SUR LE SITE
Un article de Loic Abadie
Mise en ligne le : lundi, 17 mars 2014 07:51
Poutine : son bilan en quelques graphiques...
À un moment ou l'ensemble de notre presse bien-pensante s'indigne des agissements de sa tête de turc favorite, Vladimir Poutine, et où l'ensemble des dirigeants occidentaux se répandent en leçons de morale et de droit sur la décision des Criméens de rejoindre la Russie (avec 81% de taux de participation et 95% de "oui"), je tenais simplement à vous soumettre ces quelques graphiques :
Je préfère les faits aux grands discours moralisateurs (surtout lorsqu'ils sont unanimes), et ces faits indiquent pour moi que cet homme n'est pas forcément aussi mauvais qu'on voudrait nous le faire croire !
Rappelons que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir en Russie à la fin de l'année 1999, et qu'il y est resté depuis (y compris pendant l'intermède Medvedev), le trait rouge que j'ai ajouté sur les graphiques indique le début de l'ère Poutine, les documents proviennent du site tradingeconomics.
L'arrivée de Poutine s'est traduite notamment par :
- Un doublement du PIB / habitant (en monnaie constante), et la fin d'une longue période de récession.
- Une balance des paiements courants devenue fortement et structurellement excédentaire.
- Une inflation revenue à un niveau normal (après des taux dépassant parfois les 100% dans les années 90)
- Un niveau d'activité de la population en hausse régulière.
- Une dette publique passant de 90% à moins de 10% du PIB en seulement 7 ans.
- Un taux de pauvreté réduit de plus de 50%.
Le président russe n'est évidemment pas un saint (comme tout dirigeant politique), et il y a sans doute des progrès à faire sur le plan des droits civiques en Russie. Malgré tout, je pense qu'au vu de son bilan, Poutine mérite d'être qualifié de "grand dirigeant" (un des tous derniers en Europe), pour avoir réussi à redresser son pays, qui n'était qu'un champ de ruines à son arrivée.
Il nous montre qu'une politique associant souverainisme et libéralisme économique (le taux d'impôt sur le revenu est de seulement 13% et celui sur les sociétés de 20% en russie) peut donner de bons résultats...Et que les criméens n'ont sans doute pas choisi la Russie sous l'effet de la contrainte, mais qu'il s'agit d'un vrai vote d'adhésion.
- Une inflation revenue à un niveau normal (après des taux dépassant parfois les 100% dans les années 90)
- Un niveau d'activité de la population en hausse régulière.
- Une dette publique passant de 90% à moins de 10% du PIB en seulement 7 ans.
- Un taux de pauvreté réduit de plus de 50%.
Le président russe n'est évidemment pas un saint (comme tout dirigeant politique), et il y a sans doute des progrès à faire sur le plan des droits civiques en Russie. Malgré tout, je pense qu'au vu de son bilan, Poutine mérite d'être qualifié de "grand dirigeant" (un des tous derniers en Europe), pour avoir réussi à redresser son pays, qui n'était qu'un champ de ruines à son arrivée.
Il nous montre qu'une politique associant souverainisme et libéralisme économique (le taux d'impôt sur le revenu est de seulement 13% et celui sur les sociétés de 20% en russie) peut donner de bons résultats...Et que les criméens n'ont sans doute pas choisi la Russie sous l'effet de la contrainte, mais qu'il s'agit d'un vrai vote d'adhésion.
PIB / Habitant en dollars constants :
Balance des paiements courants :
Ratio dette publique / PIB
Personnes employées
Inflation :
Évidemment ça n'arrange pas tout le monde… dans le monde.
ET NOUS ? Vu ce qu'on a comme dirigeants en France ( 13% de popularité) et vu la situation économique de plus en plus grave de notre pays, entre Hollande et Poutine vous pouvez faire la différence et votre choix…
ET NOUS ? Vu ce qu'on a comme dirigeants en France ( 13% de popularité) et vu la situation économique de plus en plus grave de notre pays, entre Hollande et Poutine vous pouvez faire la différence et votre choix…