Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 14 février 2013

FEMEN et frissonner de plaisir… jusqu'à quand ?

Il n’est pas sûr que faire le moindre écho à ces allumées ne leur fasse pas  de la pub, mais la lecture de ce qui suit devrait modérer l’enthousiasme et la satisfaction des intéressées… 


Quelque chose à dire  ou quelque chose à montrer ?

La représentante du groupe de femmes qui a fait une "performance" dans la cathédrale catholique de Notre Dame de Paris a déclaré « Il faut montrer que les femmes aussi ont quelque chose à dire. Donc on réagit sur tous les sujets » Ah bon !?

J’en doute fortement. Je serais curieux de savoir ce qu’elles se racontent et dans quel état d’excitation elles se trouvent lorsqu’ elles se préparent à intervenir quelque part.

 Pourquoi ne lit-on nulle part que ces jeunes femmes aux corps normés pour être présentables sont tout simplement des exhibitionnistes, qu’elles prennent plaisir à se montrer à moitié nues, qu’elles se trouvent certainement très présentables voire désirables (pas de bourrelets, pas de rides, pas de seins qui tombent n’est-ce pas ! Que du présentable voyons !) et qu’elles sont certainement très excitées non seulement de choquer les présumés  prudes de rencontre, mais plus secrètement d’allumer un désir dont elles savent qu’il ne pourra en aucun cas s’assouvir à leurs risques et périls, à l’abri qu’elles sont de la culture maternante, tolérante, protectrice de toutes les déviances ou paralysée de culpabilité, quoiqu’elles cherchent à prouver le contraire.
D’ailleurs pénètreraient-elles dans une mosquée ? Ce serait un bien grand risque à n’en pas douter une seconde…Elles s'en abtiendront prudemment évidemment.
Pénètreraient-elles même dans un lieu public officiel sans risquer de se faire évacuer vigoureusement et sans tarder ? Bien sûr que non !

Subversion vous avez dit subversion ?

Quel cliché plus normé, éculé et répétitif  que celui de la femme nue associée au clergé catholique !
Féministes ? Quelle  rigolade de s’offrir  nues au regard  sous le prétexte d’ « être présentes sur tous les sujets d’actualité » pour défendre la"cause de femmes" !
Tout simplement des exhibitionnistes pas du tout des féministes !
En fait les Femen  utilisent un  discours idéologique convenu et échangeable dignement sur le marché des idées pour faire leurs petites affaires seins nus,  comme les voyous  d’origine musulmane utilisent l’islam comme légitimation et présentation respectable de leurs voyouteries. 

Sans emploi ?

Ou alors me tromperai-je sur leurs préoccupations qui seraient purement professionnelles et serait-ce qu’on ne  les aurait pas voulues au casting du Crazy Horse... alors, à défaut,  elles se produiraient  gratuitement comme on fait la manche dehors quand, chanteur,  on n’a pas encore trouvé de lieu de concert où l’on puisse se produire… en attendant ardemment d'être "remarquées".

Tout, tout de suite et jouir sans entraves !
Qu’avons-nous à faire de l’importance qu’elles accordent à la jouissance, de ce qui et de qui les fait jouir et de leur manière personnelle de jouir ? Qu’avons-nous à faire de tout cela ? Pas grand-chose. Qu'elles fassent ce qu’elles veulent avec ce qu’elles veulent et qui elles veulent  mais qu’elles nous foutent la paix, cela les regarde. 

C’est bien dommage qu’elles soient convaincues que c’est là la chose la plus importante de leur vie, qu’il faut à tout prix, à tout propos, mettre au centre de leur vie et communiquer là-dessus. C’est un peu réducteur de ce qu’est une personne humaine non ? Dommage, dommage peut-être !
 Il ne me semblait pas d'ailleurs que c'était l'objectif des féministes de naguère de se réduire à un objet de regard concupiscent mais bon... les choses changent si vite de nos jours...

"Mignonne, allons voir si la rose..."
 Allez, parions que dans quelques années quand elles se sentiront moins « présentables » au public (pour « militer » bien entendu, cela va de soi, pas autre chose ! C'est du sérieux pas de la gaudriole.) elles se calmeront un peu… par force non ?

Parce que de toute façon,  la vie avec ses limites se chargera sans aucun doute de leur opposer toutes sortes d’obstacles à leur désir de jouir sans entraves (difficultés relationnelles, embonpoint, rides, relâchement des tissus, maladies, accidents, handicaps, vieillesse, bref, perte de toute séduction et pour finir la mort inéluctable (choisie ou subie malgré les progrès scientifiques) qu’elles commenceront à penser à autre chose peut-être – peut-être  seulement, mais je le leur souhaite, sinon elles seront très,  très malheureuses . Quoique... va savoir, elles se tourneront alors peut-être vers une autre réalité qui leur est pour l’instant parfaitement cachée... c’est clair !


lundi 7 février 2011

LE SEIGNEUR SOUS LES TRAITS D'UNE FEMME par St Nicolas de Jitcha [2] : les trois mesures de farine


"Et une fois de plus, Jésus dit : « A quoi comparerai-je  le Royaume de Dieu ? Il est semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine jusqu'à ce que la pâte soit toute levée » (Luc 13,20-21).

C'est une autre des paraboles mystérieuses du Christ que beaucoup trouvent difficile à comprendre. Le thème réel pris dans la vie quotidienne est simple et clair. Depuis les temps les plus anciens les femmes au foyer ont été boulangers, elles prennent de la farine, la mettent dans un bol, préparent le levain, pétrissent la pâte et la font cuire. Cela a été la tâche quotidienne d’une femme au foyer à l'Est comme à l'Ouest pendant des milliers d'années. Mais personne n’avait eu l’idée de considérer cette simple tâche comme une figure ou un symbole du Royaume de Dieu. Seul le Seigneur Jésus-Christ, pour qui rien n'était trop simple ou sans importance, a pris cette corvée familière et l'a utilisée pour expliquer quelque chose de magnifique et d’extraordinaire. Il pouvait se représenter à lui-même sa propre mère au travail.

Je poserai les questions suivantes au lecteur de l'Evangile : Pourquoi le Christ a-t-Il pris la femme comme Son modèle, au lieu de l'homme, quand les hommes ont été boulangers à travers les siècles? Et pourquoi le pain au levain, quand le pain sans levain était aussi souvent utilisé ? Et pourquoi la femme a-t-elle pris trois mesures, et non pas une, deux ou quatre? Enfin, quel rapport ou similitude y a-t-il entre le règne de Dieu et le travail de la cuisine d'une femme au foyer?

Si ces questions ne trouvent pas de réponse, comment pouvons-nous comprendre la parabole? Cependant y répondre sans un déchiffrement spirituel ne ferait qu'entraîner de nouvelles difficultés. Toutes les paraboles traitent de choses insignifiantes, mais leur signification réelle se situe en profondeur. Ils font appel à l'œil et semblent assez évidentes, mais elles concernent l'esprit et le spirituel.

Cette parabole a une double interprétation spirituelle.
La première a à voir avec les trois principales races de l'humanité, la seconde avec les trois principales facultés ou pouvoirs de l'âme humaine. En bref, ce qui est remarquable et inhabituel dans cette parabole est le processus historique et personnel du salut de l'homme.
Après le Déluge, du fils de Noé - Sem, Cham et Japhet - sont advenues trois races d'humanité, les Sémites, Chamites et Japhetites. Ce sont les trois mesures de farine dans lesquelles le Christ met son céleste levain - le Saint-Esprit. Cela signifie qu’Il est venu comme Messie et Sauveur pour toutes les races et les nations de l'humanité sans exception. Tout comme avec du levain une femme peut transformer de la farine naturelle en pain, ainsi le Christ, par l'Esprit Saint, transforme les hommes naturels en enfants de Dieu, en habitants immortels du Royaume céleste. C'est pourquoi, selon l'enseignement orthodoxe, les saints hommes sont appelés anges terrestres ou hommes célestes, parce que’atant « levés » par l'Esprit Saint, ils ne sont de la farine ordinaire ou des galettes sans levain étalées sur la terre, mais ils sont du pain au levain qui a levé. Selon la Bible, le pain sans levain était le pain des esclaves quand le pain au levain était pour les hommes libres, les enfants de Dieu. C’est donc pour cette raison que l'Eglise orthodoxe utilise du pain au levain à la Sainte Communion. Le processus de levage a commencé le premier dimanche de la Trinité ou Pentecôte, quand l'Esprit Saint est descendu du ciel sur les Apôtres. Dès ce jour, ce processus s'est poursuivi jusqu'à nos jours, et il continuera jusqu'à la fin des temps où tout sera levé. Voici donc l'interprétation historique de la parabole énigmatique de la femme qui pétrit. La deuxième interprétation est d'ordre psychologique et personnel, et concerne les trois principales facultés ou pouvoirs de l'âme humaine : l'intellect, le cœur et la volonté, ou, en d'autres termes, le pouvoir de penser, le pouvoir de sentir et le pouvoir d'agir. Ce sont les trois mesures invisibles de l'âme de l'homme intérieur. Ces trois pouvoirs soit restent totalement sans levain, comme le pain des esclaves, ou bien ils sont pétris avec un levain de malice et d'hypocrisie. C’est pourquoi le Christ dit à ses disciples de se méfier du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie, parce que c'est le levain du monde et l'homme, qui affaiblit les pouvoirs de l'âme, l’entrave et la rend malade. Mais le Christ, le Sauveur a apporté sur la terre un nouveau levain pour faire croître les pouvoirs de l'âme. Ceux qui reçoivent ce nouveau levain céleste, par le baptême au nom de la Sainte Trinité sont appelés fils et filles de Dieu, héritiers du Royaume éternel. Ils ne mourront pas, car même quand ils quitteront leur corps, ils seront encore en vie et vivront à jamais. Ce levain céleste les remplit avec la lumière de la raison, la chaleur de l'amour divin et la gloire de bonnes œuvres. Les trois pouvoirs de l'âme croissent ensemble en harmonie, et montent au ciel, à la perfection. Comme le Seigneur l'a dit, Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

La femme a été prise comme parangon et pas l'homme, et le Christ s’est comparé Lui-même à une femme boulangère, parce que la femme en tant qu'épouse et mère prépare le pain pour la famille d'une manière aimante, alors que l'homme boulanger fait du pain pour la vente et le gain. Tout ce que le Christ a fait pour l'humanité a été fait par pur amour, et Il se compare donc à une femme boulangère. Voilà donc la deuxième interprétation, mais les deux interprétations de cette parabole sont correctes. La signification historique et psychologique découlant de cette simple parabole est comme les ramifications d’un chêne qui se développent à partir d'un gland, car elle est vraiment majestueuse dans son dimension historique et profonde dans sa dimension psychologique."
(extrait et traduit de Orthodox Life, 1951, Nos. 5 and 6 par Maxime Le Minime)

St Nicolas de Jitcha