Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 5 septembre 2017

JONATHAN JACKSON, le cinéma, la musique, l'art et l'Orthodoxie

L'artiste Jonathan Jackson, cinq fois primé aux Emmy Awards parle de la façon dont sa famille et ses amis ont reçu la nouvelle quand il s’est joint à l'Orthodoxie.


Jonathan Jackson:
"Devenir orthodoxe a été le résultat d’une maturation de quelques années... alors, quand ma famille et moi avons décidé :" Nous allons être baptisés, nous allons devenir orthodoxes ", cela a été difficile pour beaucoup de mes amis et ma famille qui n'étaient pas familiers avec l'Orthodoxie, ils ne savaient pas ce que c'était, ils voyaient cela de l'extérieur alors que nous l'expérimentions depuis l'intérieur ...

L'une des choses que j'aime à propos de l'Église est qu'elle enseigne que Dieu est Amour et qu'il respecte notre liberté, donc il n'y a pas de coercition ni de pression. C'est simplement une invitation. Donc, il y a eu beaucoup de paix avec les amis et la famille ...

La réaction dans mon lieu de travail vis-à-vis de l'Orthodoxie ... l'une des choses sur l'Église orthodoxe en Occident, est qu’elle est très discrète ... c’est donc l’occasion en quelque sorte, de réintroduire le Christ chez des personnes qui ont eu des expériences très différentes dans d'autres églises : églises protestantes, tradition catholique-romaine ... c'est une occasion pour les gens de retrouver le Christ dans une nouvelle perspective (pour eux, c'est une nouveauté alors que l'Orthodoxie est la foi des origines), pour voir que le Christ est à la fois la Grâce et la Vérité ... comme l'a dit Saint Porphyrios , "Il ne tient pas l'enfer dans sa main pour nous menacer ... Il est l'Amour" ...

La plupart des gens que je connais ont grandi dans une de ces traditions chrétiennes, protestante ou catholique-romaine. La plupart d'entre eux sont partis en disant que « l'Église n'est pas pour moi, je veux être une bonne personne mais je ne suis pas religieux». Et pourtant, la plupart d'entre eux ont un amour, une affection pour le Christ, alors quand ils sont réintroduits à la foi ancienne, la vraie foi, ils ont une vue de la bonté et de la miséricorde et de l'amour pour le Christ ...

La jeune génération n'a pas été en contact avec l'Église autant que la génération plus âgée ... alors elles viennent aussi bien avec avec un regard réceptif, et je sens que la vie monastique de l’Orthodoxie parle très clairement et avec force aux gens du monde, tellement il y a de bruit et tellement de confusion ... et quand ils perçoivent un moment de silence et de prière, cela peut être un moment de changement de vie ... "
trad. par M le m

Le mystère de l'Ardernier livre (ISBN 1936270323) de Jonathan Jackson

Dans son livre « Le mystère de l'art » Jonathan expose sa vision,  de l'art comme beauté, l' art comme Mystère et folie, l'art comme  obéissance, ou l' art comme acte de foi.

Jonathan Jackson a commencé sa carrière à Hollywood il y a plus de vingt ans avec la série Hôpital général. Ses prestations particulièrement émouvantes lui ont valu de gagner cinq fois la récompense des Emmy Awards. Jonathan a également joué dans de nombreux longs métrages, dont The Deep End of the Ocean, Tuck Everlasting et Insomnia. Son travail l'a amené à de nombreux endroits à travers le monde, parmi lesquels l'Irlande, l'Italie, la Roumanie et le Canada.

Jonathan est actuellement l'une des stars de la série d'ABC en primetime, Nashville, un film axé sur le fonctionnement interne de la scène musicale de Nashville. Jonathan joue Avery Barkley, un chanteur compositeur qui tente de faire son chemin dans Music City.

Parallèlement à sa carrière d'acteur, Jonathan est également le chanteur principal du groupe Enation et l'auteur de Book of Solace and Madness, publié en 2012. Jonathan réside à Nashville, Tennessee, où il aime passer du temps avec sa femme, Elisa et leurs trois enfants.

Dans son livre « Le mystère de l'art », nous montrant la façon dont il a personnellement vécu son entrée dans le mystère de la vie réelle. Art, en particulier celle du cinéma, a souvent sous-évalué la personne humaine. Jonathan, cependant, révèle d'autres dimensions de celui-ci, qui lui-même peut ne pas avoir pleinement réalisé, jusqu'à récemment.



Jonathan Jackson: The art of acting, the role of Orthodox Christianity and my new production

dimanche 16 mars 2014

Que dirait St Jean Chrysostome de nos jours sur ce que nous regardons pendant le Carême !?

Nous vivons une époque où la représentation de toutes les passions humaines est sans doute bien au-delà de ce qu'aurait pu imaginer St Jean Chrysostome ; non pas que les passions humaines aient changé ou aient empiré ( elles demeurent sans doute ce qu'elles ont toujours été du plus léger au pire) mais il n'en est pas de même de leur représentation. L'hyperréalisme contemporain obsessionnel, son insistance sur les détails, leur grossissement sonore et visuel à l'extrême qu'il s'agisse de destruction, de meurtre, ou de sexe, le passage en revue, l'exploration et l'exploitation systématique des pires des perversions mais surtout la fréquence voire l'omniprésence de leur représentation et donc leur banalisation, tout cela est sans commune mesure avec ce que connaissaient avec le théâtre, aussi obscène soit-il, les contemporains de St Jean Chrysostome. Il est difficile aujourd'hui d'imaginer qu'une telle autorité morale et à fortiori religieuse puisse s'élever avec éloquence contre les spectacles contemporains, et particulièrement les films  et  les vidéos sans parler des spots et de toutes les images publicitaires.  Pourtant ce que décrit le saint Patriarche est toujours valable concernant le processus d'accoutumance progressive et insidieuse  qui mène à l'addiction asservissante dans toutes sortes de domaines, fléau  reconnu et bien connu maintenant de nos contemporains.  Voilà un extrait de la sixième homélie de St Jean Chrysostome sur la Pénitence prononcée la quatrième semaine de la sainte Quarantaine. Est-ce qu'on est capable d'entendre cela aujourd'hui ? Je n'en mettrais pas ma main au feu...

http://liviudumitrescu.wordpress.com 
"Que peut-on gagner au jeûne lorsqu'en s'y adonnant on continue de fréquenter le théâtre, cette commune école de luxure, ce gymnase public d'impureté, lorsqu'on va s'asseoir dans la chaire de pestilence? Oui, chaire de pestilence, gymnase d'impureté, école de luxure; voilà ce qu'il est à mes yeux votre théâtre, et je ne crains pas d'user de termes trop forts lorsque je qualifie de la sorte ce lieu infâme, ce réceptacle hideux de tous les vices, cette fournaise babylonienne. C'est bien une fournaise en effet que le théâtre; le diable y entasse les habitants de la ville, puis il y met le feu; et il ne l'alimente pas, comme ce roi barbare dont parle l'Ecriture avec des sarments, du naphthe, des étoupes, de la résine; non, il sait trouver des matières encore plus dangereuses, telles que regards impudiques, paroles honteuses, attitudes voluptueuses, chants lascifs et dissolus.
Des mains barbares mirent le feu à la fournaise mentionnée dans l'Ecriture, mais celle dont je vous parle est allumée par des pensées plus coupables et plus insensées que toute barbarie. Celle-ci est pire que l'autre, puisque le feu en est plus funeste. 
 C'est un feu qui ne consume pas la substance du corps, mais qui dévore la félicité de l'âme : ce qu'il y a de plus terrible, c'est qu'il ne se fait pas sentir à ceux qu'il brûle; s'il était aussi douloureux qu'il est funeste, ces éclats de rire qui retentissent au théâtre n'auraient guère lieu. La pire des maladies est celle qui mine un patient sans qu'il s'en doute, le feu le plus à craindre est bien aussi celui qui consume sans être aperçu. 
 A quoi peut vous servir le jeûne, lorsque privant votre corps d'une nourriture permise en soi, vous repaissez votre âme d'une nourriture essentiellement mauvaise? Lorsque vous restez assis durant tout un jour occupé à regarder la nature humaine livrée à l'ignominie et publiquement insultée dans la personne de ces prostituées de théâtre, de ces comédiens, obligés, par le métier qu'ils font, de représenter l'adultère, et de ramasser toutes les souillures de l'espèce humaine. Ils n'épargnent pas plus le blasphème aux oreilles que les fornications aux yeux ; il faut que le poison pénètre dans l'âme par toutes les avenues ; ils représentent les catastrophes arrivées aux autres : de là le nom qu'ils portent, et qui exprime leur honte. Quelle sera donc l'utilité du jeûne pour des personnes qui nourrissent leur âme de ces poisons? 
De quels yeux regarderez-vous votre femme au retour de ces spectacles? De quels yeux regarderez-vous votre fils, de quels yeux votre serviteur, de quels yeux votre ami? Il vous faudra ou vous couvrir de honte en racontant ce que vous y avez vu, ou garder un silence qui témoignera de votre confusion.
 Ce n'est pas là ce qui vous arrive au sortir de l'église; tout ce que vous y avez entendu, vous pouvez le rapporter à votre famille avec un coeur satisfait : oracles prophétiques, dogmes apostoliques, préceptes sortis de la bouche même du Seigneur, voilà ce que vous remportez d'ici, voilà de quoi composer un repas spirituel pour la nourriture des âmes dans votre maison, de quoi rendre votre femme plus modeste, votre fils plus sage, votre serviteur plus fidèle, votre ami plus dévoué, votre ennemi même plus disposé à oublier ses rancunes."

dimanche 23 septembre 2012

Et si le fameux film anti-islam n'existait pas ?


"Que sait-on réellement du film anti-islam qui embrase depuis une semaine le monde musulman ? Une ridicule vidéo de 14 minutes, supposée extraite du long-métrage et diffusée sur YouTube. Un réalisateur, tout d'abord présenté comme un promoteur israélo-américain dénommé Sam Bacile, qui se révélera être en réalité Nakoula Basseley Nakoula, un Copte (chrétien d'Égypte) de 55 ans vivant en Californie. Une association chrétienne, Media for Christ, au nom de laquelle aurait été délivrée l'autorisation de production du film. Un consultant, Steve Klein, fondamentaliste chrétien et vétéran de la guerre du Vietnam, dont le fils a été gravement blessé en Irak. Et une équipe de 80 acteurs, qui ont annoncé avoir été "grossièrement trompés sur ses intentions et les objectifs" du film.
 [...]
 D'après Sam Bacile, la version entière du film aurait été projetée au Vine Theatre de Hollywood, sous le titre "L'innocence de Ben Laden". Pourtant, une employée du cinéma assure au Los Angeles Times que personne n'a assisté à la projection. Le verdict est le même pour les agences hollywoodiennes qui, selon le New York Times, n'ont jamais entendu parler de l'oeuvre. "Le film n'existe pas", assure au Hollywood Reporter Marium Mohiuddin du Conseil musulman des affaires publiques, un organisme qui aide les producteurs hollywoodiens à dépeindre correctement les musulmans."
(extraits d'un article très éclairant que vous pouvez lire dans son intégralité sur le site du Point)