Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 28 juin 2020

L'ASSERVISSEMENT DES INDIVIDUS SOUS PRÉTEXTE DE LEUR LIBÉRATION DE TOUTE ENTRAVE GÉNÉRÉE PAR LES LIENS SOCIO-CULTURELS

L’escroquerie de la prétendue « fraude au nom légal »


L’analyse des tenants et des aboutissants de cette supercherie laisse apparaître qu’elle n’est pas si anecdotique que ça…

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle est auteur de quatre livres, récemment publiés aux éditions Sigest :
– « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
– « La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
– « Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

Une certaine faction, en provenance du Canada, voudrait nous faire avaler la farce appelée « fraude au nom légal » afin de justifier la disparition de l’État et, un pas plus loin, celle de l’identité même des individus. Car nous allons voir que cette escroquerie aurait ainsi pour effet ultime que les individus, pour se libérer de l’état civil et de l’Etat, devraient abandonner leur filiation afin d’échapper à une prétendue fraude consistant à les considérer comme du « capital » dès leur naissance.
Les tenants et les aboutissants civilisationnels de l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »
Il y a, derrière cette escroquerie, tout un fatras d’idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres et mélangeant, selon la méthodologie habituelle des globalistes, les vraies et les fausses informations.
D’un côté on constate que les États, entités de droit public, sont réellement inscrits en tant qu’entités commerciales sur des registres du commerce anglo-saxon, ce qui a pour effet de leur dénier toute vocation politique. D’un autre côté on veut nous faire croire que l’institution de l’état civil est initialement corrompue et aurait pour effet de nous mettre en esclavage en faisant passer les humains, dès leur naissance, pour du capital. Ce mélange de vrai et de faux, a pour objectif ultime de laisser croire aux individus que l’état civil lui-même est frauduleux ; la conclusion qui s’impose naturellement serait donc, dans l’idéal, de renoncer au susdit état civil et donc à son nom et à sa filiation.
Tiens, comme c’est curieux… cela nous rapproche furieusement de l’objectif globaliste qui tend à faire perdre aux individus leur identité culturelle et personnelle, afin de mieux les contrôler. Car il est plus simple de contrôler un individu isolé de toute histoire, disposant dès lors d’une volonté très amoindrie, qu’un individu rattaché fermement à un groupe humain et à une histoire personnelle et collective.
Dans cet ordre d’idées, la distanciation entre l’état civil des individus ainsi que leur mise sous tutelle commerciale a déjà des antécédents juridiques dans nos pays, anciennement régis par le droit continental. Citons pêle-mêle : la légalisation des méthodes de PMA, de GPA, la survalorisation des droits (et non des devoirs !) de catégories sociales telles que les femmes, les enfants… Les droits sont ainsi toujours appelés en renforts pour mettre en œuvre l’isolement social ; une supercherie consistant à faire appel aux instincts primaires des individus pour les isoler et ainsi atomiser le groupe social lui-même.
C’est précisément cette méthode qui a été utilisée par les banquiers commerçants qui ont, au moment de la Révolution de 1789, mis en avant les droits et libertés individuelles, aujourd’hui appelés Droits de l’Homme, pour mieux faire disparaître la notion de groupe et d’intérêts de groupe. Seule l’exaspération juridique des droits individuels a pu faire oublier que ces derniers n’avaient de valeur que dans le cadre d’un groupe constitué, qu’il aurait fallu préserver ! La méthode, très efficace, a fait ses preuves : on exacerbe des sentiments individualistes tout en organisant la disparition de leur pertinence ! Car on sait ce que l’exacerbation des prétendus « droits individuels » recoupe : une mise en esclavage forcée de l’humanité au profit des dominants économiques ; le monde rêvé des globalistes ! Le « droit » isole pendant que le « devoir rassemble ».

Cet état d’esclavagisme légal par la mise en œuvre de la servitude volontaire via l’exacerbation des « droits individuels » passe par la disparition de l’histoire collective et de l’histoire individuelle. Ainsi, chacun aura remarqué que la disparition des enseignements historiques chronologiques, quelles que soient les matières (y compris dans les sciences dites dures), est maintenant acté par les pouvoirs publics français, lesquels suivent, et même souvent devancent, les lignes de conduites émanant des « instances » internationales contrôlées par les globalistes.

Quant à la disparition de l’histoire individuelle, elle aura pour point d’aboutissement le transhumanisme et se contente aujourd’hui de la légalisation, à marche forcée, de la marchandisation du corps, des produits du corps humain et plus généralement du vivant. Le prétendu État français – seule sa coquille persiste, vidée de toute substance politique réelle – met, une fois de plus, beaucoup de zèle à traduire en terminologie légale, à la mode règlementaire des pays anglo-saxons dominants, l’esclavagisme des individus sous prétexte de leur libération de toute entrave générée par les liens socio-culturels.
Le Canada, origine géographique de la prétendue « fraude au nom légal »
Il faut bien comprendre que l’escroquerie juridique, appelée « fraude au nom légal » vient d’un pays à cheval entre deux cultures : le Canada. Baigné dans le contexte commercialiste véhiculé par le « droit » anglo-saxon, ce pays se souvient vaguement, ou espère vaguement se souvenir, qu’il est possible de concevoir le monde autrement que par le prisme commercialiste déformant. C’est sur un tel substrat culturel que les globalistes ont pu imaginer ce plan, qu’il faut se résoudre à qualifier de diabolique, consistant – une fois de plus – à exploiter l’ignorance et la crédulité publique, afin de faire avancer leur double agenda globaliste consistant à valider :
  • L’isolement des individus, réduits à la portion congrue de quasi seuls tubes digestifs aptent à engloutir du sucre et des produits toxiques. Les organes génitaux devenant de simples outils de jouissance, elle-même de plus en plus virtuelle, ce qui permet de contrôler au mieux la démographie tout en laissant aux individus l’illusion de la liberté et du libre choix ;
  • La décrédibilisation des États, qui légitimera leur disparition ultérieure.
Une fois de plus, nous nous trouvons, avec cette histoire rocambolesque dite de « fraude au nom légal », dans une situation d’ingénierie sociale consistant à mêler le vrai et le faux tout en validant l’hégémonie anglo-saxonne et la disparition du concept de droit, véhiculé par le seul droit continental, lequel est dès lors relégué aux oubliettes de l’histoire. En l’occurrence, avec cette « fraude au nom légal », les globalistes font avancer leur projet de déconstruction de l’histoire et de disparition du concept même de « civilisation ». Car Histoire et Civilisation supposent – ce sont des conditions sine qua non – une identification claire et précise des individus, seule à même de valider l’existence et la viabilité d’une vie collective effective.

Il convient d’insister sur le fait que par cette prétendue « fraude au nom légal », les tenants du système britannique identifient le « patronyme », issu de l’état civil des personnes, avec la notion de « personne morale » pour prétendre à la fictivité intégrale de toutes les entités juridiques. Confondre personne physique et personne morale est une très grave ignorance des processus de formation du droit car cela revient à confondre abstraction et fictivité ! C’est aussi une manipulation de la psyché humaine dans le sens du nihilisme.
Si la personne morale est une réelle fictivité juridique, inventée de toute pièce pour les besoins du commerce – surtout pour ceux des banquiers-commerçants – le patronyme ne relève pas, et n’a historiquement jamais relevé, d’une quelconque fictivité juridique. Il s’agit d’un processus d’identification, relevant d’une abstraction, comme le langage ou la comptabilité, destinée à permettre la vie en Société, et donc le développement d’une Civilisation. Car en effet, la vie en Société suppose que les individus sachent à qui ils s’adressent. La connaissance et l’identification des êtres par rapport à leur lignée et à leurs ancêtres appartient à ce processus de mise en confiance et de connaissance qui permet l’établissements de relations sociales, fait d’échanges entre les individus. Il faut se souvenir que derrière la filiation se dessine les contours de la transmission des biens matériels et des valeurs immatérielles propres aux différentes lignées.
A cet égard, il n’est ni étonnant ni anodin de constater que le processus d’effacement de l’identification des humains selon leur lignée va de pair, en occident, avec la disparition des héritages, c’est-à-dire des biens matériels. Des individus dénués de biens matériels n’ont peu à peu plus rien à échanger. Il ne leur restera finalement qu’à offrir à leurs maîtres leur force de travail. Ce qui nous ramène, une fois de plus, au brevet déposé par Microsoft en juin 2019 consistant à lier l’affectation monétaire, par minage de monnaie, à une activité physique du corps humain. Nous aurons ici terminé définitivement la phase civilisationnelle de l’Occident pour valider sa disparition, qui entraînera de façon prévisible, celle du genre humain et du vivant !
La mise en cause des fondements de la civilisation occidentale par l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »
Certains interprètes de la prétendue « fraude au nom légal » vont jusqu’à incriminer l’Église catholique, qui est en effet historiquement à l’origine de la constitution des états civils, pour prétendre qu’elle est à l’origine de la mise en esclavage commerciale des individus par l’autorisation du « certificat de naissance ». Nous atteignons ici le comble de l’ignorance et de la manipulation ! Il importe de rétablir quelques vérités historiques !

A la chute de l’empire Romain, la vie sociale a été profondément désorganisée dans les territoires anciennement régis par l’empire romain d’occident. Dans ce contexte d’extrême dénuement social, c’est l’Église catholique qui a entrepris de reconstruire la société en organisant, dans chaque village, des services d’états civils dans le même temps qu’elle réorganisait les territoires en rendant le service de la « justice », sans lequel aucune vie en société n’est possible. Ainsi, l’Église catholique, loin d’organiser le nihilisme social des globalistes d’aujourd’hui, a tout au contraire historiquement posé les fondements d’un renouveau de la vie collective et sociale. Nous sommes là aux antipodes des velléités globalistes actuelles qui veulent nous faire passer des vessies pour des lanternes en mettant le principe même de l’Église catholique au banc des accusés.

Si l’actuelle Église catholique a en effet trahi tous ses engagements historiques, ce n’était pas le cas de celle qui a suivi la chute de l’Empire romain : il faut bien prendre garde, dans ce domaine, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Car la civilisation occidentale doit tout à l’Église catholique ! Il est également vrai que cette Civilisation devra sa très prochaine disparition à l’infiltration de l’Église catholique par les globalistes. Pour dire les choses autrement : l’actuelle disparition de la civilisation occidentale est intimement liée à la disparition de l’Église catholique, laquelle a aujourd’hui renié tous ses fondamentaux historiques pour s’imprégner, jusqu’au cou, des intérêts privés propres à la cause globaliste ; lesquels intérêts sont de nature essentiellement esclavagiste. L’Église catholique actuelle est l’antithèse de l’Église catholique qui a initié la Civilisation occidentale.
Valérie Bugault, 18 juin 2020

mercredi 5 juillet 2017

À quand la fête des donneurs de sperme ?

sur le site CAUSEUR

PMA pour toutes: l'adieu au père

La PMA pour tous à l’ordre du jour. La belle affaire. Dans la pure lignée du hollandisme, le « sociétal » enfume (déjà) le politique. Et le « sociétal », c’est le désir (daisir, daisir, vous dites daisir!) enfin libéré de la loi mais pas de la séduction électorale. Et pour cela rien de tel que d’édicter une loi qui rendrait caduque l’ancienne un peu trop rapidement indexée à celle du père, horrible et désuet phallocrate machiste. Exit le père donc, puisque pour la fécondation il suffit de quelques spermatozoïdes bien choisis. Les pères n’étant après tout, ou après coup, qu’une bande de donneurs de sperme.

La contingence de l’homme

Dont acte et vive la rêve-olution (ou ovulation si vous préférez),  c’est ce que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a bien compris. Non seulement il propose « l’ouverture » de la PMA – qui était réservée aux couples hétérosexuels infertiles – aux lesbiennes en couple, mais à toute femme célibataire « pour pallier à une souffrance induite par une infécondité résultant d’orientations personnelles ». L’homme n’est décidément plus l’aiguille de la boussole de cette « orientation » qui, avec lui, exclut le père. CQFD !
Mais qu’est-ce que ce père, qui entraîne l’homme dans son sillage de désuétude, vient signifier, sinon sa vieille fonction de séparation et de fixation des limites qu’entérinait l’immémorial interdit de l’inceste? Rien d’autre que la levée fantasmatique de cet interdit socialement structurant, tant pour les couples que pour les enfants. Rien d’autre dans la levée de cet interdit que le retour idéalisé au premier état fusionnel du tout petit enfant avec sa mère. Étrange paradis dont Mélanie Klein, notamment, a théorisé toute la violence refoulée. Et les cliniciens savent par expérience combien la fixation à cet état fusionnel souvent liée à l’absence d’un père médiateur est cause pour les enfants de ravages tant psychiques que somatiques.

La dérive de l’Occident

Les soi-disant  « sages » du ronflant CCNE – nommés par un pouvoir déchu qui fut désespérément à la recherche d’ innovations « sociétales » pour colmater son vide politique et ses échecs économiques et sociaux – persistent à faire passer la vessie de la liberté du désir pour la lanterne d’une avancée culturelle. Que le professeur Jean-François Delfraissy, président du CCNE, tempère cet avis consultatif en affirmant qu’il n’est pas « gravé dans le marbre »  et que le Comité prévoit des « conférences citoyennes » sur ces sujets l’année prochaine, ne fait qu’accentuer l’errance de la pensée sur le désordre anthropologique de ses recommandations.
Rien n’est pris en compte de la portée profondément régressive de revendications d’une partie de la population très minoritaire pour laquelle névrose et égalitarisme se trouvent confondus. Rien quant au devenir des enfants bouche-trous nés hors-sexe et hors père d’une femme souverainement impuissante à combler la vacuité de son errance autrement que par cet artifice médical.

Et que penser d’une telle dérive de l’Occident,  frappé de cette illusion de toute- puissance alors qu’il se trouve au bord de l’effondrement de ses valeurs culturelles face au danger qui le menace.

lundi 6 octobre 2014

MANIF POUR TOUS : plus de 500 000 manifestants… ßon, mais…


  • Abolition universelle de la GPA – Gestation Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses 
  • Retrait de la circulaire Taubira qui organise le contournement de l’interdiction de la GPA 
  • Non aux conséquences de la loi Taubira : PMA pour les couples de femmes et GPA 
  • Non à la confusion des genres à l’école : retrait du plan soit disant « égalité » 
  • Retrait des projets anti-familles : réduction du congé parental, prime de naissance divisée par trois, baisse de l’allocation de complément de mode de garde, baisse du quotient familial 

Bon, tout cela est bien beau mais… si vous voulez défendre vraiment la famille, il faudrait un peu moins se préoccuper des unions homosexuelles qui veulent jouer à la poupée, et se mettre à faire des enfants, de nombreux enfants ! parce que, faut-il le rappeler :
« l’accroissement naturel annuel des citoyens de l’Union européenne (soustraction des décès des naissances) n’est, pour les quinze pays d’avant l’élargissement, que de + 400 000, tandis que le solde migratoire annuel est de l’ordre de +1,6 millions de personnes. Autrement dit, l’immigration (légale) est quatre fois plus importante que l’accroissement naturel des citoyens européens (lequel, rappelons-le, comptabilise la natalité des immigrés arrivés les années précédentes). On peut en conclure que la population européenne est en passe d’être remplacée, sur un temps historique relativement court, par des populations non européennes. » (Extrait de: Chauprade, Aymeric. « Chronique du choc des civilisations. » Éditions Chronique)
C'EST COMPRIS ? ALORS AU BOULOT ! Et plus vite que ça !!!

mardi 4 février 2014

CE QUE PEUT DEVENIR LA MANIF POUR TOUS... par Guillaume Bernard



"Dans le cas plus particulier de la Manif pour tous, ce qui a fait sa force, c’est qu’elle a su rassembler des personnes aux appartenances partisanes diverses qui ont mis leurs différences de côté pour, ensemble, défendre une cause et agir sur l’ensemble de la classe politique. Sa force politique (autre que sa capacité à réunir des foules) ne se réalisera concrètement que si elle refuse tout compromis avec l’ensemble des partis politiques. Elle ne doit se rallier à aucun d’eux car elle aurait tort de croire qu’elle peut attendre autre chose d’un parti qu’une volonté de canaliser électoralement ses sympathisants (par exemple, en offrant des postes à ses « anciens » cadres). Croire qu’elle pourra faire de l’entrisme, obtenir la reconnaissance de ses revendications en « plaçant » certains de ses membres dans un parti, c’est ne pas connaître le fonctionnement (cynique) de la vie politique. Hors mis le cas de personnalités (nationales ou locales), un candidat a besoin, pour être élu, d’une étiquette. Des cadres de la Manif pour tous l’obtiendront sans grandes difficultés, en particulier s’il s’agit d’un scrutin de liste (chaque parti devant avoir des représentants des différents créneaux électoraux). Le « piège » se refermera alors sur eux. Car, pour être réélus, il leur faudra l’investiture du parti qu’ils n’obtiendront, cette fois, qu’en acceptant de mettre leurs idées trop « clivantes » dans leur poche. Pour faire grandir son influence, la Manif pour tous devra se transformer en un authentique lobby n’ayant strictement aucun état d’âme partisan : elle doit prendre tous les partis sans exclusive comme des interlocuteurs mais aussi comme des cibles. Elle trouvera, toujours, sans qu’elle ait besoin de compromis, des parlementaires (convaincus ou en mal de notoriété) prêts à reprendre une proposition de loi fournie, discrètement, clef en main. Puisqu’elle a mis en place une charte pro-famille à destination des candidats aux élections, la Manif pour tous pourrait, par exemple, se focaliser sur la mise en place d’un réseau ayant pour but de contribuer à faire élire ceux qui l’ont signée et battre ceux qui l’ont refusée et ce, quels que soit les partis concernés."

article du site Atlantico intégral ICI 

lundi 3 février 2014

Théorie du Genre etc. ou le rôle d'une avant-garde dans un processus révolutionnaire


L'Etat contre son peuple
La Théorie révolutionnaire (si chère à Marx et Lénine)  de la lutte des classes, s'est élargie depuis les années soixante à toute catégorie de la population se sentant méprisée, exclue, opprimée ou exploitée et se considérant par conséquent comme un nouveau prolétariat, voire jusqu'à se substituer au prolétariat originel (ouvriers et paysans) considéré désormais comme en voie de disparition et à tout le moins réactionnaire donc douteux. Le modèle de la lutte marxiste  s'est donc imposé à tous et autant de mouvements de libération se sont constitués pour parvenir à la Lutte finale.  Il s'est agi donc d'utiliser toutes les armes idéologiques et traditionnelles du militantisme et de la lutte révolutionnaire.
Le Léninisme qui considère que les masses aliénées par l'idéologie bourgeoise dominante ne sont bonnes au mieux qu'à se révolter mais sont incapables de mener à bien la Révolution doivent être fermement et sans état d'âme éduquées (et rééduquées) sans relâche, encadrées et disciplinées par une avant-garde formée, éclairée et hiérarchisée qui doit penser et parler à leur place et donner des mots d'ordre auxquels les malheureux aliénés doivent obéir "pour leur bien", d'autant qu'ils ne savent pas, ne sont pas conscients de ce qui est bon pour eux. Le modèle robespierriste certes a bien servi à tous ces révolutionnaires...
Le Trotskisme complète par sa stratégie "entriste" la lutte révolutionnaire et permet la propagation insidieuse des idées révolutionnaires sur tous les terrains idéologiques.

C'est ainsi que sont nés tous ces mouvements et qu'ils perdurent sous diverses formes et étiquettes, militent, luttent, investissent tous les médias pour assurer leur propagande.
Évidemment il était logique et cohérent que tout cela soit repris et soutenu par tout un chacun qui se déclare "de gauche" fût-il même considéré comme "jaune" ou "social traître"comme nos dirigeants actuels. Mais le rôle de l'avant-garde est bien de faire bouger et d'utiliser même les "mous" quitte à les condamner et les exécuter ensuite car la fin justifie tous les moyens : "classe" contre "classe" ! Une tactique comme une autre dans la stratégie révolutionnaire.

Voilà ce qui se passe à l'heure actuelle et il ne faut pas oublier quels sont les fondements et les présupposés de toutes ces tentatives ouvertes ou insidieuses obstinément répétées  d'imposer  ces "idées révolutionnaires" prétendues justes parce que "scientifiques" et non "idéologiques" comme celles de l'ennemi multiséculaire...
On a pourtant bien vu et revu à quel point les fondements prétendus "scientifiques" du destin prophétisé comme inéluctable du prolétariat étaient assez douteux vu les résultats réels du "socialisme" mis en pratique... De l'URSS au Cambodge, en passant par la Chine et la Corée du Nord, la terreur rouge a fait près de 85 millions de morts.

Il y aurait beaucoup à écrire bien sûr, mais comme je ne suis même pas sûr d'être lu par beaucoup, je passe la main :


Voici un extrait d'un article du philosophe et critique littéraire, Damien Le Guay fort pertinent et surtout particulièrement honnête intellectuellement, paru sur le site Atlantico sous le titre

Pourquoi le combat du gouvernement contre "les stéréotypes de genres" dépasse largement le simple enseignement de l'égalité homme/femme

Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.

Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité», les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.

Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ». LIRE LA SUITE ICI

 Crédit REUTERS/Benoit Tessier
Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.
Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité », les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.
Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ».

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Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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jeudi 11 avril 2013

La gloire historique des "sages" du Sénat ! mariage, PMA, GPA

De la naïveté du riche pharisien le nez coincé dans son nombril...




« Pierre Bergé a eu ces fortes paroles :

« Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant ».

Quel bel aveu de marchandisation du corps au bénéfice de consommateurs d’un genre nouveau. Çà c’est de l’ultralibéralisme en effet. Bravo Pierrot ! Les patron(ne)s homosexuel(le)s pourront donc exploiter sans états d’âme la force de travail, c'est-à-dire de reproduction, de ces employés. Des usines de mères porteuses baptisées « maternités pour tous » assureront-elles à leurs patrons du futur, pour éviter la hausse des prix, les économies d’échelle qu’une demande en plein boom rendra nécessaire ? Point de rupture de stocks sur le marché utérin où la gauche caviar fera ses emplettes.» LIRE LA SUITE ICI

jeudi 14 février 2013

FEMEN et frissonner de plaisir… jusqu'à quand ?

Il n’est pas sûr que faire le moindre écho à ces allumées ne leur fasse pas  de la pub, mais la lecture de ce qui suit devrait modérer l’enthousiasme et la satisfaction des intéressées… 


Quelque chose à dire  ou quelque chose à montrer ?

La représentante du groupe de femmes qui a fait une "performance" dans la cathédrale catholique de Notre Dame de Paris a déclaré « Il faut montrer que les femmes aussi ont quelque chose à dire. Donc on réagit sur tous les sujets » Ah bon !?

J’en doute fortement. Je serais curieux de savoir ce qu’elles se racontent et dans quel état d’excitation elles se trouvent lorsqu’ elles se préparent à intervenir quelque part.

 Pourquoi ne lit-on nulle part que ces jeunes femmes aux corps normés pour être présentables sont tout simplement des exhibitionnistes, qu’elles prennent plaisir à se montrer à moitié nues, qu’elles se trouvent certainement très présentables voire désirables (pas de bourrelets, pas de rides, pas de seins qui tombent n’est-ce pas ! Que du présentable voyons !) et qu’elles sont certainement très excitées non seulement de choquer les présumés  prudes de rencontre, mais plus secrètement d’allumer un désir dont elles savent qu’il ne pourra en aucun cas s’assouvir à leurs risques et périls, à l’abri qu’elles sont de la culture maternante, tolérante, protectrice de toutes les déviances ou paralysée de culpabilité, quoiqu’elles cherchent à prouver le contraire.
D’ailleurs pénètreraient-elles dans une mosquée ? Ce serait un bien grand risque à n’en pas douter une seconde…Elles s'en abtiendront prudemment évidemment.
Pénètreraient-elles même dans un lieu public officiel sans risquer de se faire évacuer vigoureusement et sans tarder ? Bien sûr que non !

Subversion vous avez dit subversion ?

Quel cliché plus normé, éculé et répétitif  que celui de la femme nue associée au clergé catholique !
Féministes ? Quelle  rigolade de s’offrir  nues au regard  sous le prétexte d’ « être présentes sur tous les sujets d’actualité » pour défendre la"cause de femmes" !
Tout simplement des exhibitionnistes pas du tout des féministes !
En fait les Femen  utilisent un  discours idéologique convenu et échangeable dignement sur le marché des idées pour faire leurs petites affaires seins nus,  comme les voyous  d’origine musulmane utilisent l’islam comme légitimation et présentation respectable de leurs voyouteries. 

Sans emploi ?

Ou alors me tromperai-je sur leurs préoccupations qui seraient purement professionnelles et serait-ce qu’on ne  les aurait pas voulues au casting du Crazy Horse... alors, à défaut,  elles se produiraient  gratuitement comme on fait la manche dehors quand, chanteur,  on n’a pas encore trouvé de lieu de concert où l’on puisse se produire… en attendant ardemment d'être "remarquées".

Tout, tout de suite et jouir sans entraves !
Qu’avons-nous à faire de l’importance qu’elles accordent à la jouissance, de ce qui et de qui les fait jouir et de leur manière personnelle de jouir ? Qu’avons-nous à faire de tout cela ? Pas grand-chose. Qu'elles fassent ce qu’elles veulent avec ce qu’elles veulent et qui elles veulent  mais qu’elles nous foutent la paix, cela les regarde. 

C’est bien dommage qu’elles soient convaincues que c’est là la chose la plus importante de leur vie, qu’il faut à tout prix, à tout propos, mettre au centre de leur vie et communiquer là-dessus. C’est un peu réducteur de ce qu’est une personne humaine non ? Dommage, dommage peut-être !
 Il ne me semblait pas d'ailleurs que c'était l'objectif des féministes de naguère de se réduire à un objet de regard concupiscent mais bon... les choses changent si vite de nos jours...

"Mignonne, allons voir si la rose..."
 Allez, parions que dans quelques années quand elles se sentiront moins « présentables » au public (pour « militer » bien entendu, cela va de soi, pas autre chose ! C'est du sérieux pas de la gaudriole.) elles se calmeront un peu… par force non ?

Parce que de toute façon,  la vie avec ses limites se chargera sans aucun doute de leur opposer toutes sortes d’obstacles à leur désir de jouir sans entraves (difficultés relationnelles, embonpoint, rides, relâchement des tissus, maladies, accidents, handicaps, vieillesse, bref, perte de toute séduction et pour finir la mort inéluctable (choisie ou subie malgré les progrès scientifiques) qu’elles commenceront à penser à autre chose peut-être – peut-être  seulement, mais je le leur souhaite, sinon elles seront très,  très malheureuses . Quoique... va savoir, elles se tourneront alors peut-être vers une autre réalité qui leur est pour l’instant parfaitement cachée... c’est clair !


jeudi 13 décembre 2012

Témoignages de personnes nées par PMA de donneur anonyme...


François Hollande s'était engagé, lors de la campagne présidentielle, à mettre en oeuvre une grande réforme d'ici au printemps 2013, visant à assurer l'égalité des droits entre toutes et tous, quelle que soit l'orientation sexuelle. Se déroule en ce moment même la phase des auditions sur le projet de loi, qui sera présenté le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale. En la matière, différentes déclarations du gouvernement arguant que l'élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes ne faisait pas partie du projet de loi...

      Créé le 13/06/2012 à 09h02
Micro-injection par pipette d'un spermatozoïde dans un ovocyte 
Micro-injection par pipette d'un spermatozoïde dans un ovocyte / AFP

Article du 13/06/2012 Une avocate de profession de 32 ans, qui souhaite rester anonyme, sera fixée jeudi après avoir déposé une requête auprès du tribunal administratif de Montreuil. Cette femme demande des informations sur ses origines. Elle est née par insémination artificielle. Seul problème, la loi française protège l'anonymat des donneurs de sperme. La requérante s'appuie sur un texte européen pour avoir l'accord de la justice. Ecouter http://www.rtl.fr/actualites/sante/article/une-femme-nee-d-un-don-de-sperme-veut-en-savoir-plus-sur-ses-origines-7749447926#play Anne Le Henaff | 13/06/2012 - 09h20 écouter 

 ENQUETE RTL - Cette femme n'est pas la seule à avoir enclenché des démarches devant les juges

La requérante, avocate au barreau de Lyon, et qui ne souhaite pas que son nom soit rendu public, avait saisi l'administration après avoir découvert en 2009 avoir été conçue par insémination artificielle avec sperme de donneur, dans un Centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme (Cecos).
Elle désire recueillir des informations non identifiantes sur son père biologique (âge, description, motivation du don), mais aussi savoir si son frère, né également par IAD, est issu du même donneur. Elle souhaite également que ce dernier soit contacté pour que son identité lui soit communiquée, en cas d'accord de sa part.
Outre l'accès à ces informations, elle réclame au Cecos et au CHU où elle a été conçue, ainsi qu'à l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), dont dépendent ces structures, quelque 100.000 euros de dommages et intérêts, au titre du préjudice moral et médical, du fait notamment d'une "crise identitaire" qu'elle dit traverser depuis 2009.
Le don de gamètes est anonyme en France depuis son autorisation en 1973. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait proposé en 2010 une levée partielle de cet anonymat, sur le modèle du Conseil national d'accès aux origines personnelles (CNAOP), créé en 2002, qui aide les enfants nés d'un accouchement sous X à connaître leurs origines.
Mais cette proposition a été rejetée par les députés et sénateurs lors de l'examen au printemps 2011 du projet de révision des lois de bioéthique. Ces derniers craignaient notamment que la suppression du principe de l'anonymat ne fasse baisser les dons. (avec AFP)

mercredi 9 février 2011

"Vous serez comme des dieux"" : l'idéologie du "gender" et la guerre des sexes


Il  n' y a  pas de limite à la mégalomanie de l'homme déchu...
Il est peu étonnant que le vous de « vous serez comme des dieux » devienne tu seras comme un dieu… et au diable tous les autres. Une guerre sans fin de chaque individu contre tous. Et le diviseur de se frotter les mains en contemplant son oeuvre.

Un des sens de la vie paradisiaque, qu'elle ait duré dans le temps mais peu de temps et qu'elle soit à restaurer, ou tout simplement qu'elle soit le potentiel de l'homme à réaliser dans cette vie ici et maintenant, n’est-il pas celui de cette harmonie entre l’homme et tout son environnement, entre l’homme et la femme, entre l’homme et la nature entre l’homme et son être propre ; identité et altérité, à l’image trinitaire de l’union sans confusion ni changement, sans division ni séparation, non seulement dans la prise de conscience, l’acceptation et le respect mais dans l’amour de la différence et dans l'amour tout court.

Encore une fois, loin que le prétendu judéo-christianisme porte préjudice à l’harmonie universelle, en ayant - dit-on désormais dans le moindre salonnet - introduit et justifié les abus de pouvoir, les guerres et l’exploitation universelle, il a au contraire à être revisité de toute urgence si l’on ne veut pas multiplier les carnages de toutes sortes justifiés par de paradoxales en apparence, mais en fait trompeuses, idéologies de libération qui n’ont pas cessé d’être présentées à toute occasion, dans une succession sans fin, depuis les années soixante…




Lisez l’article d'Elisabeth Monfort la subversion de l'identité  dans Valeurs actuelles dont voici un extrait :
"Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité."