Le 7 juin 2019, j'avais écrit, pour la fête [du Triomphe] de l'Orthodoxie, un texte qui est resté dans la liste des "Brouillons" de mon blog. Je n'avais pas voulu le faire paraître pour ne pas mettre de l'huile sur le feu, ou quelque chose comme ça, et parce que j'en avais assez également de privilégier la tendance polémique dans mon blog mais ce qui se passe à l'heure actuelle avec l'Église de Grèce est tellement désolant que je ne peux qu'exprimer ce que je pense (et crains) en publiant tout de même ce texte :
"Croyez-vous que l'on puisse rester impassible et indifférent vis à vis de tout ce qui s'est passé dans l'Église ces derniers temps ? J'ai beaucoup de mal…Les hideuses magouilles mortifères de la hiérarchie ecclésiastique orthodoxe suffisamment essaimée à travers le monde pour se prévaloir de la dénomination « œcuménique », comme les mœurs d’une partie agissante de son clergé, pas moins dissolues désormais que celles du haut clergé catholique (je ne m'attarderai pas plus sur tout ça) m’auront purifié de la fierté d’être orthodoxe.
Voilà dans quelles dispositions d’esprit pour moi se lève ce jour de fête du "Triomphe de l’Orthodoxie".
Bartholomée n’aura obtenu dans l’Histoire que la vaine gloire éphémère auprès de gouvernants de ce monde de passage, de surcroît à une époque peu glorieuse d’un empire en décadence. Il ne laissera dans l’histoire de l’Orthodoxie qu’une plaie douloureuse dont l’infection non seulement ne guérira pas de sitôt mais sera tellement contagieuse qu’elle en tuera plus d’un physiquement comme spirituellement car l’histoire de l’Orthodoxie c’est l’histoire des Orthodoxes.
Le serviteur du diable, Bartholomée, aura réussi à bien jouer le rôle qui lui a été dévolu. La boîte de Pandore a été ouverte et elle ne se refermera pas. L’Orthodoxie va exploser, les ecclésioles vont se multiplier, avec ou sans évêque canonique – chacun la sienne. Comme cela s’est produit avec la Réforme dans l’Église catholique et comme cela s’est reproduit à la suite de Vatican II. L’unité du Corps du Christ si elle existe encore sera, comme le professent les protestants, invisible.
C’est déjà ce qui s’est produit avec le remplacement du calendrier traditionnel instauré par le Patriarcat dit de Constantinople (ville – ceci dit au passage – qui n’existe plus depuis des siècles contrairement à Rome) cela ne fera qu’empirer. Le Patriarcat de Moscou ne réussira pas à redevenir celui de la Grande Russie ou de la Rus (comme on voudra) à unifier les églises locales. Pas plus qu’il ne parviendra à devenir évidemment le Patriarcat de l’Eurasie malgré la création de métropoles et d’exarchats en occident. Le rêve impérialo-mystique de Moscou, Nouvelle Jérusalem ( et non plus 3èmeRome) est vain, car tout se joue au niveau géopolitique de la cupidité des grands ensembles.
Tant que durera la chute de l’empire américain, et cela peut prendre du temps malgré ce que pensent les guetteurs optimistes des antisystèmes à l’affut du moindre effritement, on, c’est-à-dire l’ « Union Européenne » (des banques et des oligarques, avec leur ribambelle de serviteurs zélés – parce que corrompus majoritairement – autant que cupides, même si elle se défait, et ce qui restera encore actif de l’empire américain, radicalement et sans faille russophobes pour toujours – on, donc, ne laissera pas de répit à la guerre entreprise depuis longtemps contre la Russie.Celle-ci, malgré sa nostalgie sincère – contrairement à la manipulation intéressée des USA – d’une Europe culturelle (en voie d’africanisation) finira par souci de consolider et développer sa défense, par se tourner entièrement vers l’Asie, avec regret pour certains, mais réalisme pour la majorité, laissant l’Europe occidentale à sa dégénérescence avancée.
La « vieille Europe », qui a été déjà dépossédée par le système impérial américain de ses élites scientifiques après la défaite de l’Allemagne, et qui continue d’aspirer sans cesse par l’incurie de nos gouvernants les plus brillants cerveaux de nos pays d’Europe, ne sert qu’à installer de nouvelles bases avant-postes de la guerre anti-russe, ne fera plus partie du rêve eurasien d’une Russie amoureuse comme nombre de pays d’Europe centrale ex-communistes, d’une France naguère tellement typique, aujourd’hui idéalisée et décevante, car clairement africanisée après avoir été américanisée – sans le moindre charme ni attrait. Ce qui demeurera de la beauté des paysages de France modelés par une culture de plusieurs siècles - pas moins que les cités - ne suffira pas…
Bref, ce n’est qu’un "jour de fête" et il y en aura d’autres.Et puis les Vieux-croyants se sont bien débrouillés pour survivre et rester fidèles à leur foi en se réfugiant et en se tenant chaud dans leurs communautés et leurs familles, où qu’ils habitent à travers le monde… Résistance égale résilience.(fin du texte)."
Maxime Martinez,
dit le mInime, orthodoxe ordinaire
et maintenant lisez le texte que Claude a fait paraître sur son blog, traduit par ses soins :
La reddition des grecs
Eh bien, ce n'est pas une histoire que j'ai jamais voulu écrire ou des paroles que j'ai jamais voulu entendre. Mais il n'y a pas d'autre possibilité : l'Église de Grèce a jeté l'éponge.
Ils devraient avoir honte. C'est ce qui arrive quand vous avez des hommes compromis dans l'épiscopat. J'imagine qu'au cours de sa dernière visite, Pompeo a pris plusieurs résistants et leur a passé des dossiers scellés. Il a probablement dit quelque chose du genre : "Ce serait dommage que cela devienne public un jour".
C'est comme ça que ça marche! LIRE LA SUITE ICI