Cela change notre regard sur 14-18. (source)
L’ouvrage de Dominique Lormier est très intéressant car il pointe bien l’apport réel des armées américaines dans les combats de la fin de la Première Guerre mondiale. Il fait cela dans le cadre de quatre chapitres intitulés : Mars-avril 1918 : l’armée britannique est sauvée à deux reprises par l’allié français sans l’aide américaine, mai-juillet 1918 : l’armée française remporte quasiment seule la Seconde bataille de la Marne, les combats limités de l’armée américaine, l’armée française à son zénith et les dernières offensives alliés sur le front occidental, L’apport capital et méconnu de l’armée italienne. Il était nécessaire en effet de rappeler ces mots du maréchal Hindenburg : « Beaucoup plus que l’engagement de quelques divisions américaines sur le front occidental, ce fut la défaite de notre allié austro-hongrois contre l’Italie qui nous poussa à conclure aussi rapidement un armistice avec les Alliés. La perte de 61 divisions austro-hongroises était pour nous un désastre irrémédiable ». Toutefois l’auteur passe un peu vite sur l’apport français pour redresser le front sur la Piave après la débâcle de Caporetto… (source)