Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 4 février 2014

CE QUE PEUT DEVENIR LA MANIF POUR TOUS... par Guillaume Bernard



"Dans le cas plus particulier de la Manif pour tous, ce qui a fait sa force, c’est qu’elle a su rassembler des personnes aux appartenances partisanes diverses qui ont mis leurs différences de côté pour, ensemble, défendre une cause et agir sur l’ensemble de la classe politique. Sa force politique (autre que sa capacité à réunir des foules) ne se réalisera concrètement que si elle refuse tout compromis avec l’ensemble des partis politiques. Elle ne doit se rallier à aucun d’eux car elle aurait tort de croire qu’elle peut attendre autre chose d’un parti qu’une volonté de canaliser électoralement ses sympathisants (par exemple, en offrant des postes à ses « anciens » cadres). Croire qu’elle pourra faire de l’entrisme, obtenir la reconnaissance de ses revendications en « plaçant » certains de ses membres dans un parti, c’est ne pas connaître le fonctionnement (cynique) de la vie politique. Hors mis le cas de personnalités (nationales ou locales), un candidat a besoin, pour être élu, d’une étiquette. Des cadres de la Manif pour tous l’obtiendront sans grandes difficultés, en particulier s’il s’agit d’un scrutin de liste (chaque parti devant avoir des représentants des différents créneaux électoraux). Le « piège » se refermera alors sur eux. Car, pour être réélus, il leur faudra l’investiture du parti qu’ils n’obtiendront, cette fois, qu’en acceptant de mettre leurs idées trop « clivantes » dans leur poche. Pour faire grandir son influence, la Manif pour tous devra se transformer en un authentique lobby n’ayant strictement aucun état d’âme partisan : elle doit prendre tous les partis sans exclusive comme des interlocuteurs mais aussi comme des cibles. Elle trouvera, toujours, sans qu’elle ait besoin de compromis, des parlementaires (convaincus ou en mal de notoriété) prêts à reprendre une proposition de loi fournie, discrètement, clef en main. Puisqu’elle a mis en place une charte pro-famille à destination des candidats aux élections, la Manif pour tous pourrait, par exemple, se focaliser sur la mise en place d’un réseau ayant pour but de contribuer à faire élire ceux qui l’ont signée et battre ceux qui l’ont refusée et ce, quels que soit les partis concernés."

article du site Atlantico intégral ICI 

lundi 3 février 2014

Théorie du Genre etc. ou le rôle d'une avant-garde dans un processus révolutionnaire


L'Etat contre son peuple
La Théorie révolutionnaire (si chère à Marx et Lénine)  de la lutte des classes, s'est élargie depuis les années soixante à toute catégorie de la population se sentant méprisée, exclue, opprimée ou exploitée et se considérant par conséquent comme un nouveau prolétariat, voire jusqu'à se substituer au prolétariat originel (ouvriers et paysans) considéré désormais comme en voie de disparition et à tout le moins réactionnaire donc douteux. Le modèle de la lutte marxiste  s'est donc imposé à tous et autant de mouvements de libération se sont constitués pour parvenir à la Lutte finale.  Il s'est agi donc d'utiliser toutes les armes idéologiques et traditionnelles du militantisme et de la lutte révolutionnaire.
Le Léninisme qui considère que les masses aliénées par l'idéologie bourgeoise dominante ne sont bonnes au mieux qu'à se révolter mais sont incapables de mener à bien la Révolution doivent être fermement et sans état d'âme éduquées (et rééduquées) sans relâche, encadrées et disciplinées par une avant-garde formée, éclairée et hiérarchisée qui doit penser et parler à leur place et donner des mots d'ordre auxquels les malheureux aliénés doivent obéir "pour leur bien", d'autant qu'ils ne savent pas, ne sont pas conscients de ce qui est bon pour eux. Le modèle robespierriste certes a bien servi à tous ces révolutionnaires...
Le Trotskisme complète par sa stratégie "entriste" la lutte révolutionnaire et permet la propagation insidieuse des idées révolutionnaires sur tous les terrains idéologiques.

C'est ainsi que sont nés tous ces mouvements et qu'ils perdurent sous diverses formes et étiquettes, militent, luttent, investissent tous les médias pour assurer leur propagande.
Évidemment il était logique et cohérent que tout cela soit repris et soutenu par tout un chacun qui se déclare "de gauche" fût-il même considéré comme "jaune" ou "social traître"comme nos dirigeants actuels. Mais le rôle de l'avant-garde est bien de faire bouger et d'utiliser même les "mous" quitte à les condamner et les exécuter ensuite car la fin justifie tous les moyens : "classe" contre "classe" ! Une tactique comme une autre dans la stratégie révolutionnaire.

Voilà ce qui se passe à l'heure actuelle et il ne faut pas oublier quels sont les fondements et les présupposés de toutes ces tentatives ouvertes ou insidieuses obstinément répétées  d'imposer  ces "idées révolutionnaires" prétendues justes parce que "scientifiques" et non "idéologiques" comme celles de l'ennemi multiséculaire...
On a pourtant bien vu et revu à quel point les fondements prétendus "scientifiques" du destin prophétisé comme inéluctable du prolétariat étaient assez douteux vu les résultats réels du "socialisme" mis en pratique... De l'URSS au Cambodge, en passant par la Chine et la Corée du Nord, la terreur rouge a fait près de 85 millions de morts.

Il y aurait beaucoup à écrire bien sûr, mais comme je ne suis même pas sûr d'être lu par beaucoup, je passe la main :


Voici un extrait d'un article du philosophe et critique littéraire, Damien Le Guay fort pertinent et surtout particulièrement honnête intellectuellement, paru sur le site Atlantico sous le titre

Pourquoi le combat du gouvernement contre "les stéréotypes de genres" dépasse largement le simple enseignement de l'égalité homme/femme

Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.

Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité», les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.

Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ». LIRE LA SUITE ICI

 Crédit REUTERS/Benoit Tessier
Dimanche 2 janvier, c'était jour de manifestation pour défendre la famille et s'en prendre à la théorie du genre. Ses promoteurs disent qu'elle n'en est pas une (pour ne pas trop effrayer) mais elle y ressemble par sa cohérence et ses présupposés.
Débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit ou non d’une « théorie » n’a pas d’intérêt. Dire, comme le répète Vincent Peillon, qu’il n’est question que de promouvoir l’égalité homme/femme, est un peu court. Voir, comme le fait Caroline Fourest, derrière tous ceux qui s’interrogent sur elle des fascistes homophobes, est malhonnête. Le « droit d’inventaire » est nécessaire. Le « sens critique » indispensable. Mais le débat, malheureusement, est étouffé. Étouffé, soit sous les bons sentiments, soit sous l’idée d’une avancée irrésistible de l’égalité – et ceux qui s’y opposent sont des réactionnaires. Ces deux raisons permettent de discréditer les oppositions et de tout faire passer – le nécessaire, le discutable et le franchement inquiétant. Et plutôt que de parler en général, allons regarder, sur le site «ABCD de l’égalité », les outils (vidéo, supports papiers, entretiens) mis à disposition des enseignants pour qu’ils puissent transmettre un message auprès des petits enfants.
Un discours domine : « combattre les stéréotypes de genre » - titre de la conférence de Geneviève Guilpain, philosophe. Véronique Rouyer, psychologue, développe. Un « stéréotype de sexe » est, dit-elle « véhiculé par la famille » mais aussi les médias. « Ce sont des normes liés au masculin et féminin ». Mais (et c’est là où l’idée de combat apparait) ces stéréotypes « ne reflètent pas la réalité des évolutions... de la société de ces trente dernières années ». Il faut donc « travailler sur ces stéréotypes » ou « automatismes de pensées » qui « limitent les possibilités des individus » et « empêchent les filles d’avoir accès à tous les possibles ». Ainsi s’est-elle étonnée que dans les écoles maternelles, les enseignants puissent véhiculer des « appartenances à un groupe de sexe » en établissant des « porte-manteaux pour les filles et d’autres pour les garçons ». Ce sont là, ajoute-t-elle doctement, « des schémas de genre qui fonctionnent comme des stéréotypes de sexes ». Astride de la Motte prend un autre exemple : quand on demande à de jeunes enfants de dessiner une fille et un garçon « ils représentent les filles avec des jupes et les garçons avec des jeans ». Et ajoute-elle, « ce sont des stéréotypes qui justifient le travail de lutte contre les stéréotypes de genre ». Catherine Hugonet, « déléguée à Toulouse aux droits des femmes et à l’égalité » (ministère de Najat Valaud-Belkacem), insiste sur la nécessité d’un travail chez des enfants du primaire car « les préjugés, les stéréotypes ou les identités fortement marquées entre les genres, filles et garçon, se construisent dans la toute petite enfance ».

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-combat-gouvernement-contre-stereotypes-genres-depasse-largement-simple-enseignement-egalite-hommefemme-damien-guay-970604.html#WIGZJYV4LKuBf2ya.99

Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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Pourquoi le combat du gouvernement contre “les stéréotypes de genres” dépasse largement le simple enseignement de l’égalité homme/femme

Le collectif de la Manif pour tous a manifesté une nouvelle fois dimanche 2 février, réunissant selon la préfecture 80 000 personnes, pour protester contre "la théorie du genre" à l'école. L'occasion de décortiquer les différents niveaux de celle-ci dans ses objectifs.

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mercredi 22 mai 2013

Mariage pour tous, GPA etc. les vrais fondements du projet de loi adopté par le Sénat....

Né dans une boîte d'un donneur anonyme... quel beau destin !

Voici seulement un petit extrait, mais éloquent, de l'intervention de la philosophe Sylviane* Agacinski au Sénat, lors du débat (?) sur le « mariage pour tous », intervention exemplaire d’intelligence et de… « prudence », de « patience », de « courtoisie » – comment appeler cela ? La pression constante et omniprésente du discours totalitaire mou contemporain étant telle jusque dans les rangs de la gauche toutes tendances confondues, qu’on voit bien que la philosophe avance fermement, mais cependant avec mille précautions oratoires, toujours avec le sourire, les arguments les plus honnêtes et les plus solides intellectuellement. En face, effarant, une autre socialiste, Jean-Pierre Michel, le "rapporteur PS du projet de loi ouvrant sur le mariage de personnes de même sexe", avance des éléments de contradiction fondés sur... des approximations, des bruits, des rumeurs, des doutes... et du délire !

 Jugez-en plutôt d'après ce dialogue sur le détachement de la procréation de l'accouchement
« J-P M. – La maternité aujourd’hui, elle est déjà détachée de l’accouchement, puisque la GPA existe … elle est interdite en France, bon…mais elle se pratique. D’autre part, on sait très bien qu’il existe actuellement des expériences, je ne sais pas si elles se font sur les humains, je pense que si... peut-être pas en France de maternité extra-utero.
S.A. – Qu’est-ce que vous voulez dire exactement ?
J-P M. – Sans accouchement… …
S.A. – C’est-à-dire par utérus artificiel ?
J-P M. – Ouiou dans un… dans une couveuse…DANS UNE BOÎTEet on me dit...
N'oubliez pas !  c'est sur ce genre de conviction qu'on  a défendu ce projet de loi avec le plus grand sérieux en fin de compte...
Bon et si vous en avez le courage observez en passant l'attention des très rares auditeurs de l'assemblée des "sages" (???&!!*§!#~what ?)

*Désolé, j'avais fait un lapsus en écrivant Sophie au lieu de Sylviane. Voilà qui est corrigé.

dimanche 13 janvier 2013

LA MANIF POUR TOUS : 800 000 au moins !




Nous allons voir si ceux qui nous gouvernent – de par l'irresponsabilité de ceux qui ont voté pour ces gens-là, quelle que soit leur motivation idéologique – ont toujours en tête le même mépris du peuple.


 Nous allons voir si ceux qui nous gouvernent ont toujours, à l’opposé de ce qu’ils prétendent haut et fort, socio-démocrates qu’il se proclament, le plus total mépris de la démocratie, le même mépris du peuple hérité du Léninisme qui professe que le peuple est aliéné, stupide, et qu'il lui faut une avant-garde éclairée, celle qui seule connaît ce qui est bon et juste pour elle et qu’il faut lui imposer pour son bien par tous les moyens – la fin justifiant, sans le moindre doute, les moyens… jusqu'aux camps, voire les massacres quand il aura fallu...


 Nous allons voir si on considère que la loi s'impose par le peuple dans la rue ou si l’on proclame que la loi sera imposée à tous quelle que soit l’importance de la masse s’exprimant dans la rue.



 Nous allons voir si les statistiques, qu’elles émanent du ministère de l’Intérieur ou des instituts « officiels » de statistiques sont toujours au service du pouvoir…


Nous allons voir qu'il semblait facile de noyer le poisson en mettant tout sur le dos de l'extrême-droite catho intégriste...


Nous allons voir – mais ça, c’est déjà tout vu – si les médias sont des alliés militants ou objectivement à la solde du pouvoir. Mais… regardez la tête des journalistes commentateurs et vous saurez tout de suite si la manif est vraiment importante : quelque chose d'amer, un sourire jaune, genre hépatique, un rictus va se figer quelques instants sur leur visage, juste le temps qu’ils récupèrent leur masque de faux-culs grassement payés pour mentir et se repaître de toutes les misères du monde, pour le dépeindre sans cesse sans espoir...


 Nous allons voir peut-être enfin comment un sujet de société, bien motivant pour tous, et qui aurait permis au pouvoir de masquer pour un temps les vrais problèmes que posent l’inefficacité, l’incompétence, la confusion mentale ou le cynisme de ceux qui nous gouvernent, comment ce sujet de société donc aura permis une mobilisation, d’une telle ampleur dans le peuple français réel, que beaucoup de nos politicards, de leurs complices et de leurs clientèles pourraient s’inquiéter sérieusement que d’autres mobilisations, de même importance, puissent se faire dans d’autres domaines…

 

vendredi 23 novembre 2012

Moi, me marier ? Mais je ne suis pas gay ! Qui méprise qui ?


Comment le point de vue religieux pourrait-il soutenir le projet de mariage homosexuel quand il condamne l'homosexualité elle-même dans ses principes ? Que l'on cite la Torah (Gen 19, 1-29 ; Jug 19 ; Lv 18,22 ; Lv 20,19) ou les Épîtres de St Paul (Rm 1,27 ; 1Cor. 6,10 ;1 Tim 1,10 ), on ne trouvera nulle part justification du fait homosexuel mais plutôt condamnation, non point tant d'ailleurs - il faut y insister -  de la personne elle-même que du passage à l'acte sexuel. "Dieu ne veut pas la mort du pécheur [contrairement aux barbares de tout poil] mais qu'il se repente et qu'il vive ” (Ezéchiel 18.23). A quoi correspondent ces expressions si fréquentes naguère dans notre langue "La chair est faible" et "A tout péché miséricorde"...

Toutes ces idéologies outrancières, issues du puritanisme, importées d'Outre-Atlantique, ne correspondent pas plus à la mentalité française  que celles importées d'Afrique septentrionale. Il y a(vait) un sens de la mesure et de la discrétion typiquement français qui n'avait rien à voir avec l'hypocrisie de tous ces puritanismes  étrangers avec leur "vertu publique et vices cachés" et leur violence latente prompte à surgir pour châtier. Cet esprit français imprégné de christianisme et façonné par lui, rendait la vie plutôt plus agréable à vivre dans ce pays que dans d'autres.

Bref, il est facile de trouver des articles du point de vue religieux contre le mariage homosexuel ces temps-ci. Ce n'est donc pas ce que nous ferons ici.

La question simplissime que nous voudrions poser ici c'est :
Le mariage, tellement dévalorisé de nos jours,  serait-il assez bon pour les homosexuels ?

N'y a-t-il pas paradoxe, voire une sorte de mépris souverain, à soutenir une institution pour les homosexuels à laquelle très peu d'hétéros croient désormais, que beaucoup dédaignent même la considérant comme dépassée et inutile, voire refusent tout net par position idéologique, à commencer par ceux qui sont à la tête du pays, ceux qui nous gouvernent !

Comment les homosexuels reçoivent-ils réellement un tel projet de loi  soutenu par  de telles personnes ? 

Encore une fois je ne me peux me départir de cette question : le mariage ne vaudrait rien pour un homme et pour une femme bien hétéros et ceci au plus haut niveau de la nation, mais cela serait tout de même assez bon pour une partie d'une catégorie de la population étiquetée et auto-déclarée comme telle... ?

Voilà donc un vêtement usé et démodé, exécrable donc, que personne ne veut plus se donner le ridicule de porter, n'est-ce pas, mais qui vous habillera suffisamment vous pauvres gays. Peuchère ! comme on dit dans le Midi...

Comment peut-on faire croire à des citoyens qu'on est les seuls à les respecter, les prendre en considération voire les aimer en leur faisant cadeau de quelque chose qui ne vaut strictement plus rien ?

C'est quoi ce cadeau ? De la reconnaissance ? Peut-être, mais en tout cas pas au sens de reconnaître généreusement ceux qui seraient rejetés et méprisés, ce serait plutôt au sens de la reconnaissance du ventre : "Vous avez voté pour nous, vous méritez bien ça. D'ailleurs entre nous, c'était bien pour que vous nous élisiez qu'on vous avez promis le mariage..."
D'ailleurs, sans trop jouer avec les mots, promettre le mariage  n'était-il pas une bonne ruse encore naguère pour les séducteurs  de bas étage qui voulaient à peu de frais posséder les ingénues... ? Bravo ! 
Toutes ces misérables tactiques de séduction sont pour le coup assez nauséabondes pour employer un adjectif réservé bizarrement à un seul mauvais sentiment de nos jours... Eurk !

Il faut remarquer que beaucoup d'articles ont été écrits contre le mariage homosexuel et il s'en faut de beaucoup qu'ils soient tous d'origine religieuse, comme aimeraient à le faire accroire les prosélytes de la nouvelle religion qui prétend remplacer toutes les autres, en voici quelques uns venant de différents milieux et points de vue qui ont tous leur pertinence me semble-t-il :



lundi 28 mai 2012

Le devoir conjugal existe toujours dans la justice française

Sur atlantico.fr : "Les idées reçues sur l'amour et la sexualité ne manquent pas. Certaines d'entre elles sont d'autant plus tenaces qu'elles sont colportées par une partie du corps médical et les médias. "Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s", "les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", "l'amour dure trois ans"... David Simard tord le cou à ces lieux communs dans "150 idées reçues sur l'amour et le sexe" (Extraits)

"Les articles 212 à 226 du chapitre VI du Code civil français fixent les droits et devoirs des époux. L’article 215 en particulier dispose que « les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Or, cela signifie, outre que les époux doivent vivre sous le même toit, qu’ils doivent cohabiter charnellement. Autrement dit, la communauté de vie comprend la communauté de lit. Ce n’est ainsi que par décision judiciaire que peut être prononcée une séparation de corps, dans les mêmes cas et les mêmes conditions qu’un jugement de divorce. Ainsi, les époux sont obligés par le mariage à entretenir ensemble une vie sexuelle. Un mariage non consommé ne répond donc pas aux obligations du mariage, de même qu’un mariage sans relations sexuelles régulières. Dès lors, ces cas de figure peuvent constituer des motifs de divorce pour faute ! [...] Le devoir conjugal n’est toutefois pas mentionné comme tel par la loi, pas plus que l’obligation à une vie sexuelle entre époux. Il est supposé contenu dans la notion de communauté de vie, ce qui conduit certains juristes à s’interroger sur la pertinence d’y sous-entendre le devoir conjugal, comme à l’époque de la rédaction du Code Napoléon, où l’on considérait que les buts du mariage étaient de faire des enfants légitimes pour la transmission du patrimoine et d’éviter les tentations extérieures, sources d’enfants illégitimes. Mais depuis 1992, la notion de devoir conjugal a évolué." 

Deux extraits d'un article paru sur Atlantico.fr consacré au livre de David Simard (philosophe et diplômé de psychosexologie) à porter au dossier bourré de contradictions ahurissantes de la conception du mariage à notre époque à la veille de sa légitimité reconnue pour les couples homosexuels.


Je n'ai pas lu le livre mais... quelle époque de confusion et de contradictions tout de même... Bon courage à tous ! Au fait, on ne peut pas utiliser un autre mot que "mariage" dans l'Orthodoxie?

mercredi 14 avril 2010

SEXE, MENSONGE et ÉGLISE CATHOLIQUE...


Les médias chrétiens non catholiques restent prudents et plutôt en retrait par rapport à ces affaires de pédophilie...
Comme je ne suis qu'un chrétien orthodoxe ordinaire, tout ce qui suit ne concernera que le rédacteur de cet article et n'engagera personne d'autre et n'aura surtout pas autorité ecclésiastique. Je ne peux cependant m'empêcher d'exprimer quelques opinions personnelles :

    1. Il est clair que la pédophilie ne se restreint pas au milieu ecclésiastique romain (bien que les cas y soient nombreux à l'évidence), il y a peu on a signalé les "prouesses" d'un rabbin en la matière...quant à certains monastères tibétains où les "vocations " sont si jeunes et si dociles....
    2. S'il y a une cause à cette sale perversion, ce ne peut être le célibat pour la bonne raison que bien des cas signalés ont lieu en famille avec des adultes mariés...
    3. tout ce qu'on peut dire c'est que :
      • d'une part l'occasion qui est trop bonne, offerte par la façade vertueuse du célibat obligatoire du prêtre catholique peut être fortement attractive pour le machiavélisme typique de cette perversion, sévissant le plus possible dans la discrétion et la duplicité ;
      • d'autre part que pour ces pervers prédateurs de l'enfance, le vivier considérable et renouvelable à souhait est particulièrement attirant.
    4. Il faut d'ailleurs ici faire une distinction qui n'est jamais faite, sans doute au nom du nouveau "politiquement correct",  c'est qu'il y a une pédophilie hétéro (qui est sans doute majoritairement incestueuse) et une pédophilie typiquement homo. C'est sans doute à cette dernière que le cardinal Tarciso Bertone fait allusion. C'est celle qu'il connaît visiblement le mieux, ce qui est normal pour un ecclésiastique romain, moins familier avec le mariage et la famille. D'ailleurs cette tendance pédophile homo existe bel et bien en milieu catholique et depuis bien longtemps. Beaucoup de garçons éduqués par le curé du village ou les bons pères de congrégations spécialisées en ont fait les frais et n'en ont jamais parlé qu'en privé. Je ne parlerai pas des petits séminaires, je n'en ai point connu.
    5. Il y a tout de même une autre mise au point qu'il faut ici faire pour ne pas alimenter l'hypocrisie générale caractéristique du milieu militant contemporain. Il n'y a pas si longtemps (en fait si, le temps passe si vite!), dans les années 70, à l'époque des mouvements de libération divers parmi lesquels se trouvaient les mouvements de libération homosexuels, il était de bon ton, parmi les plus radicaux de revendiquer que leur corps n'était pas à eux-mêmes (contrairement aux féministes) mais à tous ceux qui le désiraient et d'assumer intégralement qu'on les ait pris comme objets sexuels dès leur plus tendre enfance, ce qui valait comme initiation pour la suite de leur orientation sexuelle. On exhibait volontiers de vieux albums de collection de photos d'enfants à peine pubères et d'adolescents nus offerts aux regards amateurs et "connaisseurs". Tout cela se faisait au grand jour dans le "Move" ou la "Movida" comme vous préférez, et personne n'y trouvait à redire, ou si peu. Ce qui à mon avis, par parenthèses, a vivement encouragé tous les pervers à s'adonner avec de moins en moins de retenue à leur sale manie. Or si l'on en croit les ligues de vertu contemporaines il ne faudrait désormais pas tout mélanger... Effectivement il y a lieu de distinguer, et le Sado Maso n'a rien à voir avec le petit couple gay tranquillement pacsé et  installé dans le confort petit bourgeois le plus conformiste."Chacun ses goûts" n'est-ce pas ? Mais les exclus militant contre l'exclusion en font tout de même quelques unes de nos jours... Personne n'est parfait.
    6. Il faut également dire que point n'est besoin d'être croyant pour être pédophile et que de parfaits athées, voire militants athéistes, sont également de parfaits pervers. 
    7. Je ne parlerai pas ici dans le détail, des étapes traditionnelles de l'initiation sexuelle pratiquées dans certains pays islamiques et qui passent, tout en la condamnant sévèrement, par la pédophilie masculine et qui prônent par ailleurs, et de manière on ne peut plus légale, la pédophilie hétérosexuelle. Que ceux qui veulent en savoir plus se renseignent.
    8. Malgré tout je me hasarderai à poser une petite question en guise de conclusion : quel est le point commun entre catholicisme, judaïsme et islam ? - L'esprit juridique et la culture de la vertu publique, qui comme chacun sait s'assortit toujours du vice caché... 




Le véritable christianisme, l'Orthodoxie donc, ne baigne pas dans cette culture, n'est pas mu par cette tension qui veut donner en permanence des leçons de vertu extérieure au public, par ses discours, son apparence, ses préceptes, ses interdits, ses vêtements etc. pour convaincre et "convertir"...

L'Orthodoxe sait avant tout que l'homme est pécheur et il ne cesse de le répéter à longueur de prière de Jésus. L'Orthodoxe pour ce qui est de la vertu et des mérites, est à la place du publicain, de la prostituée, du larron etc. et il n'en bouge pas, car il sait qu'il n'y pas d'homme qui vive et qui ne pèche pas ; il sait que là est sa place, et avec son ascèse, il essaie tant bien que mal de se rendre réceptif à la grâce de son Seul Sauveur. Au moment de la mort, l'Orthodoxe sait qu'il aura des comptes à rendre, c'est pourquoi, comme le criminel crucifié à la droite du Christ, Notre vrai Dieu, il s'exclame "Souviens-Toi de moi, dans ton Royaume"
Car il se rappelle la parole redoutable de son Seigneur :

"Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges."