de ces deux réalités : la jouissance et la souffrance. La jouissance provoque l’éloignement de Dieu (le péché), suivi des remords, de la culpabilité, quelquefois aussi des maladies somatiques. Et l’homme, afin d’échapper au cycle jouissance-souffrance goûte à nouveau la jouissance, mais cette nouvelle jouissance crée une douleur insupportable qui pour être affrontée exige une nouvelle jouissance dans un véritable cercle vicieux. Le Christ par son incarnation nous a donné la capacité de nous libérer de ce cercle vicieux. Car Il est né hors du lien de la jouissance de la conception héritée d’Adam et Il a accepté volontairement la souffrance dans sa Passion.
Il a assumé le corps passible et mortel, sans le péché-jouissance pour guérir à la fois et la jouissance et la souffrance. La tradition de l’Église établit le dépassement de cette relation de dépendance et de jumelage entre la jouissance et la souffrance dans la nature humaine, par la vie ascétique.
Il ne s’agit pas d’une privation de l’homme par des règles d’interdiction mais de sa libération de l’empire de « ces sœurs jumelles siamoises ». Et selon la tradition patristique qu’exprime Saint Maxime le Confesseur, c’est la purification du cœur qui est le dépassement de la dualité jouissance-souffrance. Dans un de ses passages, il écrit que celui qui a libéré sa chair de la jouissance et de la souffrance a réalisé la vertu véritable. Que celui qui a fait disparaître de son âme l’ignorance et l’oubli de Dieu est passé dans la vision naturelle des êtres et des choses.
Et que celui qui a libéré son noûs des nombreuses représentations, c’est-à-dire des images conceptuelles et des imaginations, a acquis la véritable initiation théologique (mystagogie). Le cœur purifié peut alors jouir de sa communion avec Dieu.
Dans l’Église nous avons la possibilité, avec la théologie, les sacrements (la confession des péchés, le sacrement du Pardon couronné par la sainte Communion) et la vie ascétique, de rompre la dépendance entre la jouissance et la souffrance. Nous avons la capacité de guérir par la grâce du Saint-Esprit, le désir de jouissance déraisonnable, de supporter la douleur, les maladies et la peur de la mort, et de parvenir à des états spirituels qui délivrent l’homme de toutes les chaînes et le rendent libre pour jouir de son union avec Dieu.
Saint Maxime le Confesseur faisant l’exégèse de la prière du « Notre Père » et spécialement de la demande « et ne nous laisse pas succomber à la tentation » dit qu’il existe deux sortes de tentations, la voluptueuse et la douloureuse.
La première tentation, c’est-à-dire la tentation de jouissance est volontaire. Elle arrive selon notre propre disposition avec notre liberté c’est-à-dire qu’elle est volontaire puisque nous-mêmes voulons en tirer du plaisir.
Tandis que l’autre tentation, celle qui relève de la douleur, liée aux maladies et à la mort est involontaire parce que nous-mêmes, nous ne la désirons pas mais qu’elle survient dans notre vie. Elle apparaît comme une épreuve.
La tentation de la jouissance engendre le péché si nous y succombons, tandis que la tentation de la souffrance, lorsque nous la supportons avec patience, nous guérit de la maladie et du péché.
L’aide de Dieu nous est accordée si nous résistons à la tentation de la jouissance illégitime et si nous acceptons avec patience la tentation, l’épreuve de la souffrance.
« Toutes ces tentations-épreuves vous sont en fait profitables: supprimez la tentation, personne ne sera sauvé » dit Saint Antoine le Grand.
La douleur corporelle, psychique et existentielle peut devenir « un cadeau » de Dieu à l’homme. C’est un don de Dieu dans la situation d’après la chute dans laquelle nous nous trouvons.
Elle est reliée avec les tuniques de peau et agit avec le caractère d’une substance double, ce qui signifie que c’est d’abord un état d’après la chute ; mais cet état déchu est aussi béni par Dieu : grâce à Son aide, nous pouvons le surmonter et fortifier notre âme.
Chaque effort ascétique (ascèse signifie : exercice, effort) éloigne la souffrance injuste et rapproche l’âme de la jouissance originelle dans les Dons du Saint-Esprit.
De même que la femme souffre lors de la naissance d’un enfant, mais que cette souffrance prend fin avec l’apparition d’une nouvelle vie, de même chaque souffrance conduit à une nouvelle naissance, si nous parvenons à la mettre en valeur correctement.
C’est de cette façon que nous devons comprendre le passage classique de Dostoïevski « je souffre donc j’existe » qui peut être rapproché du passage de Saint Silouane « J’aime donc j’existe » et qui tous deux affrontent la pensée de Descartes: « Je pense donc je suis ».
L’existence de l’homme ne s’identifie pas de façon absolue avec la raison !
Mais elle est exprimée par le dépassement de la souffrance et par l’expérience vécue de l’amour.

Traduction: P. Pierre Deschamps,

résumé et adaptation : Marie Deschamps, Grand Carême 2011


Notes :

1. Dualité : coexistence de deux éléments différents. Caractère de ce qui est double en soi.

2. Saint Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios.
3. Adjectif se rapportant au Noûs, voir ci-dessous :
4. Mot grec théologique très employé par les Pères. Le noûs : correspond à l’image du Père dans l’âme humaine. Le Noûs est l’œil de l’âme qui voit la lumière divine lorsqu’il est en bonne santé, c’est-à-dire vit en conformité avec les lois de sa nature crées par Dieu.
5. Questions à Thalassios, 61.


dimanche 1 avril 2018

L'autolimitation (самоограничение) par A. SOLJENITSYNE

«Seule l’autolimitation permettra à l’humanité, toujours plus nombreuse et plus dense, de continuer à exister. Et sa longue évolution aura été vaine si elle ne se pénètre pas de cet esprit : tous les animaux possèdent en effet la liberté de happer des proies et de se remplir le ventre. La liberté humaine, elle, va jusqu’à l’autolimitation volontaire pour le bien d’autrui. Nos obligations doivent toujours dépasser la liberté dont nous jouissons»

 - Des voix sous les décombres 
 - L'erreur de l'Occident


jeudi 14 février 2013

FEMEN et frissonner de plaisir… jusqu'à quand ?

Il n’est pas sûr que faire le moindre écho à ces allumées ne leur fasse pas  de la pub, mais la lecture de ce qui suit devrait modérer l’enthousiasme et la satisfaction des intéressées… 


Quelque chose à dire  ou quelque chose à montrer ?

La représentante du groupe de femmes qui a fait une "performance" dans la cathédrale catholique de Notre Dame de Paris a déclaré « Il faut montrer que les femmes aussi ont quelque chose à dire. Donc on réagit sur tous les sujets » Ah bon !?

J’en doute fortement. Je serais curieux de savoir ce qu’elles se racontent et dans quel état d’excitation elles se trouvent lorsqu’ elles se préparent à intervenir quelque part.

 Pourquoi ne lit-on nulle part que ces jeunes femmes aux corps normés pour être présentables sont tout simplement des exhibitionnistes, qu’elles prennent plaisir à se montrer à moitié nues, qu’elles se trouvent certainement très présentables voire désirables (pas de bourrelets, pas de rides, pas de seins qui tombent n’est-ce pas ! Que du présentable voyons !) et qu’elles sont certainement très excitées non seulement de choquer les présumés  prudes de rencontre, mais plus secrètement d’allumer un désir dont elles savent qu’il ne pourra en aucun cas s’assouvir à leurs risques et périls, à l’abri qu’elles sont de la culture maternante, tolérante, protectrice de toutes les déviances ou paralysée de culpabilité, quoiqu’elles cherchent à prouver le contraire.
D’ailleurs pénètreraient-elles dans une mosquée ? Ce serait un bien grand risque à n’en pas douter une seconde…Elles s'en abtiendront prudemment évidemment.
Pénètreraient-elles même dans un lieu public officiel sans risquer de se faire évacuer vigoureusement et sans tarder ? Bien sûr que non !

Subversion vous avez dit subversion ?

Quel cliché plus normé, éculé et répétitif  que celui de la femme nue associée au clergé catholique !
Féministes ? Quelle  rigolade de s’offrir  nues au regard  sous le prétexte d’ « être présentes sur tous les sujets d’actualité » pour défendre la"cause de femmes" !
Tout simplement des exhibitionnistes pas du tout des féministes !
En fait les Femen  utilisent un  discours idéologique convenu et échangeable dignement sur le marché des idées pour faire leurs petites affaires seins nus,  comme les voyous  d’origine musulmane utilisent l’islam comme légitimation et présentation respectable de leurs voyouteries. 

Sans emploi ?

Ou alors me tromperai-je sur leurs préoccupations qui seraient purement professionnelles et serait-ce qu’on ne  les aurait pas voulues au casting du Crazy Horse... alors, à défaut,  elles se produiraient  gratuitement comme on fait la manche dehors quand, chanteur,  on n’a pas encore trouvé de lieu de concert où l’on puisse se produire… en attendant ardemment d'être "remarquées".

Tout, tout de suite et jouir sans entraves !
Qu’avons-nous à faire de l’importance qu’elles accordent à la jouissance, de ce qui et de qui les fait jouir et de leur manière personnelle de jouir ? Qu’avons-nous à faire de tout cela ? Pas grand-chose. Qu'elles fassent ce qu’elles veulent avec ce qu’elles veulent et qui elles veulent  mais qu’elles nous foutent la paix, cela les regarde. 

C’est bien dommage qu’elles soient convaincues que c’est là la chose la plus importante de leur vie, qu’il faut à tout prix, à tout propos, mettre au centre de leur vie et communiquer là-dessus. C’est un peu réducteur de ce qu’est une personne humaine non ? Dommage, dommage peut-être !
 Il ne me semblait pas d'ailleurs que c'était l'objectif des féministes de naguère de se réduire à un objet de regard concupiscent mais bon... les choses changent si vite de nos jours...

"Mignonne, allons voir si la rose..."
 Allez, parions que dans quelques années quand elles se sentiront moins « présentables » au public (pour « militer » bien entendu, cela va de soi, pas autre chose ! C'est du sérieux pas de la gaudriole.) elles se calmeront un peu… par force non ?

Parce que de toute façon,  la vie avec ses limites se chargera sans aucun doute de leur opposer toutes sortes d’obstacles à leur désir de jouir sans entraves (difficultés relationnelles, embonpoint, rides, relâchement des tissus, maladies, accidents, handicaps, vieillesse, bref, perte de toute séduction et pour finir la mort inéluctable (choisie ou subie malgré les progrès scientifiques) qu’elles commenceront à penser à autre chose peut-être – peut-être  seulement, mais je le leur souhaite, sinon elles seront très,  très malheureuses . Quoique... va savoir, elles se tourneront alors peut-être vers une autre réalité qui leur est pour l’instant parfaitement cachée... c’est clair !


jeudi 29 décembre 2011

Emprisonner un moine pour pouvoir enfin jouir sans entraves ?




 Il est clair que l'Anti Christ est sur tous les fronts maintenant et que le chasseur hypocrite et menteur lance au grand jour ses filets en tout lieu désormais quand il ne peut assassiner directement partout où c'est possible, ceux qui le gênent par leur présence même, par leur seule existence et dont le témoignage lui devient de plus en plus insupportable. 

Qu'est-ce qu'un antichrétien de base militant ? 

C'est un être qui a la naïveté de penser qu'il peut "jouir sans entraves", qui craint qu'on le gêne et se sent menacé dans ses projets qui pourraient être jugés comme immoraux, voire criminels et à tout le moins égoïstes. Le simple exemple d'une autre vie communautaire qui met en relief la prétention, l'inanité, la vanité et les effets négatifs de tels projets lui est insupportable. 
La joie, la paix et la beauté qui rayonnent d'un mode vie qui prône l'auto-examen et la responsabilisation maximale de soi - dans la conscience de la réalité incontournable d'une interdépendance universelle - , l'auto-limitation de tous les instants et un cheminement ardu dans un autre monde où l'on œuvre à l’avènement de l’amour sans limite et où la poésie, l'art, et la culture de ce qui est le plus beau et le meilleur de l'homme remplissent les corps, les têtes et les cœurs ... tout cela est insupportable à l'antichrétien.

Alors toutes les armes sont bonnes à éliminer ce qui fait obstacle à cette course aveugle à la jouissance immédiate sur tous les plans.
Les premières sont évidemment le dénigrement et l'acharnement à montrer la fausseté et l'irréalité de cette vie chrétienne la plus exigeante. Et donc de multiplier les calomnies orales et la propagande écrite et audiovisuelle, afin de salir ce qui se présente comme insupportablement pur." Voyez, disent-ils en substance, comment sont réellement ces gens en habit que vous avez la stupidité de penser parfaits : ils ne valent pas plus que nous et ils sont même pires car ils ont la prétention de ne pas vouloir patauger dans la fange comme nous." Et si la calomnie fondée sur l'aveuglement ou la mauvaise foi - voire sur des faiblesses réelles quelquefois -  ne suffit pas, on utilise la voie judiciaire ; et si le procès ne suffit pas, on prend des mesures exceptionnelles et spectaculaires comme celle de cette arrestation et l'emprisonnement  pour montrer la gravité de ce qui est reproché officiellement de façon à nuire davantage.

Mais où est le problème réellement ?

Le problème, c'est que tous ces gens qui prétendent jouir sans entrave - (et notamment sans les entraves que sont à leurs yeux les témoins d'une autre vie possible avec leurs discours, leurs livres saints, leur pratique rituelle et leur ascèse)et donc jouir entre autres des bienfaits, des agréments et de l'apparente "libération" des mœurs de la modernité, se bouchent les yeux sur les limites réelles de leurs possibilités. 
Car ceux qui voudraient, par tous les moyens (propagande, actions juridiques, meurtres voire massacres) montrer et démontrer sans cesse la prétention, le mensonge, l'illusion et  l'irréalité du mode de vie authentiquement chrétien ne perçoivent à quel point leur choix contraire est lui-même prétentieux, menteur, illusoire et irréel.
En effet, comment ne voient-ils pas que leurs capacités physiques limitées entre autres par la nature, la maladie, les accidents, le vieillissement, les aléas de leur situation financière et surtout les prétentions concurrentielles égales et de même nature des autres sont autant de limites à leur propre prétention à se libérer de toute entrave. Quelle pitié de voir le spectacle  aussi vain de tels agités obsessionnels de la libre jouissance ! 
Où est la liberté de telles prétentions si restreintes par autant de limites ?
Où est la liberté de l’obsession qui colle à la peau et dont on ne peut se défaire où que l'on aille, quoi que l'on fasse, quoi que l'on entende, quoi que l'on regarde ? Où est la la liberté de tous les comportements compulsifs et qui ne permettent jamais la satiété ?
La vérité est que là est la servitude, là sont les entraves, là est le scandale.

Pourtant le peuple grec qui repousse ce qui l'a fait survivre - mais point n'est besoin d'être atteint de la maladie d'Alzheimer pour avoir une mémoire défaillante - pourrait prendre acte de ses erreurs, des limites de ses prétentions, de l’irresponsabilité de ses actions et se tourner vers  ce qui est profondément, authentiquement et tout spécialement préservé sur la Sainte Montagne depuis des siècles, malgré les faiblesses humaines, les invasions, les persécutions et l'usure naturelle de toute chose sur cette terre.

L' amour de la sagesse

Comment les meilleurs des néo-païens et tous ceux qui tournent le dos au Christianisme  en se bouchant le nez, tout en revendiquant le très lointain et mythique passé de l'Antiquité païenne, ne perçoivent-ils pas  que leurs plus importantes philosophies antiques - dont l'Histoire a fait don au monde entier depuis des siècles à leur grande et légitime fierté - que ce soit, le stoïcisme, le cynisme ou l'épicurisme, prônaient toutes l'auto-limitation et que l'amour de la sagesse visé par ces illustres penseurs  est le même que celui des ascètes chrétiens contemporains de la Sainte Montagne de l'Athos.

Vivre en moine c'est toujours chercher à "vivre en philosophes", en amoureux de la Sagesse, au détail près que la Sagesse a désormais un nom et que depuis l'avènement du Christianisme que les fidèles  (ceux qui restent fidèles) fêtent en cette période (calendrier grégorien et julien), c'est la Sagesse de Dieu, incarnée dans sa perfection dans le Christ que les amoureux recherchent. Vivre en philosophe s'appelle désormais "Vivre en Christ". Puisse notre Dieu fort, saint et immortel protéger ce lieu précieux et protéger ses habitants pour que notre vie ordinaire soumise à toutes les illusions bénéficie de leurs saintes prières pour les siècles des siècles.
* lire l'article du site orthodoxie.com