Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 22 septembre 2013

Sur le blog de Claude : Un Stylite en Géorgie!


File:MHS Szymon Slupnik XVI w Kostarowce p.jpg
Saint Siméon Stylite
Maxime Qavtaradzé est littéralement proche des cieux. Le moine de 59 ans vit au sommet d'un pilier de pierre en Géorgie, utilisant une échelle de 40 mètres afin d'entrer et de sortir de sa demeure élevée, rapporte CNN. Le photographe Amos Chapple est monté sur la falaise afin de photographier sa vie. LIRE LA SUITE ICI


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mardi 5 février 2013

Art contemporain géorgien présenté par Jonathan Pageau

Argent repoussé par Dito Razdamze
Il existe une page Facebook appelé თანამედროვე ქრისტიანული ხელოვნება "Art contemporain chrétien" , mais la plupart des gens n’y prêtent pas attention parce que tout est écrit en géorgien. Bien que bénéficiant de centaines de photos d'art du début de la chrétienté, l'aspect le plus remarquable pour ceux d'entre nous qui ne sont pas allés en Géorgie est de savoir à quel point  les artistes géorgiens liturgiques contemporains figurent en bonne place.

Au travers de ses nombreux albums de photos on trouve un témoignage éclatant d'un art en plein essor dans l'Eglise géorgienne. Parmi les artisans, on trouve bien sûr  George Gudushauri, un orfèvre qui a reçu des commandes du plus haut niveau de l'Orthodoxie et crée des œuvres  qu’on peine à croire qu’elles puissent se faire aujourd'hui.

St-George de George Gudushauri

Reliquaire de George Gudushauri

La page dispose également d'un album d'une église en pierre contemporaine en cours de construction, recouverte d’une belle sculpture ornementale et figurative  de la pierre  dans le style habituel de l'art abstrait géométrique géorgien.





Parmi les albums, on peut trouver davantage de travail du métal, d'iconographie, de broderie, de sculpture, d'émail, le tout avec des compositions fortes et un style   immédiatement associable à la Géorgie.

Bien que l’écriture géorgienne ne soit pas aussi accessible qu'on pourrait le souhaiter, je recommande vivement une visite. Cela pourrait vous faire sentir pendant un court instant que tout va bien dans le monde et que le siècle dernier n'était qu'un mauvais rêve...


Couverture d'Évangile   par Dito Razmadze

Couverture d'Evangile par Dito Razmadze

Croix de procession de Dito Razmadze

Détail du mobilier liturgique par Ioseb Andriadze, l'administrateur de la page

mercredi 23 janvier 2013

21 Janvier Translation des reliques de St Maxime le Confesseur



 Un puissant géant spirituel, que rien ni personne n’a pu briser, dont l'image ne s’estompe pas à travers les âges, le vénérable Maxime le Confesseur est un indicateur fidèle, même jusqu'à maintenant, de la façon dont on peut suivre le Christ par cette voie par laquelle Saint Maxime a si fidèlement suivi le Seigneur.

 Saint Maxime est né à la fin du VIe siècle à Constantinople de parents nobles et a reçu une excellente éducation philosophique et théologique. Sous l'empereur Héraclius (610 ≠ 641), il a fait partie des conseillers impériaux. En voyant la propagation de l’infection de l'hérésie des Monothélites, dont l'Empereur lui-même avait été atteint, (les Monothélites rejetaient la volonté humaine en Jésus-Christ, et par là ils minimisaient l'importance de ses souffrances sur la Croix ; les Monothélites mal pensaient à tort que la nature humaine de Jésus-Christ avait été engloutie et anéantie par sa nature divine), il a quitté le palais impérial et rejoint les moines dans le monastère de Chrysopolis. Par la suite, le Vénérable Maxime en est devenu le supérieur.

 Théologien profond de son temps et un défenseur sans faille de l'Orthodoxie, Maxime a réussi avec compétence et succès à démontrer le caractère incorrect de l'hérésie monothélite, ce pour quoi il a été soumis à des persécutions de nombreuses fois de la part des ennemis de l'Eglise.

 L’argumentation du Vénérable Maxime en faveur de l'Orthodoxie était si puissante qu’après un débat public sur la foi avec Pyrrhus, le patriarche monothélite de Constantinople, de dernier a renoncé à l'hérésie en 645.

 Le vénérable Maxime fut envoyé en exil à plusieurs reprises et fut à chaque fois à nouveau rappelé à Constantinople. Les hérétiques alternant mises en garde et promesses passèrent ensuite aux menaces, et en vinrent aux outrages et coups.

 Une fois Saint Maxime fut rappelé à Constantinople, où les grands de l’Empire Troilus et Serge, à nouveau le soumirent à des interrogatoires. Ils commencèrent à accuser saint Maxime d’orgueil s’il estimait qu’il était le seul orthodoxe pouvant être sauvé et s’il considérait tous les autres comme des hérétiques allant à leur perte.

 À cela, le Saint répondit: «Quand tous les habitants de Babylone adoraient l'idole d'or, les trois saints jeunes gens ne vouèrent personne à la perdition. Ils ne se préoccupaient pas de ce que les autres faisaient, mais ils ont pris soin seulement d’eux-mêmes, afin de ne pas tomber loin de la vraie piété. Exactement de la même manière, Daniel aussi, quand il faut jeté dans la fosse, ne condamna aucun de ceux qui, dans suivant la loi de Darius, ne voulait pas prier Dieu, mais il conserva à l’esprit son devoir, et souhaita plutôt mourir que de pécher et d'être tourmenté par sa conscience de transgresser la loi de Dieu. A Dieu ne plaise que, moi aussi, je condamne qui que ce soit, ou que je dise que je suis seul à pouvoir être sauvé. Cependant, je préférerais mourir plutôt que d'avoir apostasié d’une quelconque manière la vraie foi, et endurer ensuite les tourments de ma conscience.

" Alors Troilus et Serge ont commencé à signaler à Saint Maxime que le monde chrétien en son entier avait déjà reconnu le patriarche de Constantinople monothélite comme légitime, que tous les patriarches orientaux et leurs locum tenentes étaient en communion avec lui, et que les représentants plénipotentiaires du pape romain serviraient avec le patriarche et communieraient avec lui. Ainsi, il était le seul dans le monde entier, à ne pas reconnaître le patriarche.

 Le Saint répondit: «Si même l'univers tout entier devait commencer à communier avec le patriarche, je ne communierai pas avec lui. Car je connais les écrits du saint Apôtre Paul selon lesquels le Saint-Esprit couvrirait d'anathèmes même les anges, s'ils devaient commencer à prêcher un autre Evangile, en y introduisant quelque nouveauté.»

 Le Vénérable Maxime est resté inébranlable dans ses convictions religieuses. Pour finir, ils lui ont coupé la main droite et la langue, de sorte qu'il ne puisse plus proclamer et défendre la vérité soit par la parole ou par la plume. Puis ils l'ont envoyé en prison à Lazov (une région de Mingrélie) dans le Caucase. C’est là que le vénérable Maxime mourut le 13 Août 662, connaissant à l'avance sa fin.

 Le Vénérable Maxime a écrit de nombreux ouvrages de théologie pour la défense de l'Orthodoxie. Particulièrement précieuses sont ses instructions sur la vie spirituelle et contemplative, dont certaines ont été incluses dans la "Philocalie" (un recueil d'instructions patristiques sur la prière et la vie ascétique). Dans ces instructions ascétiques, se révèlent toute la profondeur spirituelle et la clairvoyance de la pensée de saint Maxime. Nous lui devons en outre une explication de la liturgie d’une considérable signification théologique.

 L'exemple de la position courageuse du Vénérable Maxime montre comment un chrétien orthodoxe doit se comporter face à l'apostasie générale ≠ l’éloignement de la Vérité du Christ.
 Source ...

 Le tombeau de saint Maxime le Confesseur


 Selon une vieille tradition géorgienne, il est dit que le tombeau de saint Maxime le Confesseur a été préservé jusqu'à aujourd'hui sous l'autel d'une petite église dans Tsageri, en Géorgie. Le monastère de saint Maxime a été construit sur le site de l'ancien lieu de culte dédié à Saint Arsène. Pendant le régime communiste la tombe de saint Maxime a été abandonnée et le monastère détruit. Toutefois, la mémoire du saint est restée vive en Géorgie.



 Ceci a motivé l'évêque local, Etienne (Kalaijshvili) pour lancer une série de recherches archéologiques dans cette antique église. Les fouilles ont révélé à un premier niveau inférieur les restes humains de quatre hommes.

 L'un des squelettes a attiré une attention particulière, car il lui manquait la main droite et le crâne semblait être mutilé, ce qui pourrait s’être produit lors de l’extraction de la langue - une pratique assez répandue à Byzance. Par ailleurs, les anthropologues ont déterminé que le squelette appartient à un homme qui est mort à l'âge de 83 ans.



 La recherche anthropologique menée en Géorgie, en France, en Russie et en Grèce renforce l'hypothèse que les reliques découvertes au niveau supérieur pourraient appartenir à saint Maxime le Confesseur et à ses disciples (les moines Anastase et Anastase Apocrisiarh) et ceux découverts à un niveau inférieur à Saint Arsène (le fondateur du monastère).


La fête de La translation des reliques de Saint Maxime à Constantinople se trouvant dans des sources liturgiques (Synaxaire du mois d’ août), n'est pas mentionnée par des sources hagiographiques  la date de du 13 Août reste avec certitude le jour du repos de Saint . Ainsi, ces découvertes récentes ne se contredisent pas, mais plutôt complètent le tableau que nous avons aujourd'hui sur les derniers jours de saint Maxime le Confesseur.

 Le seul morceau de relique connue à ce jour, consiste en la sainte main droite coupée lors de son second procès (622) et récupérée plus tard par ses disciples. La main de Saint Maxime a été préservée pendant des siècles dans le monastère de Saint-Paul du Mont Athos.


Avec la bénédiction de l'évêque local, le monastère de St Maxime le Confesseur de Tsageri, est actuellement en restauration
( Version française par Maxime le minie de la source)

vendredi 24 août 2012

NOUVEAU BLOG : VIE DES SAINTS DE GÉORGIE

Biographies des héros spirituels de la terre de Géorgie, moniales, moines, ascètes, martyrs, clercs ou laïcs qui ont fait briller sur elle la Lumière du Christ!
 pour faire connaître une magnifique facette de l’Église Orthodoxe, l'ÉGLISE GÉORGIENNE 

les Géorgiens ont comme d'autres peuples orthodoxes de magnifiques artisans,  artistes, leurs chants sont splendides et leurs églises très belles et ils ne manquent pas de saints... comme vous le verrez sur le blog de Claude.


En outre l'on dit souvent que la Géorgie et le pays basque (qui est une partie non négligeable de mon patrimoine génétique - je le revendique) ont étrangement beaucoup de points communs... ils nous sont donc proches. Quand je vois le style des fresques peintes dans leurs église je ne peux m'empêcher d'y voir une air de famille avec ce qui reste de nos fresques romanes. Qu'en pensez-vous ?

Lisez cet article extrait du Journal du Pays Basque 

Géorgie et Pays Basque, une culture commune?


"Géorgiens et Basques décidément main dans la main. L’université d’Etat d’Ilia, située à Tbilissi en Géorgie, vient de publier une traduction en géorgien de l’Histoire de la littérature basque de Jon Kortazar, professeur à l’université du Pays Basque (publiée seulement en euskara et en espagnol). Une histoire de la littérature basque ainsi qu’une biographie du poète Gabriel Aresti devraient donner un aperçu aux lecteurs géorgiens des diverses facettes de la littérature basque. Quel lien peut-il y avoir entre le Pays Basque et la Géorgie ? Certaines études, parfois contestées, tendent à démontrer que la langue et la culture des deux pays pourraient avoir des liens. Selon certains linguistes, des similitudes linguistiques existent entre les langues basque et géorgienne.
L’intérêt de l’éditeur géorgien, Vladimer Luarsabishvili, pour la littérature basque va bien au-delà de cette publication. A partir de cette idée, les littératures des deux pays pourraient également entrer en corrélation. L’éditeur travaille également sur la traduction de la biographie du poète basque Gabriel Aresti (1933-1975), également signée par Kortazar. Il espère pouvoir continuer à publier des textes basques ou traitant eux-mêmes de la littérature basque, pour permettre aux Géorgiens de découvrir cette littérature peut-être pas si éloignée de la leur.
Cette année (2011), la Géorgie avait déjà fait une apparition en Pays Basque par le biais du groupe de chanteurs géorgien Urmuli, sans oublier les échanges entre la Géorgie et le Pays Basque Nord promus par l’Institut culturel basque et recueillis sur le blog georgia.eke.org."


dimanche 13 novembre 2011

Colloque consacré à St Maxime le Confesseur


"Du 24 au 27 octobre s’est tenu en Géorgie le IVe colloque scientifique international dédié à saint Maxime le Confesseur.
[...] L’ouverture du colloque s’est faite le matin du 24 à la cathédrale de la Sainte-Trinité (Sameba) de Tbilissi, avec les discours successivement de S. E. Stéphane Kalaidjishvili, de S. E. Maxime Vasiljević, évêque du diocèse serbe de Californie, invité d’honneur, de Jean Claude Larchet, président du comité scientifique d’organisation du colloque, de S. E. Anania, métropolite de Manglisi et Tsalka, du père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université orthodoxe Saint-Tykhon de Moscou, et de Roin Metreveli, historien et académicien, recteur de l’Université de Tbilissi.
Cinq évêques, de nombreux membres du clergé et près de deux cents personnes assistaient à cette séance d'ouverture..."


mercredi 17 novembre 2010

CRÉATION ET TRADITION dans les ornements liturgiques orthodoxes par Georgii Ostretsov



Dans le domaine de la "couture" comme dans celui de l'iconographie on peut être créatif, savoir innover, tout en perpétuant la tradition, c'est le cas de Georgii "Gosha" Ostretsov, artiste russo-géorgien aux talents et aux réelles compétences multiples comme on sait encore en susciter dans la Russie, éternelle amoureuse de la beauté.

mercredi 24 décembre 2008

ICÔNES GÉORGIENNES EN MÉTAL REPOUSSÉ

Une belle video sur les icônes en métal repoussé et avec commentaire en français SVP.
Les Géorgiens sont de grands artisans et de grands artistes et comme ils ont pu travailler chez les plus grands créateurs bijoutiers, ils ont également dans le domaine de la tradition orthodoxe perpétué une belle tradition d'art liturgique.