Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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lundi 9 novembre 2020

OBJECTIFS INFÂMES (donnez-vous le temps de lire ça - 15-20 minutes)

 
Supposons que vous soyez l’un des génies maléfiques qui dirigent l’économie mondiale. Bien sûr, vous voudriez continuer à la gérer de manière stable, sûre et rentable malgré les problèmes qui pourraient surgir de temps en temps. Vous voudriez résoudre ces problèmes rapidement et efficacement sans attirer l’attention sur vous et vos mauvaises habitudes. Quels sont donc, selon vous, les principaux problèmes qui appellent une solution rapide et préventive, et comment devriez-vous les résoudre ? 

Tout d’abord, vous constaterez qu’un problème majeur se pose en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique mondial. Cela a été prédit encore et encore depuis le milieu des années 1990, mais diverses avancées technologiques et manœuvres géopolitiques ont repoussé la crise finale de deux décennies. Mais aujourd’hui, la crise finale se rapproche de plus en plus. Les nouvelles découvertes de ressources ont pris tellement de retard sur la production qu’il n’y a aucun espoir de la rattraper un jour. Le dernier grand espoir pour les États-Unis et le monde, la fracturation hydraulique, est maintenant en train de faire faillite, n’ayant jamais fait beaucoup de profit. La plupart des entreprises concernées ont fait faillite ou sont sur le point de le faire. Les énergies renouvelables, sous la forme d’électricité d’origine éolienne et solaire, se sont révélées trop coûteuses et trop peu intéressantes pour les réseaux électriques en raison de leur intermittence et de l’impossibilité de stocker de grandes quantités d’électricité. Les manœuvres géopolitiques, telles que la tentative de renverser le gouvernement du Venezuela et de voler son pétrole, ou de sanctionner la Russie pour qu’elle se comporte comme une station-service avec une économie en lambeaux, ont toutes échoué. Le taux de retour énergétique [EROEI] – une mesure difficile à calculer mais finalement décisive de la faisabilité de toute entreprise énergétique – continue de décliner. 

En tant que génie maléfique et non pas en tant que simple pilote amateur et ignorant dans son fauteuil roulant, vous seriez pleinement conscient du fait que l’incapacité à faire quelque chose pour équilibrer l’offre et la demande d’énergie fossile provoquerait l’effondrement de l’économie mondiale. Depuis l’avènement de l’industrialisation basée sur le charbon, la croissance économique a toujours été accompagnée d’une augmentation proportionnelle de l’utilisation des combustibles fossiles. Mais de telles augmentations semblent désormais impossibles. L’économie mondiale actuelle repose sur le crédit pour soutenir la production, et sur une croissance continue pour rester solvable. Dans ce schéma, la seule alternative à une croissance économique continue est l’effondrement économique. On commence donc à chercher des moyens de rééquilibrer l’équation énergétique en fermant certaines parties de l’économie mondiale tout en permettant à d’autres de poursuivre leur croissance. Comme personne n’est particulièrement désireux de se ruer vers l’abattoir, votre tâche consiste à trouver un moyen de les induire en erreur pour qu’ils y aillent volontairement, soi-disant pour leur propre bien. 

La prochaine question à se poser est de savoir quelles nations industrialisées sont prêtes pour le croc de boucher. Vous constaterez que certains pays ont continuellement vécu au-dessus de leurs moyens. Ils ont sans cesse emprunté de l’argent bien au-delà de leur potentiel de croissance économique et leur capacité à rembourser les dettes qu’ils contractent maintenant est précisément nulle. Le plus important d’entre eux est les États-Unis, qui vivent depuis des décennies sur des emprunts et dont la dette gigantesque éclipse tous les excès précédents réunis. Combiné à la perte progressive du statut de monnaie de réserve pour le dollar américain et à la perte concomitante par les États-Unis du privilège exorbitant d’imprimer de la monnaie selon ses besoins, cela a placé les États-Unis à l’épicentre de l’inévitable effondrement financier. Vous interpréteriez la panique du marché REPO d’août 2019, lorsque les intérêts des prêts au jour le jour utilisant la dette fédérale américaine comme garantie ont atteint 10 %, comme une fissure dans la façade du village Potemkine, soigneusement entretenu, du système financier américain. 

Si l’on examine la situation budgétaire des États-Unis, on remarque que ce pays n’est plus en mesure de financer ses déficits budgétaires toujours croissants en empruntant à l’étranger, car les étrangers sont maintenant vendeurs nets de titres de créance américains. Vous serez choqué de découvrir que le gouvernement américain emprunte aujourd’hui près de la moitié de ses dépenses, accumule des dettes à court terme deux fois plus vite qu’il ne pourrait espérer les rembourser, et prévoit nonchalamment de s’endetter davantage à court terme tout en empruntant encore plus dans les années à venir. L’image qui vous vient à l’esprit est celle d’un taureau particulièrement têtu qui se tient au milieu des voies ferrées tentant de défier du regard un train qui arrive. 

En tant que génie de la finance, vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur les schémas pyramidaux et vous identifiez facilement l’état de fait actuel comme un pur système pyramidal. Comme les systèmes pyramidaux échouent tous, et qu’ils ont tendance à le faire plus ou moins instantanément, vous commencez à chercher un moyen d’anticiper leur effondrement afin de garder le contrôle de la situation. Votre principal objectif à court terme serait d’éviter une panique en plongeant l’économie mondiale dans une sorte de coma induit médicalement, en l’alimentant avec une perfusion d’argent gratuit. Cette pause vous donnerait l’occasion d’apporter certains changements nécessaires, certains d’ordre cosmétique, d’autres plus spectaculaires. 

Il n’y aura pas assez d’énergie pour faire fonctionner l’économie industrielle mondiale ; c’est pourquoi il faut en fermer certaines parties. Quelles parties ? Une approche ad hoc, à la carte, a peu de chances d’être efficace car ce qui reste de l’économie mondiale à la fin de ce processus doit être intact, contigu, stable, prospère et assez vaste, englobant, disons, deux ou trois milliards d’âmes sur un total tout à fait superflu de plus de 7,5 milliards, dont on dit déjà que la moitié subsiste avec moins d’un dollar mythique par jour. Le Sud indigent n’est manifestement pas un problème dont vous, le génie maléfique qui dirige le monde, devez vous préoccuper. Ces gens sont déjà en train de se débrouiller d’une manière ou d’une autre. Ils ne font pas vraiment partie de l’économie mondiale. 

Alors, quelles parties de l’économie mondiale devriez-vous fermer ? Une excellente opportunité, immédiatement à votre disposition grâce à la peur de la pandémie artificiellement exagérée, est de tuer le tourisme international. C’est ce qui a été fait : les industries hôtelière et aérienne sont dévastées, de même que les restaurants, les stations thermales et de nombreuses autres entreprises qui accueillent des touristes internationaux. Les bateaux de croisière sont démantelés pour aller à la ferraille. Cela a fait baisser la consommation de distillats de pétrole. Contrairement à l’essence, qui est utile pour se déplacer sans but dans de petits véhicules de passagers et qui est en grande partie un déchet créé par les raffineries de pétrole, les distillats de pétrole tels que le kérosène, le fuel de soute et le diesel sont le précieux élément vital de l’économie mondiale. Leur utilisation pour transporter les touristes en avion vers les lieux de vacances est un énorme gaspillage, inabordable. 

Mais si l’utilisation des distillats de pétrole diminue, il en va de même pour l’essence, puisque celle-ci représente environ la moitié de ce que chaque baril de pétrole brut peut raffiner. La solution consiste à empêcher les travailleurs de faire la navette vers leur travail en les faisant travailler à domicile. C’est du pur gaspillage que de fournir aux employés de bureau un endroit pour dormir et se distraire et un autre pour travailler ; ils peuvent tout faire à partir du même matelas et de la même connexion internet en utilisant le même ordinateur portable et le même téléphone portable. Une fois qu’il n’est plus nécessaire de se déplacer, la nécessité d’entretenir des bureaux dans les grandes villes disparaît également et les villes et les banlieues peuvent être dépeuplées. La population peut tout aussi bien faire du télétravail à partir de la campagne. La nécessité de se rendre en voiture au supermarché peut être remplacée par un camion de livraison hebdomadaire, ce qui permet de fermer la plupart des commerces de détail également. Dans un cadre rural, on peut éventuellement apprendre aux gens à cultiver et à produire leur propre nourriture, à se chauffer avec le bois de chauffage qu’ils ramassent et finalement à devenir à demi sauvages pour disparaître de la vue [des génies]. 

Une fois qu’il n’est plus nécessaire de faire la navette et de se rendre en voiture aux magasins, il devient possible de réduire la mobilité globale de la population, ce qui diminue encore sa consommation d’énergie. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’éliminer le transport privé sur de longues distances en instaurant des péages autoroutiers très élevés tout en introduisant des réglementations strictes qui doivent être respectées avant de permettre aux passagers de monter dans les transports publics, les trains ou les avions. Les mesures de santé et de sécurité publiques peuvent jouer un rôle important à cet égard. 

Un effet secondaire louable de la dispersion de la population dans les campagnes tout en limitant sa mobilité est que la protestation politique devient futile. Une fois que les gens ne sont plus autorisés à se rassembler et à protester en masse, leurs mouvements de protestation deviennent virtuels et se limitent aux plate-formes de médias sociaux qui, étant privées, peuvent simplement être fermées. Lorsque les autorités doivent intervenir, elles peuvent facilement surveiller le trafic Internet et téléphonique et restreindre les déplacements physiques de tous ceux qu’elles jugent suspects. Les coûts de maintien de l’ordre, de dispersion des manifestations et d’étouffement des émeutes sont ainsi considérablement réduits. Une première mesure utile consiste à cesser dans un premier temps de maintenir l’ordre dans les grandes villes, ce qui permet aux criminels et aux pillards de régner librement et de provoquer ainsi un exode parfaitement volontaire des villes vers la campagne. 

Un autre effet secondaire louable de l’effondrement des grandes villes sous le poids des vagues de criminalité, des protestations et des émeutes est que les criminels, les manifestants et les émeutiers peuvent alors être rassemblés, arrêtés et utilisés comme esclaves. La surveillance électronique contemporaine, avec le suivi des téléphones portables, la vidéosurveillance et la reconnaissance faciale basée sur l’IA, permet d’identifier et de localiser facilement les auteurs de ces actes. Aux États-Unis en particulier, où l’esclavage est toujours légal à condition qu’un tribunal prononce une peine pour un crime précis (comme le stipule le 13e amendement de la Constitution) et où des masses d’esclaves noirs et latinos travaillent dur dans des prisons privatisées qui sont assez analogues aux plantations du Sud d’avant la guerre [de Sécession], il s’agit d’une technique puissante pour convertir le surplus de population en main-d’œuvre gratuite.

 Une source importante de dépenses énergétiques est consacrée à ce que l’on peut définir comme un luxe. Dans une économie de marché libre, le choix du consommateur est sacro-saint et un grand nombre d’entreprises répondent à tous les besoins, des salons de manucure au toilettage des chiens, en passant par les bars, les pubs, les restaurants, les services de restauration, les studios de massage et de yoga, les vêtements de marque, etc. Aucune de ces entreprises n’est essentielle et peut donc être fermée à condition de trouver une excuse liée à la sécurité publique pour le faire. En remplacement de tout ce qui précède, un panier de produits de consommation essentiels peut être livré à domicile, gratuitement et régulièrement, par des équipes de volontaires communautaires lourdement armés. 

Normalement, on s’attendrait à ce que la proposition de plonger l’économie mondiale dans un coma induit par la médecine rencontre une résistance considérable. Votre brillante solution est d’effrayer tout le monde pour qu’il se soumette en faisant sans cesse l’apologie d’un virus respiratoire pas particulièrement dangereux. Selon les dernières estimations, probablement encore trop élevées, de l’Organisation mondiale de la santé, le nouveau SRAS-CoV-2 a un taux de mortalité par infection (IFR) de seulement 0,14%. Ce taux est nettement plus élevé que le 0,10% de la dernière grande pandémie virale respiratoire, la grippe de Hong Kong de 1968-69, qui a tué entre 1 et 4 millions de personnes dans le monde et a peut-être un peu contribué à la chute de 0,6 % du PIB américain (bien que cette chute soit principalement due à la fin des dépenses liées à la guerre du Vietnam). Mais comme le taux d’infection du nouveau virus a tendance à être gravement sous-estimé (c’est délicat car il ne provoque aucun symptôme chez la plupart des gens), le chiffre final de l’IFR sera probablement nettement inférieur. 

Comme on commence à le savoir, une certaine décrédibilisation des alarmistes devient inévitable. Mais jusqu’à présent, la mission des élites jouant sur la peur a été un grand succès. Les prévisions alarmistes de millions de morts basées sur un faux modèle informatique concocté par Neil Ferguson, ancien physicien théoricien du Collège Impérial d’Angleterre (dont les prévisions, depuis de nombreuses années, sont aussi fausses que la journée est longue), associées au cirque et au battage médiatique habituel, à la frénésie autour de l’épidémie initiale en Chine, ont poussé les gouvernements du monde entier à réagir de façon excessive, en fermant de grandes parties de leur économie. 

Les personnes les plus intelligentes ont déjà rassemblé un grand nombre de faits qui nuisent fortement au battage médiatique, à savoir que tenter d’empêcher le virus de se propager était une course folle ; que les dommages causés par les mesures d’urgence sont beaucoup plus graves que ceux causés par le virus lui-même ; que ce virus est un inoculant sûr et efficace contre lui-même, évitant ainsi la nécessité de recourir à des vaccins. 

Mais rien de tout cela n’a d’importance : le coma économique mondial a été induit comme prévu et seules les nations et les économies les plus prometteuses et les plus stables en sortiront un jour. Cette pause fraîcheur vous donnera à vous, génie maléfique en charge de l’économie mondiale, une chance de résoudre certains problèmes majeurs, tels que 

  • Longévité : régler le problème du surpeuplement des retraités, étant donné que les fonds de retraite seront vides et qu’il n’y aura pas de ressources à consacrer à la médecine gériatrique 
  • Automatisation : réduire l’intensité énergétique de l’économie en revenant au travail manuel tout en maintenant un contrôle très strict sur la main-d’œuvre
  • Intelligence : éloigner les fonctions intellectuelles des cerveaux humains pour les confier à des serveurs Internet qui exécutent des algorithmes d’intelligence artificielle, tout en réformant les systèmes d’éducation publique pour les éloigner du développement intellectuel et les limiter à l’enseignement des compétences manuelles, c’est-à-dire presser des boutons et obéir 
  • Gérer le problème des “singes avec des grenades à la main” : débarrasser les nations anciennement développées et industrialisées mais maintenant effondrées de certains armements très dangereux, y compris nucléaires, pour les empêcher de se blesser elle-même et de se blesser entre elles
  • Réorganiser : reconnecter les chaînes d’approvisionnement désormais définitivement interrompues en de nouvelles associations industrielles qui n’incluent que les pays et régions qui resteront économiquement viables au moins pour les prochaines décennies tout en déconnectant définitivement le reste. 
Nous aborderons ces problèmes dans de prochains articles. En attendant, profitez de votre coma économique induit par la médecine, et si quelqu’un vous demande pourquoi tout cela est nécessaire, dites-lui que c’est à cause de l’horrible coronavirus et que cela n’a rien à voir avec des choses telles que la bulle financière américaine qui s’apprête à éclater ou la faillite de l’industrie américaine de la fracturation hydraulique (ce qui, soit dit en passant, est certainement le cas). 
Le 16 octobre 2020, 
traduction du Sakerfrancophone

vendredi 11 août 2017

Un pays en guerre n'aurait pas à rembourser sa dette…

LA DETTE ABSOLUE DE CHAQUE AMERICAIN EST DE.... 

Elle est de 330.000 dollars par foyer, très précisément de 329.961 dollars et 34 cents. Chiffre de toute manière qui ne sera plus valable dès que vous aurez fini de lire cette ligne !!! LoL
 La dette totale des Etats Unis est de 41 trilliards de dollars ou 41.000 milliards, ce qui veut dire que le mur est déjà atteint depuis longtemps, puisque cette dette est IRREMBOURSABLE. Vous imaginez chaque foyer avec une dette de 330.000 euros ?????? 


Le détroit d’Ormuz

 Donc, les USA ont besoin d'une guerre puisque avec leur monnaie de singe ils n'ont pas voulu obtenir d'hyper-inflation, et du coup ils ont les intérêts négatifs avec des taux directeurs 0%... Vous n'avez pas remarqué que les US se sont mis à "couteaux tirés" avec 1) La Chine, 2) La Russie et 3) L'Iran, avec d'innombrables incidents dans le Détroit d'Ormuz, dont le plus récent date d'il y a juste 4 jours... 
"US Navy ship fired warning shots at an Iranian boat in the Persian Gulf", voir la video ici sur CNN. Un de ces jours, un missile américain va partir et ce sera la guerre tant voulue par le Shadow State qui a entrepris de destituer Donald Trump le plus rapidement possible. Lire ici The Economic Collapse.. PS: cela fait depuis des années que j'explique que le Détroit d'Ormuz est LE lieu d'où la 3e guerre risque de démarrer. Un pays en guerre n'a pas à rembourser sa dette. 
in Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2017

mercredi 8 juin 2016

La dignité des femmes ou un milliard de dollars de plus pour les banquiers ? par Paul Craig Roberts



Le capitalisme dans ses œuvres
Par Paul Craig Roberts – Le 28 Novembre 2015 – Source Paul Craig Roberts

Zero Hedge rapporte une histoire tirée de «La Grèce, cause toujours» qui est d’abord parue dans le Times.


D’après cette histoire, le niveau de vie en régression imposé au peuple grec par la chancelière allemande Merkel et les banques européennes a poussé un grand nombre de jeunes femmes grecques dans la prostitution. La forte augmentation du nombre de femmes offrant des services sexuels a fait tomber le prix à 4 euros de l’heure. Cela fait 4.24 $, assez pour un feuilleté à la feta ou un sandwich. C’est la valeur que l’austérité, imposée par les banquiers, a posée sur l’utilisation du corps d’une femme pendant une heure. Le prix d’une demi-heure est de 2.12 $. Elles n’obtiennent même pas le salaire minimum.

Quand on lit une histoire comme celle-ci, on croit que c’est une parodie ou une caricature. Bien que le Times de Londres soit un journal ancien, ce n’est pas encore le genre de journal qui peut être acheté aux caisses des magasins d’alimentation.

L’histoire tire sa crédibilité des sites web aux États-Unis sur lesquels les étudiantes dans les Universités font la publicité de leur disponibilité comme maîtresses pour les hommes qui ont les moyens financiers de les aider dans leurs dépenses. D’après divers bulletins d’information, maîtresse semble être l’occupation principale des étudiantes dans les universités à coût élevé comme à la New York University.

Les filles de la NYU sont mieux loties que les Grecques. La relation de maîtresse est monogame et peut être durable et tendre. Les prudes se font une montagne de la disparité d’âge, mais cette disparité est une caractéristique de longue date dans les mariages des classes supérieures.

Les prostituées ont un grand nombre de partenaires, chacun pouvant avoir une maladie, et elles ne reçoivent rien en retour si ce n’est du cash. En Grèce, si ce qui est dit est correct, le tarif est tellement bas que l’argent ne leur dure même pas jusqu’à l’après-midi.

C’est le capitalisme à l’œuvre. Aux États-Unis, la souffrance vient du fait de l’augmentation des frais de scolarité, avec 75 % du budget de l’Université passant dans l’administration de l’établissement plutôt que dans la faculté elle-même ou dans l’aide aux étudiants, mais aussi du manque de travail offert aux diplômés, suffisamment rémunéré pour rembourser les prêts des étudiants. De nos jours, votre serveur au restaurant peut être un adjoint ou un professeur à temps partiel qui espère obtenir un travail à temps plein en tant qu’acteur. Comme maîtresses, les filles de la NYU auront plus de succès.

En Grèce la privation est imposée de l’extérieur du pays par l’Union européenne, que la Grèce a bêtement rejointe, faisant cadeau de sa souveraineté en échange de l’austérité. Les banksters et leurs agents dans les gouvernements européens et allemand prétendent que le peuple grec a profité de prêts et, donc, est responsable du remboursement de ces prêts. Mais les prêts n’ont pas été faits au peuple grec. Les prêts ont été faits pour corrompre le gouvernement grec qui a été payé en dessous de table versés par les prêteurs pour accepter ces prêts, et les recettes étaient souvent utilisées pour des achats dans le pays d’où le prêt était fait. Par exemple, le gouvernement grec a reçu des dessous de table pour emprunter de l’argent aux Allemands ou aux autres banques étrangères pour acheter des sous-marins allemands. C’est par ce type de corruption que la dette grecque a grossi.

L’histoire racontée par les médias financiers et les économistes néolibéraux complices des banksters est que le peuple grec a emprunté à la légère l’argent et l’a dépensé en bien-être social pour eux qui, ayant joui des fruits des prêts. ne veulent pas les rembourser. Cette histoire est un mensonge. Mais le mensonge sert à s’assurer que le peuple grec sera pillé tout en faisant apparaître sous un bon jour les propres erreurs des banques qui ont trop prêté. Les banques ont obtenu les intérêts des prêts ainsi que les pots de vin des fournisseurs des sous-marins. (J’utilise les fournisseurs de sous-marins comme un terme générique pour la gamme de marchandises extérieures et de services pour lesquels les prêts ont été dépensés).

En Grèce, les prêts sont payés par l’argent économisé en réduisant les retraites, l’enseignement et les services sociaux, l’emploi public, et par l’argent levé par la liquidation d’actifs publics comme des ports, des réseaux d’eau municipaux et des îles protégées. Les réductions dans les retraites, l’enseignement, les services sociaux et l’emploi drainent l’argent de l’économie et la vente d’actifs publics draine l’argent du budget du gouvernement. Michael Hudson raconte brillamment cette histoire dans son nouveau livre : Killing the host [En tuant l’hôte, NdT].

Le résultat est une souffrance croissante et le résultat de cette souffrance est que des jeunes femmes grecques doivent vendre leur corps.

Tout juste comme l’avaient dit Marx, Engels et Lénine.

On penserait que partout les gens en seraient outragés. Mais pour la plupart de ceux qui ont fait des commentaires sur ZeroHedge, ce n’est qu’une occasion de faire des blagues grossières («Réfléchissez, le Viagra coûte 4 fois plus qu’une chatte»; «C’est assurément mieux que de rencontrer une fille et de l’inviter à dîner»). Ceux qui représentent les valeurs occidentales tant vantées ne voient rien d’outrancier là-dedans.

Le pourcentage des Russes pro-occidentaux qui se tournent vers l’Ouest en quête d’un leadership doit rapidement approcher de zéro.

Qu’est-ce qui est le plus important ? La dignité des femmes ou un milliard de dollars de plus pour les banquiers ?

La civilisation occidentale a donné sa réponse : un milliard de dollars de plus pour les banquiers.

Paul Craig Roberts
Article original paru dans Zero Hedge
Traduit par Poolan Devi, édité par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

dimanche 12 juillet 2015

LA VÉRITÉ QUI DÉRANGE

Dette souveraine européenne sans la Grèce :
 12, 5 mille milliards 
 97, 5%

Dette souveraine de la Grèce :
 320 milliards
 2,5%

jeudi 25 juin 2015

mercredi 22 octobre 2014

LA RÉALITÉ DE LA DÉSASTREUSE SITUATION DES BANQUES …



"LA FETE EST FINIE POUR LES BANQUES CENTRALES, L'ESPAGNE A RATE UN EMPRUNT
: "A partir de décembre 2011, la BCE a prêté 1019 milliards d'euros aux banques européennes. Les banques italiennes ont utilisé cet argent pour acheter des obligations de l'Etat italien. Elles en sont gavées. Les banques espagnoles ont utilisé cet argent pour acheter des obligations de l'Etat espagnol. Elles en sont gavées. Les banques portugaises ont utilisé cet argent pour acheter des obligations de l'Etat portugais. Elles en sont gavées. Etc.
Malheureusement, la fête est finie. Malheureusement, les banques européennes n'ont plus d'argent. Aujourd'hui, les banques européennes sont incapables d'acheter les obligations de leur Etat.
Jeudi 16 octobre, les banques espagnoles ont été incapables d'acheter toutes les obligations émises par l'Etat espagnol. Lire l'article : "L'Espagne rate un emprunt obligataire." L'Espagne est en faillite. Et les banques espagnoles sont en faillite.
Aujourd'hui, huit pays européens sont dans ce cas.
La BCE est la seule à pouvoir agir. Pour éviter le défaut de paiement des huit pays européens en faillite, il ne reste plus que la BCE. Pour éviter le défaut de paiement des huit pays européens en faillite, la BCE va lancer ses rotatives à plein régime : la BCE va noyer les banques européennes sous des flots de liquidité. Avec cet argent, les banques européennes vont pouvoir acheter les obligations émises par leur Etat.
Et la bulle continuera à gonfler.
Le temps presse : les obligations des Etats européens périphériques sont en train d'exploser". Lire ici Bloomberg. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2014

LE HIT-PARADE DE L'ENDETTEMENT TOUTES DETTES COMPRISES

sur le site de Pierre Jovanovic

Ca s'appelle le TDC !!! Mr Arfeuille nous a envoyé la liste établie par l'International Center for Monetary Banking (ICMB, lien ici) qui a additionné les trois dettes (publique + celle des ménages + celle des entreprises). Voici les résultats: 
    01- Médaille d'or : Irlande. Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 442 % du PIB.
    02- Médaille d'argent : Portugal. Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 379 % du PIB.
    03- Médaille de bronze : Belgique : 350 % du PIB.
    04- Grèce : 304 % du PIB.
    05- Espagne : 300 % du PIB.
    06- Pays-Bas : 294 % du PIB.
    07- Italie : 258 % du PIB.
    08- France : 254 % du PIB.
    09- Etats-Unis : 250 % du PIB.
    10- Finlande : 242 % du PIB.
    11- Autriche : 235 % du PIB.
    12- Chine : 218 % du PIB.
    13- Allemagne : 193 % du PIB.
Vous avez compris, ces pays vont se déclarer à un moment donné en faillite, et l'euro explosera, les USA en particulier. Vous comprenez pourquoi le PS est en train de tout vendre en ce moment... Bientôt ils vont racler les fonds de VOS tiroirs. Préparez-vous. Cela me rappelle juin 1940, quand les Allemands sont arrivés à Paris alors que la presse française avait expliqué au peuple qu'il n'y avait aucune chance que cela arrive un jour. Ha ha ha... Elle est bien bonne. Du jour au lendemain, les commerçants ont préféré les pièces d'or et d'argent... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014

"Tout est vraiment possible quand la volonté ne meurt pas et que la décision politique sait être à la hauteur." par Hélène Clément-Pitiot économiste

Vivre en Russie : une leçon d’espoir et de résilience pour une économiste dans le réel

Vivre en Russie : une leçon d’espoir et de résilience pour une économiste dans le réel

Par La Voix de la Russie |  Hélène Clément-Pitiot est une économiste française, membre du CEMI-EHESS (Centre d’étude des modes d’industrialisation de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).

Ses recherches sont centrées sur les effets dynamiques de l’économie monétaire et financière. Elle réside à Moscou en famille depuis 2007. Elle anime le blog Viableco qui est un blog d’analyse alternative promouvant des politiques économiques pragmatiques orientées sur la viabilité socio-économique. Ces orientations recèlent une critique majeure du développement tout azimut de la marchandisation que privilégie la stratégie néolibérale institutionnalisée en Europe.
La Voix de la Russie : Bonjour et merci de répondre aux questions de La Voix de la Russie. Vous n’êtes pas venue en Russie en tant qu’expatriée, comme c’est le cas pour l’essentiel des Français en Russie, pourquoi alors cette décision d’y installer votre famille ?
Hélène Clément-Pitiot : Il n’y a jamais qu’une raison pour de telles décisions mais un faisceau d’explications plus ou moins rationnelles, plus ou moins conscientes ; mais je vais tenter de donner des orientations majeures. Notre décision reposa d’abord sur une connaissance de long terme de l’évolution de la Russie : j’y suis venue en 1978 pour la première fois et depuis 1991 je travaille comme économiste sur la transition russe, ses dégâts et ses succès au lendemain de la crise de 1998. J’ai été fascinée par le redémarrage économique du pays que j’ai pu suivre pas à pas.... Le pays était voué à une dislocation sans fin, territoriale et morale ; sa population était déjà à 40% sous le seuil de pauvreté, le PIB réduit quasiment de moitié en moins de 10 ans. A l’éclatement de la crise russe de la dette de 1998, les experts occidentaux considéraient qu’il n’y avait pas d’autre alternative pour le pays qu’un «currency bord» ; c’est à dire un système de mise sous tutelle monétaire du pays, mécanisme à l’origine conçu pour les pays colonisés... C’est ce système, pourtant tant prisé par les conseillés atlantistes, qui précipita l’Argentine dans la crise en 2002. Peu de temps après avoir été louée comme le bon élève du FMI, l’Argentine allait s’effondrait une crise monétaire brutale ! Cette soumission monétaire totale qui était proposée à la Russie en 1998 devait aussi s’accompagner d’échanges d’actions (parts de société) contre des titres de dettes (debt equity swap). Le système aurait permis d’accélérer encore la captation de rente - qui avait caractérisé la transition des années 90 - et ce faisant aussi, le système assurait aux intérêts étrangers la main mise sur les immenses richesses énergétiques de la Russie. Mais au grand dam des observateurs avides, la Russie a réussi à retrouver sa souveraineté et à s’engager dans une voie d’espoir pour construire un autre futur que celui qui était réservé à sa population...C’est le signe que tout est vraiment possible quand la volonté ne meurt pas et que la décision politique sait être à la hauteur. Ce fut fascinant de suivre un tel rebond, nous étions en premières lignes de l‘information grâce à nos collègues de l’Institut de prévision de l’économie nationale de l’académie des sciences (IPEN-RAN) avec lesquels nous collaborons depuis 1990. Notre centre de recherche du CEMI et son directeur, l’économiste Jacques Sapir, ont été grandement influencés par cette expérience. Point de surprise que notre «tasse de thé» économique ne soit pas la soumission à l’austérité en Europe et sa rhétorique associée d’absence d’alternative ! Les trajectoires suivies déterminent les affects ! LIRE LA SUITE ICI

samedi 30 août 2014

Comment on réagit à la crise dans les villages grecs


Quelques extraits d'une réflexion de Roger Jinkinson, un écrivain britannique qui vit dans un village reculé de l'île grecque de Karpathos sur la façon dont la crise économique profonde affecte la petite communauté rurale à plus de 400 km d'Athènes.
Bien que les temps soient durs, il croit qu’une longue tradition de parcimonie, une économie de troc en plein essor et le retour des jeunes pour travailler à la terre aidera le village à traverser la crise.



La génération plus âgée dans le village est habituée à être économe et à travailler dur; les gens sont habitués à une existence frugale et des temps d'extrême précarité. Des centaines de milliers de Grecs sont morts de faim et des complications d’une malnutrition sévère au cours de la Seconde Guerre mondiale et la guerre civile qui a suivi. Les souvenirs de ces moments peuvent se voir gravés dans les visages des personnes âgées et les habitudes transmises à leurs enfants.
Les femmes sont en charge de la maison, et on mange une miche de pain jusqu'à la dernière miette et, si vous pouviez voir l'effort qu'il faut pour la produire, vous comprendriez pourquoi.


On sème à la main le blé et l’orge; la récolte, le vannage et le broyage du grain est un travail éreintant, et pétrir la pâte des énormes pains cuits dans des fours banaux à bois n'est pas un travail léger non plus, il est donc facile de comprendre ces femmes qui avec soin conservent une miche pendant une semaine, dans son sac, jusqu'à ce qu'il soit entièrement consommé.


En Grande-Bretagne on jette des millions de tonnes de nourriture par an. Dans le village, ils ne jettent rien. C'est une petite communauté isolée au bord d'une mer souvent sauvage et agitée.
Les femme font du fromage, dont certains peuvent être conservés pendant deux ans.


Il existe trois principales sources de revenus : l’exploitation de la mer et de la terre, le tourisme et l'argent de la diaspora. 
Les deux dernières ont pâti de la crise du capitalisme occidental.
Le tourisme est en baisse en raison des coûts de transport élevés et de la pénurie d'argent en Europe du Nord. Le déclin a été exacerbé par la tendance à délaisser les petits hôtels de village et les tavernes pour des vacances tout compris dans des méga-hôtels, financés par des firmes internationales. Les fluctuations internationales des devises ont également un impact négatif.

Beaucoup d'hommes plus âgés du village sont allés travailler aux États-Unis et au Canada, où ils ont payé leurs impôts et leurs cotisations de sécurité sociale avant de revenir à la retraite en Grèce. Le retour des jeunes revitalise le village, renforce les liens familiaux et communautaires et inverse une tendance séculaire à la dépopulation ". Les gouvernements américain et canadien respectent leur part du contrat et payent consciencieusement les pensions sur les comptes bancaires locaux des travailleurs revenus au pays. 
Mais, malgré toutes les protestations et l'agitation, l'euro reste fort par rapport au dollar – et il y faut ajouter que l'inflation a érodé la valeur de ces petites pensions. Alors que les banquiers continuent de faire des milliards en jouant avec le marché, ces bâtisseurs et décorateurs retraités, ces chauffeurs de taxi et ces cuisiniers, perdent 10% rien qu'en changeant leurs dollars en euros.
Les salaires dans le village restent faibles. Plâtriers et maçons gagnent 40 euros par jour – si du travail se présente. Les quelques emplois publics paient encore moins et, dans ce contexte, il est compréhensible que les travailleurs en Grèce ne se précipitent pas pour payer leurs impôts, en particulier quand ils voient la richesse ostentatoire du décile supérieur.

En moins de 50 ans, Athènes est passée de la taille d'une petite ville de province à une étendue urbaine de cinq millions d'habitants, aspirant le plus clair et le meilleur de la communauté rurale et déséquilibrant l'économie.
Mais la société grecque est fondée sur la famille.
Les produits en excès en période d'abondance  sont partagés. Quand les temps sont durs, les gens fiers restent dans leurs maisons et se couchent tôt.
Une grande partie du commerce dans le village se fait par le troc et les villageois se soucient peu de l'Union européenne, de la Banque mondiale et le FMI. 
Parmi les vieillards dans le café local, l’opinion est quasi unanime que c'était une erreur d'entrer dans la zone euro, et l’on désire revenir à la drachme, qui, selon eux était la plus ancienne monnaie en cours dans le monde. 

Bien qu'ils se débrouillent avec très peu, les rêves de leurs enfants et petits-enfants sont détruits.
Les traditions locales ont été renforcées avec le retour des jeunes
Le seul résultat positif de la crise est le retour des jeunes, y compris diplômés, au village. 
Il y a beaucoup de maisons vides ici, on ne manque pas de terres, et les bonnes pluies de l'hiver dernier ont augmenté les possibilités pour de nouvelles cultures, et produit un meilleur rendement des anciennes.
Ce qui constitue un attrait pour ce retour des jeunes est que le travail de la terre ici est principalement une activité d'hiver, laissant les mois d'été libres pour aller à la pêche et à la plage. 
Le retour des jeunes revitalise donc le village, le renforcement des liens familiaux et communautaires et inverse une tendance séculaire au dépeuplement.
Les jeunes apprendront beaucoup de leurs parents et grands-parents, et le pain sera conservé jusqu’à ce qu'on mange la dernière tranche. (version française par Maxime le minime de la source)

St Jean de Karpathos

samedi 17 mai 2014

L'Europe oui... mais quelle Europe ?


"Pendant l'année 2012, la France a donné 19,8 milliards d'euros à l'UE, mais la France a reçu seulement 12,9 milliards d'euros de l'UE. En clair : pendant l'année 2012, l'Union Européenne a coûté 6,9 milliards d'euros à la France (rappel : la dette publique de la France est de 1925,292 milliards d’euros) lire ici les Echos. Pour le Royaume-Uni : pendant l'année 2012, l'Union Européenne a coûté 6,6 milliards d'euros. Pour l'Allemagne elle a coûté 10,6 milliards d'euros. Pour l'Italie elle a coûté 4,1 milliards d'euros. L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus pour prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais. L'Union Européenne, c'est un suicide collectif".