Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
Affichage des articles dont le libellé est anticléricalisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est anticléricalisme. Afficher tous les articles

vendredi 12 octobre 2012

« Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! »

Un article de l'historien Jean Besse paru dans le dernier et très riche Messager orthodoxe aux Éditeurs réunis, concernant le cléricalisme fait trop écho à différents messages concernant le danger du pharisaïsme et les "liaisons dangereuses" entre l'Église-institution et l’État que j'ai postés ces temps-ci sur mon blog pour que je ne sois pas tenté de le retranscrire et vous inviter à acheter le n° de la revue si vous n'y êtes déjà abonné. Le voici :

Jean Besse
 "Cette exclamation vindicative de Gambetta, dans le dernier tiers du XIXe siècle, a laissé de profondes traces dans l'esprit et le comportement français. Peu fondée à l'époque οù elle a été prononcée, car confondant volontairement une apparente hostilité à l'influence du clergé catholique avec une réelle animosité antireligieuse, elle semble retrouver un nouveau sens dans la Russie d'aujourd'hui. L'article retentissant de Pierre Avril, correspondant à Moscou du quotidien Le Figaro, dans l'édition du jeudi 1er mars 2012 de ce dernier, en pleine page, sous le titre « L'Église orthodoxe affiche son soutien à Poutine», mérite quelques remarques. La partie la plus notable du texte, à la fois en sous-titre et dans la seconde colonne de la page 2, souligne la «désaffection de la pratique religieuse» révélant la « partie entamée de la légitimité de l'Église» par sa collusion avec le pouvoir post-soviétique. Le «renouveau » symbolisé par les coupoles redorées des sanctuaires serait donc moins éclatant et surtout moins durable qu'on ne le croyait. Si « le patriarche Cyrille tente de compenser» ce recul « par une proximité accrue avec le pouvoir, pas toujours bien comprise par les fidèles » (ibidem), ne faut-il pas en chercher les origines dans l'histoire moscovite des trois derniers siècles, à travers l'action politisante et peut-être purement politique des patriarches Philarète (Romanov), Nikon et Serge ?

 Kiev, jusqu'à l'invasion mongole, avait vécu de la « symphonie byzantine ». Elle était encore proche de son modèle et bénéficiait de son influence. Moscou, après la libération du XVe siècle, pouvait moins s'abreuver à la même source. Son éloignement géographique aux confins de l'Europe, la russité jalouse et méfiante qui en provint et finit par dévier en « vieille foi », l'asiatisme de sa cour, si proche de la Perse et des khanats tatars par tant de traits, développèrent une idéologie religieuse et égocentrique largement étrangère à l'universalisme romain qu'avait maintenu Byzance. Si le clergé remplace l'Église comme norme suprême, ainsi que dans, l'ex-Église hors frontières, la déviance tourne en esprit de chapelle et l'apostolat en chasse gardée.

 Dès lors, il n'est nul besoin de recourir aux cycles hégéliens pour deviner qu'après la tentative d'étouffement de la société civile par le clergé, un retournement violent se produira un jour contre l'Église tout entière, confondue avec ses évêques. Après Nikon, on eut Pierre le Grand et son Saint-Synode acéphale. Après-demain, quel Gambetta russe rassemblera les foules contre un patriarcat tenté par un « Guide Suprême » de la patrie sur le modèle iranien?

 L'Occident, en raison de l'idée papale, pourrait servir d'exemple à éviter. Boniface VIII, qui s'éteignit peu après le rude «attentat d'Anagni» (1303), avait porté à son zénith la théocratie pontificale. La bulle Unam Sanctam avait prétendu l'année précédente que « l'autorité temporelle doit être soumise au pouvoir spirituel ». Quelques années plus tôt, en 1296, il s'était fait le thuriféraire d'un cléricalisme exacerbé ; dans la bulle au titre provocateur Clericis Laïcos, véritable anticipation de l'actuel священноначалие russe (« principe sacerdotal »), il s'était exclamé : « Que les laïcs soient hostiles aux clercs, l'Antiquité nous l'apprend et l'expérience du temps présent l'atteste à l'évidence l » Il en mourut, mais l'Église continua sa route..." Jean Besse (in Le Messager orthodoxe n° 152. I-2012. Éditeurs réunis 91 rue Olivier de Serres75015 Paris)

Le professeur Jean Besse a fait paraître en 2011 un livre  sur la sainte higoumène Catherine de Lesna 



mercredi 25 avril 2012

Sur orthodoxie.com La situation économique de l'Eglise de Grèce



"L'agence Reuters consacre un article bien documenté aux difficultés de l’Église de Grèce, face à la crise économique. L’État hellénique rémunère actuellement plus de 10.000 prêtres, qui sont à la charge du budget de l’État, ce qui représente un montant de 190 millions d’euros. Il y a soixante ans, un accord entre l’État et l’Église avait été signé, aux termes duquel le gouvernement acceptait de rémunérer le clergé en échange d’un grand nombre de propriétés cédées par l’Église. Conformément au plan de sauvetage international, le gouvernement réduit les salaires du clergé. Dans le cadre des mesures d’austérité, Athènes ne rémunérera qu’un nouveau prêtre pour dix qui prendront leur retraite ou décéderont. Cette mesure causera des manques de prêtres, surtout dans les paroisses de petits villages.
Contrairement à ce que l’on prétend souvent, 96% des propriétés de l’Église ont été transférées à l’État durant les dernières décennies. L’Église a payé également des impôts s’élevant à 12,6 millions d’euros en 2011, bénéficiant du même traitement fiscal que toutes les associations à but non lucratif. L’an passé, l’Église a dépensé 96 millions d’euros pour ses œuvres caritatives."
Lire la suite ICI

vendredi 24 février 2012

Droit de Réponse de la part de l'Eglise de Grèce à l'article dans Le Point


ANNEXE de la Réponse à l'article "La puissante Église orthodoxe" de "Le Point", n° 2049-2050, du 22-29 déc. 2011 parue sur le site Amen.gr

Par la suite et pour votre information plus complète, nous vous joignons, à titre indicatif, des extraits traduits en français et choisis parmi une multitude de Bulletins de Presse récemment issus de l’Archevêché d’Athènes ainsi que du Saint Synode de l’Église de Grèce qui, très régulièrement et en toute transparence (contrairement, donc aux affirmations de Madame Kéfalas sur “la comptabilité […] des plus opaques”), se réfèrent à plusieurs reprises à la contribution sociale, pastorale mais aussi financière de notre Église et également en toute transparence sont téléchargés sur le site Internet de notre Église :
(1) les chiffres suivants, facilement accessibles sur le site Internet de l’Archevêché d’Athènes (http://www.iaath.gr/index.php?option=com_content&view=article&id=684:send-sms&catid=105&Itemid=469), alors que nous sommes dans le processus de rassembler des données respectives sur toutes les autres Saintes Métropoles du territoire grec :
“Du 1 janvier 2010 au 25 mars 2011 le Saint Archevêché d’Athènes assigna 1.260.000 euros à la mise en place d’un projet de distribution de soupes populaires pour nos semblables indigents dans le besoin et/ou sans domicile fixe. Du 1.3.2009 au 30.9.2010 il assigna 540.000 euros au même but.
Actions du Saint Archevêché d’Athènes
• 10.350 portions de nourriture distribuées gratuitement chaque jour, seulement dans les limites diocésaines du Saint Archevêché d’Athènes [et environ 35.000 portions chaque jour dans toutes les Métropoles de notre pays, d’après nos dernières estimations] ;
• 70.000 paquets de produits d’alimentation offerts chaque année aux familles nombreuses en nécessité ;
• 5 millions d’euros déboursés annuellement, seulement pour les soupes populaires du Saint Archevêché d’Athènes (ce montant inclut les soupes populaires offertes aussi par les paroisses de l’Archevêché) ;
• 4,5 millions d’euros dépensés en 2010 pour les aides financières accordées à des personnes indigentes à travers 150 paroisses. (L’état d’indigence doit être prouvé par une déclaration de revenus et une carte de chômage, afin que l’aide ne soit accordée qu’à ceux qui en ont vraiment besoin) ;
• 15.000 pièces en chaussures et vêtements offerts annuellement par l’intermédiaire du programme “Tabitha” ;
• 80.000 euros offerts annuellement à des personnes incarcérées, au même titre qu’une aide légale ;
• 7.000 unités de sang rassemblées annuellement par l’Archevêché d’Athènes et la ONG “Mission” (Apostoli, en grec) ;
• Du soutien accordé à des personnes indigentes qui ont besoin d’être hospitalisées dans des hôpitaux publics ou privés du pays ;
• Un réseau de 17 fondations caritatives avec 650 bénéficiaires ;
• 2 fondations abritant des enfants avec déficience mentale ;
• 2 jardins d’enfants (dont l’un qualifié de jardin d’enfants modèle pour les Balkans) ;
• 3.000 volontaires et des prêtres du Saint Archevêché au soutien de l’œuvre.”
(2) Du site Internet du Saint Synode de l’Église de Grèce (http://www.ecclesia.gr/greek/holysynod/holysynod.asp?archive=yes&what_sub=d_typou&etos=2011&id=1314), le Bulletin de Presse datant du 15.09.2011 et contenant les chiffres sur les taxes reversées par l’Église de Grèce :
“Concernant la taxation de l’Église.
L’Église de Grèce, dans l’espoir que le désarroi journalistique d’hier au sujet de la taxation de l’Église est dû à un manque d’information de ceux qui l’ont causé, désire informer solennellement le public que l’Église de Grèce, les Saintes Métropoles avec leurs fondations ecclésiastiques, les Saints Monastères et les Paroisses, qui sont des entités légales distinctes les unes des autres, reversent pourtant annuellement aux services d’impôts locaux leurs obligations fiscales suivantes :
1. Taxe de 20% sur les loyers annuels qu’ils touchent à leur immobilier,
2. Taxe supplémentaire de 3% sur leurs revenus provenant de constructions et de locations de terres,
3. Acompte sur taxe de 55% sur la valeur de la taxe no. (2) susmentionnée pour l’année suivante,
4. Taxe de 3‰ sur la valeur objective de leur immobilier (à l’exception des bâtiments pour l’utilisation du culte, de l’enseignement, de la religion ou de l’intérêt public, tels que églises, pensions de vieillesse, lieux pour les soupes populaires),
5. Taxe de 0,5% des legs et dons,
6. Timbres fiscaux et droits d’assurance à un taux total de 2,40% sur chaque offre pécuniaire de fidèles auprès des églises en raison d’office.
Également lesdites entités légales de l’Eglise reversent aux services des impôts les revenus fiscaux suivants :
1. Taxe salariale pour leurs employés et collaborateurs rémunérés par le  budget desdites entités,
2. TVA aux taux prévus pour les prestations de services et de biens,
3. Taxe sur les revenus à un taux de 8% sur toutes les factures de prestation de services,
4. Taxe sur les revenus à un taux de 4% sur tous les bons de livraison de biens et à un taux de 1% pour tous les combustibles liquides.
[D’après nos dernières informations, le montant total des taxes susmentionnées reversées par l’Archevêché d’Athènes, les Saintes Métropoles et le Service Central des Finance de l’Église de Grèce pour l’année fiscale 2011 fut de 12.000.000 euros environ.]
Finalement, l’Église de Grèce désire mettre l’accent sur le fait que, d’une part, l’exemption de la taxe sur l’immobilier pour l’utilisation du culte, de la religion ou de l’intérêt public est en vigueur depuis 2008 pour toutes les religions et les confessions possédant de l’immobilier sur le territoire grec et, d’autre part, bien que Ses revenus proviennent jusqu’aujourd’hui des petites économies des fidèles et sont affectés à l’entretien de Ses fondations religieuses et d’utilité publique, Elle n’a jamais requis un traitement fiscal privilégié  quelconque par rapport aux autres organismes à but non lucratif et contribuables du pays.”
(3) Du site Internet du Saint Synode de l’Église de Grèce (http://www.ecclesia.gr/greek/holysynod/holysynod.asp?archive=yes&what_sub=d_typou&etos=2010&id=1220), le Bulletin de Presse datant du 03.09.2010 et contenant les données quantitatives sur l’œuvre sociale de l’Église :
“[…] des chiffres furent présentés concernant le ministère social de l’Église de Grèce. Aujourd’hui, l’Église de Grèce, par l’intermédiaire du Saint Archevêché d’Athènes et des Saintes Métropoles locales, en plus des Fonds Généraux et Paroissiaux pour les Pauvres, lesquels sont au nombre de 2.325, entretient avec succès :
• 10 jardins d’enfants ;
• 10  écoles maternelles ;
• 19 pensions de vieillesse au sein du Saint Archevêché d’Athènes ;
• 66 pensions de vieillesse dans les Saintes Métropoles ;
• 13 centres de traitement pour les patients de maladies chroniques ;
• 8 établissements pour des personnes aux besoins spéciaux ;
• 10 hôpitaux – cabinets médicaux ;
• 7 établissements de soins de santé mentale ;
• 6 hospices pour les personnes sans domicile fixe ;
• 1 hospice pour les parents et/ou accompagnateurs de patients, dans la Sainte Métropole de Syros;
• 36 internats — orphelinats, maisons d’enfants ;
• 195 lieux d’agape (soupes populaires) des églises du Saint Archevêché d’Athènes et des Saintes Métropoles de notre Eglise ;
• Internats d'étudiants :
• 1 du Saint Synode (pour des étudiants étrangers) ;
• 1 de la Diaconie Apostolique (Internat Théologique) ;
• 2 des Saintes Métropoles de Ilia et de Syros, à Athènes ;
• 11 Internats d’étudiants dans des Métropoles des provinces.
De plus, sont pleinement opérationnels des Centres de Secours Social, des agences ecclésiastiques pour l’emploi, ainsi que le programme “Aide à domicile”, des Écoles Agricoles, des Écoles pour l’Apprentissage des Tâches Ménagères, de Musique Byzantine et Européenne, des Centres de Soutien Scolaire, etc.
En outre, le Saint Archevêché d’Athènes entretient le programme “Arche d’amour” pour la distribution de nourriture à des personnes sans domicile fixe, l’établissement “Tabitha” pour l’offre gratuite de vêtements, ainsi que la Fondation “Diakonia” pour l’éducation et le soutien psycho-social. Au sein des différentes Saintes Métropoles des centres similaires pour la distribution d’aliments et vêtements sont opérationnels.
Un programme du Saint Synode est en fonctionnement pour l’accueil d’immigrés et réfugiés, avec deux bureaux, dont l’un à Athènes et l’autre à Thessalonique.
Par ailleurs, dans des Saintes Métropoles opèrent 30 établissements pers, missionnaires, caritatifs, de secours aux personnes incarcérées, de soutien spirituel et social, de réinsertion sociale des mères indigentes et isolées.
Exceptionnels sont aussi du point de vue de leur équipement et exemplaires du point de vue de leur fonctionnement les 54 campings opérant dans les Saintes Métropoles locales et lesquels reçoivent un grand nombre d’enfants pendant les mois d’été pour une vie communautaire et spirituelle, formation, jeu, bains de mer etc. Il faut mentionner l’accueil d’enfants de familles grecques de la diaspora, suite à l’expression d’intérêt respectif de la part de nos Révérendissimes Métropolites, en vue d’une meilleure connaissance de leur pays et de l’apprentissage de la langue grecque.
L’entretien de banques de sang au sein du Saint Archevêché d’Athènes, dans chacune de ses églises, est une offre essentielle, en d’autres termes 145 banques de sang, en plus des 35 dans les provinces (les Saintes Métropoles).
À titre indicatif, pour l’année 2009 au-dessus de 96.320.358,13 € furent dépensés pour le maintien et le fonctionnement des établissements ecclésiastiques et à des buts philanthropiques et sociaux. […]”
(4) Dudit site Internet (http://www.ecclesia.gr/greek/holysynod/holysynod.asp?archive=yes&what_sub=d_typou&etos=2011&id=1326), le Bulletin de Presse datant du 12.10.2011 et présentant un résumé de l’œuvre  missionnaire de l’Organisme “Diaconie Apostolique” de l’Eglise de Grèce à l’étranger et les dépenses respectives :
“Le Saint Synode Permanent fut informé au sujet de l’apport financier de la Diaconie Apostolique de l’Église de Grèce à l’œuvre missionnaire réalisée par l’Eglise grecque en Afrique et en Asie. Au total, la Diaconie Apostolique assigna dans ces régions un montant de 4.000.000 € pendant la période des cinq années de 2006 à 2011.”
(5) Du même site Internet (http://www.ecclesia.gr/greek/holysynod/holysynod.asp?archive=yes&what_sub=d_typou&etos=2011&id=1283) le Bulletin de Presse datant du 12.04.2011 contenant les chiffres sur les dépenses depuis 2004 et actualisé par le Bulletin de Presse du 11.01.2012, cité par la suite (http://www.ecclesia.gr/greek/holysynod/holysynod.asp?archive=yes&what_sub=d_typou&etos=2012&id=1364) et concernant les bourses pour l’année académique 2012-2013, ainsi que l’octroi d’allocations aux familles nombreuses (continuée même —et surtout— en pleine crise économique du pays ! ) :
“Le Saint Synode Permanent fut informé par le Comité Synodique de Providence et Bienfaisance Sociale, sur le fait que, pour l’année 2010 au-dessus de  96.234.510,47 € furent dépensés pour le maintien et le fonctionnement des établissements ecclésiastiques et à des buts philanthropiques et sociaux. L’Église de Grèce exerce une œuvre sociale et philanthropique énorme pour le réconfort de nos frères souffrants et indûment tourmentés, laquelle est accomplie par les, à peu près, 700 fondations dans le Saint Archevêché d’Athènes et les Saintes Métropoles. À titre indicatif, ces dernières années l’Église de Grèce déboursa :
– pour l’année 2004 le montant total de 62.862.240,10 €,
– pour l’année 2006 le montant total de 90.723.926,13 €,
– pour l’année 2007 le montant total de 92.605.900 €,
– pour l’année 2008 le montant total de 92.605.900,75 €, et
– pour l’année 2009 le montant total de 92.023.217,75 €.
De plus, pour l’année 2010, le Saint Synode de l’Église de Grèce versa le montant d’environ 600.000 € pour des Bourses accordées à un nombre total de 100 étudiants grecs ou étrangers (qui poursuivent leurs études à l’étranger ou en Grèce, respectivement) et aussi couvrit leurs soins médicaux-pharmaceutiques dans tous les cas dans lesquels cela fut nécessaire, jusqu’à ce que les étudiants obtiennent leurs cartes d’étudiant auprès de leurs Facultés.
En suivi du programme d’encouragement par subvention du troisième enfant dans la région de Thrace, l’Église déboursa pour l’année 2010 le montant total de 1.086.276 € accordé à 917 familles.
En récapitulation, l’Église dépensa, pour son œuvre philanthropique en général, le montant total de 100.000.000 € pour l’année 2010.”
“[…] Le Saint Synode Permanent approuva :
1. trente (30) nouvelles bourses pour l’année académique 2012-2013, lesquelles seront octroyées à des étudiants grecs qui poursuivent des études auprès d’Universités de l’étranger. Vingt (20) de ces bourses seront accordées à des étudiants de Théologie et dix (10) à des étudiants d’autres disciplines.
2. La liste des bénéficiaires de l’allocation pour le troisième enfant en Thrace pour les deux mois du novembre et décembre 2011. Les familles qui obtiendront ladite allocation sont au nombre de 878, le montant total  étant de 176.008,00€.”
[Textes traduits du grec
et Annexe compilée par
Dr Nikolaos C. Petropoulos,
M.St., D.Phil. {Oxon.}]