Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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samedi 2 mai 2020

Mgr Athanasios métropolite de Limassol sur la pandémie de coronavirus


"Mais ce que j'ai contre toi,
 c'est que tu as abandonné ton premier amour..." 
(Apocalypse 2:4)

Vous trouverez ci-dessous une traduction d'une transcription et, par endroits, de l'audio lui-même, de quelques réflexions récemment partagées par le métropolite Athanasios de Limassol, qui anime une émission de radio sur appel où les fidèles peuvent poser des questions.
J'ai trouvé que son approche des événements actuels était calme, saine et bien orientée. Il avait reçu à la fois des éloges et du mépris dans les premiers jours de la réponse à la pandémie de coronavirus, car les églises de son diocèse restaient ouvertes, tandis que la plupart des autres fermaient. Cependant, son diocèse a finalement pris les mêmes mesures que tout le monde.
Le texte en italique indique le contenu extrait dans l'audio, mais non inclus dans la transcription originale. (P. Andreas G. Houpos)




Réponse à une question sur la question de savoir si les événements actuels sont des signes de l'Antéchrist et le résultat de forces obscures et de complots en jeu:

Le Christ est le Seigneur du monde et de l'histoire, et sa victoire est la seule vérité. Toutes les choses écrites par les prophètes ont à l’esprit la victoire du Christ sur les pouvoirs des ténèbres. Quoi que ces pouvoirs des ténèbres puissent essayer de faire, ils ne pourront vaincre le Christ. Nous avons notre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ et nous n'avons pas peur - restons fidèles, unis à notre Christ et à sa sainte Église, et toutes les autres choses seront vaincues et disparaîtront.

Mais, c'est une nécessité extraordinaire là maintenant. Les choses ne vont pas rester ainsi. Cette difficulté passera. Le monde entier ne peut pas être paralysé. À un moment donné, cela passera.

Bien entendu, l'État a également pour première responsabilité de s'occuper des gens et de voir ce qu'il fera pour répondre à leurs besoins.

Que chacun de nous soit vigilant, et ayons un esprit de charité, car il y aura un grand besoin de charité maintenant, pour que nous nous soutenions tous, et nous tous ensemble, nos frères et sœurs les plus faibles, afin que cette terrible tempête qui est venue dans notre région - et dans le monde entier - passera. Préparons-nous et attendons un peu pour voir comment les choses se passent.

[Être préoccupé par] la franc-maçonnerie et d'autres choses de ce type complots, forces obscures, etc.] ne nous aident pas beaucoup. Ce qui nous aide le plus, c'est de connaître le Christ dans notre vie, de lire le Saint Évangile. Si vous regardez dans le Saint Évangile, il en dit très peu sur l'Antéchrist ; ce qui est écrit l’est sur le Christ!

Notre intérêt devrait être tourné vers le Christ, vers les saints - la vie de nos saints, pour voir comment ils ont vécu, comment ils ont pensé, comment ils ont réagi aux afflictions et aux difficultés de leur vie. Bien sûr, tout cela ne signifie pas que nous ne croyons pas que l'Antéchrist viendra. Le Christ l'a dit, bien sûr, nous le croyons. Mais notre cœur ? Notre attention ? Qu'ils soient tournés vers notre Seigneur Jésus-Christ.

Réponse à une question de savoir si la pandémie actuelle est causée par Dieu:

Le Christ examine tout. Il ne bénit pas tout. En d'autres termes, il sait tout, il permet tout, mais il ne bénit pas tout. Il sait toutes les mauvaises choses que nous ferons dans notre vie et il permet qu'elles se produisent. Peut-être alors bénit-il ces choses ? Dieu pardonne ! Le Christ ne bénit pas nos crimes, il ne bénit pas nos erreurs, il ne bénit pas nos péchés et il ne bénit pas les choses que Dieu ne veut pas.


Puisqu'il ne les bénit pas, nous ne pouvons pas alors demander "pourquoi laisse-t-Il ces choses se produire?" C'est à cause de l'existence de la liberté humaine, que, malheureusement, une personne peut utiliser pour faire des choses que Dieu ne bénit pas. Pour cette raison, il y a beaucoup de choses qui arrivent dans notre vie que Dieu ne bénit pas et ne veut pas, mais, en raison de notre liberté et du mauvais usage que nous en faisons, Il permet qu'elles se produisent. Un humain est libre de faire les choses qu'il veut, mais que Dieu ne veut pas. C'est la grandeur et la tragédie et la bénédiction de la liberté humaine, que Dieu nous a données.

Réponse à une question, déplorant que nous ne pourrions pas être à l'église pour Pâques, sur la façon dont les fidèles pourraient participer d'une manière ou d'une autre. Après avoir assuré à son interlocuteur qu'il ne voulait même pas lui-même penser à l'idée de la non-célébration de la Pâque à l'église, à cause de la douleur, le métropolite répond:

D'un autre côté, nous éprouvons une grande douleur chaque nuit de la Résurrection : le soir dès que nous disons «Christ est ressuscité!» nous voyons des milliers de personnes qui partent toutes dès qu’elles ont entendu «Christ est ressuscité!» Ils partent, partent, partent! «Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés…» et nos fidèles chrétiens partent et se dispersent, et vont chez eux pour manger leur soupe et dire «Chronia polla!» aux membres de leur famille - et combien sont restés à l'église? Très peu.

Peut-être devrions-nous tous prendre cela comme une pénitence de Dieu et dire «nous sert bien», car nous n’avons pas accordé ni valeur, ni honneur à ce que nous avons reçu ?

En d’autres mots, qu’est-ce qui serait plus douloureux : cette Pâques, que nous sommes contraints, à l’heure actuelle, en raison de pouvoirs supérieurs, par nécessité, d’observer dans nos foyers, à la télévision ? Ou cette autre Pâques, où nous étions libres, mais dont nous sommes partis, nous sommes partis et nous sommes partis, n’accordant aucune importance au fait de demeurer dans l'église, pour communier, et entendre la Divine Liturgie - mais nous avions décidé de dire «Le Christ est ressuscité !» et de partir. Alors, qu'est-ce qui plaît le plus à Dieu?

Je pense que celle que nous vivrons cette année est la plus agréable à Dieu, au lieu de la première. La première était notre choix, et nous avons choisi de partir. Celle-là ? Nous ne déciderons pas de partir ; avec peine, nous resterons chez nous. […] Et puisque je me tiens sur la soléa où nous disons «Christ est ressuscité!» face aux gens, et je les vois… que dire? Il n'y a pas d'image plus douloureuse que ce départ du peuple. Et tandis qu’ils tiennent leurs bougies, cela ressemble à une procession de bougies allumées qui s’en va. Ils partent, ils partent ! Ils sont en train de partir tandis que nous chantons : « Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dispersés, et que ceux qui le haïssent fuient devant sa face! »(ps 67) et nos frères chrétiens accomplissant cette prophétie étaient en train de s'éloigner de Dieu.

C'est de cela que nous devons nous repentir, et si nous devons rester à la maison pour Pâques, je pense que c'est un moindre mal que ce que nous avons fait pendant tant d'années. C'est pour cette raison que nous avons besoin de repentance.
Et peut-être que je ne pars pas parce que je suis l'évêque et membre du clergé, mais je partage également la responsabilité de mes frères et sœurs, les enfants de l'Église, qui partent. Si j'étais un bon pasteur et un bon évêque, j'aiderais les gens à ne pas partir. Mais à la fois ma propre insouciance et mon inattention, et ma propre incapacité, et ma propre insuffisance ont amené cette ignorance au monde, et nous avons péché, partant pour nous éloigner de Dieu au moment même de la Résurrection. Pour cette raison, prenons cela comme une pénitence destinée à nous éduquer. (Le Métropolite ne veut pas dire que c'est la seule raison de la pandémie de coronavirus. Il parle spécifiquement de l'un des aspects de ce qui se passe pendant les jours saints de Pâques.)

J'espère cependant que cela ne se produira pas et que nous nous repentons volontairement, par désir, et non par des incitations involontaires. Que notre repentir soit volontaire. Beaucoup de prière est nécessaire, et puissions-nous en tous lieux et à tout moment invoquer le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, pour que notre région, notre pays, notre ville, le monde entier soient sanctifiés, que ce mal disparaisse, et que nous vivions dans le repentir.

De cette façon, nous recherchons la paix de Dieu - mais comment tirer le meilleur parti de cette paix que nous recherchons ? C'est une excellente question !

Réponse à une question sur la question de savoir si le clergé peut vraiment tomber malade et s'il existe un problème de maladie se propage par la Sainte Communion:

Certes, nous pouvons également contracter ce virus – pas  de la Sainte Communion, mais de ceux qui nous entourent, de nos allées et venues, de nos courses, des gens autour de nous qui ont le virus. Il n'y a aucune raison pour que nous, le peuple de l'Église, nos prêtres et nos évêques, ne contractions pas cette maladie, ce virus. Déjà, un métropolite serbe est décédé de ce virus. Mais, nous ne contracterons certainement pas ce virus par la Sainte Communion et les Saints Mystères. Pourtant, en tant qu'êtres humains et vivant dans le monde, nous faisons notre tournée et nous déplaçons entre de nombreux niveaux différents de la vie sociale quotidienne, et, comme le reste du monde, nous sommes en danger.

Et c’est comme cela que ça doit être: ce qui vaut pour tous vaut pour nous. N'ayons aucune différence avec nos frères.

Maintenant, de l'autre côté, l'Église a «cédé» un peu pour montrer qu'elle applique l'économie dans ce domaine. Juste pour un temps, juste pour un temps. La Divine Liturgie dans nos saintes églises est réservée à nos prêtres, priant pour le monde entier, pour voir comment cette petite période pendant laquelle l'État a demandé à l'Église d'appliquer cette économie pourrait aider cette situation de manière humaine. Mais certainement, ce ne sera que pour un temps, juste un court intervalle, afin que nous puissions agir en coopération avec les données humaines.
Plus tard, si nous voyons que les choses ne s'améliorent pas par l'effort humain, alors les bergers de notre Église, nos évêques et le Synode des saints évêques nous donneront une direction.


Soyons obéissants à l'Église et ne nous inquiétons pas. L'obéissance à l'Église est la voie sûre du salut.

Concernant le maintien d'une présence priante à la maison, en particulier lorsque les offices sont diffusés :

Pendant ce moment, quand nous n'allons pas à l'église, que pouvons-nous faire ? Ce moment que nous consacrons à l'église où, à nouveau, nous allons nous consacrer à notre prière, à cette même heure où nous aurions été à l'église, nous devrions écouter la Divine Liturgie (car il y a des médias diffusés de nos jours), nous devrions prier, nous devrions nous consacrer à notre Christ, et à ce moment-là nous ne devrions pas faire d'autres tâches, mais consacrer ce temps à la prière et à l'étude spirituelle…

Et soyez assurés, quand nous disons «Seigneur, Jésus-Christ, aie pitié de moi», notre Christ, le Tout-bon, notre Père, notre ami, notre frère nous entend toujours. Si quelqu'un nous dit quelque chose, qui est tout simplement humain, et que nous l'entendons toujours - que ce soit par volonté ou par politesse ou sensibilité - combien plus alors notre bon Dieu, qui est notre Père et qui a un amour immense pour nous entendre, nous accorder sa grâce et sa présence dans nos cœurs ?

Ne nous plaignons pas de Dieu, car avant que Dieu ne nous donne cette pénitence, nous avons fait ces choses nous-mêmes. De notre propre gré, nous avons tourné le dos à Dieu et nous nous sommes enfuis loin de la Divine Eucharistie le soir même de la Résurrection. À la lumière de cela, repentons-nous de notre erreur et apprécions ce que nous avions avant, qui nous manque maintenant.

Mes frères et sœurs, que Dieu nous protège tous.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. (source)
(version française de la source 
 par Maxime le minime)

mardi 5 mars 2019

La position de Mgr Athanasios sur la crise ukrainienne



Comme OrthoChristian l'avait déjà signalé, tous les évêques du Saint-Synode de l'Église orthodoxe chypriote ont signé la déclaration publiée le 18 février sur la crise ukrainienne. Un peu plus d'une semaine plus tard, Son Eminence le métropolite Athanase de Limassol, une autorité respectée l’ensemble de l’église orthodoxe, a déclaré ouvertement à la radio métropolitaine qu’il ne signait pas, rapporte Romfea.

Répondant à une question d'un correspondant sur la crise ukrainienne, Met. Athanasios a souligné que la question est extrêmement importante pour les fidèles orthodoxes et que, comme l'ont dit toutes les Églises orthodoxes, un conseil pan-orthodoxe devrait s'en charger, afin que les primats puissent entendre, juger et décider de la marche à suivre.

En ce qui concerne la déclaration du synode chypriote, Met. Athanasius a indiqué qu'il n'était pas d'accord avec ses frères évêques à ce sujet et qu'il ne l'avait pas signé, comme le rapportait le procès-verbal de la session. Il ne pouvait donc pas le défendre. Cependant, il la respecte et l'accepte comme une décision du synode chypriote.

Son Eminence a également exhorté les fidèles à prier pour que la crise soit surmontée, «car le peuple de Dieu souffre et est persécuté en Ukraine, l'Église doit leur offrir paix et tranquillité». Les fidèles de l'Église canonique ukrainienne subissent des persécutions. à la fois des voyous de l'Etat et des voyous nationalistes et schismatiques de toute l'Ukraine à la suite de la création envahissante d'une nouvelle église à Constantinople.

Athanasios a également noté qu'il considérait la question comme relevant d'un ordre canonique plutôt que d'un dogme et qu'il devrait donc pouvoir être résolu plus facilement.

Bien que le métropolite de Limassol ait été le seul hiérarque chypriote à ne pas signer le synode, le jour même de la déclaration, Son Éminence le métropolite Nikiforos de Kykkos a envoyé sa propre déclaration à Romfea, qui est beaucoup plus critique à l'égard des actes de le patriarcat de Constantinople en Ukraine.

Athanasios faisait également partie des nombreux hiérarques qui n’ont pas signé le document controversé «Les relations de l’Église orthodoxe avec le reste du monde chrétien» du conseil de Crète de 2016.

lundi 16 janvier 2017

LES CONCILES ET LE PEUPLE ORTHODOXE

Despotis Athanasios de Limassol

"Pour ce qui concerne l’idée selon lequel la sauvegarde de la foi orthodoxe authentique n’est assurée seulement que par le système conciliaire qui « constitue le juge désigné et ultime en matière de foi » contient une dose d’exagération et n’est pas conforme à la vérité. En effet, dans l’histoire ecclésiastique, de nombreux conciles ont professé et légalisé des dogmes erronés et hérétiques, tandis que le peuple fidèle les a rejetés et a sauvegardé la foi orthodoxe, faisant triompher la confession orthodoxe. Ni un concile sans le peuple fidèle – le plérôme de l’Église – ni le peuple sans concile des évêques peuvent se considérer comme le corps et l’Église du Christ, et exprimer correctement l’expérience et le dogme de l’Église.

mercredi 24 février 2016

Mgr ATHANASIOS de LIMASSOL Homélie sur les Signes des Temps





Que Dieu vous bénisse ! Bon après-midi !
Je voudrais tout d'abord rendre grâce à notre Dieu bienveillant et au saint Mégalomartyr Demetrios  de nous recevoir dans ce vénérable temple de sa Gloire et de son saint Nom. Je voudrais également  remercier son Éminence le Métropolite de Kaisariani, le pasteur de cette sainte métropole, pour sa bénédiction de ma présence ici parmi vous cet après-midi. Enfin je voudrais remercier les bons pères qui m'ont fait cette invitation lors de mon séjour ici à Athènes pour diverses autres tâches.

Comme vous le savez, mon discours concerne les signes des temps. mais évidemment cela n'est pas de ma compétence car je ne peux interpréter  les signes des temps. Alors si vous vous attendez à entendre parler de la Seconde Venue ou de l'Antichrist, il vaut mieux ne pas perdre votre temps. Je ne vais pas vous parler de cela ; je n'y connais rien. Dieu Lui-même nous a caché cela. 
Le titre de ma conférence semble pourtant correspondre à ce thème. Les gens ont toujours été habités par l'anxiété - et c'est une bonne préoccupation - à propos des signes des temps. Le Christ Lui-même nous a dit de nous en préoccuper, d'observer les signes des temps et de manifester un intérêt positif pour la direction que prennent les évènements afin de nous orienter nous-mêmes. Il n'est bon pour personne de rester indifférent et de rester à l'écart de cet intérêt et de cet effort positifs. Pour qu'une observation soit valable, il est nécessaire pour tous ceux qui veulent qu'elle soit en accord avec l'esprit dont nous a parlé notre Seigneur dans l'Évangile, l'esprit dont Il a parlé à ses disciples et à tous ceux qui s'intéressaient aux signes des temps.

Bien entendu, c'est de choses générales qu'Il leur a parlé à propos de ce qui devait précéder sa venue. Il a parlé de désordre, de guerres, de toutes sortes de tromperies, de quantités de personnes qui induiraient en erreur beaucoup d'autres; il a parlé de la diminution de l'amour de l'homme pour Dieu concurremment à l'augmentation des péchés. Il nous a dit que l'Évangile serait prêché à toute la création et que les forces de la nature, parmi bien d'autres choses, seraient ébranlées. Mais le Christ ne parlait pas de toutes ces choses pour que nous découvrions quand aurait lieu sa seconde Venue, Il a dit en effet à ses disciples qu'ils n'avaient  pas se préoccuper du moment où cela adviendrait."Cela ne dépend pas de vous" leur a-t-Il dit "Ce n'est pas à vous de connaître les temps et les dates. Cela ne vous concerne pas du tout. Le Père céleste le garde pour Lui." Il ne l'a révélé à personne, ni aux prophètes, ni aux saints, ni aux anges. Rien de ce qui existe ne saurait connaître à l'avance l'heure de sa venue.  Ce que nous tenons pour certain c'est que cela adviendra, nous savons que c'est une réalité qui sera actualisée. Nous voyons des choses qui nous rappellent les paroles du Christ et nous voyons des circonstances qui conduisent nos âmes à nous demander si ces choses pourraient correspondre à ce que Dieu a décrit. Cependant chaque jour qui passe est un pas de plus en avant. Le temps passe dans cette direction, il ne revient pas en arrière. Ainsi chaque jour nous rapproche du jour final. Même si cela ne se produit pas dans notre vie et que nous ne sommes pas témoins du Jour du Seigneur, ce n'est pas important, car nous parviendrons tous à la fin de notre course terrestre un jour. Nous quitterons ce monde et nous rencontrerons le Christ, ainsi nos coeurs et nos esprits doivent être prêts pour ce que nous demandons chaque jour à l'église : "une bonne défense devant le redoutable tribunal du Seigneur".

Que nous dit le Christ dans l' Évangile ? Il nous dit tout simplement ceci : "Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation" Il nous donne cette consigne, il nous dit de veiller et de prier afin d'éviter d'être tenté et trompé. Il nous dit de faire attention aux faux prophètes, ceux qui nous diraient que le Christ vient maintenant, que le Christ est ici ou là, ou qu'Il va venir dans quelques années et à telle et telle date.  C'est à cela que vous saurez s'il s'agit de faux prophètes. Ce sont les caractéristiques de ceux qui sont là pour troubler le peuple de Dieu et présenter l'Église comme un lieu de gens stupides qui sont terrifiés et qui attendent dans l'horreur et la crainte ce fameux jour où Dieu apparaîtra. Pourtant ce qui caractérise avant tout la parole de Dieu c'est que la venue du Christ dans le monde est un joyeux évènement, un évènement qui est à désirer. Que dit le Credo de Nicée ? -"J'attends la résurrection des morts". J'attends, j'espère, j'anticipe le jour et l'instant, avec désir, avec joie et paix. Nous attendons le moment où les morts ressusciteront sans une once de terreur, ni de peur, ni de panique psychologique, sans la moindre émotion négative. En d'autres termes, ce moment final, quand le Christ viendra, ressuscitera les morts et règnera sur tous ceux qui l'ont aimé et cherché dans leurs vies. C'est pourquoi, ce qui caractérise en premier les derniers jours et l'attente de la venue du Seigneur  c'est que les enfants de l'Église sont dans une attente joyeuse. C'est un évènement joyeux et nous devons attendre Notre Seigneur dans la félicité, l'amour et la paix. Nous ne devrions pas être terrifiés par les évènements qui se produiront auparavant. Quand vous verrez cela, dit le Christ  fortifiez vous, prenez courage, il faut vaincre vos peurs et vos difficultés, tenez vous dans la fermeté, parce  que le Seigneur est à portée de main. Notre Seigneur vient et parce qu'Il vient, tout doit être mis de côté et il n'y aura rien  qui pourra  nuire ou faire pression sur votre existence. Ainsi la joie est un élément [ de cette attente].  

L'autre élément est une foi inébranlable en la victoire du Christ. Le diable ne prévaudra pas ni l'Antichrist, ni les évènements effrayants qui vont se dérouler au fil du temps. Nous ne devrions pas non plus nous inquiéter avec des émotions négatives  envers tout cela. Nous devrions plutôt nous enthousiasmer au sujet de la venue du Christ conquérant et vainqueur. Le Christ va vaincre toutes ces difficultés. Quel est alors notre devoir ?  Quelle doit être notre attitude ? - Lui demeurer fidèles. Lui rester fidèles, rester unis à l'Église. L'Église est notre refuge. Quand les rumeurs et les craintes de l'Antichrist  ont commencé à se répandre, à propos du nombre 666, à propos de ces cartes et de ces barres et toutes ces autres choses, j'étais sur la Sainte montagne, et il y avait presque de l'agitation parmi les moines… Alors j'ai interrogé les Anciens sur ce qui pouvait arriver, sur la réaction que nous devions avoir, et comment nous devions faire face à ce que nous attendions qui devait se passer d'un jour à l'autre. La réponse de ces Anciens a été : restez unis à Dieu, restez unis à l'Église. Si vous êtes dans l'Église, c'est comme si vous étiez dans l'Arche à l'époque du Déluge. Ils n'avaient peur de rien et rien ne leur est arrivé.  Ils ne furent pas perdus. Nul ne sera perdu qui appelle le Nom de Dieu  et demeure dans l'Arche de l'Église.

D'un autre côté, il y a ceux qui croient qu'ils ont trouvé eux-mêmes leur propre voie de salut et qui créent leur propre échappatoire  à ces évènements, des gens qui résistent à tout cela par leurs propres dispositions comme si tout ce qui est train d'arriver devait se produire en un seul jour. De cette façon ils excluent l'Église parce qu'ils croient qu'elle est compromise et qu'elle ne se maintiendra pas avec ces évènements. Comme si l'Église du Christ était une construction humaine et non l'oeuvre du Saint Esprit, comme si Dieu ne résidait pas dans l'Église ! Comment l'Église, qui est le pilier et la fondation de la vérité du Christ pourrait-elle se tromper ? Il est impossible, mes amis, pour l'Église d'être induite en erreur. C'est réellement impossible parce que le Christ nous a dit :  "Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle" et les portes de l'enfer ne sont pas seulement le moment donné mais également tous ces corps des impies, ces menaces et ces cris d'alarme, ce sont toutes ces choses qui menacent l'Église. Cela continuera jusqu'au dernier jour. C'est pourquoi l'Église est l'arche de notre salut. L'Église est l'incarnation de l'espérance du peuple si bien qu'il n'y a rien à craindre. Il n'y a rien d'autre que nous ayons à découvrir. Le lieu du salut est un fait établi. L'Église du Christ est ce qui deviendra le lieu et l'arche du  salut pour chaque personne qui demeure au dedans et la suit. Et l'Église n'est pas quelque chose de vague, d'insondable ou d'invisible. Nous sommes l'Église, nous constituons l'Église. Tout le peuple de Dieu, clercs et laïcs, sont le temple de Dieu, l'Église du Christ pour laquelle est mort le Christ,  partout où conduit l'Esprit Saint, comme Il l'a fait à travers les siècles.

 Ainsi nous devrions sérieusement être concernés par ces choses.  Nous devons être concernés, mais en sachant que nous devons faire attention à ne pas être induits en erreur, de ne pas être séparés de l'Église, de ne pas errer dans les labyrinthes de nos propres interprétations, en conservant en même temps la paix de Dieu dans nos coeurs. La paix que le Christ nous a donnée, la paix que l'on ne peut enlever des âmes de ceux qui invoquent le nom du Christ.  Et nous devrions savoir également que nos propres voies sont des rencontres personnelles avec Dieu nous conduisant jusqu'au jour de notre fin personnelle. 

Il y a quelques années il  est arrivé que j'étais quelque part ici en Grèce pendant qu'il y  avait  cette difficulté de ces fameuses cartes entre autres choses. Et il y avait une dame qui contredisait l'évêque qui essayait de prêcher la parole de Dieu.  Elle insistait pour dire que le temps de l'Antichrist était maintenant arrivé. L'évêque était en train d'essayer de lui faire comprendre que ce n'était pas leur affaire et que cela ne relevait pas de nos compétences depuis que le Christ nous avait  dit que Dieu avait déterminé cela à l'insu des peuples et des anges.  Mais la dame continuait d'insister pour dire que les choses étaient ainsi qu'elle le disait  et que nous devions, oh je ne sais plus, réagir d'une certaine manière  ou d'une autre et faire certaines choses. Le métropolite essayait toujours de faire valoir ses arguments mais la dame demeurait sur ses positions, non convaincue. J'ai alors été tenté de prendre la parole  et c'est ainsi que je lui ai dit "Excusez-moi Madame, puis-je vous demander votre âge ? " Vous savez combien il est inconvenant de demander son âge à une dame. Quoi qu'il en soit, elle ne me le dit pas, mais ces choses là sont plutôt visibles d'ordinaire. Je luis dis " Écoutez, vous devez avoir soixante-quinze, quatre-vingts ans n'est-ce pas ? Et c'est l'Antichrist qui vous inquiète ? Dans votre situation, n'avez-vous jamais eu l'idée que vous pourriez partir bientôt ? Combien pensez-vous avoir de temps à vivre encore ? Maintenant si vous aviez quinze ou vingt ans, je vous dirais que vous avez beaucoup de temps devant vous et que vous pourriez être concernée par la venue de l'Antichrist. Même si le misérable était sur le point de venir maintenant, vous n'auriez pas suffisamment de temps pour le voir  évoluer.  Tournez votre regard vers le Christ que vous rencontrerez  d'ici peu, vous êtes comme sur une piste, prête à décoller. À partir de maintenant à n'importe quel moment, la lumière verte peut s'allumer dans la tour de contrôle alors vous déploierez vos ailes  et vous prendrez votre envol. Et comment ferez-vous alors quand vous vous trouverez en face du Christ ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Votre esprit vous dit, jour et nuit, quoi  faire au sujet de l'Antichrist, mais que ferez-vous avec le Christ ?  Si le Christ vous convoque maintenant devant Lui ?  Qui  peut dire combien de temps encore il lui a été alloué ? Aucun de nous. À n'importe  quel moment maintenant, nous sommes tous dans la salle d'attente des départs, prêts à décoller. Qui peut dire qu'il a encore des années devant lui ? Personne. Qu'est-ce qui nous empêche d'y aller ? Notre propre jour dernier. Notre jour dernier personnel. Ce jour dernier, cette dernière heure quand je partirai et me préparerai à rencontrer le Christ, alors je comprendrai ce que j'ai accompli durant ma vie. Là je verrai si je peux m'unir dans l'amour avec l'Esprit de Dieu, avec la grâce de Dieu  et la grâce incréée de l'amour divin. Si cela ne se produit pas, toute autre chose sera vaine pour moi, pas seulement vaine mais peut-être sera-ce cause de ma condamnation car j'aurais été intéressé par tout autre chose que mon propre salut. Certes,  peut-être Dieu sera-t-il miséricordieux envers toutes nos âmes de sorte que nous ne connaîtrons jamais l'amer instant de la séparation d'avec Dieu le Père. Et nous devons toujours garder à l'esprit que le Christ est venu pour nous sauver, pour nous donner son Amour, sa présence, sa douceur, sa joie " C'est ma paix que je vous
 donne" Sa propre paix. Cette paix que nul ne peut ravir à nos coeurs. Sa joie, qui n'est pas celle de ce monde qui ne dépend que de facteurs extérieurs. Elle demeure dans les coeurs des gens, les réjouit et les apaise.  Et vous savez, ceux d'entre nous qui vont à l'église et écoutent une homélie de temps en temps et qui veulent apporter Dieu dans nos vies, nous avons une énorme responsabilité ce qui concerne la façon dont les Chrétiens se présentent à l'extérieur…

Je  me rappelle qu'une fois je suis allé dans un lycée pour confesser quelques étudiants, là une étudiante en terminale m'a demandé si elle devenait devenir comme son professeur pour aller au Ciel. Et bien sûr je lui ai dit de ne pas devenir comme son professeur par ce que son professeur était dépressive. Elle parlait toute la journée de démons, d'enfer, de péchés, de passions. Toute la journée elle leur parlait de choses qui effraient l'âme de la personne. Elle ne parlait pas de la joie de Dieu,  de l'amour de Dieu, et pour cette raison, Dieu, à ses yeux était quelque chose plein de tristesse, sombre, quelque chose d'obscur, un nuage noir. Il n'était pas l'éclatant soleil de justice, comme nous l'entendons dans les hymnes à l'église, " Tu as fait resplendir ta lumière dans le monde, ô Christ"et "Toute Sainte Mère de Dieu, ta naissance a apporté la joie au monde entier" toutes les hymnes de l'Église sont remplies de la lumière de Dieu, de la joie de Dieu, de l' amour de Dieu et de l'espérance de la présence de Dieu. Rien de cette obscure tristesse, de cette dépression psychologique qui pèsent sur les gens, à cause des évènements, à cause de notre époque, et malheureusement, de temps à autre, à cause d'un sens erroné de la spiritualité que nous développons dans nos propres vies.
 C'est pourquoi nous avons une responsabilité, une énorme responsabilité, concernant d'abord la façon dont nous expérimentons le Christ  et dont nous partageons cette expérience avec d'autres personnes, avec nos enfants, nos collègues, nos conjoints et tous ceux qui sont autour de nous. Les gens demandent souvent comment ils doivent aider leurs enfants, leurs petits enfants, leurs conjoints, leurs collègues à se rapprocher de l'Église. Ne faites rien. Vous devez être réellement comme Dieu. Soyez à l'image et à la ressemblance de Dieu, votre Père, et sur votre visage , ils verront le Christ. "Et la Lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas vaincue" Ainsi si vous êtes une lumière comme le Christ,  "vous êtes la lumière du  monde"  et avant cela Il dit : "Je suis la lumière du monde" et que dit-il alors à ses disciples ? "Vous êtes la lumière du monde" et "Vous êtes la cité bâtie sur la montagne" Vous voyez ? Il nous donne sa place, et nos visages et nos vies, et notre travail et nos paroles reflètent cela. Quand nos sommes comme cela, pas besoin d'autres mots, ou d'autres préoccupations et quelque chose d'autre que nous devrions faire comme, par exemple, avoir la prétention d'attirer les autres à l'Église.

 Expérimentons  le Christ comme Il est, comme l'Église nous le donne. Cette joie de Dieu que le Christ nous a donnée, comme bénédiction, comme trophée de sa victoire sur la mort. Ainsi nous vénérons la croix du Seigneur et que disons-nous ?" Par la croix la joie est venue au monde entier". La source, la croix du Christ, joie octroyée au monde entier. Et à nouveau qu'est ce que nous disons ? "Salut à toi, croix, joie du monde entier". Un signe de joie, vraiment. La croix du Seigneur est la joie du monde ! Le Christ est l'espérance du monde, la joie du monde, l'amour du monde et la paix du monde. Ce sont les signes du Christ. Tous les autres facteurs comme le mal, le péché, la corruption de toute chose, le désordre dans la nature, la tourmente de la condition humaine, l'état des nations, tout cela n'est pas de Dieu. Ces choses sont une conséquence de nos péchés. Dieu ne collabore pas avec le péché. Dieu n'emploie pas le diable à son service ! Dieu ne veut aucune collaboration avec le mal, avec le diable, avec les oeuvres des ténèbres, ou les oeuvres de la Chute. Au contraire Dieu est, de et en Lui-même, une lumière pour ce monde, et Il illumine et sanctifie tout être humain qui vient au monde. C'est pourquoi, les signes du Christ sont des signes de paix, de douceur, et la lumière qui nous bénit et nous sanctifie tous. 
Quand les autres verront ces qualités du Christ en nous, alors ils diront "Regardez ce que le Christ a fait de cette personne !" Tout juste comme Saint jean Chrysostome le dit dans une excellente homélie : " Voulez-vous voir un miracle plus grand que celui de la fournaise de Babylone ? Venez et laissez-moi vous montrer un miracle plus merveilleux que tous les miracles !  Entrez dans l'Église et vous verrez comment il y entre un loup et  en sort un agneau,  comment c'est un corbeau qui y entre et c'est une colombe qui en resort, comment un corps pourrissant en décomposition y entre et en sort une personne belle, parfumée de la grâce du Saint Esprit"  c'est cela qu'est l'Église. Ce sont les signes du Christ. ce sont les signes de la présence du Seigneur et partout où ces signes se manifestent, les gens en sont informés.  Les gens  ne protègent pas seulement de telles personnes mais elles font de même avec les animaux et la nature elle-même. les animaux ne les dérangent pas, les bêtes sauvages ne les inquiètent pas et de cette manière, ces personnes réalisent qu'elles sont le peuple de Dieu. 

Ainsi nous qui voulons être proches de l'Église et être dans l'Église, nous avons la responsabilité d'expérimenter le Christ, tel qu'Il est authentiquement et en vérité, le Christ de l'Église, le Christ dont les saint ont fait l'expérience, le Christ que les saints expriment à travers leur christianisme. Voyez ce que dit St Séraphim "Christ est ressuscité, ma joie !"  à tous ceux qui venaient à lui parce que la vie des saints est résurrection, c'est une joyeuse tristesse, la croix n'est pas la tristesse. Elle donne la joie au monde. 

Laissez-moi finir maintenant.
Les signes des temps nous ont été donnés par l'amour du Christ non  pas pour nous terroriser ou nous endormir ni pour nous faire trembler à l'idée que la Seconde Venue pourrait arriver d'un moment à l'autre.

 Comme ce simplet qui refusait de dormir à minuit, ou avant minuit, ou aux environs de minuit parce qu'il croyait que la Seconde Venue se produirait à minuit puisqu'il est dit "au milieu de la nuit"…mais avec le changement d'heure, le pauvre homme ne savait plus s'il fallait attendre le Christ l'hiver ou l'été. C'était une personne simple et il vint me poser la question. Alors je lui ai dit :" Regarde, pour le meilleur ou pour le pire, agis seulement selon ton heure" 
Comme un jour l'Ancien Paissions disait à un homme simple qui conservait  l'Ancien Calendrier et ne voulait même pas concevoir l'idée d'un nouveau, et qui insistait, insistait, insistait en disant que c'était l'oeuvre des Francs Maçons et des Juifs, des Américains, des Noirs, des Blancs, des Jaunes pour détruire l'Orthodoxie. Il voyait ce qu'il voulait voir et l'Ancien essayait de lui expliquer les choses, pour le convaincre de rester dans l'Église et de ne pas s'en séparer. Mais il ne comprenait pas. Alors l'Ancien lui dit ; " Écoute-moi, puisque tu as confiance en moi, tu me vénères, tu m'aimes et tu me vois comme un prophète, je vais te dire le secret du nouveau calendrier". Père Païssios dit alors " J'ai attendu et attendu afin de te tester. Je n'allais pas te le dire tout suite. Maintenant que tu as passé tous les tests, je vais te  dire quel est ce secret Oui mais nous devons trouver une solution aussi bien. Le secret du Nouveau Calendrier, dit Père Païssios, est qu'il a été inventé  par un prêtre pour que les fidèles du Nouveau Calendrier puissent obtenir le Paradis treize jours plus tôt. Et puisqu'ils  l'obtiendront treize jours plus tôt, la Seconde Venue adviendra treize jours plus tôt pour eux." Vous voyez comme tout cela peut être ridicule quand les gens interprètent la parole de Dieu d'une façon infantile et ne parviennent pas à comprendre que la Parole de Dieu est pour notre salut. 

Le Christ ne déploie pas de méthodes de violence psychologique ou quelque autre méthode humaine qui violerait notre liberté. Au contraire, Il fait toutes choses dans la sagesse et l'amour afin de toucher nos coeurs de sorte que chaque personne puisse aimer Dieu librement et sans contrainte et que le Christ puisse devenir une attente pour eux, puisse devenir quelque chose que vous attendez avec amour et joie et que vous puissiez expérimenter chaque jour avec la Divine Liturgie.  Quand nous commençons la Divine Liturgie, nous bénissons le Règne du Père, du Fils et du Saint Esprit.  C'est la présence de Dieu chaque jour dans nos vies en nous-mêmes. C'est pourquoi, mes amis, puisse le Christ être l'attente de chacun de nous ! Et les signes du Christ sont les fruits du Saint Esprit :  amour, joie, paix, patience, bonté, foi, douceur, retenue, et toute la richesse non dite des dons de Dieu.  Toute autre chose n'est pas de Dieu et n'est pas la manifestation de notre Père Céleste. Cela ne manifeste pas l'expérience réelle de notre Église. Nous devons rester unis à la vigne. "Demeurez en moi et moi en vous" dit le Christ Demeurez unis à moi et moi avec vous et ne vous préoccupez pas de l'Antichrist. Nous ferons mieux de nous préoccuper de nous avec le Christ, qui est notre amour, qui est le but et le centre de notre amour et de nos vies.
 Par les prières du Saint Mégalomartyr Demetrios dont vous allez célébrer avec splendeur la fête ce jour entier et de tous les saints, que la grâce du Christ soit avec nous illumine et nous sanctifie et nous conduise  à son Amour.  Amen Merci

(version française par Maxime le minime)

mardi 16 février 2016

Lettre du métropolite de Limassol Athanase au sujet des « Relations des Églises Orthodoxes avec l’ensemble du monde chrétien »

Sur orthodoxie.com

Lettre du métropolite de Limassol Athanase au Saint-Synode de l’Église de Chypre concernant le document adopté par la Synaxe des primats au sujet des « Relations des Églises Orthodoxes avec l’ensemble du monde chrétien »

Lettre du métropolite de Limassol Athanase au Saint-Synode de l’Église de Chypre concernant le document adopté par la Synaxe des primats au sujet des « Relations des Églises Orthodoxes avec l’ensemble du monde chrétien » 


Le métropolite de Limassol Athanase a adressé la lettre suivante au Saint-Synode de l’Église de Chypre concernant le document adopté par la Synaxe des primats au sujet des « Relations des Églises orthodoxes avec l’ensemble du monde chrétien ».


Béatitude, saints Pères,

J’ai reçu les textes qui ont été approuvés en tant que décisions des différentes Conférences préconciliaires, qui ont eu lieu de temps à autre pour la préparation du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe, lesquels textes entérinent officiellement les sujets qui seront soumis au Saint et Grand Concile, afin d’y être adoptés. Je vous remercie chaleureusement de leur envoi.

Puisque, conformément au règlement d’organisation et de fonctionnement du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe qui nous a été envoyé, et concrètement dans l’article 12, paragraphes 2 et 3, il est mentionné que nous pouvons exprimer nos vues à notre Synode local tout d’abord, je soumets humblement au Saint-Synode de notre très sainte Église, sur l’injonction de ma conscience, mes opinions et mes convictions au sujet des questions ci-dessous.
En ce qui concerne le texte de la Vème Conférence préconciliaire orthodoxe, qui a eu lieu du 10 au 17 octobre 2015 à Genève-Chambésy, et qui est intitulé « Les Relations des Églises Orthodoxes avec l’ensemble du monde chrétien », je dois déclarer ce qui suit :

Je suis absolument en accord avec les trois premiers articles du texte. Cependant, pour ce qui concerne les articles 4 et suivants, je dois observer ce qui suit : lorsque l’Église orthodoxe prie – ce qu’elle fait toujours – « pour l’union de tous », je pense qu’elle a en vue le retour dans l’union avec elle de tous ceux qui s’en sont retranchés et qui s’en sont éloignés, à savoir les hérétiques et les schismatiques. Ce retour a lieu après qu’ils aient renié leur hérésie ou leur schisme. Après avoir quitté cela, ils s’incorporent à l’Église orthodoxe et la rejoignent – s’unissent à elle – par la pénitence et la procédure prévue par les saints canons.

L’Église orthodoxe du Christ n’a jamais perdu « l’unité de la foi et la communion du Saint Esprit » et n’accepte pas la théorie du rétablissement de l’unité de « ceux qui croient dans le Christ », parce qu’elle croit que ladite unité existe déjà dans celle de ses enfants baptisés. Cette unité existe entre eux et avec le Christ, dans la foi droite [de l’Église], laquelle n’existe pas chez les hérétiques et les schismatiques. C’est pourquoi l’Église souhaite à ces derniers leur retour au sein de l’Orthodoxie dans la pénitence.

Je crois que ce qui est mentionné dans l’article 5 au sujet de « l’unité perdue des chrétiens » constitue une faute, car l’Église, comme peuple des fidèles de Dieu unis entre eux et avec le chef de l’Église qui est le Christ, n’a jamais perdu cette unité, qui est la sienne et n’a donc pas besoin d’être retrouvée, voire encore à être recherchée, et ce parce qu’elle a toujours existé et existera, étant donné que l’Église du Christ n’a jamais cessé ou ne cessera pas d’exister. Il s’est produit que des groupes ou des peuples, ou encore des personnes isolées, soient partis du corps de l’Église. Or, celle-ci souhaite et doit s’efforcer, dans un esprit missionnaire, que ceux-ci reviennent tous dans la pénitence par la voie canonique dans l’Église orthodoxe. Cela signifie qu’il n’existe pas d’autres Églises, mais seulement des hérésies et des schismes, si nous voulons être exacts dans nos formulations. La formule « pour la restauration de l’unité chrétienne» est erronée parce que l’unité des chrétiens – à savoir les membres de l’Église du Christ – n’a jamais été rompue, du fait que ces derniers restent unis avec l’Église. La séparation d’avec l’Église et l’abandon de l’Église a malheureusement eu lieu de nombreuses fois par les hérésies et les schismes, mais la perte de l’unité interne de l’Église ne s’est jamais produite.

Je me demande pourquoi il est question dans le texte d’une référence multiple aux « Églises » et aux « Confessions » ? Quelle est la différence entre elles et quel élément les caractérise pour que certaines soient appelées « Églises » et les autres « Confessions » ? Quelle Église est celle qui est hérétique, quelle est celle qui constitue un groupe ou une confession schismatique ? Quant à nous, nous confessons une seule Église, et toutes les autres sont des hérésies et des schismes.
Je considère que l’attribution du titre « Église » à des communautés hérétiques ou schismatiques sont, théologiquement, dogmatiquement et canoniquement, absolument erronées, car une est l’Église du Christ, comme cela est mentionné dans l’article 1, et une communauté ou groupe hérétique ou schismatique ne peut être appelée par nous Église. Seule l’Église orthodoxe peut l’être.

Rien, dans ce texte, ne mentionne que la seule voie qui conduit à l’unité avec l’Église est seulement le retour des hérétiques et des schismatiques, dans la pénitence, à l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique du Christ, qui, conformément à l’article 1 est notre Église orthodoxe.
La référence à la compréhension « de la tradition de l’Église ancienne » donne l’impression qu’il existe une différence ontologique entre l’Église ancienne des saints sept Conciles œcuméniques et sa continuation authentique jusqu’à aujourd’hui, laquelle est notre Église orthodoxe. Nous croyons qu’absolument aucune différence n’existe entre l’Église du XXIème siècle et celle du premier siècle, car l’un des traits distinctifs de l’Église est le fait que nous confessons dans le Credo que celle-ci est apostolique.

Dans l’article 12, il est mentionné que le but commun des dialogues théologiques est « le rétablissement final de l’unité dans la vraie foi et dans l’amour ». L’impression est donnée que nous, Orthodoxes, cherchons notre rétablissement dans la foi vraie et l’unité de l’amour, comme si nous l’avions perdue et que nous cherchions à la trouver par des dialogues théologiques avec les hétérodoxes. Je considère que cette théorie est théologiquement inadmissible par nous tous.
La référence du texte au « Conseil Œcuménique des Églises » me donne l’occasion de définir ma position à l’égard de différents événements syncrétistes anti-canoniques qui s’y sont produits de temps à autre, et aussi de son appellation, puisque, en lui, l’Église orthodoxe est considérée comme « l’une des Églises », ou une branche de l’Église une, qui cherche et lutte pour sa réalisation en lui. Mais pour nous, la seule et unique Église du Christ est celle que nous confessons dans le Credo.

Pour ce qui concerne l’idée selon lequel la sauvegarde de la foi orthodoxe authentique n’est assurée seulement que par le système conciliaire qui « constitue le juge désigné et ultime en matière de foi » contient une dose d’exagération et n’est pas conforme à la vérité. En effet, dans l’histoire ecclésiastique, de nombreux conciles ont professé et légalisé des dogmes erronés et hérétiques, tandis que le peuple fidèle les a rejetés et a sauvegardé la foi orthodoxe, faisant triompher la Confession orthodoxe. Ni un concile sans le peuple fidèle – le plérôme de l’Église – ni le peuple sans concile des évêques peuvent se considérer comme le Corps et l’Église du Christ, et exprimer correctement l’expérience et le dogme de l’Église.
Je comprends, Béatitude et saints frères synodaux, que des expressions dures et outrageantes ne peuvent figurer dans des textes ecclésiastiques contemporains, et que personne, je pense, ne veut des expressions de ce type. Cependant, la vérité doit être exprimée avec exactitude et clarté, toujours, naturellement, avec discernement pastoral et amour réel envers tous. Nous avons un devoir également envers nos frères qui se trouvent dans les hérésies et les schismes, d’être absolument sincères avec eux et, avec amour et peine, de prier et de faire tout pour leur retour dans l’Église du Christ.

Je pense humblement que des textes d’une telle importance et d’un tel poids émanant du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe, doivent être rédigés avec soin et formulés avec toute l’exactitude théologique et canonique, de telle façon qu’il n’en surgissent pas des définitions et des déclarations qui ne sont pas claires et appropriées théologiquement, ainsi que des formulations erronées qui peuvent mener à de mauvaises interprétations et à des altérations du vrai point de vue de l’Église orthodoxe. Par ailleurs, un Concile, pour être valide et canonique, ne doit en rien se départir de l’esprit et de la doctrine des saints Conciles qui l’ont précédé, ainsi que de l’enseignement des saints Pères et des saintes Écritures, et il ne doit peser aucune ombre sur la formulation de la vraie foi.

Quand les groupes hérétiques et schismatiques ont-ils été appelés Églises par nos saints Pères, quand et où dans les textes des saints canons et les définitions des Conciles œcuméniques ou locaux ? Si les hérésies sont des Églises, où est la seule et Une Église du Christ et des saints Apôtres ?
En outre, j’exprime humblement mon désaccord au sujet de l’abolition de la pratique de tous les Saints Conciles locaux et œcuméniques en vigueur jusqu’ici, laquelle voulait que chaque évêque disposât de son propre suffrage. Il n’a jamais été question de ce schéma : un suffrage par Église – ce qui rend les membres du Saint et Grand Concile, excepté les primats, de simples éléments décoratifs, leur ôtant le droit de vote.

J’ai encore certains autres désaccords et objections sur d’autres points des textes, mais je ne veux pas vous fatiguer plus avec cela, et je me limite aux thèmes que je considère de plus grande importance, au titre desquels j’exprime mon désaccord, mon point de vue et ma foi.
Je ne veux, par ce que j’ai écrit, attrister personne, et je ne souhaite pas que l’on considère que je donne une leçon ou que je juge mes frères et mes pères en Christ. Simplement, je ressens le besoin d’exprimer ce que ma conscience m’impose.
Je demande que mes opinions soient inclues dans les actes du Saint-Synode.
En demandant vos saintes prières, je reste votre humble frère dans le Christ, + Athanase de Limassol.

mercredi 22 avril 2015

Conversation avec le Métropolite Athanasios de Limasol à propos de son livre, Le cœur ouvert de l'Église [2/5]

L'humour des Saints même après leur mort…

Dans votre livre, dans le passage consacré à St Porphyrios, vous citez cette anecdote : Une femme l'appelle au téléphone sur le mont Athos, après qu'il est déjà mort. Et elle entend cette réponse : « Ne m’appelez plus, je suis mort. » Pour quelle raison a-t-il fait cela alors qu’elle aurait pu l’apprendre par des moyens ordinaires? (Rires) Oui, quand elle a demandé, « Puis-je vous appeler à nouveau, Geronda?» Il lui a répondu : «Ce n’est pas la peine que vous me rappeliez ; je suis mort » (Rires). Et la même chose est arrivée à une religieuse à Chypre. Elle a entendu parler de cet événement, et, comme elle avait des liens très étroits avec Elder Porphyrios, cela a excité sa curiosté et elle a décidé de l'appeler au téléphone à son tour, se demandant s’il lui répondrait ou non. I Et il lui a répondu : « Ma chère, qu’êtes-vous en train de faire là ? Des expériences ? » Et il a raccroché le téléphone. 

P. Joseph de Vatopedi, P. Païsios et Mgr Athanasios jeune moine
Attendre les directives du Seigneur Lui-même pour agir…

St Païssios a été votre maître. Deux histoires. La première concerne St Païssios quand il était sur le Mont Sinaï, au monastère de Sainte Catherine. On y a envoyé un jour un imam car, comme c’est bien connu, il y a une mosquée sur le territoire du monastère de Sainte-Catherine. L’higoumène voulait protester, mais St Païssios dit : «Attendez, attendez, on va dire une prière tout de suite ... » Ils ont prié, l'imam est parti et n’a plus reparu dans les lieux jusqu’à ce jour. La deuxième histoire concerne le film « La dernière tentation du Christ » qui était sur le point de sortir sur les écrans des salles de cinéma Grèce. St Païssios a alors donné sa bénédiction pour combattre cette projection, pour protester. Où se situe la ligne de partage ici entre  : quand nous devrions essayer d'influencer ce qui se passe autour de nous par la prière, et quand nous devons exprimer notre position? 

 Des saints tels que l’Ancien Païssios ne se comportent pas dans la vie en suivant simplement une sorte de règle. Même dans les petites situations de la vie, avant d'entreprendre quoi que ce soit, ils ont d'abord prié, reçu une notification de Dieu, et se comportent en conséquence. St Païssios ne sortait jamais en public, mais dans ce cas il y est allé, afin de participer à cette manifestation avec l'ensemble de la population. Je suis sûr qu'il l’a fait après une prière, après avoir prié. Même lorsque quelque visiteur venait à lui, il allait prier d'abord, et ensuite seulement il allait lui ouvrir la porte : c’est dire que d'abord, il avait reçu notification de Dieu pour savoir s’il fallait ouvrir la porte à ce visiteur ou non. Une fois c’est moi même qui lui ai demandé: « Geronda, mais ils frappent à la porte. Nous devrions ouvrir ! » Et l'Ancien a répondu qu'il n’avait reçu aucune directive de Dieu pour ouvrir la porte à cette personne. C’est dire que même dans des choses aussi simples il attendait de recevoir l'avis de Dieu. Et ce d'autant plus, lorsque cela avait à voir avec des situations plus graves. Par conséquent, nous ne pouvons pas établir de règles sur la façon dont nous devrions nous comporter dans tel ou tel cas en nous conformant à une anecdote, parce que les saints dans chaque cas ont prié Dieu avant d'agir. Nous ne devons pas penser que si quelque protestation est organisée, nous devons par tous les moyens y participer, en suivant l’exemple de St Païssios parce qu’il lui est arrivé de participer lui-même à une manifestation En même temps, nous ne devons pas dire que nous n’irons pas, parce que St Païssios n’y est pas allé. Nous devons avoir du discernement et discerner la volonté de Dieu dans chaque cas particulier. [à suivre]
(version française par Maxime le minime de la source)

vendredi 5 octobre 2012

LE CHRISTIANISME N'EST PAS UNE RELIGION (3) par Mgr Athanase de Limassol


"L'église n’est pas là pour nous enseigner à devenir de bonnes personnes
 - pas le moins du monde!

C’est seulement naturel que nous devions devenir de bonnes personnes, parce que si nous ne le faisons pas, alors qu'est-ce que nous aurons réussi à faire? Cela concerne l’école maternelle. Notre Église nous enseigne à aimer le Christ – à aimer la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans l'église, une relation se développe. Il s'agit d'une relation personnelle entre l'homme et le Christ, non pas avec l'enseignement du Christ - non - non pas avec l’Évangile. L'Évangile est quelque chose qui nous aide à atteindre l’objectif de l’amour du Christ. Quand nous atteindrons ce stade de l’amour du Christ, l'Évangile ne sera plus nécessaire. Rien ne sera nécessaire ... toutes ces choses cesseront ... Seule restera la relation de l'homme avec Dieu. C'est la différence entre l'église et la religion. La religion vous enseigne à accomplir vos devoirs, c’est ainsi que font les idolâtres. Par exemple: disons que nous sommes allés sur nos lieux de pèlerinage, que nous avons fait nos dévotions, déposé de l'argent dans l’urne des offrandes, allumé quelques cierges, offert de l'huile, ou même fait nos supplications, laissé nos noms, tout. Toutes ces choses sont des devoirs religieux, mais notre cœur n'a pas changé le moins du monde. Voilà, nous avons fini de faire tout ce que nous devions faire, mais nous sommes les mêmes que nous étions auparavant: nous sommes prêts à attaquer l'autre, prêts à médire de l'autre, prêts à déverser notre bile à nouveau, ce que nous faisions avant .... Notre cœur ne change pas. Nous n'avons pas acquis cette relation avec le Christ, parce que nous nous bornons à des devoirs - à des devoirs religieux."
(extrait d'une conférence de Mgr Athanasios de Lemessol -  Version française de Maxime le minime)
voir autres extraits de La maladie du Pharisaïsme ICI
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