Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 27 mars 2015

Orthodoxie : attention aux contrefaçons et aux boniments des menteurs (9ème commandement-suite)


Le pseudo patriarche et la sainte Russie
Au X° siècle, le grand prince de Kiev Vladimir adopta la foi chrétienne orthodoxe, après avoir envoyé des émissaires à Byzance qui revinrent, éblouis par les cérémonies religieuses, en lui disant : « Nous avons vu le ciel sur la terre ». Ce fut le début de la sainte Russie. Toutes les Russies, la blanche, la petite et la grande, restèrent fondamentalement unies dans cette entité dénommée la sainte Russie. En face des Polonais catholiques, l’ataman cosaque zaporogue Bogdan Khmelnitski se rallia à la Moscovie, par fidélité à cette même sainte Russie, ciment des trois Russies, lesquelles dérivaient toutes trois de cette région fluctuante et souvent envahie, de la Russie (Rus’) de Kiev, la mère des villes russes. Malgré les luttes entre les différents princes de cette sainte Russie, et leurs trahisons, ce qui unissait tout le monde, c’était la foi orthodoxe de la sainte Russie. Aussi le tsar était-il tsar de « toutes les Russies ». Et le patriarche également. On peut même dire qu’à présent où la Russie, après 70 ans d’URSS et la prédation néolibérale américaine des années Eltsine, se retrouve divisée comme au temps des mongols, le patriarche de Moscou est le seul à rester celui de « toutes les Russies ». Et à la tête de l’Eglise ukrainienne canonique se trouve un métropolite dépendant du patriarcat de Moscou, le métropolite Onuphre, un homme digne qui s’efforce de rester au dessus de la mêlée avec beaucoup de courage.

Le métropolite Onuphre :
 « La mission de l’Église, indépendamment du lieu où elle se trouve et des territoires sur lesquels s’étend sa responsabilité canonique, est immuable dans tous les temps. C’est la mission du salut de l’âme humaine. En même temps, il existe également des circonstances humaines, que l’Église ne peut ignorer. Et là, notre tâche consiste à enseigner le bien et appeler à la paix. Nous devons aider tous les hommes à comprendre qu’il faut résoudre tous les problèmes de façon pacifique, qu’il ne faut pas offenser le prochain, lever la main les uns sur les autres et, d’autant plus, tuer ». Source

En face, naturellement, on souhaiterait vivement éjecter ce souvenir de l’ancienne unité spirituelle de toutes les Russies, et l’on comprend bien pourquoi. Il subsiste l’Eglise uniate qui avait déjà, été conçue par les Polonais pour briser la résistance des paysans orthodoxes des territoires de l’actuelle Biélorussie, alors grand-duché de Lithuanie, ou de l’actuelle Ukraine que les aléas historiques avaient mis dans l’orbite catholique occidentale. Certains résistèrent, d’autres non. Ceux qui n’ont pas résisté sont violemment anti orthodoxes, comme c’est souvent le cas lorsque des gens trahissent leur foi pour avoir la paix, ils en rajoutent. Pour échapper à ce sort, les cosaques de Bogdan Khmelnitski étaient prêts à s’allier aux tatars, et ils se sont mis sous la protection de Moscou.

Après la dilacération de la Russie postsoviétique en satrapies proaméricaines, il fallait séduire les orthodoxes ukrainiens non uniates mains nationalistes, raison pour laquelle a été créée une église autocéphale ukrainienne, pour des motifs purement politiques, à la tête de laquelle s’est autoproclamé le patriarche Philarète, personnage qui, contrairement au métropolite Onuphre, ne s’efforce pas du tout de rester au dessus de la mêlée et de calmer les passions. Il va réclamer des armes aux Américains pour la junte de Kiev et vient de déclarer que massacrer la population de Kiev n’était pas un péché.


Philarète
"le massacre des habitants du Donbass ne viole pas les commandements de Dieu" (Source)

Le pseudo patriarche Philarète
Il y a quelques jours, donc avant que je lise cette déclaration de Philarète, accompagnée d’une photo où l’homme m’a irrésistiblement rappelé les caricatures de religieux du film d’Eisenstein « Ivan le Terrible » (« sa coiffe est blanche mais son âme est noire »), j’avais vu passer celle du patriarche de Constantinople Bartholomée rappelant que le patriarcat de Kiev, n’était pas canonique et devait être considéré comme schismatique. Je dis bien le patriarche de Constantinople, et non celui de Moscou, et je le dis pour les mauvais esprits. Sous cette déclaration, de gentils orthodoxes occidentaux regrettaient dans leurs commentaires que l’on fît ainsi de la peine à des tas de gens, mais si le patriarche Bartholomée, plutôt favorable aux dialogues interconfessionnels, plutôt « cool », disons, avait cru bon de la faire, c’est que sans doute, il avait eu vent de choses pas très catholiques ou plutôt orthodoxes. Or voilà que deux jours plus tard, pan, Philarète fait encore des siennes, on peut dire que Bartholomée avait senti le vent.

Le patriarcat de Constantinople estime que le prétendu “patriarcat de Kiev” est une entité schismatique

Un « pieux » orthodoxe pas très catholique

Au même moment, voilà que surgit l’article du Saker. Cet article peut introduire de regrettables confusions, et comme nous nageons dans la confusion de tous les côtés, il est bon d’éclaircir celle-ci quand on est à peu près capable de le faire. Je lis que le héros de l’article, Dmytro Korchynski, a « l’originalité d’être motivé par une idéologie qui mélange le messianisme chrétien et le djihad musulman ». Et le Saker ajoute que ledit Korchynski et ses hommes sont de « pieux orthodoxes ». Non. Si Korchynski est un pieux orthodoxe, de l’Eglise canonique d’Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre, décidé à ne pas entrer dans les querelles génératrices de guerre civile, il ne peut confondre messianisme chrétien et djihad islamique et du reste, si comme partout ailleurs, les hommes politiques en Russie ont pu tenter d’utiliser l’Eglise, ou de l’opprimer, le messianisme orthodoxe n’est pas guerrier. Le chevalier teutonique n’est pas le genre de l’orthodoxe russe. Il ne conçoit que la guerre défensive, comme au Donbass, où l’on renvoie les prisonniers ukrainiens à leur maman quand ils ne sont pas des néonazis convaincus du bataillon Azov. Le messianisme orthodoxe consistait à construire un ermitage au fond de la taïga et à attendre l’affluence des moines et des pèlerins qui transformaient le lieu en centre spirituel avec les reliques du saint fondateur, et les animistes du coin se convertissaient généralement tous seuls. C’est par exemple ce qui s’est passé en Alaska, avec les indiens locaux. Ce scénario a sans doute connu des dérapages, mais c’est le scénario de référence. Les orthodoxes ne sont pas prosélytes. Ils croient à la prière et à l’exemple. Donc le djihadisme orthodoxe du sieur Korchynski se rapporte certainement plus à l’Eglise schismatique de Philarète, qui va démarcher des armes en Amérique et appelle au massacre, qu’à l’Orthodoxie de Bartholomée ou de Cyrille ou de n’importe quelle autorité orthodoxe canonique et reconnue.

Je vois plus loin que l’olibrius entend créer un « mouvement taliban chrétien ». Et que pour lui, le grand Satan, c’est la Russie.

Désolée Saker, mais ce type ne saurait en aucun cas être caractérisé comme un « pieux orthodoxe ». Comment un pieux orthodoxe considèrerait-il la sainte Russie de cette manière ? Comment imaginerait-il de créer des « talibans chrétiens » ? Non, c’est au mieux une espèce de chevalier teutonique, de ceux qu’Alexandre Nevsky a envoyé par le fond du lac Peipous au XII° siècle, et encore, je pense qu’ils prendraient mal la comparaison.

Ah mais justement, nous y arrivons. Le chevalier teuton a des origines polonaises, il « continue la guerre familiale contre l’Empire russe », avec un peu de chance, ce n’est même pas un sectateur de Philarète, ce « pieux orthodoxe », mais un uniate polonisé pur et simple. Ou encore, pour faire bref et ne pas avoir peur des mots, un serviteur de Satan, un semeur de confusion, qui déforme et déshonore le message chrétien. Ce que nous voyons dans l’analyse subséquente de son « catéchisme » et de son « credo » politico-religieux, beaucoup plus politico que religieux, d’ailleurs.

Un catéchisme peu orthodoxe
En tant qu’orthodoxe, sans me faire réprimander par les théologiens, je peux avancer que dans le fatras haineux, douteux et démoniaque du sieur Korchynski, il n’y a strictement rien d’orthodoxe ni même de chrétien, d’ailleurs, sauf quelques symboles ou citations profanés par le contexte. Voici le « catéchisme de la Fraternité » illustré par une « talibane chrétienne » sexy. Elle désigne une «antique croix orthodoxe » qui n’est pas spécialement orthodoxe, c’est un symbole chrétien des catacombes, qui n’a vraiment rien à faire dans cette sinistre farce.

Le sieur Korchynski s’est donné beaucoup de mal pour justifier son talibanisme uniatoïde avec la seule phrase évangélique qui pouvait faire l’affaire et qu’on interprète toujours de travers : «Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive» (Matthieu 10,34-36). Il s’est bien gardé de citer à peu près tout le reste : « Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » ( Matthieu 26 :52) ; ou « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » (Matthieu 5:39). La phrase du Christ n’était pas un appel à la guerre, mais le pressentiment que son message et son Eglise susciteraient de violentes réactions et des persécutions, ce qui a été le cas, jusqu’à nos jours. Mais on n’est pas à une profanation près, quand on sert l’Adversaire avec un zèle retors.

Plus loin, je vois un moine « orthodoxe » du patriarcat russe rallié à sa cause, après avoir vu torturer des jeunes filles ukrainiennes par les séparatistes. Je n’en crois personnellement pas un mot, mais il n’y a là aucun moyen de prouver si c’est vrai ou faux. Néanmoins, devant de tels débordements, un moine orthodoxe véritable ne réagira pas ainsi. Il réagira comme ceux qui s’interposaient entre les combattants sur le Maïdan, avec des croix et des icônes. Donc pas clair, le transfuge.

A noter que la bête noire des occidentaux, Alexandre Douguine, qui est non seulement orthodoxe mais vieux-croyant, s’est rapproché, lui, d’un imam malais à l’islam modéré et tendance soufie ; le sheik Imran Hossein, qui prône l’alliance avec les orthodoxes, défend les chrétiens d’orient et qualifie la guerre de Tchétchénie de « djihad yankee »… Le « talibanisme chrétien » du serviteur polonisant de l’impérialisme américain s’appuierait-il sur un djihadisme mercenaire ?

Les orthodoxes véritablement pieux ne font pas de croisades en Ukraine ni ailleurs. Ils ont autre chose à faire, et la croisade n’est pas dans la tradition orthodoxe. J’en donnerai pour exemple un saint homme, l’évêque Longin, autrefois père Mikhaïl, prêtre marié puis moine, fondateur d’un monastère à la frontière roumaine, et soutien aimant de centaines d’orphelins. J’avais traduit il y a quelques mois sa lettre courageuse qui ne mâchait pas ses mots au gouvernement de Kiev, et ça, oui, c’est orthodoxe. C’est dans la tradition du saint métropolite Philippe.

L’évêque Longin
L’évêque Longin : 
"Comment peut-on prendre les armes et tirer sur une créature de Dieu? Elle a comme vous une mère, une femme, un enfant. Pourquoi nous oblige-t-on à tuer par la force? Ce qui était secret devient clair: des milliers, des dizaines de milliers ont péri, et ils parlent de centaines. Je ne vous donne pas ma bénédiction pour aller faire la guerre. Nous vous appelons à la paix."

Dix mille soldats ont été tués, et leurs mères ne savent même pas qu’ils ne sont plus en vie. Je ne fais pas de politique, mais je vous dis avec douleur que cette guerre n’est pas dirigée contre l’ennemi mais contre nous-mêmes. Quand les maudits défendent les Etats-Unis, ils veulent voir les orthodoxes s’entretuer, et eux, pendant ce temps, ils mangent, ils boivent, ils s’amusent et se réjouissent de voir le sang couler sur une terre sainte. Source

L’article du Saker, inspiré par un documentaire allemand, met une fois de plus en évidence l’ignorance des occidentaux, même bien intentionnés, et aboutit à opérer une désinformation de plus. Il y a ceux qui ne savent rien, mais croient savoir. Il y a ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir. Il y a ceux qui trompent délibérément le public. Et ceux qui me disent « on n’y comprend rien » mais ne vont pas chercher plus loin. Il est certain qu’on ne peut comprendre ce qui se passe en Ukraine et en Russie si l’on ne connaît même plus sa propre histoire ni sa propre tradition religieuse et culturelle. Il est facile de souffler n’importe quoi à des ignares bourrés de contre-vérités, de mensonges, de contes et légendes médiatiques, d’aprioris subliminaux. Ceux qui dirigent le monde le savent bien.


Laurence Guillon pour Novorossia Vision

lundi 23 mars 2015

CATÉCHISME ORTHODOXE : LE 9éme COMMANDEMENT «Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain »

QUE NOUS ORDONNE LE NEUVIÈME COMMANDEMENT?

 Le neuvième Commandement (pris à la lettre) nous ordonne de ne pas prêter devant le tribunal de faux témoignage contre notre prochain, lequel en lui attribuant le mal qu’il n’a pas commis, le fait condamner à recevoir une punition injuste. 

Mais pris plus généralement il nous recommande d’éviter tout péché de parole tel que le mensonge, la diffamation, la moquerie, la calomnie et la profanation. 

Le mensonge transforme les faits et dénomme les ténèbres la lumière.

La diffamation se plaît à disserter sur les défauts des autres.

La moquerie exagère les insuffisances des gens d’une manière comique et est un mélange d'amusement et de mépris. 

La calomnie invente et fabrique le mal qui n’existe pas, au détriment du prochain, afin d’atteindre son honneur et de détruire sa réputation. 

La profanation lance ses flèches et son sarcasme contre les personnes et les choses sacrées, afin de justifier les propres délits de celui qui les profère. 

En tenant en bride notre langue, en lui mettant un mors, nous lui donnons une direction, qui autrement, très souvent, telle une étincelle, met le feu à tout un bois. (Jacques, 1H, 3-5.) 

Par la Vérité, nous écartons le mensonge dont les ténèbres sont le symbole et le diable le père, afin de nous permettre de marcher dans la clarté avec Dieu. 
Notre Seigneur, dans son Sermon sur la Montagne, prononce des paroles édifiantes contre ceux qui critiquent leurs frères.

(extrait du Catéchisme des Grecs orthodoxes par le Protopresbytre  P. Constantin N. Callinicos)
(Voir aussi : Pr 6:16-19 ; 12:22; 16:5 ; Dt 16:22; Is 61:8; Ze 8:17; Mal 2:16; Ex 23:8; Dt 27:25)  


ET POUR COMPLÉTER :

Décodage de 25 techniques de désinformation

Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des « experts » et par extension de nombreux médias.

Technique n°1 : Évitement

Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.

Technique n°2 : Superficialité

N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

Technique n°3 : Indignation

Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)

Technique n°4 : Rumeur

Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Technique n°5 : Homme de paille

Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Technique n°6 : Messager

Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…

Technique n°6 bis: Attaque ad hominem

Très appréciée et souvent utilisée. Quitter l’objet de la querelle (indéfendable) et diriger les attaques sur la personne de l’opposant en tenant des propos désobligeants, blessants ou grossiers à son égard. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité.

Technique n°7 : Biais

Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

Technique n°8 : Confusion

Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

Technique n°9 : Autorité

S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

Technique n°10 : Innocence

Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

Technique n°11 : Amalgame

Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

Technique n°12 : Diviser

Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

Technique n°13 : Pseudo-débat

Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

Technique n°14 : Confession

Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

Technique n°15 : Édulcorer

Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.

Technique n°16 : Énigme

Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

Technique n°17 : Solution complète

Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

Technique n° 18 : Omission

Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

Technique n°19 : Sang froid

Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

Technique n°20 : Expertise

« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais (vous ne mordez pas la main qui vous nourrit). Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

Technique n°21 : Preuve impossible

Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.

Technique n° 22 : Déni

Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».

Technique n°23 : Fausse preuve

Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

Technique n°24 : Grand Jury

Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

Technique n°25 : Diversion et distraction

Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.

dimanche 9 novembre 2014

La SYRIE avant… يا رب ارحم


 CHRÉTIENS en SYRIE, comme en IRAK, en EGYPTE…

Ma'lulah


« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche », a crié l’archevêque à ses frères chrétiens d’Occident. « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »
Mgr Amel Shimoun Nona, archevêque de Mossoul

Ma'lulah

Ma'lulah

Saydnaya

Saydnaya

Saydnaya

Saydnaya

Saydnaya

ALEP
ALEP
ALEP

ALEP


DAMAS



Fresque du jugement dernier dans une église arménienne d'Alep
"Quant aux chrétiens d’Irak, leur calvaire a commencé dès la destruction de ce pays en 2003, à la suite de la croisade « démocratique » qui a été menée par les deux criminels de guerres, George W.Bush et Tony Blair. En 2003, il y avait en Irak 1 million 650 000 chrétiens, qui vivaient paisiblement dans un Etat lui aussi laïc, comptant parmi ses dirigeants politiques un certain Tarek Aziz. Aujourd’hui, il n’y a plus en Irak que 300 000 personnes, que la horde islamo-fasciste est en train d’exterminer avec la complicité de certains pays musulmans et l’indifférence d’un Occident qui a cessé d’être chrétien depuis un bon siècle ! " Lilia Ben Rejeb