Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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vendredi 25 septembre 2015

Faro le beagle, Maman, sa maladie d'Alzheimer, sa naissance au Ciel…

FARO
Josh Brill

C'est plus facile de commencer avec Faro…
Patricia a fini par l'adopter complètement. Patricia c'est une Lorraine, immigrée depuis longtemps en Provence. Elle est prof de Lettres Classiques. Patricia, je pense que c'est une sorte de sainte… À quoi je vois ça, moi le pécheur ? Ce n'est pas si difficile en effet de trouver plus saint que moi.  Mais Patricia - que je ne connais pas tellement finalement (c'est une copine de ma femme) -  a trois caractéristiques qui me semblent appartenir typiquement à une forme de sainteté. Elle est particulièrement indulgente avec les faiblesses des autres (quoique avec son mari…en fait je ne sais pas trop), elle manifeste beaucoup d'empathie pour les malheurs des autres, elle est facilement la cible privilégiée des méchants, et elle a ce don particulier - souvent féminin - de la compréhension, de la compassion, de l'amour envers tous les animaux -  tous - C'est incroyable : c'est une universelle compassion : chiens, chats, chauve-souris, oiseaux de proie; lapins, poules, etc. recueillis, soignés, nourris… Bref, Maman venant de nous quitter pour l'autre monde, Patricia devait, pour un temps seulement, héberger Faro, le chien que j'avais choisi naguère pour remplacer le précédent qui était mort. Maman a toujours eu chats et chien, simultanément ou alternativement de toute façon.  Et maintenant Patricia ne veut plus se séparer de Faro. Il est drôle; et attachant; et de bonne compagnie c'est sûr. Bref, Faro, avec son flegme tout british de Beagle, et sa capacité d'adaptation rapide de chien de meute, a trouvé sa place au milieu de la ménagerie de Patricia. C'est drôlement bien. Je n'aurais pu le garder personnellement, je n'en avais pas les conditions. Faro, aura été le dernier chien de Maman, il aura trouvé refuge chez Patricia et Maman aura trouvé le repos éternel.

Les chiens sont bénéfiques dit-on aux personnes  atteintes  de la maladie d'Alzheimer. J'ai corrigé la thèse d'un infirmier dont c'était le thème.

Maman avait une excellente mémoire dont elle était assez fière. Mais un beau jour sa tunique impeccable a révélé des trous aussi étonnants à nos yeux qu'inexplicables. Cependant, comme, après tout, la mémoire peut faire défaut à tout le monde à certains moments, surtout à un certain âge, et qu'en outre l'entêtement de Maman n'avait d'égal que son ton péremptoire, il devenait inconvenant  si ce n'est insensé de la contredire en prétendant qu'un évènement - auquel nous avions pourtant participé effectivement et très précisément - s'était réellement produit malgré sa dénégation. En dépit de tout, la mémoire concernant un passé ancien demeurait de façon plus assurée que celle d’évènements récents comme c'est souvent le cas.

Et puis les choses se sont aggravées : c'était comme ces anciens standards téléphoniques de naguère, avec toutes ces dames qui recevaient les appels  et connectaient leurs câbles en introduisant des fiches dans les trous des lignes des correspondants pour établir la communication entre les appelants et les appelés. Sauf que c'était comme si les opératrices étaient parfois étonnamment distraites et qu’elles mélangeaient inexplicablement toutes les fiches, établissant ainsi des connexions improbables, erronées ou impossibles. C’étaient des évocations du passé, des souvenirs réels qui bien que placés dans des contextes ayant aussi existé ou existant encore, n’avaient pas le moindre rapport réel, ni vraisemblable ni même possible avec la situation qui en était exposée concernant  le lieu comme l’espace dans le déroulement de ses récits.

Il n'était pas question qu'elle quitte sa maison. Mais la dépendance devint croissante obligeant à une prise en charge correspondante à domicile. J'ai fait alors en sorte ensuite qu'elle n'habite plus loin de chez moi pour pouvoir m'en occuper plus aisément.
C’est une espèce de terrible supplice antique que cette maladie, du genre Sisyphe ou Danaïdes, c’est comme tracer sans cesse sur le sable quelques lignes qu’à peine esquissées, le reflux de la mer effacerait aussitôt et qu’il faudrait recommencer à tracer. Alors j’imagine que pour avoir quelques points de repère fixes, Maman n’a rien trouvé de mieux pour s’ancrer, que de revenir de manière obsessionnelle à une période de sa vie passée.
Et puis tout s’est effondré brutalement ensuite par paliers sur lesquels elle pouvait rester plus ou moins longtemps.
La situation quotidienne fut aussi facile à gérer que celle de colmater chaque jour une nouvelle brèche dans un bateau qui prend l'eau de toutes parts. Et il n'était jamais sûr ni que la solution choisie soit la bonne, ni que le colmatage tienne, ni que le jour suivant ne se déclare une nouvelle brèche - ce qui ne manquait pas d'arriver.
Et puis Maman est devenue comme une maison  dans la nuit dont la lumière de chaque pièce clignote et finit par s'éteindre, l'une après l'autre, sans qu'on puisse en retrouver le chemin dans l'obscurité croissante, ni même ensuite qu'on se rappelle qu'elle avait existé…  Le matin du 14 septembre j'ai retrouvé Maman qui s'était éteinte complètement.

Mémoire éternelle !

Depuis qu'elle est partie, je n'ai plus beaucoup de temps ni de disponibilité d'esprit pour m'occuper des blogs… j'avais avant beaucoup à faire, maintenant j'ai toujours beaucoup à faire bien que ce soit d'autres tâches… à un de ces jours… Merci de votre intérêt et de votre fidélité chers lecteurs.

Bénis soient tous les frères qui prient pour nous, 
je vous remercie de tout coeur pour votre amour fraternel
et vous embrasse d'un saint baiser 
que le Seigneur miséricordieux vous bénisse !


samedi 21 février 2009

DIMANCHE DU JUGEMENT et dernier jour de viande

Il y a bien souvent chez les humains, enfants avec leurs parents ou amoureux entre eux, par exemple, un refus de renouer après un conflit, de reconnaître ses torts et la persistance obstinée de la bouderie, du refus, de la colère, du ressentiment ou... de la froideur, de l'indifférence, c'est à dire de la colère froide... malgré les appels répétés de l'autre à la réconciliation, à l'oubli, au pardon , à l'amour en bref.

C'est juste ce qui se passe avec Dieu le Père... et le jour du Jugement ne sera que le jour où le Christ accompagné de ses anges viendra sonner la fin des plaisanteries et des enfantillages... Ce sera le dernier appel, la dernière fois, la dernière chance...
Libre alors à chacun de refuser son amour et son pardon. Libre à chacun de demeurer dans la séparation irréconciliable, le refus de l'amour et l'exclusion. Libre à chacun , de cultiver son dérisoire orgueil, et comme le mauvais larron, de mépriser jusqu'au dernier moment même l'Amour crucifié. Mais cette fois sera la dernière, l'ultime session de 'rattrapage'.
Ce qu'on appelle le 'redoutable' jugement ne sera jamais que le résultat soit de l'enferrement dans l'erreur (...sed diabolicum) de s'être exclu de soi-même, d'avoir fermé les portes et d'avoir choisi la gauche du Sauveur, soit du choix du bon larron de se retrouver à la droite, celle des sauvés par l'abandon à la miséricorde divinedans une totale humilité.

Le premier choix n'aura alors pas fini de faire regretter à ceux qui l'ont fait d'avoir " boudé", quand le Père aimant et miséricordieux prendra au sérieux et à la lettre le refus du pécheur obstiné et laissera définitivement le "boudeur" à son choix entêté et alors ce sera pour le ressentimental ce que l'on appelle l'enfer...
Maxime le minime




CARNAVAL :
Le mot Carnaval si l'on en croit le dictionnaire étymologique et historique du français de Larousse, est une altération du mot Carneleva (conservé en gênois) et qui signifie enlève chair (leva carne) il n'y a évidemment pas que le mot qui a subi une altération...
Mais en même temps tout est relatif à chacun et celui qui a naturellement peu de goût voire horreur de la viande n'a pas grand effort à faire pour suivre les consignes du Carême prenant... Qu'offrira-t-il alors à son Dieu ? Son père spirituel (qui est peut-être au dedans de lui d'ailleurs) le sait.