Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 16 mars 2016

DE L'INSATIABLE CUPIDITÉ : Des traders au-dessus des lois ?…

IMAGE DU FILM LE LOUP DE WALL STREET
2 Pierre 2:14,15
Ils ont les yeux pleins d'adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le coeur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction.…




Ésaïe 56:11
Et ce sont des chiens voraces, insatiables; Ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre; Tous suivent leur propre voie, Chacun selon son intérêt, jusqu'au dernier:


samedi 10 octobre 2015

De Wall Street au monastère


Un ancien courtier de Wall Street a troqué Manhattan pour un monastère en Bulgarie pour devenir un moine orthodoxe . 



Hristo Mishkov, 32 ans, a eu une carrière réussie en tant que courtier sur le Nasdaq à la Bourse de New York jusqu'à ce qu'il décide de tout abandonner pour revenir à sa Bulgarie natale .

Échanger des costumes sur mesure et des chaussures chères pour un  rason et  des sandales, Frère Nikanor – c’est sous ce nom qu’on le connaît maintenant – croit  que Wall Street et  la City méritent tout ce qu'ils obtiennent avec cette crise du crédit qui mord plus profondément et ce système financier mondial qui s’effondre.


Frère Nikanor conseille à ces anciens collègues de mettre un pot avec de la terre sur leur bureau pour leur rappeler où nous allons tous et ce qui compte dans la vie.



Tandis que les banques occidentales se replient l’une dans l’autre comme des tickets froissés et que les commentateurs décrivent la crise actuelle comme le dernier souffle du capitalisme moderne, Hristo Mishkov, offre quelques vérités.

Son histoire ressemble partiellement à celui de Frère Ty , le personnage moine - magnat de la satire publiée en 1998 « Dieu est mon courtier» par les écrivains américains Christopher Buckley et John Tierney - il a abandonné Wall Street et est devenu moine.
Mais 10 ans plus tard, les similitudes s’arrêtent là : le Bulgare qui a eu une brillante carrière de courtage, n'écrit pas de manuels pour donner des recettes pour s’enrichir. Son objectif est plutôt le bonheur.

Son intérêt pour les marchés financiers a commencé sous le communisme dans les années 1980, quand lui et d’autres enfants ont créé leur propre jeu de stock exchange dans le sous-sol de leur résidence à Sofia.

Il y a cinq ans, après avoir échoué à trouver le bonheur dans la vie qui était la sienne, le chrétien orthodoxe qui enfant ne pratiquait pas a quitté le marché financier de New York pour un monastère bulgare délabré qui servait autrefois de camp de travail communiste .

Conservant un luxe – un téléphone mobile, qui le relie à la fois avec des donateurs potentiels et d’anciens collègues de négociation – il a apporté de la rigueur de son expérience de courtage à sa foi.

Il a contribué à lever des centaines de milliers de levs (dollars) pour reconstruire le monastère - une tâche difficile dans un pays où la charité ne fait pas partie de la mentalité et où la construction de centres commerciaux et de terrains de golf est une priorité.

« Beaucoup de gens ... dans le monde ne réalisent pas qu'ils n'ont pas gagné la nourriture qu'ils mangent, qu'ils prennent sans donner », a déclaré Mishkov . « Mais si quelqu'un consomme plus que ce qu'ils a gagné, cela signifie que quelqu'un d'autre meurt de faim.


« Il est juste de voir des gens, qui consomment plus que ce qu'ils méritent, ruinés par une crise financière de temps à autre, et souffrir afin qu'ils puissent devenir plus raisonnables. »


Être un trader a rarement été plus traumatisant : placer des paris sur des décisions politiques avec des milliards de dollars pour sauver des banques qui, par leur éventuelle faillite, pourraient signifier beaucoup plus qu'un mauvais jour pour vous-même ou vos collègues, mais aussi mettre en péril les moyens de subsistance.

Certains ont trouvé du réconfort dans la religion, d'autres dans l’humour, mais quelques-uns s’effondrent. Les enquêtes montrent que les traders déclarent plus de stress et chaque nouvelle faisant part d'un suicide de trader suggère que la pression pourrait bien être trop forte.

« Nous recherchons toujours le bonheur dans le monde extérieur, dans les choses matérielles, qui nous rendent constamment insatisfaits , en colère contre nous-mêmes et le monde » déclare Mishkov , qui dégage un sentiment de tranquillité , d'intelligence et d'humour.

« La cupidité et la marchandisation de nos vies ont atteint le point où les gens ont été transformés en produits - même leur santé peut être échangée comme une action » dit-il.

«Nous avons très rapidement perdu forme humaine, nous sommes devenus des bêtes ... Il n'y a personne sur qui compter à qui l’on puisse dire « Hé ! Voisin ! Viens m'aider.Il viendra peut-être, mais exigera un paiement en retour. » 




Maintenant Frère Nikanor se lève à l'aube pour s’occuper d’un troupeau de buffles du monastère de Tsurnogorski fondé au XIIème siècle, niché entre les collines  à l'ouest de la capitale, Sofia. Le régime communiste qui avait interdit la religion l'avait transformé en un camp de travail, puis en camp de pionniers pour enfants et en ferme d'élevage. Mishkov travaille dur chaque jour à la traite de bufflonnes et à la construction de murs de pierre. Il dit qu'il n'est pas contre les riches, mais ne peut respecter que ceux qui contribuent au bien de la société, comme le fondateur de Microsoft Bill Gates par exemple.



Jeune homme Mishkov a travaillé plus de deux ans pour Karoll, l'un des principaux courtiers de Bulgarie , et il était bon dans son travail, disent d'anciens collègues.
«C’était un homme religieux et un peu ennuyeux parfois », déclare Alexandre Nikolov, directeur des marchés de capitaux internationaux à Karoll. « Quelquefois même il ne se présentait pas au travail en raison de certaines fêtes religieuses. »

Ses collègues ont été surpris quand il a décidé de devenir moine, mais Mishkov estimait que le moment était venu de s'occuper de l'âme des gens.

« Tout le monde peut être un bon courtier, mais cela n’apporte pas beaucoup d'avantages pour le monde, dit Mishkov . La religion peut aider les gens à faire face dans les périodes de stress d'aujourd'hui et leur permettre de trouver des réponses » ajoute-t-il.

Les églises dans le quartier financier de New York signalent une augmentation le mois dernier de la participation aux réunions de midi, avec beaucoup plus de personnes en costume d’hommes d'affaires que d'habitude, quand certaines des plus grandes banques d’investissement du monde se sont effondrées.



Steven Bell, économiste en chef de hedge funds GLC de Londres, a déclaré qu’il est nécessaire que les traders conservent le sens des réalités. 
« Il est très important de juste vous rappeler qu'il existe là dehors un monde réel. Dans n'importe quel travail, mais surtout dans les marchés financiers, vous devez veiller à garder les pieds sur terre. » Voilà ce que Bell a déclaré à Reuters par téléphone.

Mishkov dit que cette crise devrait aussi aider à corriger une tendance mondiale dangereuse à se ruer de façon excessive vers les secteurs de services, par des gens attirés par des salaires élevés et une vie facile.

« Le lait n'est pas produit par les ordinateurs, le pain ne provient pas d'un bon Public Relation d'entreprise. Il est nécessaire de labourer, de semer et de récolter avant. » dit le moine.

(version française par Maxime le minime des articles suivants 1 et 2)

dimanche 18 mai 2014

L'envie, la jalousie, la cupidité, l'avarice et leurs dégâts selon St Jean Chrysostome


"L'avarice est un horrible, oui, un horrible fléau : elle ferme les yeux, elle bouche les oreilles de celui qui en est possédé et le rend plus cruel que les bêtes féroces : elle ne lui permet d'avoir nulle attention, nulle considération pour quoi que ce soit, ni pour la conscience, ni pour l'amitié, ni pour la société, ni pour son propre salut ; elle le détache de tout pour l'asservir au joug pesant de sa propre autorité. Et ce qu'il y a de pire dans cet esclavage, c'est qu'elle persuade à ceux dont elle fait ses esclaves qu'ils sont ses obligés ; c'est qu'on s'y complaît d'autant plus qu'on est plus asservi. Voilà par où l'avarice devient une maladie incurable : voilà par où cette bête sauvage est si difficile à prendre et à apprivoiser. Par elle, Giézi, de disciple et de prophète, devint lépreux ; elle perdit Ananie, elle fît un traître de Judas. L'avarice a corrompu des princes, des prêtres et des sénateurs, leur a fait recevoir des présents, et les a mis au rang des voleurs : elle a engendré une multitude de maux, inondé les chemins de sang, rempli les villes de pleurs et de gémissements : c'est elle qui souille les repas et y introduit les mets défendus. Voilà pourquoi saint Paul appelle l'avarice une idolâtrie (Éphés, v.5) : et encore, par cette qualification, il n'en a point détourné les hommes.

Mais pourquoi l'apôtre appelle-t-il l'avarice une idolâtrie ? C'est parce que bien des riches n'osent se servir de leurs richesses, qu'ils les gardent précieusement et les remettent à leurs neveux et à leurs héritiers sans y avoir touché, qu'ils n'osent même pas y toucher, comme à des offrandes faites à Dieu. Et s'ils sont quelquefois obligés de s'en servir, ils le font avec réserve et avec respect, comme s'ils touchaient à des choses sacrées auxquelles il ne leur serait point permis de toucher. Mais encore comme un idolâtre garde et honore son idole, vous de même vous enfermez votre or sous de bonnes portes et de fortes serrures; votre coffre, vous vous en faites un temple, vous vous en faites un autel où vous déposez votre trésor et le mettez dans des vases d'or. Vous n'adorez pas l'idole comme lui, mais vous lui prodiguez les mêmes soins. Un homme ainsi préoccupé de la passion d'avarice, donnera plutôt ses yeux et sa vie que son idole. Voilà ce que font les avares qui sont passionnés pour l'or.

Mais, direz-vous, je n'adore point l'or. Le gentil non plus n'adore point l'idole, mais le démon qui demeure en elle. Vous, de même, vous n'adorez pas votre or; mais le démon qui, par vos yeux avidement fixés sur l'or et par votre cupidité, est entré dans votre âme, vous l'adorez. Car l'amour des richesses est pire que le démon : c'est un dieu à qui plusieurs obéissent avec plus de zèle que les gentils n'obéissent à leurs idoles. Ceux-ci n'obéissent pas aux leurs en bien des choses, mais les autres leur sont soumis en tout, et font aveuglément tout ce qu'elles leur prescrivent.

Que commande l'avarice? Soyez, dit-elle, ennemi de tout le monde, oubliez les devoirs de la nature, négligez le service de Dieu : vous-même, sacrifiez-vous à moi : et ils lui obéissent en tout. On immole aux idoles des boeufs et des moutons ; mais l'avarice veut un autre sacrifice ; elle dit : immolez-moi votre âme, et l'avare lui immole son âme. Ne voyez-vous pas quels autels on élève à l'avarice, quels sacrifices elle reçoit? Les avares ne seront point héritiers du royaume de Dieu (I Cor. VI, 10) ; et ils ne craignent et ils ne tremblent point. Mais toutefois cette passion est la plus faible de toutes : elle n'est point née avec nous, elle ne nous est point naturelle : si elle venait de la nature, elle aurait établi son règne dès le commencement du monde. Or, au commencement il n'y avait point d'or, personne n'aimait l'or.

Mais voulez-vous savoir d'où naît cette passion? comment elle a crû, comment elle s'est étendue? Le mal s'est propagé parce que les hommes ont porté envie aux riches qui avaient vécu avant eux, et le spectacle de la prospérité d'autrui a stimulé jusqu'à l'indifférence. Voyant que d'autres ont eu de magnifiques maisons, de vastes domaines, des troupes de valets, des vases d'argent, des armoires pleines d'habits, on n'épargne rien pour les surpasser ; de sorte que les premiers venus irritent la cupidité des seconds, et ainsi de suite. Mais, si les premiers avaient voulu vivre dans la modération et dans la frugalité, ils n'auraient pas servi de maîtres et de modèles à ceux qui sont venus après eux. Toutefois, ceux qui les suivent, et qui imitent leur luxe, ne sont pas pour cela excusables, ils ont d'autres modèles ; il se trouve encore des gens qui méprisent les richesses. Et qui est-ce qui les méprise? direz-vous. Effectivement, ce qui est le plus fâcheux, c'est que ce vice a tant de force et d'empire qu'il semble invincible : on croit que tout est soumis à ses lois, et qu'il n'est personne qui suive la vertu contraire, je veux dire la modération, la tempérance.

Je pourrais néanmoins, en compter plusieurs, et dans les villes et sur les montagnes : mais de quoi cela vous servirait-il? Vous ne changeriez point, vous n'en deviendriez pas meilleurs. De plus, je ne me suis pas proposé de traîter aujourd'hui cette matière, et je ne dis pas qu'il faille répandre ses richesses et s'en dépouiller. Je le voudrais pourtant bien, mais parce que cela paraît trop difficile, je ne vous y obligerai pas. Seulement je vous exhorte à ne point désirer le bien d'autrui, et à faire part aux pauvres des biens que vous possédez."