Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 5 mars 2025

VERS UN CHANGEMENT DE PARADIGME…Retrouver la véritable nature de l'humain par Philippe Guillemant

Philippe Guillemant



Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l'Ecole Centrale Paris et de l'Institut de Physique du Globe. Il a exercé son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech' Marseille), où il était Ingénieur de Recherche Hors Classe. Spécialiste d'intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS: Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS. Il mène aujourd'hui une recherche beaucoup plus fondamentale en physique de l'information.

 Liste des publications de Guillemant: https://www.guillemant.net/index.php?..

Sommaire: 00:00 Intro 01:49 Présentation 04:05 L'intelligence artificielle 20:26 Les synchronicités 24:16 Qu'est-ce que la réalité? 26:50 Le principe holographique 29:23 Univers bloc, multivers et conscience 38:35 Conscience et réalité quantique 49:55 Les synchronicités (fin) 56:27 Destin, karma et état de grâce 1:00:38 La physique de l'âme 1:15:07 Un modèle intuitif 1:22:49 Dogme scientifique 1:27:09 Vers une science post-matérialiste? 1:31:08 Plusieurs publications 1:33:58 La voie du milieu 1:35:50 Carte blanche - retrouver la véritable nature de l'humain

jeudi 27 février 2025

LES LOIS DU MONDE INVISIBLE, LE" KARMA"…

 La Loi Spirituelle

Dieu «change» lorsque les hommes changent. L'homme, par son repentir, peut modifier la décision de Dieu ! C'est une affaire sérieuse. ( source)

 

Les lois du monde invisible

Peu de gens en ont conscience, et pourtant toute notre vie est soumise à des lois spirituelles. Elles agissent presque aussi inéluctablement qu'une pierre lancée en l'air retombe inévitablement sur celui qui l'a imprudemment jetée au-dessus de sa tête. Et souvent, nous nous indignons et nous plaignons des épreuves et des difficultés qui nous accablent, nous semblant injustes, sans voir que ce sont précisément ces pierres que nous avons nous-mêmes lancées au fil de notre vie…

 

S’éloigner des commandements du Créateur – c'est-à-dire pécher – corrompt à la fois l’âme et le corps, et selon les lois de la nature spirituelle, le mal accompli revient à son auteur comme un « boomerang ». C’est ce que nous enseigne la Parole de Dieu, ce dont écrivent les saints Pères, et que nous relatent les recueils hagiographiques.

 

Cependant, cette rétribution n’est pas toujours inévitable. Les lois spirituelles ne sont pas immuables. Beaucoup dépend de nous-mêmes. Si, à travers nos épreuves, nous prenons conscience que nous récoltons les fruits amers de nos propres actes, alors, par le repentir, nous pouvons fléchir la loi du Créateur, qui peut en modifier les effets, voire les annuler entièrement. C’est pourquoi il est d’autant plus crucial pour nous de comprendre le fonctionnement de la loi spirituelle.

 

L'Écriture Sainte parle de la rétribution des âmes justes comme de celles qui pèchent :

« Détresse et angoisse pour toute âme humaine qui fait le mal… Au contraire, gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien » (Romains 2:9-10).

 

                   
   Le prophète David proclame la justice divine :

« Car des maux innombrables m'ont assailli, mes iniquités m'ont atteint… » (Psaume 39:13).  

« Tu châties l'homme pour son iniquité, et tu fais fondre son âme comme l’araignée » (Psaume 38:12).

 


Saint Jean de Kronstadt écrit sur l’action des lois spirituelles :

« Le tranchant de la souffrance que tu enfonces sans raison dans le cœur d’un autre pénétrera aussi dans ton propre cœur, selon la loi stricte de la rétribution : “De la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera” (Matthieu 7:2). Si tu ne veux pas souffrir, ne fais pas souffrir autrui. »

 

« Le monde est régi sans cesse par la loi morale de Dieu : toute bonne action est intérieurement récompensée, et toute mauvaise action est punie ; le mal est accompagné d’angoisse et d’oppression du cœur, tandis que le bien engendre la paix, la joie et l’expansion de l’âme. Cette loi est immuable : elle est celle du Dieu Immuable, Très-Saint, Juste, Sage et Éternel. Ceux qui accomplissent cette loi morale ou évangélique (qui est une loi morale parfaite) recevront sans aucun doute la vie éternelle, tandis que ceux qui la transgressent et ne se repentent pas seront punis par le tourment éternel. »

 


Saint Jean Climaque enseigne :

« Écoutez-moi, écoutez-moi, juges sévères des actions d’autrui : si cette parole est vraie – et elle l’est véritablement – “du jugement dont vous jugez, vous serez jugés” (Matthieu 7:2), alors, assurément, les péchés pour lesquels nous condamnons notre prochain, qu’ils soient corporels ou spirituels, nous y tomberons nous-mêmes. Il n’en va pas autrement. »

 


Saint Antoine le Grand met en garde :

« Si tu vois ton frère tomber dans le péché, ne sois pas scandalisé, ne le méprise pas et ne le condamne pas ; sinon, tu tomberas dans les mains de tes ennemis. »

 


Saint Isaac le Syrien parle des rétributions spirituelles :

« Les dons de Dieu attirent à l’homme un cœur éveillé à une action de grâces incessante. L’épreuve, quant à elle, fait naître en l’âme des pensées de murmure qui s’y activent continuellement… La bouche qui rend sans cesse grâces reçoit la bénédiction de Dieu ; et si le cœur demeure dans la gratitude, la grâce descend en lui. L’humilité précède la grâce ; et l’orgueil précède le châtiment. Celui qui s’enorgueillit est abandonné à la calomnie ; celui qui se vante de ses bonnes actions est livré à la fornication ; et celui qui se glorifie de sa sagesse tombe dans les ténèbres de l’ignorance. »

vendredi 6 août 2010

De l'Himalaya jusqu'au Christ [6] : Récit d'une ascension par le moine rassophore Adrien

Aussitôt que le sommet éphémère aurait disparu, je reviendrais à mon propre état normal. J'avais lutté avec des ampoules, des genoux douloureux et la Giardia au ventre, et pour quoi ? Pour jouir certes d’une vue exaltante, mais au bout du compte une jolie vue de plus, et c’est tout. Est-ce que cela m’avait amélioré en tant que personne ou avait aidé quelqu'un d'autre? Non, cela avait simplement nourri mon ego ; j'avais acquis un excellent aliment pour les conversations lors des parties. Où étaient partis tous mes idéaux bouddhistes élevés ? A ce moment, j'ai réalisé que ma vie devait être consacrée à quelque principe supérieur à mon plaisir terrestre.
J'ai décidé de retourner au monastère.
J'ai passé des mois à étudier la philosophie bouddhiste tibétaine et les techniques de méditation.



Mais il y avait certains éléments que j'avais du mal à accepter. La doctrine du karma ne semblait pas permettre le libre arbitre dans l'homme; les décisions de faire le bien ou le mal étaient toujours programmées par les actions précédentes. Comment serait-il possible de se libérer, si chaque décision a été déterminée? Si l'on avait péché depuis des temps sans commencement comme ils le croyaient, comment pourrait-on se purifier dans une vie si brève ?

En un sens, ce qui était si difficile, c'est que c’était si logique ; cela me semblait conçu par un esprit humain. Cependant la philosophie de l'auto-sacrifice s'est enracinée en moi, même si je n'avais pas réussi à agir là-dessus, je savais que je ne pouvais plus vivre la vie que je vivais.



Tandis que je séjournais dans le monastère bouddhiste tibétain, j'ai commencé à lire La Voie du pèlerin (« Les récits d’un pèlerin russe »). J'ai vu dans le Pèlerin la manifestation de l'abnégation et de la compassion que j'avais trouvés dans le bouddhisme tibétain, mais cela venait de la tradition chrétienne, dans laquelle j’avais été élevé. Pourquoi n’avais-je jamais entendu parler de cela dans mon église catholique de mon enfance ? Plus étrange encore est le fait que ma sœur était devenue une moniale orthodoxe russe alors que je ne savais toujours rien des caractéristiques mystiques de la religion. J'ai décidé que peut-être que je n'étais pas prêt à devenir un bouddhiste et que je devrais en savoir plus sur mon propre patrimoine.
Après avoir été frappé à la tête suffisamment de fois, je suis finalement arrivé à la conclusion que tous mes voyages avaient été plutôt inutiles et que je devais rentrer chez moi et m'y ancrer. (à suivre)
(Version française de Maxime le minime de Himalayan Ascent to Christ)

mercredi 4 août 2010

De l'Himalaya jusqu'au Christ [4] : Récit d'une ascension par le moine rassophore Adrien

A cause des paroles d'un simple moine birman, je me suis éveillé au fait que peut-être il y avait quelque chose de plus dans le christianisme que le vernis que j'avais rejeté. Je n'étais pas encore à ce moment-là forcé de faire une enquête sérieuse sur le christianisme, mais le terreau était en préparation.


Peu de temps après je me suis rendu au Népal, où je devais rencontrer des amis pour un trek dans l'Himalaya. Je suis arrivé un peu de temps avant eux, et j’ai décidé en les attendant d’aller dans un monastère bouddhiste tibétain. J'en ai trouvé un à peu de distance de Katmandou qui proposait des cours en anglais. Je suis allé en tant que touriste culturel, goûtant le plat suivant du menu des religions du monde.
Je suis arrivé, sceptique sur tout, m'attendant à trouver quantité d’adeptes du New-Age défoncés. Après les premiers jours mes idées ont été complètement modifiées. Ce n'était pas une religion millénariste de bien-être ; c'étaient des gens qui luttaient sincèrement pour atteindre la vérité. J'ai été étonné d'apprendre qu'ils croyaient à l'enfer. Qui, dans cette ère moderne, croit à l'enfer ? Mais pour eux, c’était le résultat naturel d'une vie gâchée. J'ai été intrigué. J'ai commencé à avoir une écoute plus attentive que pour d'autres doctrines qui étaient propagées. Le noyau de la religion, c'est l'idée que tous les êtres vivent dans un royaume éphémère de désir et de souffrance. Toute souffrance est créée par la course après ce qui est impermanent, il faut donc plutôt se tourner vers ce qui est permanent : la vérité. La seule façon d'atteindre cela consiste est de cesser de s'accrocher à son ego, et au contraire de vivre pour les autres. C’est seulement lorsque nous plaçons le bonheur des autres avant le nôtre que nous pouvons nous-mêmes obtenir le bonheur. J'étais stupéfait : après 27 ans pendant lesquels on m’avait dit : «Fais ce qui te procure du bien-être», les Tibétains étaient en train de me dire que tout ce qui faisait vous sentir bien était sans doute ce qui vous rendrait malheureux dans cette vie ou dans l'autre. C'était une idée révolutionnaire pour moi, mais en même temps j'avais un vague sentiment que je l'avais entendu quelque part. (à suivre)
(Version française de Maxime le minime de Himalayan Ascent to Christ)


mardi 15 avril 2008

Ma conversion X - de Buddha vers Jesus


La Grande et Sainte Semaine arrive à grands pas et il va falloir que je termine mon récit. Ce qui me stresse un peu…
J’ai donc pratiqué zazen assidument. Pratiquer quelquefois cinq jours de suite en sesshin (approximativement retraite zen) dans un dojo en groupe aura produit alors des effets sur moi non seulement au point de vue physique («aïe aïe aïe ! » ou bien me donnant une furieuse envie en fin de session de courir, sauter ou danser !) mais aussi psychiquement et spirituellement. Cela m’a permis en effet de poursuivre un certain nettoyage des relations détériorées avec des proches par exemple ou bien cela m’a donné une fois une vision-conception de la réincarnation un peu plus cohérente avec la conception du moi bouddhiste que celle du système tibétain par exemple. On ne s’occupe qu’assez peu de cela dans le Zen, contrairement au Bouddhisme du tantra, plus proche de l’Inde. J’ai donc eu cette vision d’un caillou jeté dans un fleuve sombrant au fond de l’eau tout en produisant à la surface des ondes à la forme singulière à cause de sa chute particulière ; ces ondes à la surface de l’eau ont rassemblé des éléments de matière en suspension qui se sont condensées en se rapprochant du rivage pour finir par échouer sur la berge : un homme est mort et a disparu, un autre est né ; ce n’était pas le même mais le second était le produit du karma du premier ; les actions de toutes sortes faites par lui (son karma) ont donné par résonance une configuration toute nouvelle ayant tout de même un certain rapport de causalité avec l’ancienne. D’où l’importance des derniers instants.
Voilà la vision que j’ai eue de la réincarnation. Je ne la rapporte maintenant que parce qu’elle me semble offrir une certaine cohérence dans le contexte et le système bouddhiste et qu’elle est échangeable dans le même cadre mais j’ai mis ça de côté depuis un certain temps désormais et la confusion n’est pas ma tasse de thé même si l’homme est d’évidence pour moi un animal religieux quel que soit le temps et le lieu, et qu’à ce titre, on retrouve forcément des universaux dans toutes les religions et spiritualités. Dieu étant de toute éternité et ayant créé l’homme à son image et à sa ressemblance, l’homme a toujours parlé de Dieu et s’est toujours adressé à Lui dans tous les langages.
Dogen dans son Genjô kôan a écrit : « Dans l'enseignement de Bouddha, il n'a jamais été dit que la vie se transforme en mort. […] la vie et la mort ont leurs propres existences. […] La vie et la mort ont une existence propre et n'ont entre elles de rapport que celui qu'entretient l'hiver avec le printemps. N'allez surtout pas penser que c'est l'hiver qui se change en printemps ou le printemps en été. " Sensei Deshimaru, commentant Dogen reprenait une autre métaphore : « C’est le même rapport qu’entre le bois et la cendre. Le bois ne connaît pas et ne peut pas regarder sa cendre. Le bois peut regarder la cendre d’un autre bout de bois mais il ne peut pas regarder sa propre cendre. C’est la même chose qu’entre la vie et la mort, comme le bois brûlé qui devient cendre. La cendre ne peut pas penser qu’avant elle était du bois et inversement » « Ici et maintenant est important. » « Ici et maintenant inclut l’éternité ».

Je dois avouer qu’après toutes ces années, même si la Résurrection est le fondement de ma foi orthodoxe et la force irrationnelle de ma vie, j’ai persisté dans l’importance donnée à l’ici et maintenant sans me préoccuper outre mesure ni de la fin du monde ni du jour du Jugement. Je sais trop à quel point tout ce qu’un homme fait ou ne fait pas à tout instant a des répercussions sur le cosmos entier dans l’espace et le temps et que sa responsabilité est considérable pour la bonne santé du Cosmos c'est-à-dire du Corps du Christ même. il faudra bien en rendre compte à un moment donné... Inutile donc de passer trop de temps à discuter de la théorie des péages ou bien d’imaginer avec précision ce qui va se passer après notre mort et encore moins d’accorder trop d’importance aux récits des Near Death Experiences, même si tout cela est tout de même attirant quelquefois. Il y a tant à faire maintenant dans cette vie, dans ce corps pour réduire notre capacité à pécher… Mais surtout je sais également que le Royaume est déjà là à tout instant, depuis l’Incarnation, la vie, la mort et la résurrection de Notre Seigneur et que la grâce peut nous en faire vivre la vie pour peu que nous coopérions à notre mesure. Tout le monde n’est pas Seraphim de Sarov bien sûr ni même Motovilov… mais de multiples petits miracles nous sont offerts bien souvent.

Bref j’ai continué Zazen mais en espaçant de plus en plus les sesshins et en pratiquant seul de plus en plus à la maison parce que, je trouvais quelquefois les godos (= chargés de diriger les séances) pas toujours très inspirés et j’avais même l’impression d’entendre trop souvent des discours un peu fabriqués et peu en résonance authentique avec ceux qui dans le même lieu, au même moment, pratiquaient le recueillement sans objet avec moi. J’aurais voulu être en présence du maître et j’avais la fâcheuse impression quelquefois de cercles concentriques de sous-disciples de disciples, le maître ayant passé sur l’autre rive et manquant cruellement…
Cependant tout ce travail ne fut pas sans fruit comme on va le voir bientôt…