Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 9 juillet 2019

Une autorité morale ne peut être opérée par l’État

sur le site CONTREPOINTS

Loi Avia : l’assaut de Macron contre la liberté d’expression continue

9 juillet 2019
Par Olivier Maurice.



Senator Rand Paul
✔@RandPaul

The sad irony of France leading efforts to curb free speech is powerful. Once the bastion of liberty, France has now become one of the greatest international threats to free speech.”
https://thehill.com/opinion/civil-rights/451813-france-has-turned-into-one-of-the-worldwide-threats-to-free-speech …
9,055
3:44 PM - Jul 7, 2019
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France has turned into one of the worldwide threats to free speech

The bastion of liberty has unleashed a government crackdown on various forms of expression.thehill.com

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Platon a écrit l’allégorie de la caverne il y a plus de 25 siècles. Et malgré le nombre impressionnant d’intelligences remarquables qui se sont penchées depuis sur le savoir, la sagesse, la connaissance, la morale… les gens continuent à croire que la vérité est une évidence et qu’une fois qu’elle a été décrétée, elle doit être admise par tout le monde, par la force ou par l’enseignement : que l’on peut et même que l’on doit transformer tous les idiots en savants à coup de bâton et en leur tendant des carottes, que l’éducation, le comportement et les opinions ne sont qu’une question de moyens et d’autorité.

On a même perverti un mot pour décrire ce dogme : l’altruisme, la profonde conviction qu’il faut aider les autres malgré eux. Cette mission sacrée a surtout l’avantage d’opposer et de neutraliser deux sentiments contradictoires : la culpabilité d’être supérieur aux autres et de savoir ce qui est vrai et bon alors que les autres ne le savent pas et la certitude d’être le seul au monde à posséder un pouvoir de décision sur les actions que l’on entreprend alors que tous les autres êtres humains en sont dépourvus.

La croisade contre la bêtise a en fait un but très clair : faire reconnaître à tous que l’on est supérieur aux autres.

Le phare du monde libre


Sous l’impulsion de Jean-Jacques Rousseau, la France a depuis deux cent ans décrété unilatéralement être le champion du monde de l’arrogance et du narcissisme appliqué en politique. Elle est d’ailleurs passée depuis sous l’impulsion de cette certitude, du rang de première puissance mondiale à celui où elle est actuellement.

Le gouvernement actuel entend donc bien démontrer une fois pour toutes son magistère moral en reprenant la tête du volontarisme progressiste que l’on croyait pour l’instant être l’apanage de l’élite Old Money de Cap Cod. Il faut dire que la place est à prendre depuis que Donald Trump a renvoyé dans leurs certitudes les maîtres à penser juste et bien d’outre-Atlantique.

Un nouvel épisode de cette guerre des sachants contre la boue se déroule en ce moment dans les travées de l’Assemblée nationale avec l’adoption de la loi anti-haine, lieu où les députés de la majorité luttent avec courage et abnégation contre une opposition totalement inexistante et secrètement envieuse d’une telle audace liberticide (voire même en étant très excités à l’idée de participer activement au concours d’interdictions, de sanctions et de brimades).





Eric Ciotti
✔@ECiotti


Face au défouloir de haine qui sévit sur les réseaux sociaux il est temps de mettre un terme à la naïveté et d’y bannir la violence et les propos haineux.

Je voterai la #PPLCyberHaine qui mérite néanmoins d’être améliorée notamment en interdisant l’anonymat.
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4:07 PM - Jul 3, 2019
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Censure, égalité, impôts

Laëtitia Avia, icône de la diversité de la nouvelle assemblée et « résultat d’un modèle de politique publique » a été propulsée pour l’occasion en orbite par Emmanuel Macron pour défendre un projet de loi qui s’inscrit dans la droite ligne des actions pour l’égalité des droits et des chances dont elle est une fervente partisane. Elle aura réussi en quelques discours à faire ce que tous les dictateurs en herbe avait toujours rêvé sans jamais avoir osé le faire : dynamiter la liberté d’expression, interdire officiellement la contradiction et par la même fracturer encore plus la société française en mettant hors-la-loi la différence d’opinion.

Il faut dire qu’il était temps d’agir. On n’était pas passé très loin de la catastrophe avec le mouvement des Gilets jaunes. Il fallait absolument réduire au silence cet abomination anti-démocratique (entendez par là, qui ne suit pas les règles de la démocratie officielle) que sont les réseaux sociaux. Car il est clair que la désapprobation populaire qui a agité le pays pendant six mois ne pouvait venir que d’une seule et unique cause : la haine.

Sentiments interdits

Car c’est la haine qui est à l’origine du ras-le-bol fiscal : si on est altruiste, on paie ses impôts avec joie et bonheur.
C’est la haine qui est à l’origine de la dénonciation de l’excuse taxe carbone : si on est altruiste, on retourne à l’Âge des cavernes pour éviter à la planète de griller par notre faute.
C’est la haine qui est à l’origine de la dénonciation de l’obésité étatique : si on est altruiste, on est pour un État qui fait tout pour les gens à leur place, ceux-ci étant incapables de s’en sortir par eux-mêmes.
C’est la haine qui fait que les provinciaux prennent leur voiture pour aller faire leurs courses au supermarché : quand on est altruiste, on roule en vélo, on mange local, bio, végan et équitable.
C’est la haine qui est à la source de l’extrême droite, de l’extrême gauche, de l’ancien monde, des traditions, des opinions, des habitudes, des valeurs, bref c’est la haine qui est à l’origine de notre société.
Éliminons la haine et nous éliminerons cet enfer : les autres.

Bêtise interdite

Au passage, profitons-en donc aussi pour pratiquer un peu de clientélisme pour pas cher, pour faire le tour de toutes les minorités opprimées et stigmatisées par des propos haineux.

Parce qu’en plus de la haine égoïste, il y a la haine raciste. Les seules personnes qui ont le droit d’insulter les membres d’une communauté sont les membres de cette communauté. Une personne de couleur a parfaitement le droit d’appeler une autre personne de couleur gros nez, c’est un sobriquet familier. Mais ce privilège est réservé à ceux de la même couleur… voire de la même nationalité, de la même ethnie, du même quartier, de la même famille… sinon c’est aussi de la haine !





LCP
✔@LCP


La mise en garde de @LaetitiaAvia : "Chers trolls, haters, têtes d’œuf anonymes, qui vous croyez seuls cachés derrière vos écrans, qui êtes petits et lâches, sachez que nous nous battrons pour vous mettre face à vos responsabilités (...) c’est la fin de l’impunité !" #DirectAN
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3:48 PM - Jul 3, 2019
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La haine contre la haine est donc déclarée, à grand renfort de haine affichée contre les égoïstes diaboliques. Éliminons la bêtise et nous éliminerons cette plaie : la haine. Envoyons au goulag les têtes d’œufs (qui n’est absolument pas un mot raciste ou haineux, mais un sobriquet familier) et le monde sera sauvé.

La foire à tout

Dans le sillage de Laëtitia Avia et de ses torrents d’éloquence réglementaire, voyant la boîte de Pandore grande ouverte et voulant saisir l’opportunité de se faire remarquer, les députés se sont aussitôt pressés au perchoir pour défendre chacun son petit amendement et protéger ainsi sa minorité chérie contre cette haine raciste, espérant ainsi s’attirer les bonne grâce des 1 % ou 2 % de voix qui feront la différence aux prochaines élections.

Donc plus question de parler de crétin des Alpes (raciste envers les montagnards alpins), plus question de parler de cul-terreux (raciste envers les agriculteurs), plus question de ne plus être d’accord avec quelqu’un en surpoids, de petite taille, de grande taille, plus question de contredire une femme quand on est un homme, un homme quand on est une femme, plus question de ne pas être d’accord avec le sionisme si on n’est pas juif, etc.

Il faut bien reconnaître à Laëtitia Avia son avant-gardisme dans le domaine, la député ayant déposé le 18 octobre 2018 un projet de loi visant à réprimer la glottophobie (le racisme envers ceux qui parlent avec un accent), sujet hautement important un mois avant que la France des provinces (celle de ceux qui parlent avec un accent) ne vienne démontrer la justesse de ses propos en bloquant des ronds-points : parce que si les gens ont soudainement trouvé l’essence trop taxée, c’est évidemment à cause de la glottophobie ambiante.


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Laetitia Avia
✔@LaetitiaAvia


Parle-t-on moins français avec un accent ? Doit-on subir des humiliations si on a pas d'intonations standardisées ? Pcq nos accents sont notre identité, je dépose, avec des députés @LaREM_AN, une proposition de loi pour reconnaitre la glottophobie comme source de discrimination
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8:07 PM - Oct 18, 2018
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L’assemblée nationale n’a jamais mieux que ces derniers jours mérité le qualificatif de « libérale » que les docteurs auto-déclarés du libéralisme qui savent mieux que les libéraux ce qu’est le libéralisme donnent à la République En Marche et à Emmanuel Macron. Dans leur fièvre collectiviste, les députés se sont en effet trouvé tout d’un coup une passion débordante à défendre les intérêts particuliers au nom de l’intérêt général, une imagination prolifique à multiplier les cas individuels pour assurer l’égalité de tous devant la loi.

Au mieux : rien

Pour plein de raisons, cette loi fera flop. Comme a fait flop la loi Hadopi et comme ont fait flop avant elle toutes les tentatives de censure et de pensée unique. Soit elle fera flop tout de suite : l’inventivité humaine trouvera rapidement comment contourner l’interdit, si ce ne sont les GAFA eux-mêmes, ce seront des offres concurrentes (VPN, réseaux privés, applications de messagerie instantanées, messages cryptés etc.). Soit elle fera flop dans quelques temps quand la cocotte-minute explosera.

Combien faudra-t-il d’échecs pour que l’on comprenne un jour que la meilleure façon d’exacerber un comportement immoral consiste justement à l’interdire, que la transgression des règles est innée chez l’espèce humaine. Il n’y a pas de moteur plus puissant à la bêtise que celui qui consiste à obliger les gens à agir comme ils n’en ont pas envie. Ils ne croient que ce qu’ils ont envie de croire.

Combien faudra-t-il de lois contre-productives pour que l’on se rende compte que l’expression de la haine, sur Internet ou ailleurs, n’est en aucun cas une cause, mais une conséquence. Il faut bien plus que quelques mots pour décider du comportement humain.

Mais il est sans doute plus facile de taxer les GAFA que d’agir pour améliorer les causes qui génèrent cette haine : de diminuer la pression fiscale qui génère la haine de l’État, de transformer le système social qui génère la haine des étrangers, de modifier le système d’enseignement qui génère la haine des riches et la haine des pauvres, de permettre à nouveau la présence de réelles autorités morales et philosophiques en remplacement de cette religion d’État qui au lieu de superviser les religions a décidé de les réduire le plus possible puis de se substituer à elles pour imposer ses vues.

Mais sans doute le pire

Dès que l’on oblige par la force, par la loi ou par n’importe quel règlement un comportement moral, on infantilise les individus et on réduit leur capacité à juger de la gravité de leurs actes et à en répondre. Il ne reste alors que peu de choix : franchir le pas de l’illégalité, reporter leurs frustrations ailleurs, déprimer, chercher des boucs émissaires, bâtir des théories du complot, se monter le bourrichon jusqu’à ce que la marmite explose. À terme, on ne génère que du conflit.

C’est pour cela qu’une autorité morale ne peut être opérée par l’État ou par n’importe quel pouvoir : parce qu’elle ne peut être ni obligatoire, ni unique et qu’elle se doit avant tout d’être à l’écoute.

Obliger chacun à faire ce qu’il ne souhaite pas, ce qu’il ne comprend pas ou ce qu’il trouve ridicule, c’est détruire le sens des choses, pousser à l’extrémisme, donner le sentiment d’être un paria uniquement parce qu’on n’a pas le droit d’être comme on est.

Bien plus que la haine ou la bêtise, la censure et la pensée unique mènent toujours à la violence.

mercredi 24 octobre 2018

Le "progressiste"

Pour Bérénice Levet



"Le progressiste est ce qui reste de l’homme de gauche lorsqu’il ne croit plus qu’en une chose : le culte de la nouveauté, du mouvement, la marche ou plutôt la fuite en avant, car peu importe où l’on va, l’essentiel est d’y aller, d’avancer et d’enterrer le passé. De la foi dans l’instruction, dans les Lumières, dans les humanités, dans la culture comme formation de l’esprit au contact des grandes œuvres, rien ne demeure. L’émancipation reçoit une définition toute négative, elle se confond avec la déliaison, le déracinement, la désaffiliation. Le progressiste, et c’est dans doute sa définition la plus parfaite, a programmé l’obsolescence de l’être occidental. Le monde rêvé par les progressistes n’est pas un monde plus juste, mais un monde qui ne tiendrait plus par aucun fil du passé, un monde d’où toute poussière du passé aurait été effacée." in Le crépuscule des idoles progressistes, Stock, 2017

mardi 27 juin 2017

FOI et POLITIQUE - Un Chrétien de gauche, ça existe ?

LES GENS "DE GAUCHE " de simples serviteurs du diable…

Peut-on être chrétien "de gauche" ?

Bien sûr qu'il y en a et même pas mal d'Orthodoxes qui le prétendent sans doute…
Pourtant est-ce compatible ? Sont-ce vraiment des chrétiens ?
Je prétends que non. Absolument non.  Je prétends que les idéologues, les militants, les politiques, les faiseurs de lois, et leurs applicateurs zélés, les médias qui les soutiennent, tous gens "de gauche" sont désormais plus nus autant que leur roitelet… on connaît désormais leur pseudo générosité même chez les moins révolutionnaires. En aucun cas ils ne peuvent être chrétiens et pas seulement parce qu'une large partie d'entre eux sont en effet anti-chrétiens par conviction, mais avant tout parce qu'ils sont,  par leur propagande comme par leurs actions, de parfaits serviteurs du diable.

Et là il faut rappeler ce qu'est le diable. 
Non pas ce personnage rouge et cornu ou noir et poilu, selon je ne sais quel folklore, auquel plus personne ne croit (ce qui est une grande réussite du diable)  sauf quelques attardés et naïfs idolâtres de satanistes, mais celui dont toute l'action masquée, hypocrite et trompeuse et éminemment malveillante, malfaisante, et pour finir mortifère ne cesse de pervertir tout ce qu'il touche et tous ceux qu'il touche afin de causer leur perte.
Prenez votre Bailly et lisez bien la définition des mots diaboli (διαβολή)  et diabolos ( διάβολος) en grec, d'où nous vient le mot diable et vous allez comprendre rapidement :




Si l'on considère les fondements des idéologies et des évènements historiques qui s'en sont inspirés et qui nourrissent "la gauche" dans nos contrées (le "libéralisme" outre-Atlantique) depuis quelques siècles jusqu'à l'apothéose  contemporaine, on ne voit qu'exaltation de la division, de la désunion, de l'inimitié, de l'envie, de la haine et de la guerre en effet :
  • classe contre classe
  • sexe contre sexe
  • enfants contre parents
  • élèves contre enseignants 
  • race contre race
  • homosexuels contre hétérosexuels
  • immigrés contre citoyens "de souche"
  • homme contre Dieu
Voilà quelques uns des thèmes favoris de cette "gauche".
Mais leur paradoxe, que l'on peut plutôt qualifier de ruse stratégique, machiavélique ou  "au mieux" de stupide et funeste aveuglement, c'est de prétendre avoir pour noble objectif de défendre dans tous ces thèmes  les victimes d'un pouvoir abusif,   de défendre l'égalité, la justice et la tolérance, alors que leur propagande et leur militance ne font qu'attiser la dissension, la brouille et l'inimitié. Et désormais, de nos jours, ces gens qui nous "gouvernent" ne font pas autre chose avec leurs discours et leurs lois  que de favoriser la médisance, la calomnie, la malveillance, de semer la désunion, de réveiller l'aversion, de développer la haine et de faire germer la guerre civile en tout ce qu'ils touchent. Oui leur action est bien diabolique, sans aucun doute.
  • Plutôt que de favoriser le dialogue au cas par cas dans les entreprises, ils font des lois totalitaires, à appliquer obligatoirement par tous sans le moindre discernement, la moindre souplesse, ni la moindre adéquation à la réalité, qui ne font que durcir "le dialogue social" et contraignent les parties à jouer le jeu d'un rapport de forces dans le travail qui ne fait qu'entériner le principe de l'injustice, c'est à dire la primauté de la loi du plus fort. Peu importe sur quoi se fonde cette force, ni qui gagne, car celui qui a perdu finira par désirer se venger avec ses propres armes et la lutte des classes sera bien entretenue. Un véritable chrétien ne peut se reconnaître dans de telles dispositions. Division.
  • Un chrétien par ailleurs ne peut être machiste pas plus qu'il ne peut être féministe. Ce sont des notions qui lui sont étrangères car ce qui prime ou devrait primer normalement et fondamentalement, chez le chrétien, c'est l'amour et pas le rapport de force entre l'homme et la femme sous le prétexte de la libération du plus "faible". Qu'importe, chez un couple inspiré et nourri par l'amour, qui fait quoi dans l'organisation de la vie conjugale et familiale. Foin de l'idéologie dans un couple qui a pour objectif la construction patiente et l'entretien fervent de l'amour dans la reconnaissance de l'irréductible et dans la persévérance,  dans l'objectif de la sanctification réciproque. La notion de perte et de frustration, due à un sacrifice à cause de l'autre, n'est objet d'aucun rapport de force ni de souci d'égalitarisme. Car si, selon St Paul, la femme est censée suivre son mari, le mari a pour modèle le Sacrifice du Christ car il n'est pas de meilleure preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Car le premier doit servir le dernier, et l'exemple du plus puissant, le Pantocrator est de se faire humble serviteur pour ceux qui le suivent. Le Christ ne leur lave-t-Il pas les pieds et n'accepte-Il pas de servir, et de souffrir jusqu'à la mort assumée. Certes la société était loin d'avoir réalisé dans les siècles précédents le Royaume sur terre, (pas plus que maintenant) et pour leur majorité,  les femmes demeuraient, mineures aux yeux des hommes. L'intolérable inégalité des salaires, le harcèlement sexuel au travail et désormais dans la rue même, demeurent, scandaleusement. Mais il n'empêche qu'un certain féminisme, devenu "idéologie" d'une guerre des sexes, encore considéré comme une valeur "de gauche",  n'a fait qu'exacerber l'impatience, l'inimitié, et la séparation, et pour finir, par créer les conditions de la  renaissance d'un nouveau machisme venu d'ailleurs, plus abject et violent que le précédent… Les divorces sont en nombre croissant, comme la solitude des célibataires, produits de la division. 
  • Il en est de même avec la survalorisation de la jeunesse. Depuis les années 50, la société marchande n'a cessé de chercher à multiplier et diversifier ses cibles, de façon à augmenter les profits. Les différentes tranches de l'enfance jusqu'à l'adolescence ont subi une propagande de pseudo reconnaissance des "droits de l'enfant", de légitime révolte contre les aînés, de prise en compte de leur spécificité par une différenciation prétendue respectueuse de leurs désirs légitimes. Désirs tôt transformés en revendication, en constitution de groupes et de mouvements auto proclamés avec comme point commun la révolte contre "les vieux". Il n'était plus question d'avancer, chacun à son rythme respecté, en passant certes par l'opposition nécessaire et vitale, vers l'âge adulte, mais de valoriser la séparation, la division en classes d'âge et faire affronter "la jeunesse" à tout ce qui était "institutionnel", donc vieux et réactionnaire. Résultat : plus personne ne veut être "vieux" et le "jeunisme" sévit en tout lieu. Pour lutter contre l'abus de pouvoir parental on a rien trouvé de mieux que de renforcer dès le plus jeune âge l'ego des enfants, en favorisant leur désobéissance et leur désir d'indépendance en tout. Mais on n'a malheureusement pas éradiqué l'abandon des enfants, la solution de l'avortement, la maltraitance, ni l'abominable inceste et l'on constate une augmentation des suicides d'enfants. On a seulement favorisé l'égoïsme grandissant des parents, désirant avant tout "profiter de la vie", et celui des enfants qui ont désormais "le droit" d'avoir leur "indépendance", c'est à dire de ne plus communiquer avec leur parents, d'avoir leur vie séparée. C'est une œuvre de division là encore. Et à l'instar de la lutte des classes, et la guerre des sexes, la guerre des âges est née et s'est développée sous le prétexte en apparence généreux de la reconnaissance des droits de l'enfant, thème de gauche certainement aussi. Division.
  • Évidemment cette même survalorisation de l'état passager de la jeunesse (même si l'on fait tout pour la prolonger et la conserver le plus longtemps possible par tous les moyens) s'est appliquée à l'école et aux relations entre enseignants et élèves. On a voulu en suivant les théories d' idéologues de gauche, autoproclamés spécialistes de la pédagogie, "mettre l'enfant au centre du système" et on a substitué l'éducation ( normalement réservée aux familles et non à l'état sauf dans les régimes totalitaires nazi ou communiste) à l'instruction. On sait ce qu'il en est advenu : de moins en moins de respect de l'enseignant, jusqu'à la remise en cause, l'insulte et les agressions physiques. Un rapport de forces quasi constant. Un souci de démocratie a sans doute motivé une participation croissante des parents d'élèves dans les affaires de l'école jusqu'à l'ingérence directe. Là encore qu'a-t-on obtenu ? Opposition de deux camps. Méfiance, médisance, calomnie, et division entre élèves et enseignants et parents et enseignants. Division.
  • Le bon accueil et le respect de l'étranger, principes bibliques et chrétiens se sont transformés dans le discours "de gauche" en survalorisation  de sa culture et de ses us et coutumes d'origine, fussent-elles en contradiction évidente avec celles de ceux qui accueillaient. Qui plus est,  cela s'est fait contre la culture d'accueil, son mode de vie, son mode de relations humaines, son mode d'éducation des enfants, ses valeurs morales, à partir de ce moment-là critiquées, dévalorisées, dénigrées, chargées de tous les maux du monde, et pour finir réduites à néant avec un acharnement inconcevable et tel qu'il devenait une paradoxale haine de soi, une autoflagellation permanente à tout propos jusqu'à nourrir le désir de remplacement de sa propre culture par celles des autres; tout cela  dans un délirant projet suicidaire d'autodestruction.  Le prétendu respect de l'étranger et de la différence a en réalité favorisé et consolidé la constitution de ghettos, le refus de l'intégration et de l'assimilation des immigrés, jusqu'à nourrir le mépris de la culture d'accueil, voire le désir de la remplacer par celle que l'on a quittée pour des terres meilleures, paradoxalement, de façon incompréhensible. Tout cela a attisé la haine et la division. Clairement encore une fois de Division qu'il s'agit.
  • Le Christianisme authentique abandonné, méconnu voire inconnu, déformé voire même inventé, ne condamne jamais le pécheur mais seulement le péché. L'homosexualité n'est rien d'autre qu'une propension "naturelle" (trop "naturelle") comme une autre, à pécher dans un domaine particulier. Pourquoi est-on infidèle, obsédé par le sexe, goinfre, ivrogne, violent… etc. ? On peut sans doute tenter et même parvenir à "comprendre" pourquoi, pour essayer de changer ce que l'on voit bien comme étant source de mauvaise vie pour soi et d'effets néfastes pour les autres. Et sans aucun doute est-ce condamnable aux yeux des hommes comme au regard de Dieu.  Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive et qu'il se retourne vers Lui, et réoriente et dépasse ses passions en les transfigurant pour en utiliser l'énergie non pour jouir de façon éphémère dans cette vie terrestre et matérielle en s'y perdant pour ensuite en goûter l'amertume quand la frustration apparaît inévitablement pour les  raisons diverses de la finitude de la condition humaine…  mais pour jouir de l'incommensurable jouissance de la vie éternelle du Royaume Céleste que vivent déjà les saints, de leur vivant, sur cette terre, en participant des énergies divines. Le vrai Christianisme n'a jamais préconisé le mépris et la persécution des homosexuels parce que la perspective chrétienne offre une transcendance que refusent volontairement et obstinément les "bonnes consciences de gauche".  Aussi, encore une fois, "la reconnaissance des droits des homosexuels", leur réduction à une étiquette (marchande en fait), à une prétendue "identité" (comme si l'on pouvait réduire un homme à ses tendances dans quelque domaine que ce soit) dans le même mouvement de valorisation de la différence, a produit tout le contraire de ce qu'elle prétendait obtenir ; c'est à dire plus que jamais la constitution de ghettos, de lobbies, de démonstrations, d'exhibition et de parades qui n'ont fait que nourrir et augmenter l'intolérance, le mépris, voire la haine et la violence de ceux qui ne supportent pas justement cette "différence".  Et encore une fois c'est le ressentiment et la Division qui ont été nourris et pas du tout l'amour dont on nous rebat les oreilles.
  • Que dire du racisme sinon qu'en tant que méfiance, rejet, exclusion, dévalorisation, mépris de ceux qui ne sont pas de la famille, du même village, de la même région, du même pays, de la même ethnie, de la même classe sociale… etc.  c'est la chose la mieux partagée au monde. L'accusation de "racisme" est devenue pour ceux qui ne l'ont jamais vécu (et qui prétendent abusivement en parler !) un réflexe de prêt à penser automatique que l'on dégaine pour tout et n'importe quoi en suivant servilement (et paresseusement) la doxa médiatique bien pensante. À qui veut-on faire croire   que c'est automatiquement et évidemment le méchant blanc européen qui a l'apanage du racisme ? Pas à moi en tout cas qui ai choisi d'aller vivre et travailler pendant quelques années en Afrique et en Afrique du Nord. Pas à moi qui ai vu de mes propres yeux comment une ethnie dominante exerçait un pouvoir tyrannique sur les toutes les autres,  en persécutait une autre, réduisait en esclavage une autre encore, plus faible. Pas à moi dont un copain bassiste camerounais, avec lequel je faisais de la musique s'était fait traiter de "plus nègre que noir" par un douanier de Centrafrique pays au passage à la frontière. J'avais été élevé par un père athée dans l'indifférence aux races, aux préférences sexuelles et aux classes sociales et j'étais allé  avec enthousiasme "aux sources du jazz" (musique que je pratiquais  en France avant de partir) et j'ai rencontré le racisme, sans m'être douté une seconde que cela existait, entre africains même… Est-ce que le racisme n'existait pas également dans le pays du Maghreb où j'ai travaillé plus tard ? Il y était de bon ton pour certains de se revendiquer comme "descendants du Prophète" et de mépriser les "fils de bergers" indigènes, de traiter les habitants du Souf de "foncés" et de rappeler aux noirs qu'ils étaient "des fils d'esclaves"… J'ai été le témoin de tout cela et je me garderai bien de parler de racisme anti-blancs ou de racisme anti-roumis. Inutile… Ce dont je témoigne seulement c'est du racisme entre des personnes supposées être les victimes privilégiées du racisme européen. J'ai aimé ces pays africains et j'y ai laissé de vrais amis, des personnes hospitalières, honnêtes, conviviales, et à l'esprit critique, elles. Qu'a fait la gauche depuis toutes ces décennies jusqu'à maintenant encore ? Désigner des bourreaux et plaindre des victimes, et tout cela sans connaissance réelle ni expérience, avec des grilles d'interprétation pré-construites qui sont autant de lits de Procuste peu adéquats à rendre compte de la réalité. Avec encore une fois la volonté de réduire les personnes à des étiquettes, diviser, faire affronter des groupes, attiser la haine. Qui alimente la haine réellement ? De quel lieu idéologique sont ceux qui ont contribué à développer des ghettos culturels et urbains sous prétexte (contradictoire) d'"ouverture à l'autre", de "tolérance", de "valorisation de la différence" ?   Qui a alimenté le ressentiment et l'esprit revanchard jusqu'à la haine et le désir de vengeance chez les victimes désignées ? Qui a semé les graines de la guerre civile ? Qui en a cultivé soigneusement les champs ? — Les mêmes. De gauche. Et encore une fois qui sert la Division ? Qui se fait serviteur du diable ?
Peut-on donc être chrétien "de gauche", c'est à dire social-démocrate en gros, "progressiste" comme on dit maintenant ?  
Je prétends que non. Absolument non. 
Je ne parlerai bien sûr pas de tous ceux qui ont persécuté et massacré les chrétiens du temps de l'Union des Républiques SOCIALISTES  soviétiques" pas moins socialistes que les Nazional Socialistes…
Maxime Martinez