Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 23 juillet 2019

Des traductions des textes ecclésiastiques grecs

SOURCEhttp://www.projethomere.com/index.htm  : un site passionnant !

Bref résumé de l'histoire de la langue liturgique grecque par Hélène Kémiktsi, l'auteur du site

"Au départ l’église utilisait officiellement la koinè alexandrine (grec ancien vulgarisé depuis Alexandre le Grand) qui était la langue où le Vieux et le Nouveau Testament furent d'abord traduits. Plus tard, le courant atticiste s’étant fortement répandu on assiste à un retour au grec ancien. A partir de l’époque des trois hiérarques l'église va l'adopter comme langue officielle.

Le grec atticiste est donc du grec classique dans toute sa structure comme en témoigne les textes qui suivent. Ceux de Céracée sont parmis les premiers à être enseigné aux élèves Grecs de première année de Collège au cours de grec ancien.Voir l'espace de la vidéothèque
Quant à la Καθαρεύουσα (katharèvousa -langue savante ou puriste) c’est une autre histoire, elle est certes issue du courant atticiste (le courant atticiste a toujours été présent depuis) mais elle était le produit de la réforme d' Adamandios Koraïs lors de l'indépendance de l’état grec après la chute de l’Empire Ottoman. Elle fut adoptée comme langue d'état en 1830 et resta en vigueur jusqu'en 1976. Le journal Εστία et l'église dans les documents officiels la préfère encore. Bien que purifiée et archaïsante, certains la considéraient artificieles aussi cela la rendait impopulaire. Il est donc erroné de confondre le grec ancien atticiste utilisé par l'église orthodoxe à partir des trois hiérarques qui vit le jour au 1er siècle avant JC et la katharèvousa."

Présentation par l'auteur du site,  Hélène Kémiktsi
"Au sujet de "Projet Homère"
Le Projet Homère a pour but principal de traiter la langue grecque sur de nombreuses facettes (grec ancien, Koinè, courant atticiste, grec puriste ou savant, grec moderne, dialectes etc..) à travers un site fournissant des ressources pertinentes parfois rares ou uniques, des travaux, des cours, des outils pratiques, des infos etc.."
Présentation des textes ci-dessous
"Il s'agit d'un des travaux pour Projet Homère réalisé par moi-même.
Ce sujet provient au départ d'une discussion du forum où j'avais présenté la vidéo d'un chant byzantin dont la particularité était qu'il s'agissait d'une adaptation en grec homérique d'un hymne pascal dont l'auteur était St Nicodime ou Nicodime l'Hagiorite, respectant non seulement le lexique, les formes linguistiques homériques mais aussi l'hexamètre comme dans l'Iliade.
Par la suite avec le texte de la Koinè, et ceci étant donné que le texte classique en vers iambiques était une découverte plus récente, j'avais effectué une adaptation en grec moderne et une traduction en français. Au bas, du texte homérique on peut voir et écouter cette fameuse vidéo. Suite à cela, je donne aussi des explications sur le lexique homérique utilisé. Je présente également une brève biographie avec les principales oeuvres en grec de Nicodime l'Hagiorite. 
Mon but est de montrer ici, les différentes formes du grec et certaines vérités ignorées sur notre langue. Il ne s'agit nullement d'une étude théologique sur le contenu du texte."

EXTRAITS de la page du site consacrée à  Langue d'Homère et Byzance


En grec de la Koinè    
                                                                                  

Καὶ ὑπὲρ τοῦ καταξιωθῆναι ἡμᾶς τῆς ἀκροάσεως τοῦ ἁγίου Εὐαγγελίου,
Κύριον τὸν Θεὸν ἡμῶν ἱκετεύσωμεν.

Σοφία. Ὀρθοί. 
Ἀκούσωμεν τοῦ ἁγίου Εὐαγγελίου.
Εἰρήνη πᾶσι.
Ἐκ τοῦ κατὰ Ἰωάννην ἁγίου Εὐαγγελίου, τὸ Ἀνάγνωσμα.
Πρόσχωμεν. […]

En grec homérique(hexamètre)       

Όφρα κε νωϊτέροισιν εν ούασι πάγχυ βάλωμεν
θέσφατον, ιμερόεσσαν, αγνήν Ευάγγελον όππα,
μειλίξωμεν άνακτα Θεόν, μέγαν ουρανίωνα
Ιθυγενής. Σοφίη. Ευαγγελίοιο κλύωμεν.
Ειρήνη χαριεσσ’ επ’ απείρονα δήμον εσείται.
Εκ δ’ άρ’ Ιωάννοιο τόδ’ έστι βροντογόνοιο […]



En grec homérique(hexamètre)       


Όφρα κε νωϊτέροισιν εν ούασι πάγχυ βάλωμεν
θέσφατον, ιμερόεσσαν, αγνήν Ευάγγελον όππα,
μειλίξωμεν άνακτα Θεόν, μέγαν ουρανίωνα
Ιθυγενής. Σοφίη. Ευαγγελίοιο κλύωμεν.
Ειρήνη χαριεσσ’ επ’ απείρονα δήμον εσείται.
Εκ δ’ άρ’ Ιωάννοιο τόδ’ έστι βροντογόνοιο […]
En grec classique (vers iambiques)

Ἐπαξίως κλύωμεν
ἁγίου ἕπους.
Ἄγωμεν ᾠδὴν
ἱκετήριον πάνυ
Ἡμῶν Ἄνακτι, δώμαθ᾿
ὃς πόλου ἔχει.
Ὀρθὴ σοφίη! ἀγλαῶν
ἐφετμέων
Εὐάγγελον νῦν οὔασιν
θῶμεν γ᾿ ὄπα.
Πάντεσσι χάρμα.
Ἐκ τῶν Ἰωάννοιο
ῥητῶν ἐνθέων […]



adaptation en grec moderne

Ώστε να είμαστε 
ικανοί (καταξιωμένοι) να ακούσουμε - 
Το Άγιο Ευαγγέλιο,
Ας ικετεύουμε τον
Κύριο, το θεό μας
Σοφία. Ορθοί
Ας ακούσουμε το Άγιο
Ευαγγέλιο.
Ειρήνη σε όλους.
Απὸ το κατά Ιωάννη
Άγιο Ευαγγέλιο, το 
Ανάγνωσμα.
Ας προσέξουμε. […]


traduction en français

Jusqu’à ce que l’on soit
capable (mur, apte) 
d’écouter (de prêter l’oreille) 
au St Évangile
implorons (sollicitons) le Seigneur – Notre Dieu

Sagesse – [tenons-nous] droits 
Écoutons le St évangile 
Paix à tous
Selon la lecture de l’évangile de St Jean
Portons notre attention […]


ARBRE DE LA LANGUE  GRECQUE

"Comme on peut le voir sur la biographie de Nicodime l’Hagiorite, il a vécu entre (1749 – 1809) c’est-à-dire à une époque bien éloignée chronologiquement de celle d’Homère (VIII siècle avant JC), cela ne l’a pas empêché de réaliser cette prouesse linguistique.

Les textes ecclésiastiques écrits en grec classique sont eux faciles à trouver puisque les Pères de l’église parlaient le langage attique.
Au départ avec le Vieux et Nouveau Testament qui étaient rédigés en grec de la Koinè, l’église utilisait la Koinè. Plus tard, à partir des trois Hiérarques le courant atticiste s’est imposé et la langue officielle de l’église était devenue le grec attique, c'est-à-dire le grec ancien. Les textes de Césarée sont parmi les premiers enseignés aux élèves Grecs de première année de Gymnase (Collège) avant l’apprentissage des grands classiques." Hélène Kémiktsi


mardi 13 février 2018

La langue des offices et le problème de leur compréhension


Laurence dans son commentaire au message précédent qui présente la vidéo de l'entretien de Père Macaire avec Bernard Le Caro écrit :
Écouter les offices, en effet, mon problème actuel, c'est qu'ils sont en slavon, pour les Grecs le problème est le même, ils sont loin de tous comprendre le grec ancien. Les orthodoxes français ont la chance d'avoir des traductions fraîches dans leur langue actuelle qui leur permet de tout comprendre ! Ce fut pour moi, à Solan, une révélation.
J'avais commencé à écrire un autre commentaire en écho à son commentaire mais comme cela m'a entraîné dans l'écriture d'un texte trop long pour figurer dans la fenêtre "commentaire" je me suis décidé à en faire un article qui ne prétend pas au moindre magistère mais qui est simplement le témoignage de ma propre et modeste expérience d'orthodoxe ordinaire et c'est bien volontiers  que j'accueillerai toute correction fraternelle de la part d'éventuels lecteurs orthodoxes de cet article.



Oui les Grecs contemporains sont loin de tous comprendre le grec ancien. Mais je ne suis pas sûr que tous les Russophones comprennent parfaitement le slavon non plus et encore moins qu’ils sachent le lire dans l’écriture glagolitique.

Oui les Orthodoxes français ont la chance d'avoir des traductions fraîches dans leur langue actuelle mais j'ai un doute : est-ce que même en fréquentant un lieu de culte dont la langue nous est compréhensible cela suffit à être absolument attentif à toutes les paroles chantées lors des offices ?

Tout d’abord il est souvent plus aisé pour comprendre un texte de le voir écrit sous nos yeux que de l’entendre chanter – on peut en effet être captivé par la beauté de la mélodie en négligeant les paroles, par la qualité du chanteur ou ses défauts, perturbé par sa diction etc. et là, il est sans doute préférable d’avoir les textes à la maison (c’est à dire toute une bibliothèque !) et de les lire tranquillement avant l’office pour savoir de quoi il est question ensuite. Il faut tout de même pour ça savoir comment et de quoi ils sont composés. En fait, d’extraits de plusieurs livres choisis et ordonnés selon un typikon (un ordo) propre à l’Église à laquelle on appartient et la composition des offices orthodoxes est particulièrement complexe avec des parties fixes et des parties variables – les psaltes en savent quelque chose. On pourrait bien sûr rêver de les apporter à l’église… mais le Triode seulement, par exemple, ça risquerait d’être un peu encombrant. Il faudrait donc un pupitre pour chaque fidèle… Bref. Insensé.
Alors les livres étant réservés à la maison ou aux chœurs, il y a lieu de penser notre attente de la compréhension des textes autrement.

Au vrai, essayer de suivre précisément tout ce qui se dit ou plus exactement ce qui se chante lors des offices – des grandes fêtes particulièrement – c’est présumer abusivement de nos possibilités. Cela requiert une attitude mentale qui risque fort d’être caractérisée par une tension, conséquence d’un projet essentiellement intellectuel, et donc une crispation mentale peu propice à la participation aux offices telle qu’elle est requise par la tradition spirituelle orthodoxe. L’Esprit Saint, Dieu, sait ce dont nous avons besoin, et ce qui peut nourrir notre âme, à quel moment, dans quelles circonstances et nous n’avons pas besoin (sauf celui d’une satisfaction intellectuelle) de tout comprendre. En revanche il vaut sans doute mieux que notre posture mentale soit caractérisée par l’abandon et la réceptivité. Le meilleur modèle de l’écoute optimale requise est sans doute celle du psychanalyste qui « écoute » son patient : il ne s’agit pas pour lui de tout saisir – ce qui entraînerait un effort pénible et pas forcément opératoire – mais de cueillir seulement au passage ce qui lui paraît pertinent pour être relevé et renvoyé au patient dans un processus curatif. Pour nous qui participons aux offices, c’est en quelque sorte l’Esprit Saint en nous le thérapeute, qui attire notre attention sur un mot, une expression, une phrase des textes liturgiques récités ou chantés qui nous concerne tout personnellement, et l’écho résonne en nous de sorte que cela devient notre propre parole et c’est ainsi que notre esprit s’éclaire et que notre âme entame un processus de guérison… ce qui justifie notre présence à l’office essentiellement.

 Cela ne peut donc se produire que dans la réceptivité, non pas dans le processus volontaire de comprendre. Et dans la foi, cette prière du Centurion dont s’inspire la prière avant la communion des fidèles catholiques « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis une seulement une parole et je serai guéri » devient efficiente…

Bien sûr il faut tout de même comprendre la langue utilisée pour les offices là où on se trouve. Si ce n’est pas le cas, il m’a bien semblé lire chez quelques pères spirituels qu’on pouvait alors se consacrer à la prière de Jésus. Et ensuite il faut lire les textes à la maison.
Père Macaire conseille de lire particulièrement les stichères idiomèles des Vêpres et des Matines. Il faut pour cela avoir le texte entier des offices à la maison et chercher les fameux versets concernant notre ascèse propre.

Cependant le fidèle orthodoxe croit fermement non seulement en la valeur et l’efficience du « mystère » en soi et de ses rites et de ses symboles, mais également en la valeur et l’efficience de la prière silencieuse communautaire, de la prière du prêtre qui est à certains moments secrète et inaudible donc, pas seulement de la prière relancée à haute et intelligible voix par le diacre et complétée par le chœur, mais aussi des prières personnelles que chacun fait discrètement dans son cœur et que les autres ignorent. Et puis le fidèle orthodoxe n’accorde pas moins d’importance au caractère sacré du lieu de culte, et à la présence invisible, et incompréhensible par notre intellect, des saints par leurs icônes et leurs reliques et enfin à la présence des anges qui se trouvent non pas à des hauteurs inaccessibles mais dans le Royaume qui est proche et qui s’ouvre à nous invisiblement par les Portes Royales.

Ainsi nous pouvons tout de même justifier notre humble présence ignorante à l’église en reprenant simplement les paroles du psalmiste, sans posséder tous les textes des offices, et sans tout comprendre :

«Me voici, je viens ;
C’est de moi qu’il est écrit en tête du livre ;
J’ai voulu accomplir ta volonté, ô mon Dieu,
Et ta loi est au milieu de mon cœur. » (psaume 39)

Car  « L'Orthodoxe dans la liturgie est comme un enfant dans le ventre de sa mère : il ne fait rien et cependant, par le fait de se trouver dans l’église, il croît sans cesse, jusqu’à l’heure de l'accouchement. » (Hig. Basile)


*Certains tropaires et stichères ont leur mélodie propre : on les appelle des automèles; ces mélodies-modèles attribuées à certain hymnes précis sont souvent réutilisés pour d'autres hymnes liturgiques construits sur les mêmes modèles de phrases, ces hymnes, dont la mélodie est reprise d'un texte automéle, sont appelés idiomèles.
Maxime le minime

dimanche 19 octobre 2014

HOSANNA ! Cela veut dire quoi pour nous ? par P. Alexander

Extrait de l'article :
Hoshana juive et Hosanna chrétienne !

[…] Hosanna est de l’araméen qui est devenu hébreu, puis est passé en latin, grec, slavon et dans toutes les langues. Solennel et dynamique. « Sauve ! », bon, mais qui faut-il sauver ? Et puis, Hosanna tinte comme une acclamation joyeuse.

Hoshana, c’est surtout « Hoshiya-na/הושיע נא! = ana, hoshiya na = Toi, donc, Eternel, sauve ». « Sauve maintenant! » selon le Targoum Onkelos. C’est un cri qui monte des entrailles. Il est dans les séquences dites pendant les Hoshanot tirées du Psaume 118, 25 : « que l’Eternel donne, joies, prospérité car Il vient ».

Sauver ? Cela veut dire quoi pour nous ? Sauver sa peau, ne pas être tué-es? assassiné-es, violenté-es, violé-es, volé-es, trahi-es ? De même, ne pas agir avec les mêmes pulsions de destruction envers autrui. C’est cela le quotidien de jours dont le matin ignorerait l’après-midi ou le soir, entre l’aube et le coucher du soleil. « Ne touche pas à qui m’est consacré\אל תגיעו בתשיחי » (Psaume 105, 15), oui, qu’est-ce-que cela devient dans la vie courante ?

D’autant que la séquence de la Hoshana Rabba semble marteler d’autres sons « Ani VaHu hoshiyana/אני והו-א הושיע נא = Moi et Lui, qu’Il sauve donc maintenant ! » – « Que l’Eternel sauve Sa propre gloire, ici et maintenant, là, partout ». C’est le règne de l’Eternel qui est en jeu, c’est Lui qui doit être sauvé. Est-ce paradoxal ? Mais voyons ! « Où est ton Dieu ? » cela fait des siècles, des lunes et des lustres que la question revient, lancinante, vindicative parfois. Aujourd’hui, combien de fois cette interpellation est lancée chaque heure, chaque jour – donc à l’année ! […] LIRE L'INTÉGRALITÉ de l'article ICI
Alexander Winogradsky Frenkel
Linguiste spécialisé dans le yiddish et le bilinguisme, talmudiste, archiprêtre orthodoxe du Patriarcat de Jérusalem, abba (père) Alexander intervient … [Plus]