Bref je n’avais pas encore trouvé, dans tout ça, tout à fait mon compte alors j’ai ressorti mon zafu et je suis allé voir chez ceux qui avaient reconnu les bienfaits du Zazen tout en restant chrétiens, et plus particulièrement catholiques. J’ai contacté un Bénédictin dans la ville, le RP Benoît Billot qui avait fait de nombreux séjours au Japon dans des monastères Zen, qui pratiquait donc le Zazen tout en demeurant moine catholique et qui m’a accueilli avec beaucoup de sympathie bien qu’étonné que j’apprécie le grégorien. Quant à moi je fus étonné qu'un Bénédcitin n'aimât point le grégorien mais j’ai pensé un temps avoir trouvé ce qui me convenait. J’ai participé à des liturgies préparées par un temps de Zazen et où l’on communiait ensuite sous la forme de petits pains levés (que je comprendrai ensuite être inspirés des prosphores orthodoxes). J’ai assisté à des conférences intéressantes sur les mystiques rhénans hommes et femmes, et sur la théologie apophatique de l’Eglise d’orient et même sur la Prière du cœur. Et je suis resté attentif et ouvert jusqu’à ce que je participe à une session de Zazen que j’attendais avec impatience « à la sauce » catho et là je n’ai pas pu en faire d’autres. C’était bien trop éloigné de ce que j’avais connu : on était tous en rond les uns en face des autres, dans un louable projet de fraternité sans doute, mais j’étais habitué à être face à un mur nu, face à moi-même et puis il n’y avait pas tout le rituel immuable si beau et qui était si nécessaire quand je pratiquais, et je ne parvenais pas à m’y retrouver dans cette adaptation, tout cela me paraissait faible et dénaturé… et puis il y avait un peu trop de dames à mon goût et je me demandais au bout d’un moment si j’avais bien ma place là au milieu de ces dévotes (au Père Billot…) entre deux tranches d’Hadwige d’Anvers et des Béguines d'autant que je m'étais penché depuis un certain sur la mystique rhénane masculine. Je n’y suis donc pas resté plus longtemps…
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lundi 5 mai 2008
jeudi 17 avril 2008
Ma conversion XII - de Buddha à Jesus...

Cher lecteur qui aura eu la patience de me lire jusqu’à ce jour, j’ose alors dire pour cela,
Cher frère, voici ce qui se passa. :
Lors de vacances d’hiver, des amis m’avaient invité à les rejoindre dans une station de montagne où ils possédaient un chalet pour y faire du ski et jouir des plaisirs amicaux de l’après ski, mais bizarrement je n’en eus pas envie et je déclinai l’offre qui eut été pourtant bien profitable à un parisien pour s’oxygéner un peu. Non, je ne sais ce qui me prit, je décidai d’aller écouter en direct l’objet de ma découverte le chant dit Grégorien pour mieux le connaître et peut-être avec le projet de l’étudier pour le pratiquer moi-même ensuite vu les bienfaits que j’avais constatés sur ma personne au centre du professeur Tomatis.
Je me décidai alors pour le lieu qui m’avait été désigné comme le spécialiste de ce chant, c'est-à-dire le monastère bénédictin de Solesmes. Je pris donc contact avec le Révérend Père Hôtelier du monastère qui m’informa que je pouvais venir dans les jours qui suivaient. J’y allai donc… avec mon Zafu (coussin de méditation dont je ne me séparais pas plus que de ma pratique où que j’aille) et mes livres de Zen. J’annonçai d’ailleurs d’entrée la couleur au bon père : j’étais bouddhiste zen et je venais en ce lieu pour des raisons musicologiques, ayant expérimenté les bienfaits physiques du chant grégorien. Après avoir réprimé une petite grimace, il m’assura que toutes sortes de gens venaient faire un séjour au monastère, que ce n’était pas réservé aux Catholiques et que j’étais donc le bienvenu. On parla un peu de l’Afrique où j’avais travaillé un temps et où il avait contribué à installer un monastère au Sénégal où on avait « acclimaté » le Grégorien avec un accompagnement de Kora (harpe africaine) Keur Moussa je crois me rappeler.
On m’installa dans une cellule, pas tellement chauffée si je me souviens bien. J’y choisis soigneusement le lieu adéquat à poser mon Zafu et ce ne fut pas un problème de respecter la règle qui m’avait été faite d’assister aux offices puisque j’étais là pour en écouter un maximum. Je vivais au rythme des moines et prenais connaissance de l’organisation de leur vie quotidienne en m’y conformant mais en respectant l’autre règle fixée du respect de la clôture. Le matin je me levai et je faisais Zazen ainsi que le soir avant de me coucher. Mais cela ne dura pas longtemps…
Deux jours ! Peut-être même un jour et demi seulement !

Cher frère, voici ce qui se passa. :
Lors de vacances d’hiver, des amis m’avaient invité à les rejoindre dans une station de montagne où ils possédaient un chalet pour y faire du ski et jouir des plaisirs amicaux de l’après ski, mais bizarrement je n’en eus pas envie et je déclinai l’offre qui eut été pourtant bien profitable à un parisien pour s’oxygéner un peu. Non, je ne sais ce qui me prit, je décidai d’aller écouter en direct l’objet de ma découverte le chant dit Grégorien pour mieux le connaître et peut-être avec le projet de l’étudier pour le pratiquer moi-même ensuite vu les bienfaits que j’avais constatés sur ma personne au centre du professeur Tomatis.
Je me décidai alors pour le lieu qui m’avait été désigné comme le spécialiste de ce chant, c'est-à-dire le monastère bénédictin de Solesmes. Je pris donc contact avec le Révérend Père Hôtelier du monastère qui m’informa que je pouvais venir dans les jours qui suivaient. J’y allai donc… avec mon Zafu (coussin de méditation dont je ne me séparais pas plus que de ma pratique où que j’aille) et mes livres de Zen. J’annonçai d’ailleurs d’entrée la couleur au bon père : j’étais bouddhiste zen et je venais en ce lieu pour des raisons musicologiques, ayant expérimenté les bienfaits physiques du chant grégorien. Après avoir réprimé une petite grimace, il m’assura que toutes sortes de gens venaient faire un séjour au monastère, que ce n’était pas réservé aux Catholiques et que j’étais donc le bienvenu. On parla un peu de l’Afrique où j’avais travaillé un temps et où il avait contribué à installer un monastère au Sénégal où on avait « acclimaté » le Grégorien avec un accompagnement de Kora (harpe africaine) Keur Moussa je crois me rappeler.
On m’installa dans une cellule, pas tellement chauffée si je me souviens bien. J’y choisis soigneusement le lieu adéquat à poser mon Zafu et ce ne fut pas un problème de respecter la règle qui m’avait été faite d’assister aux offices puisque j’étais là pour en écouter un maximum. Je vivais au rythme des moines et prenais connaissance de l’organisation de leur vie quotidienne en m’y conformant mais en respectant l’autre règle fixée du respect de la clôture. Le matin je me levai et je faisais Zazen ainsi que le soir avant de me coucher. Mais cela ne dura pas longtemps…
Deux jours ! Peut-être même un jour et demi seulement !

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