Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 18 octobre 2023

LA RÉALITÉ EST POURTANT TÊTUE…

    Les militants rationalistes, matérialistes, mécanicistes, suprémacistes, athées, haineux, s’imaginent-ils, après avoir réussi à « écraser l’infâme », trop occupés qu’ils sont à encore piétiner ce qui reste du cadavre pourtant en putréfaction de l’Église catholique, complaisants avec tout ce qui pourrait la faire disparaître définitivement, aveuglés par leur haine tenace jusqu’au délire, s’imaginent-ils, disais-je, dans leur vaine et orgueilleuse certitude que quelques discours de propagande antireligieuse auprès de nos jeunes écervelés par des années de conditionnement sans relâche vont suffire à se débarrasser de la religion et donc être préservés de l’imprévisible (pour eux) vindicte des imams avec le mot d’ordre « les ennemis de nos ennemis sont nos amis » ?
Erreur funeste, manque de discernement, aveuglement à la réalité, entêtement borné à fixer leur nombril, sectarisme, inculture et stupidité mortelles pour tout dire. 



    Quant aux occidentales, qui confondant aveuglement — jusqu’au reniement de soi-même — nature et culture, croyant par-là défendre leur cause, en ignorant des siècles de l’expression réellement manifestée  de leur puissance spécifique différente des hommes, après avoir tout fait pour émasculer leurs hommes jusqu’à persuader leurs fils qu’ils pouvaient même se châtrer eux-mêmes en s’en glorifiant de surcroît, préférant dans leur compassion sans réflexion  les hommes de n'importe quelle origine pourvu qu'ils n'appartiennent pas à leur communauté,  s’imaginent-elles qu’elles pourront se défendre seules ou compter sur un état à peine viril, fort avec les faibles et faible avec les forts, plus soucieux — à l’aide de discours lénifiants et de leur vain et grotesque spectacle — de leur pérennité et de leurs juteuses prébendes ? Les 1200 femmes agressées en Allemagne pendant la nuit du Nouvel an 2016 auront décillé les yeux de qui ?
J'ai déjà parlé de tout cela il  y a des années et je n'en dirai pas plus. 
"Que celui qui a des oreilles pour entendre entende "
Matthieu 13:9
Maxime Le minime

samedi 29 novembre 2014

Essayez de dire : «Nous ne voulons pas de cette Europe…» et vous verrez ! par Mgr Athanase Jevtitch

UN MOT POUR L’ÉPOQUE ACTUELLE


Владика Атанасије (Јевтић)

L'ère de Saint Constantin et de sa mère Sainte Hélène, marque le commencement d'une période historique qu'on appelle l'Empire Romain, Chrétien, qui ne fut nommé Byzantin que récemment en Occident. En fait, c'était le début de l'Europe chrétienne. La culture chrétienne byzantine a exercé une influence décisive sur l'Europe ; l'Europe a été son héritière, puis l'a délibérément oubliée. L'Europe a hérité beaucoup de trésors de Byzance, mais malheureusement, en a volé et pillé aussi beaucoup d'autres pour ses propres trésors et musées - non seulement pendant les Croisades, mais aussi pendant le gouvernement colonial des régions byzantines. Nous les Slaves orthodoxes, avons reçu un grand héritage de l'Orient Chrétien Orthodoxe venant de Byzance. D'abord, l'Évangile du Christ, Sa foi et Son Église, et ensuite, parmi d'autres choses, l'alphabet cyrillique aussi. Pour l'Europe moderne, la civilisation, à ce qu'on en dit, provient de la Grèce antique, païenne ; on ignore ainsi le fait que c'est précisément Byzance qui a conservé tout ce qui avait une valeur dans la culture antique (manuscrits, littérature, Art, Pensée) et l'a transmis et confié à l'Europe, avec le droit romain. Malheureusement, la toute nouvelle «Communauté Européenne» fait remonter les débuts de son «Europe», non pas au Saint Empereur Constantin, mais seulement à Charlemagne couronné par le pape à Rome, à Noël de l'an 800.

Il y a 1700 ans, l'Europe a accepté avec tolérance Le Christianisme comme la libre foi en la Croix et la Résurrection, comme l'Église du Christ, le Dieu-homme et Sauveur du monde entier. Aujourd'hui, 1700 ans plus tard, où est cette Europe? Est-elle vraiment tolérante envers le Christ et le Christianisme, ou bien est-elle tolérante seulement envers elle-même, tout en se vantant, urbi et orbi, d'être «tolérante, démocratique et libre» - même pour le diable, même pour les persécutions des Chrétiens, non seulement dans les salles de classes de pays chrétiens il y a encore peu de temps, mais aussi dans les âmes d'enfants innocents qui avaient été baptisés. Vous verrez comme cette Europe est tolérante, si par hasard vous tentiez de la critiquer ! Essayez de dire : «nous ne voulons pas de l'Europe», nous ne voulons pas d'une telle Europe sans Dieu et déchristianisée, nous ne voulons pas d'une Europe qui lance des bombes sur nous - vous verrez comment aussitôt vous serez étiqueté d’ «obscurantistes, rétrogrades, nationalistes, fascistes, fanatiques, et ainsi de suite». En fait, jusqu'à récemment et encore de nos jours, ces épithètes sont propres à une telle Europe, si auto-satisfaite de sa grandeur mais si fondamentalement intolérante envers tout ce qu'elle n'est pas - tout ce qui n'est pas «la Communauté Européenne», la «Res Publica» romaine vampirisée, la «Pax Latina» païenne, ou «Pax Germana» ou «Pax Americana», avec ses dieux, ses «panthéons» où il y a de la place pour tout sauf pour le Christ ; il y a de la place pour tous les dieux ou idoles imaginables ou inimaginables, démons et vampires, chimères et virtualités, pour toutes les perversités et maux similaires à ceux décrits par Mikhaïl Boulgakov dans Le Maître et Marguerite... ou, même mieux, Dostoïevski. Et mieux encore l'Apôtre Jean dans l’Apocalypse qui lui fut révélée à Patmos, à laquelle l'Europe est confrontée aujourd'hui. Et elle ne craint pas le jugement de Dieu ! Parce qu'elle n'a pas la crainte de Dieu, ni l'amour du Christ, sans lesquels l'homme devient un animal et une bête. Même aujourd'hui, l'Europe est face à un choix : Dieu ou Mammon? Jésus ou Barabbas? Le Christ ou l'antéchrist?

L'Esprit et l'Épouse disent : «Viens!» Que celui qui entend dise : « Viens!» Et que l'homme assoiffé s'approche, que l'homme de désir reçoive l'eau de la vie, gratuitement... Le garant de ces révélations l'affirme : «Oui, mon retour est proche Amen, viens, Seigneur Jésus! - Si quelqu’un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème ! Maran atha! (Ap 22,17-20; ICo 16,22).


Monseigneur Athanase Jevtitch



(in "Le saint empereur Constantin et l’Édit de Milan" Conclusion)
 (source)

mercredi 15 octobre 2014

LE CINÉMA CHRÉTIEN EXISTE ENVERS ET CONTRE TOUS !



sur le site Causeur : Entretien avec la réalisatrice du film l'Apôtre, Cheyenne Carron
Propos recueillis par Jacques de Guillebon

Jacques de Guillebon : Le personnage principal de votre film L’Apôtre est un musulman qui se convertit au christianisme. Eût-ce pu être quelqu’un de n’importe quelle autre religion que l’islam, voire un athée ?
 Cheyenne Carron : Non ! Mon film a été fait en hommage à la sœur du prêtre du village d’où je viens. Cette femme a été étranglée par un musulman, et le prêtre, son frère, a souhaité vivre auprès de la famille du tueur pour, disait-il, « les aider à vivre ». Alors, il était naturel que le héro de l’histoire soit un musulman qui, touché par la beauté de ce geste de charité, décide de devenir catholique.
 Votre film a été accueilli par une presse élogieuse, mais il est diffusé dans une seule salle à Paris. Est-ce à cause de son sujet – un musulman qui se convertit au catholicisme – ou de votre place marginale dans le cinéma français ?
Je n’ai pas trouvé de distributeur pour ce film car le sujet faisait peur. Alors, avec mon film sous le bras, je suis allée frapper à la porte d’un cinéma parisien qui soutient mon travail depuis toujours, Le Lincoln, qui l’a accepté.
 Le choix d’un tel sujet est-il celui d’une jeune convertie qui vient de se faire baptiser ou l’expression d’une foi profonde ?
Je ne suis pas une « jeune convertie ». J’ai toujours été catholique. Abandonnée à l’âge de 3 mois, j’ai été placée dans une sublime et modeste famille catholique au sein de laquelle j’ai grandi en allant à la messe tous les dimanches. J’ai été une enfant de la DDASS, qui a morflé, et Dieu était là pour moi. J’ai reçu l’amour chrétien de ma mère. La foi, je l’ai eue bien avant mon baptême, et c’est grâce à ma foi que je m’en suis sortie dans la vie. Si je me suis fait baptiser tard c’est parce que les familles d’accueil n’ont pas le droit de faire baptiser les enfants qui leur sont confiés par la DDASS.
J’ai été de nombreuses années clandestines de Dieu, et un jour, j’ai décidé que je devais rentrer « dans le rang », et recevoir le baptême, avec toutes les obligations que ça exige de moi vis à vis de Dieu.
 Du cinéma catholique, on retient souvent les figures de prêtres, celle du curé de campagne de l’adaptation de Bernanos par Bresson, Léon Morin, ou dernièrement celui de La mante religieuse de Nathalie Saracco. Le prêtre est encore central chez vous : ce personnage mystérieux est-il nécessaire à l’art catholique ?
Vous oubliez un film essentiel : Sous le Soleil de Satan de Maurice Pialat (Palme d’Or 1987), avec ce personnage de l’Abbé Donissan (Gérard Depardieu). Dans L’Apôtre, le prêtre est un saint, toute l’histoire arrive grâce à lui. Son geste de charité, va être le point de départ de la conversion d’Akim. Par ailleurs, je ne suis pas sûre d’avoir parfaitement rendu hommage au prêtre de mon village qui d’ailleurs est mort il y a deux semaines. C’est difficile par la fiction, d’être à la hauteur de la vérité de la vie.
 Votre foi se nourrit-elle particulièrement d’œuvres artistiques chrétiennes : littérature, cinéma, peinture ?
Ma foi se nourrit de sa source, le Christ. Et le chemin de cette foi m’a été donné par l’amour d’une mère chrétienne. Ensuite, la littérature, la peinture, la musique, le cinéma chrétiens sont des moyens d’entretenir ma flamme.
 Croyez-vous qu’une foi manifeste comme la vôtre puisse vous enfermer devant un monde sécularisé comme le nôtre ?
Ça m’est égal.
 Dans votre film précédent, La Fille publique (2013), comme dans l’Apôtre, les éléments autobiographiques sont évidents. Serez-vous encore, d’une façon ou d’une autre, le sujet de votre prochain film ?
La Fille publique était, effectivement, le récit de ma vie à l’assistance publique mais L’Apôtre est, comme je l’ai dit, un hommage à un prêtre que j’ai connu, et non pas le récit de ma propre conversion. Mon prochain film traitera, lui aussi, d’un sujet qui n’est pas autobiographique : le racisme anti-blanc, car ce sujet n’a jamais été traité au cinéma. Il y a beaucoup de très beaux films faits sur le racisme contre les noirs, mais aucun sur celui pratiqué contre les blancs. Alors je vais corriger cela.
Je viens d’une famille qui a adopté des enfants. J’ai la peau marron clair et un petit frère indien, Maya, noir de peau. J’ai également un frère et une sœur blonds aux yeux bleus. Le racisme est très loin de moi, alors je n’ai aucun complexe ni culpabilité à m’attaquer à ce sujet qui pour beaucoup de gens est tabou.
 Il n’est pas seulement difficile de diffuser mais aussi de produire ce genre de films : vous avez dû, comme Nathalie Saracco pour La mante religieuse, recourir à un montage financier ingénieux hors du système classique du cinéma. Croyez-vous qu’il y ait une méfiance, voire une hostilité, en France vis-à-vis de ce type de cinéma d’inspiration chrétienne ?
Nathalie Saracco a su lever beaucoup plus de fonds que moi ! D’ailleurs, je n’ai pas encore vu son film. Effectivement, il est difficile d’obtenir le soutien des institutions nationales pour un cinéma chrétien. Mais ce qui compte, c’est que ce cinéma existe, envers et contre tous.
*Photo : DR.
(source Publié le 14 octobre 2014 à 14:30 dans Culture Religion Société )
Je n'ai pas vu le film. 
Je sais qu'il s'agit de Catholicisme.
La critique du Catholicisme en tant que source d'erreurs graves ayant abouti à la dégénérescence  du Christianisme jusqu'à la perte de la foi chrétienne et l'apostasie en Occident est toujours à l'ordre du jour.
Mon souhait le plus cher est que tous ceux qui se réclament du Christ quittent leurs errances néfastes et rejoignent l'Unique Église du Christ, l'Église Orthodoxe de toujours, née en Orient. Ce qui se produit de plus en plus souvent par toutes sortes de cheminements correspondant à chaque appel personnalisé du Seigneur Dieu. Gloire à Lui donc pour les siècles des siècles !
Mais je ne peux m'empêcher de penser que quand un être, qu'il soit catho ou protestant, monophysite, ou que sais-je encore, crie vers le Ciel en appelant le Christ, Fils et Verbe de Dieu, c'est le Seigneur Lui-même qui répond et pas le diable, particulièrement quand il vit le martyre. D'ailleurs personne ne saurait nier que le baptême du sang a toujours été dès l'origine une voie directe vers le Royaume.
Dans le contexte de persécutions et de volonté d'éradication généralisée du Christianisme, qui est le nôtre, une Résistance Chrétienne au-delà des "confessions" est aussi à l'ordre du jour. Elle passe par une solidarité qui met de côté, pour un temps ou une situation particulière, les polémiques aussi justifiées soient-elles. RÉSISTANCE CHRÉTIENNE DONC. Le temps en est venu.

mercredi 13 août 2014

Une "idée simple" (mais bienvenue) de Charles Aznavour pour les réfugiés chrétiens du Moyen Orient

Sur

VOX MONDE

L'appel de Charles Aznavour pour les persécutés du Moyen-Orient
Par Charles Aznavour
Publié le 13/08/2014 à 05:01



Crédits photo : JEAN CHRISTIAN BOURCART/Le Figaro Magazine

FIGAROVOX/TRIBUNE - L'artiste, d'origine arménienne, propose que la France accueille les minorités menacées en Irak et en Syrie et qu'elle les aide à faire revivre nos anciens villages. Charles Aznavour est chanteur, compositeur et diplomate franco-arménien. Il réside à Genève, en Suisse, où il est l'ambassadeur de l'Arménie et représentant permanent de ce pays auprès de l'ONU. Il est aussi, depuis 1995, représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Unesco. 

Dans la guerre de religions qui est en train d'embraser l'Irak et la Syrie, , il est essentiel, certes, de se préoccuper du sort des chrétiens d'Orient 3, des Kurdes, des yazidis et des autres. Mais dans cette énumération, il ne faut pas oublier une communauté chère à mon cœur, les Arméniens. On n'en parle jamais, et pourtant, en Syrie, hier encore, ils étaient quelque deux cent mille. Je suis bouleversé par les drames qui se jouent là-bas au quotidien. Notre devoir n'est-il pas d'aider moralement, et concrètement, ces populations, le plus vite possible? 

Je ne veux donner de leçons à personne. Je ne suis pas quelqu'un qui croit avoir raison sur tout. Je propose seulement une idée simple. 

Dans la situation actuelle, ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces musulmans et ces Arméniens doivent, comme tant d'autres, quitter ce pays le plus vite possible. Oui, mais pour aller où? Et pourquoi pas en France 4? Mes tournées et mes voyages les plus récents à travers l'Hexagone m'ont permis de découvrir de charmants villages, aujourd'hui totalement à l'abandon. Les terres sont en friche. Il y a des écoles, des bureaux de Poste, mais personne n'y a sans doute mis les pieds depuis quelques années. C'est aussi le cas des églises. Je viens d'ailleurs de traiter le sujet dans un couplet d'une chanson de mon prochain album: «Et Dieu même a quitté l'église dont les cloches ne sonnent plus.» 
Pourquoi ne pas confier ces « villages fantômes » à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens ?
 Puisque celles et ceux qui devraient y vivre sont partis, pourquoi ne pas les remplacer par celles et ceux qui en ont besoin? Pourquoi ne pas confier ces «villages fantômes» à ces chrétiens, ces Kurdes, ces yazidis, ces Arméniens? Ils auraient pour obligation de les reconstruire, de les faire revivre, de labourer à nouveaudes terres dont la fertilité ne fait aucun doute. Ils pourraient ainsi vivre en paix, quasiment en autarcie. Je réponds, en particulier, de mes compatriotes. Je sais qu'ils sont très travailleurs. 

Dans ces populations, il y a des agriculteurs, des maçons, des peintres, mais aussi des boulangers, des bouchers, des médecins, des dentistes, des mécaniciens, dont le professionnalisme mérite des louanges. En ce qui concerne leur intégration, je ne suis pas inquiet. Je les soupçonne de parler très bien notre langue, couramment enseignée dans leurs écoles. 

Et l'argent, me direz-vous? Il ne s'agit pas de mettre en place un comité caritatif avec des noms prestigieux qui organisera, dans les mois à venir, de grandes soirées afin de recueillir des fonds pour aider ces réfugiés à survivre plutôt qu'à vivre. Ma proposition est plus sûre, plus rapide, et sans doute beaucoup plus économique. Il suffirait de dégager des sommes, relativement modestes, pour acheter le matériel dont ils ont besoin pour se mettre au travail. C'est tout. Mes fonctions d'ambassadeur d'Arménie en Suisse5 m'ont déjà permis de solliciter les autorités helvètes. Elles ont aussitôt agi avec une discrétionqui est la marque de fabrique de ce pays. La France doit faire de même, en confiant ce dossier, le plus rapidement possible, à un chargé de mission officiel. Je suis prêt à soutenir personnellement et physiquement,s'il le faut, une action qui se veut résolument apolitique. J'ai déjà chanté en Syrie. Je peux y retourner, mais, cette fois-ci, seulement pour parler. Pour aider toute forme de négociation avec les communautés. C'est ce que nous devons et allons faire. C'est cela, la véritable aide humanitaire. 

Liens: 
1 http://plus.lefigaro.fr/tag/irak 
2 http://plus.lefigaro.fr/tag/syrie 
3http://plus.lefigaro.fr/tag/france 

dimanche 8 décembre 2013

La Reine des Neiges : Un très beau dessin animé qui fait chaud au coeur


LA VICTOIRE DE L'AMOUR
Un bel exemple de notre culture toujours vivante bienheureusement .
Un enseignement spirituel sous forme de conte comme seule notre culture peut en produire !

jeudi 9 mai 2013

Un orthodoxe se doit-il d'être optimiste ?


"Ne soyez pas pessimistes, nous disent les faux-pasteurs. «L'Orthodoxie est caractérisée par l'optimisme. Dieu n'abandonnera jamais son Église et les portes de l'enfer ne pourront rien contre elle». 

En effet, L'ORTHODOXIE est optimiste, mais seulement en ce qui regarde Dieu et en tout ce qui vient de Lui. Dieu est amour tout-puissant. Jamais Il ne nous abandonnera. C'est nous qui risquons de l'abandonner et c'est cela que nous devons craindre. C'est de la crainte de voir les hommes s'éloigner de leur Créateur, que vient le pessimisme chez tous ceux qui ne ferment pas, volontairement, les yeux devant la réalité. L’Église du Christ n'aura jamais rien à craindre, même si elle devait être réduite à deux ou trois membres sur la terre

Ce n'est pas l’Église qui est en danger, c'est nous qui sommes en danger. La question est de savoir combien d'entre nous resteront, à la fin, dans l’Église éternelle et immortelle du Christ, qui comme Lui-même, s'identifie à la Vérité. 

Les perspectives terrestres n'ont jamais été optimistes. Jamais les chrétiens n'ont mis leur espérance en une amélioration de leurs conditions de vie tant spirituelle que matérielle, dans ce monde périssable. Le cheminement de l'Histoire vers sa fin a été décrit par le Seigneur et par ses disciples avec les couleurs les plus sombres. Les chrétiens prévoyaient et attendaient la progression du péché et de la corruption qui devaient atteindre leur sommet avant le glorieux et lumineux Second Avènement du Seigneur. Les attentes millénaristes optimistes, d'un royaume terrestre, en ce monde de la corruption, ont été condamnées, dès leur apparition, dans les premiers siècles chrétiens. Le Royaume de Dieu que tout chrétien vit dans les profondeurs de son cœur, comme arrhes de l'Esprit, ne saurait dominer et briller dans sa gloire sur cette terre périssable. «On ne met pas le vin nouveau dans de vieilles outres». «Nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera» (Mc 2,22. 2 P 3,13). 

Sans la résurrection des morts et le renouvèlement de toute chose, que le Seigneur accomplira lors de son Second Avènement, nous ne pouvons parier de perspectives optimistes; bien au contraire, «quand le Fils de l'Homme viendra sur la terre, trouvera-t-il encore la foi ?» (Lc 18,8)"
Alexandre Kalomiros
 (source)


mardi 2 avril 2013

Là-bas... ici ! Où est l'Eglise ?

Eh oui, chez nous de plus en plus on détruit  ou on vend des églises dans des agences immobilières pendant que ailleurs on en construit et on projette d'en construire sans cesse :

Projet retenu pour l'église consacrée aux nouveaux martyrs en Russie










Chez nous les églises sont de plus en plus vides, là-bas on est obligé de rester dehors pour assister aux offices tellement l'église déborde... Qui est-ce qui voulait prier pour l'évangélisation de la Russie, rappelez-moi... Ce n'est pas de fervents catholiques ? Pour l'instant le seul projet de construction d'église en France que je connaisse c'est celui de l'église russe à Paris. Oui, je sais maintenant depuis longtemps où est l’Église.

mardi 4 décembre 2012

Peut-on être chrétien et antiétatiste en France aujourd'hui ?

« La question pourrait surprendre un catholique, habitué à une défense traditionnelle de l'État par le magistère de l’Église. Mais les temps changent. Et le contexte actuel de la sociale-démocratie oligarchique, oblige à repenser les choses. Il est temps que les catholiques et les chrétiens en général, comprennent que soutenir l'État aujourd'hui signifie alimenter le processus même qui les détruit.
A une époque, l'État était peut-être la réponse au chaos généré par les guerres et les prédations. Mais surtout, gouverner était une activité privée et l'État était la propriété d'une dynastie, qui exerçait la responsabilité à long terme de faire fructifier son royaume. Le roi devait laisser à son successeur un royaume prospère et paisible, dans une logique patrimoniale.
Ce qu'on peut notamment regretter, c'est qu'à cette époque l'État employait souvent son pouvoir pour imposer la foi et la morale, détenues en commun par une communauté majoritaire. Or dans nos sociétés mondialisées, le pluralisme religieux est irréversible et il n'y a plus aucune justification d'un tel autoritarisme. Mais le problème c'est que l'État social laïque est devenu lui-même paternaliste et autoritaire, sous des apparences de légitimité démocratique. En réalité, le régime oligarchique de la sociale-démocratie ne supporte aucun véritable pluralisme idéologique, et ne parlons même pas des libertés économiques » LIRE LA SUITE ICI 
(extrait d'un article  sur le site Contrepoints
 de  Damien Theillier
professeur de philosophie et président de l'Institut Coppet)

Un précurseur Antonio Rosmini


Bienheureux Antonio Rosmini,l’antitotalitaire (1797-1855)

Ses œuvres "Les cinq plaies de la sainte Eglise" et "La constitution civile selon la justice sociale"  ont été mises à l’Index des livres interdits. 
Attaqué par les jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, “Théosophie”. 
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, condamné par Léon XIII, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er juillet 1855. En 1887, l'Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001.
Benoît XVI a autorisé la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer le 26 juin 2006 le décret de sa béatification qui a eu lieu le 18 novembre 2007


dimanche 25 novembre 2012

La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne


 (extrait d'un article du site Atlantico
 "Qu’elles veuillent l’admettre ou non, les sociétés occidentales sont chrétiennes. La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne. Le christianisme a inventé la distinction du sacré et du profane, du religieux et du politique, du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel. Cette distinction est la marque spécifique et le fondement même de la civilisation chrétienne. C’est ce qui rend celle-ci profondément différente des autres civilisations, à commencer par celle qui se pose actuellement comme sa grande rivale : la civilisation islamique.
La disjonction chrétienne du politique et du religieux constitue la source du succès de l’Occident. C’est d’elle qu’est née la liberté de l’individu, laquelle est à l’origine non seulement des libertés publiques européennes mais encore de la dynamique occidentale. C’est en effet à la désintrication du spirituel et du temporel, à la dissociation du sacré et du profane, qu’il faut rapporter l’invention par l’Europe occidentale – et non par d’autres grandes civilisations – du progrès technique et du développement économique, dont bénéficie aujourd’hui une grande partie de l’humanité. L’avènement de la science et de la technique moderne est certes un miracle européen, mais plus profondément encore un miracle chrétien." LIRE LA SUITE ICI
par  Jean-Louis Harouel, professeur d'histoire du droit et des institutions à l'Université de Paris II. Il est auteur prolifique d’ouvrages de droit, d’économie, d’histoire et notamment de Culture et contre-culture (1994). Il vient de publier Le vrai génie du christianisme.