Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 29 août 2019

Comment le postulant à la Papauté des Uniates s'approche pour poignarder l'Orthodoxie au cœur et prendre le pouvoir…

Nul besoin d'avoir été prophète pour prévoir et alarmer de la  suite des méfaits d'un vieillard sénile manipulé par un gouvernement corrompu à la solde de ce qu'il y a de pire aux États Unis d'Amérique dans le genre domination mégalomaniaque et diabolique du monde  entier — pour devenir Pape universel des Uniates (catholiques de rite byzantin). Je l'ai fait il y a déjà quelque temps, en plusieurs occasions mais j'étais suffisamment pessimiste pour ne plus m'en occuper avec la conviction que "Dieu reconnaitra les siens". Cependant comme le postulant à la Papauté d'Orient s'approche désormais du cœur de ce qui jusqu'à présent demeurait le conservatoire de l'Orthodoxie et qu'il s'apprête à y semer directement le feu de la division avec des menaces, je me joins à la lettre ouverte du Métropolite Ukrainien Luc (Kovalenko) de Zaporojié [Eglise canonique] dont Elena Konstantinova a fait le rapport et que Claude a traduit dans son précieux Blog 
M.M:

Elena Konstantinova : Le Métropolite Luc publie une lettre ouverte aux moines de l'Athos


En vue de la future visite du patriarche Bartholomée à l’Athos, le Métropolite Luc (Kovalenko) de Zaporojié [Eglise canonique] a adressé une lettre ouverte aux moines de la Sainte Montagne.

Le hiérarque de l'Eglise orthodoxe ukrainienne, le Métropolite Luc (Kovalenko) de Zaporojié et Melitopol a publié dans son télégramme une lettre ouverte à tous les moines du Mont Athos.

La lettre de Son Éminence est adressée aux frères athonites à l'occasion d'une visite future à l’Athos du chef du patriarcat de Constantinople, le patriarche Bartholomée.

Le hiérarque a souligné que "aujourd'hui Dieu nous assiste en nous envoyant des épreuves dans lesquelles nous devons montrer la force invincible de notre foi et l'observance inébranlable des saints canons de notre Mère l'Église.

Le Métropolite Luc rappela aux moines d'Athos que "le soi-disant "patriarche" Bartholomée souillait son cœur et ses mains par la trahison de Dieu et la violation de Ses Saints Commandements. Grâce à l'action de cette personne, notre sainte Église orthodoxe ukrainienne est couverte de sang et de larmes. Les prêtres et les paroissiens sont battus, les églises sont saisies, nous sommes diffamés et calomniés par les médias."

Tout cela, selon Vladyka, donne aux chrétiens orthodoxes "l'occasion de montrer leur loyauté à Son Logos et de suivre Sa Volonté".

C'est pourquoi le métropolite a demandé aux moines "d'être pleinement solidaires avec nous dans cette fidélité au Christ et aux canons de l'Eglise orthodoxe... d'être fermes dans nos croyances, de ne succomber à aucune persuasion trompeuse et de ne pas craindre les menaces, car Dieu est avec nous" !

De plus, le Métropolite Luc a souligné que "ceux qui sont prêts à suivre l'appel d'un "loup en habits de brebis" de la soi-disant "obéissance", je déclare avec toute la responsabilité de mes paroles à Dieu et à Sa Sainte Eglise œcuménique et apostolique - tu trahis le Christ de cette façon !

Il écrit que "ni un père ni un bon berger, mais seulement un voleur et un brigand exhorteront quiconque à reconnaître les groupes nationalistes séparatistes comme une église canonique. Il ne s'agit pas d'être porteur de « l'image de douceur », mais d'un successeur spirituel et héritier de l'œuvre de Nestorius, de Serge Ier et d'autres hérésiarques - Jean XI Vekkos, Mélèce IV Metaxakis et Athénagore Spira - qui furent ministres de l'Ennemi du genre humain comme l'actuel patriarche de Constantinople. Le méchant M. Bartholomée a déjà perdu le droit d'être appelé non seulement patriarche, mais aussi orthodoxe."

Son Eminence a exprimé son regret parce que certains moines "sont prêts à reconnaître les actions de cette personne en acceptant les dissidents impénitents dans le corps de l'Eglise comme licites, seulement pour se donner l'opportunité de continuer leur vie monastique sur la Sainte Montagne."

Il appelle les moines à penser : "Cela vaut-il la peine pour trente pièces d'argent de trahir leur foi et leurs croyances ?" N'est-ce pas la peur, la lâcheté et la trahison qui se cachent dans le mot "obéissance" ? Vos prières et vos exploits achetés à un tel prix plairont-ils à Dieu ?"

Le Métropolite Luc rappelle aux moines que "le prix de cette trahison équivaut à réserver une place au Jugement dernier auprès de Judas et des bourreaux qui ont crucifié notre Seigneur. 

Notre Église paie déjà cette trahison par le sang et la douleur. Voulez-vous être condamnés avec nos bourreaux ? Ou peut-être vaut-il mieux " si nous sommes enfants, alors nous sommes héritiers - héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ, si nous partageons Ses souffrances afin de partager aussi Sa gloire " (Romains 8:17).

Il s'adresse aussi à ceux qui ont décidé " que si le patriarche Bartholomée vient avec des schismatiques d'Ukraine, alors il y sera reçu, mais les schismatiques ne le seront pas " et leur demande de réfléchir sur " qui est le plus coupable : l'enfant ou la mère qui lui a donné naissance et l'a élevé ainsi ?

Son Eminence est sûr que « M. Archondonis » [id est le « patriarche Bartholomée»] est un homme que le Diable a frappé d'une terrible maladie - l'orgueil - et qui en a fait son arme. Sa tâche est de diviser l'Église, de semer l'inimitié, de faire des ravages, de détruire ceux qui ne sont pas fermes dans la foi, de secouer les sceptiques, de causer de l'embarras dans les esprits et de susciter la tentation. Du patriarche il se transforme en apôtre de Satan et son loyal sujet ! ”

A la fin de la lettre, le Métropolite Luc exhorte les moines "à conserver la foi et à se tenir loin des idoles (1 Jean 5:21)" et leur demande leurs saintes prières.

Plus tôt, l'Union des Journalistes Orthodoxes a écrit que le but principal du voyage du chef du Phanar au Mont Athos s'appelle "admonition" des monastères dissidents et des moines qui ne veulent pas reconnaître « l'église orthodoxe ukrainienne autocéphale » [schismatique] et voir des schismatiques sur la Sainte Montagne.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

samedi 12 janvier 2019

SUR LE BLOG DE CLAUDE : LE DÉBUT DE LA FIN DE L'ORTHODOXIE ?

Les schismatiques et les uniates ukrainiens espèrent créer un patriarcat unique en communion avec Rome et Constantinople, dit le chef uniate.




Kiev, le 10 janvier 2019 - Selon Svyatoslav Chevtchouk, chef de l'organisation des uniates ukrainiens, il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour restaurer l'unité originale des "branches" catholique et orthodoxe de l'Église de Kiev.

De plus, il est nécessaire de faire la distinction entre les concepts d'"unité" et d'"unification", a expliqué Chevtchouk dans un récent entretien avec Glavkom.

"C'est notre position que j'ai essayé de déclarer lors des célébrations du 1030ème anniversaire du Baptême de la Rus'-Ukraine. L'unification' est ce qui s'est produit aujourd'hui au sein de l'Orthodoxie ukrainienne, quand une nouvelle structure a été créée avec un statut local. Mais quand nous parlons d'une "main tendue", nous parlons d'unité, c'est-à-dire, tout en restant nous-mêmes, nous pouvons et devons coopérer au nom du bien du peuple ukrainien, au nom de la vérité, au nom de la recherche de l'unité universelle avec les chrétiens, que nous appelons le mouvement oecuménique".

Selon lui, l'Église gréco-catholique ukrainienne [uniate renégats de l'Orthodoxie rattachés à Rome](UGCC) cherche un moyen de rétablir l'unité avec "l'Église de Kiev, aujourd'hui divisée, qui est née dans les eaux baptismales du Dniepr", et cela "dans le contexte du mouvementœcuménique moderne pour la restauration de l'unité des Églises du Christ, le rapprochement des Églises orthodoxe et catholique".

Chevtchouk a dit plus tôt que l'idée d'une communion eucharistique restaurée entre les orthodoxes et les Uniates est leur "perspective joyeuse". Pour l'instant, la nouvelle église schismatique ukrainienne et les uniates ukrainiens ont développé une feuille de route pour la coopération dans divers domaines, a expliqué le "métropolite" Épiphane Doumenko.


Bartholomée aura bien travaillé et peut-être bien réussi…
on va s'en apercevoir de plus en plus.
BRAVO ! 
🤬

jeudi 18 mai 2017

Lois religieuses «discriminatoires» de Kiev


Le patriarche Kirill interpelle l’ONU et le pape


Alors que les élus ukrainiens entendent voter un projet de loi controversé visant l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche russe Kirill a appelé les chefs d'Etat à empêcher la discrimination des orthodoxes. 

Le parlement ukrainien doit voter ce 18 mai un projet de loi conférant aux autorités du pays le pouvoir de contrôler les églises. Une initiative vertement dénoncée par le patriarche russe Kirill. «Ce projet de loi menace les droits constitutionnels de millions de fidèles ukrainiens et peut provoquer une vague de violences et de prise de contrôle hostile aux églises, aggravant ainsi le conflit en Ukraine», a-t-il mis en garde, cité par le service de presse du patriarcat de Moscou.
Si ce projet de loi est approuvé, il peut «compliquer un peu plus la mise en œuvre des accords de paix de Minsk», selon Kirill. Il a appelé les dirigeants des pays du format Normandie (Russie, France, Allemagne et Ukraine) qui sont à l'origine des accords de  Minsk, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, le chef de l’église catholique et le président du Conseil œcuménique des églises à intervenir et empêcher «la discrimination» des orthodoxes en Ukraine.
Le projet de loi en question propose d’introduire «un statut spécial» pour les organisations religieuses, dont les supérieurs hiérarchiques se trouvent dans un «Etat agresseur». Or, à l’heure actuelle, il n'y a que la Russie que Kiev qualifie ainsi. 
Selon les auteurs du projet de loi, les églises ukrainiennes se trouvant sous la tutelle de l’Eglise orthodoxe russe pourraient menacer les intérêts nationaux ukrainiens, la souveraineté et l’intégrité territoriale. Pour empêcher une ingérence présumée de l'église orthodoxe russe, il sera accordé aux autorités ukrainiennes le droit de désigner les métropolites et les évêques.
«Les nouvelles lois seront à l'origine d'une prise de contrôle hostile envers les églises et d'affrontements entre les croyants de différentes confessions et accorderont au gouvernement d’un Etat laïc des pouvoirs très étendus pour contrôler la vie de communautés religieuses», a prévenu le chef de l'Eglise orthodoxe russe.
Entre 2014 et 2016, des groupes d’extrême droite ont pris le contrôle d'au moins 40 paroisses de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a déploré le patriarche Kirill, soulignant que le nouveau projet de loi rendrait légal ce type d'agissements.

Le projet de loi visant l’orthodoxie, l’une des plus importantes confessions d'Ukraine, est une tentative d'acculer l’Eglise au conflit politique dans le pays, estime le patriarcat de Moscou qui y voit aussi une violation de la Constitution ukrainienne. «Cela légalisera les discriminations envers la majorité de la population orthodoxe d'Ukraine», a ajouté le patriarche Kirill, soulignant qu'une telle pratique était inédite dans l'Europe contemporaine.
Nombre d’organisations religieuses ukrainiennes ont également condamné l’initiative et l’Eglise orthodoxe ukrainienne a annoncé qu’une pétition contre ce projet de loi «violant les lois ukrainiennes et internationales» avait déjà recueilli plus de 300 000 signatures.
L’Eglise orthodoxe ukrainienne, rattachée au patriarcat de Moscou, détient plus de 11 000 églises sur les 28 000 que compte le pays. Une partie des églises orthodoxes est contrôlée par le patriarcat de Kiev et l’Eglise ukrainienne orthodoxe autocéphale, non reconnue par la communion des Eglises orthodoxes qui rassemble la majorité des Eglises orthodoxes dans le monde.

vendredi 5 février 2016

L'UNION FAIT LA FORCE MAIS ELLE NE SE FAIT PAS PAR LA FORCE

Uniates et crypto uniates, les pires ennemis de l'Eglise, corps du Christ... 

En fait il n'est pas étonnant que les Ukrainiens de Maidan essaient d'unifier l'Ukraine par la force ; politiquement,culturellement,et religieusement c'est la même attitude : l'histoire des uniates inféodés à l'impérialisme catholique comme les nationalistes étaient inféodés à l'empire nazi en est la preuve

milicien ukrainien contemporain portant un uniforme nazi 

Samuil Micu-Klein - Romanian Uniate Bishop in Transylvania and member of the so-called 'Transylvanian School,' which had a major impact on forming the idea of the Romanian nati

Ion Inochentie Micu-Klein, Romanian bishop of the Uniate Church in Transylvania, mid-1800's.


Hans Frank (in long coat), chief Nazi administrator of the General Government part of occupied Poland, visits a Greek-Catholic Uniate congregation. Frank had a key role in the extermination of Polish Jews and was hanged at Nuremberg in 1946.



Sarai Vasarion - Serbian Orthodox Monk who preached against the creation of the Uniate Church in Transylvania and warned those who converted of their eternal damnation.




lundi 7 décembre 2015

MISE AU POINT BRILLANTE DE CLAUDE SUR SON BLOG ORTHODOXOLOGIE

SUR LE BLOG DE CLAUDE
À LIRE ET RELIRE

Quelquefois je suis pris d'un certain découragement (St Ephrem prie Dieu pour moi !) à voir tous ces flirts obscènes (et donc de bien mauvais augure en vérité) entre des hiérarques présentés comme orthodoxes et des hétérodoxes qui ne pensent qu'à gonfler et satisfaire leur ego, déjà bien encombrant pour leur avancement spirituel, en soignant leur carrière internationale sans plus se préoccuper de leurs troupeaux interloqués, indignés voire révoltés et qui ont du mal à avaler une nourriture désormais autant industrielle qu'artificielle formatée comme la nourriture terrestre selon les lois impératives et intrusives de l'échange global de tous les biens à consommer…


extrait de La seconde venue du Christ par St Ephrem Le Syrien
"Chers frères,

Écoutez ce que je dois dire à propos de la Seconde et redoutable Venue de notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ. […]

Les évêques seront invités à rendre des comptes sur leur mode de vie, ainsi que sur leur troupeau. Ils seront invités à rendre compte des moutons qui leur ont été confiés officiellement, qui leur ont été livrés par le Christ, berger suprême, de sorte qu'ils puissent conduire ces moutons au salut. Si par négligence quelque brebis a été perdue, le sang de la brebis perdue devra être payé par eux. De la même manière les prêtres seront jugés également ; ils rendront compte de leur paroisse. Et de la même manière chaque fidèle sera invité à rendre compte de sa maison, de sa femme, de ses enfants et de tous les autres membres de sa famille, et de la façon dont il les a nourris « par les mots et les conseils selon le Seigneur », comme l’Apôtre le commande. (Ephésiens 6: 4)
Tout sera étudié à propos de leurs œuvres et leurs actes, pour les rois et les archontes, les riches et les pauvres, les grands et les petits. "Nous allons tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun puisse rendre compte de leurs mauvaises ou bonnes actions, qui ont été commis dans cette vie corporelle (2e Corinthe. 5:10)".
Les actes de chacun d'entre nous feront l'objet d'une enquête et seront révélés devant les anges et les hommes. Tous les ennemis du Christ seront destitués de tout pouvoir et leur autorité sera abolie (1Corinthiens 15:24). Puis, comme il est écrit, le mouton sera séparé d'avec les boucs (Matthieu 25:32)."


vendredi 22 mai 2015

DÉFINITION DE L' HÉRÉSIE ABERRATION ŒCUMÉNISTE

aberration
nom féminin
(latin aberratio, de aberrare, s'écarter de)
définition : Accès de folie, égarement, grave erreur de jugement ; absurdité : C'est une aberration de laisser les enfants jouer près de la route.
Terme d'optique. Aberration de réfrangibilité, diffusion du foyer des rayons lumineux concentrés par un verre biconvexe, qui dépend de ce que, les rayons diversement colorés n'ayant pas la même réfrangibilité, la lentille ne peut les concentrer tous dans le prolongement de son axe.

Aberration de sphéricité. Autre genre de diffusion des rayons lumineux concentrés par un verre biconvexe, qui tient à ce que la figure des lentilles ne permet qu'aux rayons très voisins de l'axe de concourir sensiblement en un point commun, tous les autres, qui éprouvent une réfraction plus forte, coupant l'axe en deçà de ce point ; d'où il suit que le foyer, au lieu de représenter un point, est réellement un espace d'une certaine étendue, et que l'image principale, celle qui se produit à l'endroit où se réunissent le plus de rayons, est comme offusquée par une multitude d'autres images qui rendent la vision confuse.

The two-headed snake is an ABERRATION in nature because it should only have one head! (https://brainyflix.wordpress.com/2009/10/15/how-to-use-aberration-in-a-sentence/)
Voilà une définition scientifique qui devrait être plus politiquement correcte que le mot hérésie qui pour les narines de certains, délicates et promptes à la moindre nausée, sent trop la fumée des bûchers de l'Inquisition…
Il n'empêche, inutile de s'attarder à la lecture de toutes les nouvelles des "églises", pour comprendre qu'il y a, outre la grave erreur de jugement, danger à laisser les enfants jouer près de la route…




La Pateritsa C’est le bâton pastoral. C’est un symbole de la responsabilité de l’évêque qui doit garder, protéger et diriger le troupeau qui lui a été confié. Les serpents sur la partie supérieure du bâton symbolisent l’évènement lors duquel Moïse a érigé un serpent d’airain sur un poteau pour aider à sauver le peuple juif quand ils ont été mordus par des serpents venimeux ( livre des Nombres 21,6-9). Il dit au peuple de regarder le serpent d’or en cas de morsure de sorte que quiconque qui aurait été mordu et le regarderait aurait la vie sauve.


vendredi 27 mars 2015

Orthodoxie : attention aux contrefaçons et aux boniments des menteurs (9ème commandement-suite)


Le pseudo patriarche et la sainte Russie
Au X° siècle, le grand prince de Kiev Vladimir adopta la foi chrétienne orthodoxe, après avoir envoyé des émissaires à Byzance qui revinrent, éblouis par les cérémonies religieuses, en lui disant : « Nous avons vu le ciel sur la terre ». Ce fut le début de la sainte Russie. Toutes les Russies, la blanche, la petite et la grande, restèrent fondamentalement unies dans cette entité dénommée la sainte Russie. En face des Polonais catholiques, l’ataman cosaque zaporogue Bogdan Khmelnitski se rallia à la Moscovie, par fidélité à cette même sainte Russie, ciment des trois Russies, lesquelles dérivaient toutes trois de cette région fluctuante et souvent envahie, de la Russie (Rus’) de Kiev, la mère des villes russes. Malgré les luttes entre les différents princes de cette sainte Russie, et leurs trahisons, ce qui unissait tout le monde, c’était la foi orthodoxe de la sainte Russie. Aussi le tsar était-il tsar de « toutes les Russies ». Et le patriarche également. On peut même dire qu’à présent où la Russie, après 70 ans d’URSS et la prédation néolibérale américaine des années Eltsine, se retrouve divisée comme au temps des mongols, le patriarche de Moscou est le seul à rester celui de « toutes les Russies ». Et à la tête de l’Eglise ukrainienne canonique se trouve un métropolite dépendant du patriarcat de Moscou, le métropolite Onuphre, un homme digne qui s’efforce de rester au dessus de la mêlée avec beaucoup de courage.

Le métropolite Onuphre :
 « La mission de l’Église, indépendamment du lieu où elle se trouve et des territoires sur lesquels s’étend sa responsabilité canonique, est immuable dans tous les temps. C’est la mission du salut de l’âme humaine. En même temps, il existe également des circonstances humaines, que l’Église ne peut ignorer. Et là, notre tâche consiste à enseigner le bien et appeler à la paix. Nous devons aider tous les hommes à comprendre qu’il faut résoudre tous les problèmes de façon pacifique, qu’il ne faut pas offenser le prochain, lever la main les uns sur les autres et, d’autant plus, tuer ». Source

En face, naturellement, on souhaiterait vivement éjecter ce souvenir de l’ancienne unité spirituelle de toutes les Russies, et l’on comprend bien pourquoi. Il subsiste l’Eglise uniate qui avait déjà, été conçue par les Polonais pour briser la résistance des paysans orthodoxes des territoires de l’actuelle Biélorussie, alors grand-duché de Lithuanie, ou de l’actuelle Ukraine que les aléas historiques avaient mis dans l’orbite catholique occidentale. Certains résistèrent, d’autres non. Ceux qui n’ont pas résisté sont violemment anti orthodoxes, comme c’est souvent le cas lorsque des gens trahissent leur foi pour avoir la paix, ils en rajoutent. Pour échapper à ce sort, les cosaques de Bogdan Khmelnitski étaient prêts à s’allier aux tatars, et ils se sont mis sous la protection de Moscou.

Après la dilacération de la Russie postsoviétique en satrapies proaméricaines, il fallait séduire les orthodoxes ukrainiens non uniates mains nationalistes, raison pour laquelle a été créée une église autocéphale ukrainienne, pour des motifs purement politiques, à la tête de laquelle s’est autoproclamé le patriarche Philarète, personnage qui, contrairement au métropolite Onuphre, ne s’efforce pas du tout de rester au dessus de la mêlée et de calmer les passions. Il va réclamer des armes aux Américains pour la junte de Kiev et vient de déclarer que massacrer la population de Kiev n’était pas un péché.


Philarète
"le massacre des habitants du Donbass ne viole pas les commandements de Dieu" (Source)

Le pseudo patriarche Philarète
Il y a quelques jours, donc avant que je lise cette déclaration de Philarète, accompagnée d’une photo où l’homme m’a irrésistiblement rappelé les caricatures de religieux du film d’Eisenstein « Ivan le Terrible » (« sa coiffe est blanche mais son âme est noire »), j’avais vu passer celle du patriarche de Constantinople Bartholomée rappelant que le patriarcat de Kiev, n’était pas canonique et devait être considéré comme schismatique. Je dis bien le patriarche de Constantinople, et non celui de Moscou, et je le dis pour les mauvais esprits. Sous cette déclaration, de gentils orthodoxes occidentaux regrettaient dans leurs commentaires que l’on fît ainsi de la peine à des tas de gens, mais si le patriarche Bartholomée, plutôt favorable aux dialogues interconfessionnels, plutôt « cool », disons, avait cru bon de la faire, c’est que sans doute, il avait eu vent de choses pas très catholiques ou plutôt orthodoxes. Or voilà que deux jours plus tard, pan, Philarète fait encore des siennes, on peut dire que Bartholomée avait senti le vent.

Le patriarcat de Constantinople estime que le prétendu “patriarcat de Kiev” est une entité schismatique

Un « pieux » orthodoxe pas très catholique

Au même moment, voilà que surgit l’article du Saker. Cet article peut introduire de regrettables confusions, et comme nous nageons dans la confusion de tous les côtés, il est bon d’éclaircir celle-ci quand on est à peu près capable de le faire. Je lis que le héros de l’article, Dmytro Korchynski, a « l’originalité d’être motivé par une idéologie qui mélange le messianisme chrétien et le djihad musulman ». Et le Saker ajoute que ledit Korchynski et ses hommes sont de « pieux orthodoxes ». Non. Si Korchynski est un pieux orthodoxe, de l’Eglise canonique d’Ukraine dirigée par le métropolite Onuphre, décidé à ne pas entrer dans les querelles génératrices de guerre civile, il ne peut confondre messianisme chrétien et djihad islamique et du reste, si comme partout ailleurs, les hommes politiques en Russie ont pu tenter d’utiliser l’Eglise, ou de l’opprimer, le messianisme orthodoxe n’est pas guerrier. Le chevalier teutonique n’est pas le genre de l’orthodoxe russe. Il ne conçoit que la guerre défensive, comme au Donbass, où l’on renvoie les prisonniers ukrainiens à leur maman quand ils ne sont pas des néonazis convaincus du bataillon Azov. Le messianisme orthodoxe consistait à construire un ermitage au fond de la taïga et à attendre l’affluence des moines et des pèlerins qui transformaient le lieu en centre spirituel avec les reliques du saint fondateur, et les animistes du coin se convertissaient généralement tous seuls. C’est par exemple ce qui s’est passé en Alaska, avec les indiens locaux. Ce scénario a sans doute connu des dérapages, mais c’est le scénario de référence. Les orthodoxes ne sont pas prosélytes. Ils croient à la prière et à l’exemple. Donc le djihadisme orthodoxe du sieur Korchynski se rapporte certainement plus à l’Eglise schismatique de Philarète, qui va démarcher des armes en Amérique et appelle au massacre, qu’à l’Orthodoxie de Bartholomée ou de Cyrille ou de n’importe quelle autorité orthodoxe canonique et reconnue.

Je vois plus loin que l’olibrius entend créer un « mouvement taliban chrétien ». Et que pour lui, le grand Satan, c’est la Russie.

Désolée Saker, mais ce type ne saurait en aucun cas être caractérisé comme un « pieux orthodoxe ». Comment un pieux orthodoxe considèrerait-il la sainte Russie de cette manière ? Comment imaginerait-il de créer des « talibans chrétiens » ? Non, c’est au mieux une espèce de chevalier teutonique, de ceux qu’Alexandre Nevsky a envoyé par le fond du lac Peipous au XII° siècle, et encore, je pense qu’ils prendraient mal la comparaison.

Ah mais justement, nous y arrivons. Le chevalier teuton a des origines polonaises, il « continue la guerre familiale contre l’Empire russe », avec un peu de chance, ce n’est même pas un sectateur de Philarète, ce « pieux orthodoxe », mais un uniate polonisé pur et simple. Ou encore, pour faire bref et ne pas avoir peur des mots, un serviteur de Satan, un semeur de confusion, qui déforme et déshonore le message chrétien. Ce que nous voyons dans l’analyse subséquente de son « catéchisme » et de son « credo » politico-religieux, beaucoup plus politico que religieux, d’ailleurs.

Un catéchisme peu orthodoxe
En tant qu’orthodoxe, sans me faire réprimander par les théologiens, je peux avancer que dans le fatras haineux, douteux et démoniaque du sieur Korchynski, il n’y a strictement rien d’orthodoxe ni même de chrétien, d’ailleurs, sauf quelques symboles ou citations profanés par le contexte. Voici le « catéchisme de la Fraternité » illustré par une « talibane chrétienne » sexy. Elle désigne une «antique croix orthodoxe » qui n’est pas spécialement orthodoxe, c’est un symbole chrétien des catacombes, qui n’a vraiment rien à faire dans cette sinistre farce.

Le sieur Korchynski s’est donné beaucoup de mal pour justifier son talibanisme uniatoïde avec la seule phrase évangélique qui pouvait faire l’affaire et qu’on interprète toujours de travers : «Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive» (Matthieu 10,34-36). Il s’est bien gardé de citer à peu près tout le reste : « Alors Jésus lui dit: Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » ( Matthieu 26 :52) ; ou « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » (Matthieu 5:39). La phrase du Christ n’était pas un appel à la guerre, mais le pressentiment que son message et son Eglise susciteraient de violentes réactions et des persécutions, ce qui a été le cas, jusqu’à nos jours. Mais on n’est pas à une profanation près, quand on sert l’Adversaire avec un zèle retors.

Plus loin, je vois un moine « orthodoxe » du patriarcat russe rallié à sa cause, après avoir vu torturer des jeunes filles ukrainiennes par les séparatistes. Je n’en crois personnellement pas un mot, mais il n’y a là aucun moyen de prouver si c’est vrai ou faux. Néanmoins, devant de tels débordements, un moine orthodoxe véritable ne réagira pas ainsi. Il réagira comme ceux qui s’interposaient entre les combattants sur le Maïdan, avec des croix et des icônes. Donc pas clair, le transfuge.

A noter que la bête noire des occidentaux, Alexandre Douguine, qui est non seulement orthodoxe mais vieux-croyant, s’est rapproché, lui, d’un imam malais à l’islam modéré et tendance soufie ; le sheik Imran Hossein, qui prône l’alliance avec les orthodoxes, défend les chrétiens d’orient et qualifie la guerre de Tchétchénie de « djihad yankee »… Le « talibanisme chrétien » du serviteur polonisant de l’impérialisme américain s’appuierait-il sur un djihadisme mercenaire ?

Les orthodoxes véritablement pieux ne font pas de croisades en Ukraine ni ailleurs. Ils ont autre chose à faire, et la croisade n’est pas dans la tradition orthodoxe. J’en donnerai pour exemple un saint homme, l’évêque Longin, autrefois père Mikhaïl, prêtre marié puis moine, fondateur d’un monastère à la frontière roumaine, et soutien aimant de centaines d’orphelins. J’avais traduit il y a quelques mois sa lettre courageuse qui ne mâchait pas ses mots au gouvernement de Kiev, et ça, oui, c’est orthodoxe. C’est dans la tradition du saint métropolite Philippe.

L’évêque Longin
L’évêque Longin : 
"Comment peut-on prendre les armes et tirer sur une créature de Dieu? Elle a comme vous une mère, une femme, un enfant. Pourquoi nous oblige-t-on à tuer par la force? Ce qui était secret devient clair: des milliers, des dizaines de milliers ont péri, et ils parlent de centaines. Je ne vous donne pas ma bénédiction pour aller faire la guerre. Nous vous appelons à la paix."

Dix mille soldats ont été tués, et leurs mères ne savent même pas qu’ils ne sont plus en vie. Je ne fais pas de politique, mais je vous dis avec douleur que cette guerre n’est pas dirigée contre l’ennemi mais contre nous-mêmes. Quand les maudits défendent les Etats-Unis, ils veulent voir les orthodoxes s’entretuer, et eux, pendant ce temps, ils mangent, ils boivent, ils s’amusent et se réjouissent de voir le sang couler sur une terre sainte. Source

L’article du Saker, inspiré par un documentaire allemand, met une fois de plus en évidence l’ignorance des occidentaux, même bien intentionnés, et aboutit à opérer une désinformation de plus. Il y a ceux qui ne savent rien, mais croient savoir. Il y a ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir. Il y a ceux qui trompent délibérément le public. Et ceux qui me disent « on n’y comprend rien » mais ne vont pas chercher plus loin. Il est certain qu’on ne peut comprendre ce qui se passe en Ukraine et en Russie si l’on ne connaît même plus sa propre histoire ni sa propre tradition religieuse et culturelle. Il est facile de souffler n’importe quoi à des ignares bourrés de contre-vérités, de mensonges, de contes et légendes médiatiques, d’aprioris subliminaux. Ceux qui dirigent le monde le savent bien.


Laurence Guillon pour Novorossia Vision

dimanche 17 août 2014

Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie s’est adressée aux Primats des Églises orthodoxes locales à propos de la situation dans l’est de l’Ukraine où une guerre civile fratricide se poursuit depuis plusieurs mois, leur demandant de prier pour la paix en Ukraine. Le Primat de l’Église orthodoxe russe a aussi appelé à élever la voix pour la défense des chrétiens orthodoxes de l’est de l’Ukraine qui, dans un contexte de violence accrue de la part des gréco-catholiques et des schismatiques, craignent chaque jour pour leur vie et celle de leurs proches.
La lettre à Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée de Constantinople dit notamment :



"Sainteté, bien-aimé dans le Seigneur Confrère et Concélébrant,
Je vous adresse mes cordiales salutations, y joignant mes vœux de paix et d’affermissement des forces physiques. Que Dieu vous aide dans Votre ministère primatial.
Un sentiment de profonde douleur et d’extrême inquiétude pour les fidèles de notre Église dans l’est de l’Ukraine, où une guerre civile fratricide se poursuit depuis plusieurs mois, m’incite à vous adresser la présente.
Dès l’automne dernier, au début de la crise politique en Ukraine, les représentants de l’église gréco-catholique et des communautés schismatiques qui prenaient la parole au Maïdan de Kiev, prêchaient ouvertement la haine contre l’Église orthodoxe, appelant à confisquer les sanctuaires orthodoxes et à éradiquer l’Orthodoxie du sol de l’Ukraine. Dès le commencement des opérations militaires, les uniates et les schismatiques, une fois armés, se sont livrés à des actes d’agression directe contre le clergé de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique dans l’est du pays, sous prétexte d’opérations anti-terroristes.
Dans le même temps, l’Église orthodoxe ukrainienne, au contraire des gréco-catholiques et des schismatiques, se garde de tout engagement politique. Elle continue à remplir sa mission spirituelle auprès de ses nombreux fidèles, dont des personnes engagées d’un côté ou de l’autre ; elle s’efforce de les réconcilier et des appelle inlassablement au dialogue.
Ces dernières semaines, les évêques locaux nous signalent des cas d’outrages au clergé de l’Église canonique orthodoxe ukrainienne, systématiquement persécuté. Voici quelques exemples.
* > Le 17 juillet de l’année en cours, pendant la célébration de la Divine liturgie à l’église de la Résurrection de Slaviansk, un groupe d’hommes en armes commandés par un aumônier militaire gréco-catholique s’est introduit dans l’église et a menacé le recteur de l’église, l’archiprêtre Vitaly Vessioly. Le représentant de l’église gréco-catholique ukrainienne a déclaré que le Patriarcat de Moscou n’avait pas sa place en Ukraine et s’est indigné de ce que le président ne permît pas aux uniates de confisquer la laure des Grottes de Kiev.
* > Le 19 juillet, l’archiprêtre André Tchitcherine, chef du doyenné Saint-Nicolas du diocèse de Gorlovka a été insulté, menotté, interrogé et menacé de mort.
* > Le 20 juillet, près de Slaviansk, des hommes armés de mitraillettes ont forcé l’archiprêtre Vadim Iablonovovski à se creuser une tombe. Le même jour, l’archiprêtre Victor Stratovitch a été menotté et emmené dans la forêt, la tête couverte d’un sac ; forcé de s’agenouiller, il a subi un interrogatoire dans cette position.
* > Le 30 juillet, au village de Krasnoarmeïsk, dans la région de Donetsk, un groupe d’hommes en armes a procédé à une perquisition illégale dans la maison de l’archiprêtre Igor Serguienko, recteur de l’église Saint-Alexandre-Nevski. Le prêtre a été outragé, accusé de faire partie d’organisations clandestines, menacé de tortures, tandis qu’on exigeait qu’il quittât le territoire de l’Ukraine et remît les titres de propriété de l’église.
Le même jour, dans l’arrondissement d’Ambrossievka (région de Donetsk), les militaires ukrainiens ont arrêté l’archiprêtre Evgueny Podgorny, qu’ils ont insulté de mots orduriers, ligoté et jeté à terre avant de le frapper à coups de pied et de crosses. Après avoir tiré au-dessus de sa tête, on a exigé qu’il reconnût aider les insurgés. On a exigé que l’archiprêtre de Donetsk retirât sa croix pectorale : elle lui a été arrachée après son refus. Un sac lui a été mis sur la tête, on l’a jeté dans une fosse, avant de menacer de tuer son fils. Sa maison a été pillée. Le prêtre n’a été libéré que grâce à l’intervention des paroissiens.
Nous ne pouvons nier le fait que le conflit en Ukraine a une connotation nettement religieuse. Les uniates, et les schismatiques qui les suivent, s’efforcent de prendre le pas sur l’Orthodoxie canonique en Ukraine, tandis que l’Église orthodoxe ukrainienne continue à assurer la pastorale de ses fidèles en détresse avec patience et courage. Les prêtres desservant les régions où se déroulent les opérations militaires restent majoritairement avec leurs ouailles, partageant avec elles toutes les horreurs de la guerre civile. Leurs familles souffrent d’attaques, du manque d’eau et de provisions, périssent sous les obus pendant les tirs d’artillerie. 
* > Ainsi, le 31 juillet, des tirs visant un quartier d’habitation de Lougansk ont touché l’archiprêtre Vladimir Kreslianski, bientôt décédé de ses blessures. Le prêtre défunt laisse une femme et cinq enfants.
L’est de l’Ukraine, terre prospère, peuplée de millions de chrétiens orthodoxes laborieux, se transforme en terre brûlée. 
* > La résidence du métropolite Hilarion de Donetsk et de Marioupol a été détruite par un bombardement. 
* > Des tirs d’artillerie ont endommagé la direction diocésaine de Gorlovka. 
* > Le monastère féminin de la Vierge d’Iveron, au diocèse de Donetsk, gît en ruines, il a brûlé pendant les opérations militaires. Mais l’Église orthodoxe ukrainienne, Église martyre, malgré ces conditions extrêmement difficiles, reste avec ses fidèles, faisant son possible pour aider les gens qui vivent les temps les plus terribles de l’histoire contemporaine de l’Ukraine. Dans le feu de la guerre civile, des centaines de milliers de personnes ont perdu leur toit et fui. Beaucoup d’entre eux, fuyant les horreurs de la guerre, trouvent refuge dans les églises et les monastères, notamment à la laure de la Dormition de Sviatogorsk, qui déborde de réfugiés. A Donetsk, Gorlovka, Lougansk, les populations civiles, espérant se sauver des bombardements et des tirs, passent la nuit dans les églises, y reçoivent un toit et de la nourriture gratuite. D’autres monastères, les paroisses et les diocèses de l’Église orthodoxe ukrainienne s’emploient à aider activement les réfugiés et, plus généralement, les civils.
Le Patriarcat de Moscou se saisit de toute occasion d’assurer une aide humanitaire à la population civile des arrondissements où se déroulent les opérations militaires. Dans les paroisses de l’Église orthodoxe russe, une prière spéciale pour la paix en Ukraine et pour la fin de la guerre civile en Ukraine est récitée quotidiennement. L’Église a soin de plusieurs milliers de réfugiés d’Ukraine de l’est, logés dans des camps, sous des tentes et répartis ensuite dans des locaux spécialement préparés à leur intention dans différentes régions de Russie. L’aide est accordée à tous, indépendamment de la nationalité et de la confession religieuse. Parmi ceux qui cherchent refuge en Russie, on trouve de nombreux militaires de l’armée ukrainienne, qui n’ont pas souhaité tirer sur leur peuple.
En ces jours, difficiles pour toute l’Église orthodoxe russe, et plus spécialement pour ses fidèles d’Ukraine, je demande les prières de Votre Sainteté, des éminents archipasteurs, pasteurs, moines et fidèles de la sainte Église de Constantinople, pour la paix en terre d’Ukraine, pour la cessation de l’effusion de sang et pour tous nos frères dans le Seigneur qui souffrent, particulièrement pour les hiérarques et les prêtres qui, dans les conditions extrêmement difficiles de la guerre civile continuent à remplir courageusement leur devoir, à célébrer les offices liturgiques et à défendre la Sainte Orthodoxie.
Je prie Votre Sainteté de saisir toute possibilité pour faire entendre Sa voix en faveur des chrétiens orthodoxes de l’est de l’Ukraine, qui, dans un contexte de violence accrue de la part des gréco-catholiques et des schismatiques craignent quotidiennement pour leur vie et celle de leurs proches, dans la peur que, si les persécuteurs prennent le pouvoir, les orthodoxes devront renoncer à leur foi ou faire l’objet de cruelles discriminations.
Avec mon affection fraternelle dans le Seigneur,
+ CYRILLE
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE"
Source : Mospat.ru