Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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lundi 27 janvier 2025

UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS (rappel)




extrait : […] Il est important de souligner que les signataires de l'appel appartiennent à des monastères relevant de la juridiction du Phanar et de l'Église de Grèce - les Églises mêmes qui ont reconnu "l'église" orthodoxe d'Ukraine [schismatique créée par Constantinople]. De plus, les cinq higoumènes athonites qui ont signé la lettre, ainsi que les frères de leurs monastères, commémorent le patriarche Bartholomée à chaque Divine Liturgie et ne cherchent pas la confrontation avec lui. On peut dire la même chose de ces monastères situés en Grèce.[…]

mardi 6 avril 2021

BAD NEWS FOLKS…


 Strategic-culture.org

L'administration Biden en tournée d'agression en Europe contre la Russie et la Chine


Biden a affirmé que la Chine voulait supplanter les États-Unis en tant que leader mondial, comme si cela en soi était un crime.

Cette semaine a été marquée par une incursion frénétique de l'administration Biden pour mettre fin de manière provocante aux tensions avec la Russie et la Chine. Malheureusement, à en juger par l'acquiescement européen, les Américains peuvent revendiquer un certain succès dans leur objectif néfaste. Mais un tel «succès» est un glissement dangereux vers le conflit, une dynamique funeste que les dirigeants flagorneurs de l'Union européenne facilitent.

Le président Joe Biden a déclaré, de manière plutôt malhonnête, qu'il ne cherchait pas à se confronter avec la Russie ni la Chine. Mais il est difficile de conclure autrement des déclarations et des actions de ce président et de ses hauts fonctionnaires depuis qu'il a occupé la Maison Blanche il y a deux mois.

Son secrétaire d’État Antony Blinken - le plus haut diplomate américain - est arrivé en Europe cette semaine dans le cadre de ce qui était la première réunion en personne des dirigeants européens et de l’OTAN avec l’administration Biden. La semaine a débuté avec les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l'Union européenne dévoilant des sanctions coordonnées contre la Chine pour des violations présumées des droits de l'homme.

Blinken a accusé la Chine de «génocide» contre sa minorité ethnique ouïghoure dans la province du Xinjiang. Cette affirmation est basée sur des informations douteuses, que Pékin a rejetées comme des «fausses distorsions» et un prétexte cynique pour intervenir dans ses affaires intérieures. Néanmoins, Washington et ses alliés ont lancé une série d’allégations provocantes contre la Chine, affirmant défendre les «valeurs occidentales».

Quelles «valeurs» sacrées pourraient-elles être? Peut-être des guerres d'agression criminelles? Ou violer le droit international en bombardant des pays souverains sur la base de mensonges, en assassinant des dirigeants étrangers, en faisant de la police raciste leurs propres minorités ethniques, en torturant des diseurs de vérité comme Julian Assange, en bloquant l'approvisionnement en vaccins au reste du monde en pleine pandémie?

Pendant ce temps, Blinken a rencontré des membres de l'OTAN pour un sommet de deux jours à Bruxelles où il a condamné la Russie pour «agression» et «menace de sécurité euro-atlantique». C’est bien, venant de la nation qui a unilatéralement déchiré plusieurs traités de contrôle des armes nucléaires, ramenant ainsi le spectre de l’annihilation mondiale.

Il est manifestement évident que l’administration Biden mène une politique délibérée d’opposition à la fois à la Russie et à la Chine. Le président américain et ses envoyés font beaucoup parler de «valeurs» et d'«ordre international fondé sur des règles». Mais l’ordre du jour ultérieur tente de préserver l’hégémonie présumée de Washington en empêchant l’émergence d’un monde multipolaire. Par nécessité, cela implique que les États-Unis essaient de délimiter le monde en camps «nous et eux» de la diabolisation de leurs rivaux désignés. Cette mentalité de somme nulle, ou gagnant-emporte-tout, est une source de militarisation des relations internationales. De cette manière, les États-Unis visent à faire en sorte que l'Europe et d'autres alliés dépendent de la «protection» américaine. Bref, c'est une politique de fomentation de l'insécurité et des tensions.

Le résultat est exécrable. Car non seulement les relations internationales sont gratuitement déstabilisées au lieu d’engendrer une coopération indispensable pour résoudre les nombreux problèmes de l’humanité, mais la logique est aussi en fin de compte celle de la guerre. Biden et ses lieutenants peuvent dire qu'ils ne veulent pas de confrontation militaire, mais c'est précisément là que mène leur logique. C'est criminel.

Pathétiquement aussi, les politiciens européens - dont beaucoup sont des bureaucrates non élus et très bien payés comme le président du Conseil européen Charles Michel et le chef des affaires étrangères Josep Borrell - parlent d '«autonomie stratégique» et d'affirmation d' «indépendance». C’est alors qu’ils se précipitent pour montrer un alignement servile avec la politique téméraire et insouciante de Washington d’inciter les tensions avec la Russie et la Chine.

Un exemple particulièrement poignant de la servilité européenne a été lorsque le secrétaire d'État Blinken a averti l'Allemagne qu'elle pourrait faire face à des sanctions américaines si elle achevait le projet gazier Nord Stream 2 avec la Russie. S'exprimant comme s'il était le commissaire à l'énergie de l'UE, Blinken a déclaré: «Le président Biden pense que Nord Stream 2 est une mauvaise idée et un mauvais accord pour l'Europe, pour nous et pour l'alliance [de l'OTAN].»

Pourtant, malgré cette ingérence effrontée dans les affaires commerciales européennes, que fait l'UE? Il oblige Washington en imposant de nouvelles sanctions à Moscou et à Pékin. Ces sanctions coupent les intérêts propres de l’Europe à l’égard de la Russie et de la Chine, qui ripostent par des contre-sanctions. Dans le cas de la Chine, des sanctions tit-for-tat pourraient finir par ruiner un accord d'investissement historique qui a été signé il y a seulement trois mois après sept ans de négociations. L’accord global sur l’investissement est potentiellement un gain majeur pour les exportateurs européens vers le plus grand marché de consommation du monde. Lors de sa signature, l'administration Biden a suscité de nombreuses protestations, craignant que l'UE s'oriente vers une plus grande stratégie partenariat économique avec la Chine. Le fait que l'équipe Biden ait réussi cette semaine à saper la connexion UE-Chine est une illustration flagrante de ce qu'est le calcul géopolitique à Washington. C'est aussi une illustration étonnante de l'auto-flagellation européenne et de la subordination aux ambitions américaines. Une élite européenne prend des décisions fondées sur une idéologie tordue de la guerre froide et des préjugés au profit des États-Unis, et non du peuple européen. Et pourtant, cette élite parle de défendre les «valeurs démocratiques»!

Le président Biden a suivi l’incursion de Blinken en Europe par une vidéoconférence avec les dirigeants de l’UE jeudi. Biden a réprimé la rhétorique hostile envers la Russie et la Chine en raison du fait que l'Europe est embourbée dans les problèmes d'une résurgence de la pandémie de Covid-19. Les collaborateurs de Biden ont probablement réalisé que faire un gros problème sur la Russie ou la Chine lors de sa réunion transatlantique virtuelle semblerait inapproprié compte tenu des circonstances plus urgentes. Cependant, les efforts acharnés pour s'engager avec l'Europe - ou comme le dit par euphémisme la Maison Blanche, «revitaliser les alliances» - démontrent que les planificateurs à Washington font de gros paris pour creuser un fossé entre l'Europe et la Russie, la Chine. En effet, une telle stratégie de division est considérée par les Américains comme vitale pour poursuivre leurs ambitions de maintien de la domination américaine.

Avant son sommet virtuel avec les dirigeants de l'UE, Biden a tenu sa première conférence de presse officielle à la Maison Blanche. Il a déclaré qu'il y avait un défi historique entre «démocratie et autocratie». Et il a nommé le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping comme les «autocrates» ennemis. Ce n'est rien d'autre qu'une tentative de l'establishment américain de créer une nouvelle guerre froide. Au lieu de «démocratie et communisme», le fossé artificiel est maintenant avec la prétendue «autocratie», et Washington s'efforce de sculpter le monde dans cette fausse dichotomie afin de créer un récit et une mission pour justifier sa domination souhaitée.

Biden a affirmé que la Chine voulait supplanter les États-Unis en tant que leader mondial, comme si cela en soi était un crime.

L’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Cui Tiankai, a repoussé l’insinuation de Biden sur les mauvaises intentions. Dans une interview accordée à CNN, il a répondu avec éloquence et sérénité: «Notre objectif est de répondre à l'aspiration croissante du peuple chinois à une vie meilleure. Notre objectif n'est pas de concurrencer ou de remplacer un autre pays. Cela n'a jamais été notre stratégie nationale.

Le diplomate chinois a ajouté: «Ce que le monde d’aujourd’hui veut, et ce que le monde de demain voudra, c’est de joindre les efforts de tous les pays pour construire une communauté de nations pour un avenir partagé. Nous ne pensons pas qu’une tentative de diviser le monde en différents camps ou même de construire une approche militaire de confrontation, nous ne pensons pas que ce type d’approche soit une solution. En fait, c'est un problème en soi. »

Concernant le choix historique égoïste de Biden prétendument entre «démocratie ou autocratie», le véritable tournant pour le monde d’aujourd’hui est beaucoup plus grave. C'est entre conflit ou coopération, et finalement guerre ou paix.

Il est de plus en plus évident qui sont les bellicistes.

Les opinions des contributeurs individuels ne représentent pas nécessairement celles de la Strategic Culture Foundation.

BAD NEWS FOLKS…


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L'administration Biden en tournée d'agression en Europe contre la Russie et la Chine


Biden a affirmé que la Chine voulait supplanter les États-Unis en tant que leader mondial, comme si cela en soi était un crime.

Cette semaine a été marquée par une incursion frénétique de l'administration Biden pour mettre fin de manière provocante aux tensions avec la Russie et la Chine. Malheureusement, à en juger par l'acquiescement européen, les Américains peuvent revendiquer un certain succès dans leur objectif néfaste. Mais un tel «succès» est un glissement dangereux vers le conflit, une dynamique funeste que les dirigeants flagorneurs de l'Union européenne facilitent.

Le président Joe Biden a déclaré, de manière plutôt malhonnête, qu'il ne cherchait pas à se confronter avec la Russie ni la Chine. Mais il est difficile de conclure autrement des déclarations et des actions de ce président et de ses hauts fonctionnaires depuis qu'il a occupé la Maison Blanche il y a deux mois.

Son secrétaire d’État Antony Blinken - le plus haut diplomate américain - est arrivé en Europe cette semaine dans le cadre de ce qui était la première réunion en personne des dirigeants européens et de l’OTAN avec l’administration Biden. La semaine a débuté avec les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l'Union européenne dévoilant des sanctions coordonnées contre la Chine pour des violations présumées des droits de l'homme.

Blinken a accusé la Chine de «génocide» contre sa minorité ethnique ouïghoure dans la province du Xinjiang. Cette affirmation est basée sur des informations douteuses, que Pékin a rejetées comme des «fausses distorsions» et un prétexte cynique pour intervenir dans ses affaires intérieures. Néanmoins, Washington et ses alliés ont lancé une série d’allégations provocantes contre la Chine, affirmant défendre les «valeurs occidentales».

Quelles «valeurs» sacrées pourraient-elles être? Peut-être des guerres d'agression criminelles? Ou violer le droit international en bombardant des pays souverains sur la base de mensonges, en assassinant des dirigeants étrangers, en faisant de la police raciste leurs propres minorités ethniques, en torturant des diseurs de vérité comme Julian Assange, en bloquant l'approvisionnement en vaccins au reste du monde en pleine pandémie?

Pendant ce temps, Blinken a rencontré des membres de l'OTAN pour un sommet de deux jours à Bruxelles où il a condamné la Russie pour «agression» et «menace de sécurité euro-atlantique». C’est bien, venant de la nation qui a unilatéralement déchiré plusieurs traités de contrôle des armes nucléaires, ramenant ainsi le spectre de l’annihilation mondiale.

Il est manifestement évident que l’administration Biden mène une politique délibérée d’opposition à la fois à la Russie et à la Chine. Le président américain et ses envoyés font beaucoup parler de «valeurs» et d'«ordre international fondé sur des règles». Mais l’ordre du jour ultérieur tente de préserver l’hégémonie présumée de Washington en empêchant l’émergence d’un monde multipolaire. Par nécessité, cela implique que les États-Unis essaient de délimiter le monde en camps «nous et eux» de la diabolisation de leurs rivaux désignés. Cette mentalité de somme nulle, ou gagnant-emporte-tout, est une source de militarisation des relations internationales. De cette manière, les États-Unis visent à faire en sorte que l'Europe et d'autres alliés dépendent de la «protection» américaine. Bref, c'est une politique de fomentation de l'insécurité et des tensions.

Le résultat est exécrable. Car non seulement les relations internationales sont gratuitement déstabilisées au lieu d’engendrer une coopération indispensable pour résoudre les nombreux problèmes de l’humanité, mais la logique est aussi en fin de compte celle de la guerre. Biden et ses lieutenants peuvent dire qu'ils ne veulent pas de confrontation militaire, mais c'est précisément là que mène leur logique. C'est criminel.

Pathétiquement aussi, les politiciens européens - dont beaucoup sont des bureaucrates non élus et très bien payés comme le président du Conseil européen Charles Michel et le chef des affaires étrangères Josep Borrell - parlent d '«autonomie stratégique» et d'affirmation d' «indépendance». C’est alors qu’ils se précipitent pour montrer un alignement servile avec la politique téméraire et insouciante de Washington d’inciter les tensions avec la Russie et la Chine.

Un exemple particulièrement poignant de la servilité européenne a été lorsque le secrétaire d'État Blinken a averti l'Allemagne qu'elle pourrait faire face à des sanctions américaines si elle achevait le projet gazier Nord Stream 2 avec la Russie. S'exprimant comme s'il était le commissaire à l'énergie de l'UE, Blinken a déclaré: «Le président Biden pense que Nord Stream 2 est une mauvaise idée et un mauvais accord pour l'Europe, pour nous et pour l'alliance [de l'OTAN].»

Pourtant, malgré cette ingérence effrontée dans les affaires commerciales européennes, que fait l'UE? Il oblige Washington en imposant de nouvelles sanctions à Moscou et à Pékin. Ces sanctions coupent les intérêts propres de l’Europe à l’égard de la Russie et de la Chine, qui ripostent par des contre-sanctions. Dans le cas de la Chine, des sanctions tit-for-tat pourraient finir par ruiner un accord d'investissement historique qui a été signé il y a seulement trois mois après sept ans de négociations. L’accord global sur l’investissement est potentiellement un gain majeur pour les exportateurs européens vers le plus grand marché de consommation du monde. Lors de sa signature, l'administration Biden a suscité de nombreuses protestations, craignant que l'UE s'oriente vers une plus grande stratégie partenariat économique avec la Chine. Le fait que l'équipe Biden ait réussi cette semaine à saper la connexion UE-Chine est une illustration flagrante de ce qu'est le calcul géopolitique à Washington. C'est aussi une illustration étonnante de l'auto-flagellation européenne et de la subordination aux ambitions américaines. Une élite européenne prend des décisions fondées sur une idéologie tordue de la guerre froide et des préjugés au profit des États-Unis, et non du peuple européen. Et pourtant, cette élite parle de défendre les «valeurs démocratiques»!

Le président Biden a suivi l’incursion de Blinken en Europe par une vidéoconférence avec les dirigeants de l’UE jeudi. Biden a réprimé la rhétorique hostile envers la Russie et la Chine en raison du fait que l'Europe est embourbée dans les problèmes d'une résurgence de la pandémie de Covid-19. Les collaborateurs de Biden ont probablement réalisé que faire un gros problème sur la Russie ou la Chine lors de sa réunion transatlantique virtuelle semblerait inapproprié compte tenu des circonstances plus urgentes. Cependant, les efforts acharnés pour s'engager avec l'Europe - ou comme le dit par euphémisme la Maison Blanche, «revitaliser les alliances» - démontrent que les planificateurs à Washington font de gros paris pour creuser un fossé entre l'Europe et la Russie, la Chine. En effet, une telle stratégie de division est considérée par les Américains comme vitale pour poursuivre leurs ambitions de maintien de la domination américaine.

Avant son sommet virtuel avec les dirigeants de l'UE, Biden a tenu sa première conférence de presse officielle à la Maison Blanche. Il a déclaré qu'il y avait un défi historique entre «démocratie et autocratie». Et il a nommé le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping comme les «autocrates» ennemis. Ce n'est rien d'autre qu'une tentative de l'establishment américain de créer une nouvelle guerre froide. Au lieu de «démocratie et communisme», le fossé artificiel est maintenant avec la prétendue «autocratie», et Washington s'efforce de sculpter le monde dans cette fausse dichotomie afin de créer un récit et une mission pour justifier sa domination souhaitée.

Biden a affirmé que la Chine voulait supplanter les États-Unis en tant que leader mondial, comme si cela en soi était un crime.

L’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Cui Tiankai, a repoussé l’insinuation de Biden sur les mauvaises intentions. Dans une interview accordée à CNN, il a répondu avec éloquence et sérénité: «Notre objectif est de répondre à l'aspiration croissante du peuple chinois à une vie meilleure. Notre objectif n'est pas de concurrencer ou de remplacer un autre pays. Cela n'a jamais été notre stratégie nationale.

Le diplomate chinois a ajouté: «Ce que le monde d’aujourd’hui veut, et ce que le monde de demain voudra, c’est de joindre les efforts de tous les pays pour construire une communauté de nations pour un avenir partagé. Nous ne pensons pas qu’une tentative de diviser le monde en différents camps ou même de construire une approche militaire de confrontation, nous ne pensons pas que ce type d’approche soit une solution. En fait, c'est un problème en soi. »

Concernant le choix historique égoïste de Biden prétendument entre «démocratie ou autocratie», le véritable tournant pour le monde d’aujourd’hui est beaucoup plus grave. C'est entre conflit ou coopération, et finalement guerre ou paix.

Il est de plus en plus évident qui sont les bellicistes.

Les opinions des contributeurs individuels ne représentent pas nécessairement celles de la Strategic Culture Foundation.

dimanche 31 mai 2020

BIDEN, "ÉGLISE" SCHISMATIQUE UKRAINIENNE ETC. sur le Blog de Claude

pour ceux qui en douteraient encore…et malheureusement ils sont légion !

LES BIDE[N]S DU PROCESSUS DE GLOBALISATION RELIGIEUSE

Kirill Alexandrov: Tel père, tel fils : L'OCU schismatique va-t-elle tourner le dos à Porochenko ?

Le récent scandale qui détruit ce qui reste de la réputation de l'ancien président ukrainien, accusé de rien moins que de haute trahison pour avoir pratiquement livré l'Ukraine aux mains des Américains, risque d'avoir des conséquences dans le monde orthodoxe. Dans l'essai de Kirill Aleksandrov, que nous vous présentons en traduction italienne, nous examinons les options laissées aux schismatiques ukrainiens : se dissocier du créateur de leur fortune, ou ignorer hypocritement le scandale. (source de cette introduction)



Petro Porochenko et Joe Biden. 
Photo : UOJ

Le "père" du Tomos est maintenant au cœur d'un scandale - il est accusé de haute trahison. Comment cela affectera-t-il l'OCU schismatique, le patriarche Bartholomée et le scénario religieux en Ukraine ?
Le père fondateur de l'église orthodoxe d'Ukraine [schismatique] et l'un des bénéficiaires directs du tant attendu Tomos, l'ancien président de l'Ukraine Petro Porochenko, s'est retrouvé dans la ligne de mire. Après la publication de sa conversation téléphonique avec l'ancien vice-président américain Joe Biden, le pays a appris que sous le règne de P. Porochenko, l'Ukraine était non seulement embourbée dans la corruption, mais aussi sous contrôle extérieur direct. L'OCU [schismatique] va-t-elle choisir de se dissocier de l'homme politique corrompu ou de faire preuve de solidarité avec lui et ses affaires ?
Le 19 mai, le député de l'opposition de la Verkhovna Rada, Andrei Derkach, a révélé une conversation téléphonique entre Biden et Porochenko en 2016. L'authenticité de l'enregistrement n'est pas contestée, la seule question est de savoir où A. Derkach l'a obtenu. De plus, le bureau de Biden a déclaré que l'enregistrement était bien connu auparavant et qu'il apparaît comme une tentative d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine. Cependant, nous ne nous intéressons pas tant à Biden qu'à son ukrainien vis-à-vis, Petro Porochenko.

En fait, tout ce que nous avons découvert au cours de la conversation est vrai. Qu'avons-nous découvert exactement ?

Sur ordre de Joe Biden, le procureur général de l'Ukraine V. Shokin a été illégalement démis de ses fonctions et Y. Lutsenko a été nommé nouveau procureur général. En accord avec J. Biden, V. Groysman a été nommé Premier ministre à la place de A. Yatseniuk. À la demande de M. Biden, la Privatbank a été nationalisée. L'un des partis parlementaires en Ukraine, le Samopomosch, a été directement financé et contrôlé par les États-Unis, ce qui constitue une violation flagrante de la Constitution et des lois de l'Ukraine. Le président ukrainien est responsable devant J. Biden de la révocation des ministres du cabinet.

En général, les conversations enregistrées sont douloureusement embarrassantes pour notre pays, qui, sous la présidence de P. Porochenko, était sous un contrôle extérieur évident. Les activités du père fondateur de l'OCU schismatique semblent correspondre parfaitement au code pénal ukrainien. C'est exactement comme cela que le bureau du procureur général d'Ukraine a évalué l'histoire, en engageant des poursuites pénales contre Petro Porochenko en vertu des articles "haute trahison" et "abus de pouvoir". Le président actuel V. Zelensky, commentant cette question lors d'une récente conférence de presse, a déclaré : "Vous avez entendu parler du scandale d'hier. Ils ont tellement dirigé le pays que nous attendons maintenant beaucoup d'aventures et de verdicts. Je ne voudrais pas en parler, car c'est de la compétence des forces de l'ordre [...] Ce n'est pas la dernière sonnerie pour les Ukrainiens. [...] Ils vont se pencher sur la question. Ils peuvent la qualifier de trahison, mais c'est aux forces de l'ordre de le faire."

Mais il est vrai qu'ouvrir une affaire criminelle ne signifie pas la mener à son terme. Comme le montre la série de précédents de ces dernières années en Ukraine, les affaires pénales sont ouvertes et fermées non pas en raison de la présence ou de l'absence de corpus delicti, mais en fonction de la volonté des forces politiques et des développements politiques actuels. Quoi qu'il en soit, l'ancien président ne peut plus se laver de la honte publique, car les documents publiés montrent clairement avec quel empressement et quel asservissement il suit la volonté du curateur de l'Ukraine à l'étranger, Joe Biden.

Cependant, le nom de Porochenko est inscrit en lettres d'or dans l'histoire de l'OCU schismatique. Rappelons maintenant le texte du Tomos :

"Ces choses sont donc jugées et déterminées, vous sont joyeusement proclamées par le vénérable Centre de l'Orthodoxie [sic! i, ndt], ayant été ratifiées au synode, tandis que ce Tomos patriarcal et synodal est délivré pour une protection permanente, étant enregistré et signé dans le Code de la Grande Église du Christ à Constantinople, remis en un exemplaire identique et exact à Sa Béatitude Epiphane, Primate de la Très Sainte église d'Ukraine, et à Son Excellence le Président de l'Ukraine, M. Petro Porochenko, pour une vérification permanente et une confirmation permanente."

Nous nous souvenons tous très bien de la manière dont M. Porochenko a présidé le "Conseil d'unification" au cours duquel l'OCU schismatique est née, de la manière dont il a négocié et signé des accords avec le Phanar, nous nous souvenons de son rôle global dans la création d'une nouvelle structure religieuse.

Le fondement, la pierre angulaire de l'Église du Christ est le Christ lui-même. Les églises locales de différents pays ont été fondées avec la participation des grands et glorieux princes et dirigeants : Vladimir en Russie, Siméon et Savva de Serbie, Rostislav en Moravie, etc. Le fondateur de l'Église en tant qu'État dans l'Empire romain est le saint égal des apôtres, Constantin le Grand. Mais jamais le fondateur de l'Église n'avait été un homme condamné pour corruption, trahison de son État et de sa nation, ainsi que pour l'exécution obéissante de la volonté étrangère.

"Votre nom, Monsieur le Président, restera à jamais dans l'histoire du peuple ukrainien et de l'Eglise aux côtés des noms des souverains, nos princes Vladimir le Grand, Yaroslav le Sage, Constantin d'Ostrog et le Hetman Ivan Mazepa", a déclaré Epiphane Doumenko à Petro Porochenko après l'octroi du Tomos. Comparer P. Porochenko avec les saints canonisés de l'Église est un simple blasphème, soyons honnêtes. S'il n'était pas correct de le déclarer auparavant, l'absurdité de telles comparaisons est maintenant évidente pour tout le monde.

L'absurdité de la rhétorique "patriotique" de l'ancien président n'est pas moins évidente. Petro Porochenko, tout au long de son mandat présidentiel, a persisté à fulminer sur la lutte pour l'indépendance de l'Ukraine, bien que les documents publiés indiquent le contraire - en fait, la politique intérieure et étrangère de l'Ukraine était subordonnée à la volonté du "maître blanc" d'outre-mer. Le fait que le bureau de Joe Biden ait déclaré que les conversations enregistrées n'ont rien révélé de nouveau n'est pas étonnant. En effet, ce n'était pas un secret que les nominations et les licenciements de hauts fonctionnaires étaient décidés ou même exécutés sur ordre de l'administration américaine, alors que les tarifs des services publics augmentaient de façon exponentielle à la demande du FMI, etc.




P. Porochenko et Epiphane DOumenko
lors de la tournée préélectorale du Tomos, 2019

L'OCU schismatique a également été créée de la même manière - par la tromperie, les menaces et les abus physiques. Après que P. Porochenko eut complètement perdu l'élection présidentielle, des détails honteux de la création de l'OCU ont été rendus publics. Il s'est avéré que P. Porochenko et Epiphane Doumenko avaient trompé Philarète Denisenko en lui promettant la direction effective de l'OCU, mais en fait en mettant le "patriarche honoraire" à la retraite de façon déshonorante. Il s'avère que, selon les directives du sommet, les forces de l'ordre ukrainiennes ont bloqué les aéroports afin de ne pas laisser sortir les représentants du Patriarcat de Constantinople du pays lorsque le "Conseil d'unification" s'est arrêté. Inutile de parler de la pression sans précédent exercée sur la hiérarchie de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, des poursuites pénales inventées de toutes pièces contre des prêtres et des supérieurs de l'Eglise ukrainienne canonique, de leurs interrogatoires au Service de sécurité de l'Ukraine et au Bureau du procureur, de la violence des radicaux nationaux contrôlés par les autorités de l'époque. Tout cela s'est fait ouvertement et sans aucun scrupule.

Les représentants de l'administration américaine ont également fait ouvertement campagne pour la création de l'UOC schismatique. Samuel Brownback, le représentant spécial du Département d'État pour les affaires religieuses, et Michael Pompeo, le secrétaire d'État, ont tenu de nombreuses réunions et négociations, faisant pression pour la création puis la reconnaissance de cette organisation religieuse.

Quant à Joe Biden, il a joué un rôle non négligeable dans l'ensemble du processus. Le 18 septembre 2018, trois mois avant le "Conseil d'unification", Biden a accueilli une délégation de l'UOC-KP [du pseudo patriarcat de Kiev, ndt], qui comprenait le futur chef de l'OCU Epiphane et le porte-parole de l'organisation Eustrate Zoria.


Joe Biden et Epiphane Doumenko
lors de la visite de ce dernieraux États-Unis le 18 septembre 2018

En fait, l'OCU schismatique en tant que telle n'est pas mentionnée dans les conversations téléphoniques de M. Biden et de M. Porochenko, et il n'est pas dit non plus que Joe Biden ait chargé le président ukrainien de l'époque de créer une telle organisation. Mais, premièrement, il n'est pas certain qu'il n'y aura pas d'autres enregistrements de Biden-Porochenko et, deuxièmement, les informations disponibles discréditent sans ambiguïté l'OCU schismatique, puisqu'elles discréditent son père fondateur.
Comme déjà mentionné ci-dessus, l'ouverture d'une procédure pénale contre P. Porochenko ne signifie pas qu'il sera déclaré coupable par le tribunal ukrainien. Et le fait que l'opinion publique ukrainienne et mondiale ait appris avec quelle obéissance les autorités ukrainiennes ont répondu aux souhaits de l'administration américaine ne signifie pas que cette même administration apportera désormais moins de soutien à l'OCU schismatique. Mais la divulgation des conversations téléphoniques exige de la direction de l'OCU qu'elle fasse un choix moral difficile. Epiphane Doumenko et ses collègues doivent maintenant soit se dissocier d'une manière ou d'une autre de Petro Porochenko, qui s'est souillé de honte, soit faire semblant que rien ne s'est passé. Mais l'ouvrier est connu par son travail, dit la sagesse populaire.

Jusqu'à présent, le bilan de l'OCU schismatique prouve que cette structure mérite son père fondateur. Les saisies et les incendies des temples de l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique, les passages à tabac des croyants, les falsifications et les fraudes lors du transfert des communautés orthodoxes à l'OCU schismatique et toutes les autres "nobles" actions parlent plus fort que tout.


Petro Porochenko, Epiphane et le patriarche Bartholomée 
après la signature du Tomos

Il y a un autre côté "affecté" par le scandale Porochenko-Biden, bien que moins important - le patriarche Bartholomée. Au contraire, seule sa réputation peut être endommagée, et seulement partiellement. Nous avons déjà dit que le texte du Tomos, conçu sous le contrôle direct du chef du Phanar, mentionne le nom de Petro Porochenko, bien que cela ne soit pas obligatoire. Le cinquième président de l'Ukraine pouvait difficilement insister sur ce point également ; il s'agissait très probablement d'une initiative personnelle du patriarche Bartholomée. Bien sûr, dans l'histoire de l'Église de Constantinople, un respect particulier, pour ainsi dire, pour le pouvoir séculier est ancré au niveau génétique, puisque même les conciles œcuméniques ont été initiés par les empereurs de Constantinople, à commencer par le saint empereur Constantin.

Mais est-il possible de comparer l'égal des apôtres Constantin et Petro Porochenko, même avec tout le respect dû à ce dernier ? Difficilement.

Néanmoins, ce serait une erreur de supposer qu'après avoir appris le scandale avec Porochenko, le patriarche Bartholomée sera très déçu. Il pourrait probablement connaître certaines qualités personnelles de l'ancien président ukrainien. Il a certainement fait exactement comme il connaissait les opinions de la deuxième personne impliquée dans le scandale - Joseph Biden. Ils se connaissent depuis longtemps.

Joe Biden et le patriarche Bartholomée lors d'une rencontre au Phanar

Le patriarche Bartholomée a rendu visite à M. Biden aux États-Unis, Joe Biden a rencontré le patriarche de Constantinople au Phanar. Pour autant, l'homme politique américain n'a jamais caché ses convictions, qui ne sont en rien conformes au christianisme...

En 2015, le lobbyiste LGBT le plus actif, Joe Biden, a même atteint le point où il a "célébré une cérémonie de mariage" d'un couple homosexuel dans sa maison. En 2019, en raison du soutien de Biden à l'avortement, le prêtre catholique Robert E. Mori a interdit à l'homme politique de participer à la Sainte Communion. Mais les hiérarques de Constantinople ne prêtent pas attention à ces caractéristiques "insignifiantes" de leurs partenaires. Le 27 octobre 2018, l'ancien vice-président américain Joseph Biden, qui a réitéré l'importance de la création de l'OCU schismatique, était parmi les invités à la cérémonie de remise du prix du patriarche Athénagoras dans le domaine des droits de l'homme, au cours de laquelle l'archiprêtre Alexandre Karloutsos du patriarcat de Constantinople a reçu son prix.
***
Petro Porochenko et Joe Biden, le patriarche Bartholomée et les représentants de l'OCU schismatique, des politiciens et des moines - d'une part, les personnes impliquées dans l'une des activités humaines les plus "sales" en termes de moralité et, d'autre part, ceux qui devraient prier pour le salut du monde... que peuvent-ils avoir en commun ? Peut-être que les acteurs religieux font sortir les politiciens des profondeurs du péché par leur exploit spirituel ? Peut-être, qu'ils essaient de ramener ces brebis perdues au Christ ?

Jésus-Christ a un jour transformé d'impitoyables collecteurs d'impôts en saints apôtres. Maintenant, nous pouvons plutôt voir le processus inverse : ceux qui prétendent conduire les gens à la sainteté communiquent avec les politiciens dans leur langue ; ils parlent comme des politiciens et agissent comme des politiciens. Et ce processus semble irréversible...


d'après

vendredi 29 août 2014

NO FUTURE ? SOLIDARITÉ vs COMPLICITÉ



À TOUS CEUX 
  • qui ont la mémoire courte,
  • qui ont une culture historique et religieuse aussi étalée que leur unique tartine est mince,
  • qui font fi de la réalité préférant un monde virtuel désensibilisé, dématérialisé et déresponsabilisé,
  • qui n'ont aucune notion de ce qu'est un continent et de la géopolitique,
  • qui n'ont aucune idée de ce que sont les intérêts de la France et à fortiori de l'Europe,
  • qui pensent qu'ils  sont loin des massacres et qu'ils en seront toujours à l'abri,
  • qui ont du courage pour envoyer de loin les autres mourir pour défendre leurs opinions tranchées voire hargneuses et qui ne valent que le temps d'un feuilleton médiatique. Opinions dictées et matraquées sciemment par les médias aux ordres, qu'ils appellent des idées généreuses. Opinions soutenues avec autant de conviction sectaire qu'oubliées peu de temps après, sans s'occuper des conséquences désastreuses pour ceux qui en sont réellement victimes.
  • qui vivent égoïstement en s'auto-congratulant pour leurs opinions "progressistes" en prétendant favoriser l'indépendance de leurs enfants sans se préoccuper réellement de l'avenir qu'ils leur préparent…

À TOUS CEUX LÀ 
Voici quelques images rétro des années 50 en guise de bons-points pour leur bonne conduite

Mettez-les dans votre collection anti-russe
 pour montrer à quel point vous avez été du bon côté à  notre époque…
et puis glanez y quelques conseils, on ne sait jamais… ça peut servir.


Besoin d'une traduction ?

Besoin d'une traduction ?








et pour les anti-Russie les plus enthousiastes :


INCROYABLE NON ? QUI L'EUT DIT ? QUI L'EUT CRU ?






lundi 25 août 2014

Sur l'Ukraine par Francis Briquemont, Lieutenant Général et ancien commandant de la Force de protection de l'ONU en ex-Yougoslavie.

À lire sur le site http://www.les-crises.fr

Voici une très intéressante série de vues de Francis Briquemont, le général belge qui commanda la FORPRONU en Bosnie en 1993-1994 (qui a donc 79 ans actuellement…)

Pour les plus jeunes, vous trouverez ici son coup de gueule qu’il avait écrit en 1994 quand il avait été rappelé pour avoir critiqué l’ONU : Bosnie : le “j’accuse” d’un général humilié 
On y lira par exemple :
“Récemment, un sondage a révélé que 63% de la population belge était favorable à une intervention aérienne en Bosnie. La question était mal posée. Il aurait fallu demander aux familles: si vous aviez un fils de 20 ans, à Sarajevo, avec un casque bleu sur la tête, seriez-vous favorable à un raid aérien sur les batteries serbes ? Lorsque j’entends Bernard-Henri Lévy prétendre que quelques avions suffiraient à régler la situation, je deviens fou! C’est grave quand un intellectuel se prend pour un expert militaire. C’est encore plus grave lorsqu’il parade dans la ville assiégée, qu’il cite le général de Gaulle à tout va et que les habitants de Sarajevo le prennent pour le Messie. [...]
Il n’y a pas, d’un côté, les bons, de l’autre, les méchants. C’est une guerre à trois. Une guerre tournante. Les alliances se font et se défont en fonction des rapports de forces dans chaque région. Dès qu’un parti – serbe, croate ou musulman bosniaque – devient trop fort, les deux autres s’unissent contre lui. Il faut en finir avec l’antiserbisme primaire véhiculé par quelques intellos en goguette.”
La guerre, c’est toujours plus intéressant quand ceux qui la font en parlent…
En lien, ce papier de Daniel Salvatore Schiffer dans Marianne en 2009 : Serbie et Bosnie: et si le méchant n’était pas celui qu’on croit ?, où on lit :
“La Bosnie, tout d’abord, celle-là même que ne cessèrent d’encenser au prix de mensonges souvent éhontés, en voulant nous la présenter comme un modèle de société multiculturelle et pluriethnique, quelques-uns de nos intellectuels les plus médiatisés, au premier rang desquels émerge un imposteur de taille : Bernard-Henri Lévy. Je me souviens, en particulier, de la manière, aussi partisane qu’effrontée, dont ce grand mystificateur s’évertua, durant toutes ces années de guerre et contre le sens de la vérité elle-même, à glorifier les soi-disant mérites de son idole politique d’alors : Alija Izetbegovic, premier Président de la Bosnie indépendante, mais, surtout, fondamentaliste musulman dont la tristement célèbre « Déclaration Islamique », publiée à Sarajevo en 1970, affirme textuellement, niant là les valeurs de nos sociétés laïques, qu’ « il n’y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques ». ” [Lire ici cette édifiante déclaration]
Intéressant de voir la même propagande par les mêmes personnes 20 ans plus tard…

Qui est prêt à aller mourir pour l’Ukraine, un pays miné par la corruption ? Personne. Sans stratégie et portés par l’émotion, les dirigeants européens basculent dans le fanatisme antirusse.

La guerre est toujours la conséquence d’un manque de dialogue, de tolérance, d’intelligence et de créativité." Cette sage réflexion, émise par Elio Di Rupo à l’occasion des commémorations organisées pour le centenaire du début de la guerre 1914-1918, me paraît plus que jamais d’actualité au moment où certains reparlent de guerre froide ou de paix glaciale, en Europe, à propos de la crise ukrainienne. Une crise qui aurait pu être évitée si les principaux responsables politiques européens avaient aussi fait preuve d’un peu de bon sens stratégique.

Le 9 avril dernier, on soulignait ici les erreurs manifestes commises par l’UE dans la gestion de la crise ukrainienne (1). Plutôt que répéter à satiété "c’est la faute à Poutine" comme on a dit jadis "c’est la faute à Voltaire", les dirigeants européens devraient admettre que leurs réactions lors de la révolte de Kiev ont illustré, une fois de plus, l’absence totale d’une stratégie cohérente au sein de l’UE, aggravée encore par l’ignorance des "réalités" et de l’histoire de cette région.

En Ukraine, l’instabilité politique est grande, la situation économique catastrophique, le pays miné par la corruption (un "cancer", dixit le vice-président américain Joe Biden), et bien plus grave encore, des soldats ukrainiens se battent, sur leur territoire, contre une partie de la population. Conséquence de ces combats, des dizaines de milliers d’Ukrainiens de l’Est se sont réfugiés à l’ouest du pays et, plus nombreux encore, les russophones ont fui en Russie ; des réfugiés dont on parle peu dans les médias d’ailleurs.

Comme personne en Europe ou aux Etats-Unis n’est prêt à aller mourir pour Kiev, même en cas d’agression russe - très peu probable - les Occidentaux, plutôt qu’essayer de trouver une solution acceptable pour tous au problème, se sont évertués à imaginer une panoplie de sanctions plus ou moins crédibles contre la Russie, le nouveau Satan. L’émotion en Occident, suscitée par le tragique accident de l’avion de la Malaysia Airlines a alors provoqué une prise de sanctions plus sévères qui ont entraîné une riposte de Moscou sous forme de "contre-sanctions" dont seuls les Etats de l’UE - signalons-le quand même - subiront les effets. Nous verrons bientôt si l’UE ne s’est pas tiré une balle dans le pied.

On en est là. Nombreux sont ceux qui doutent du bien-fondé et plus encore, de l’efficacité réelle de cette stratégie mais le problème maintenant est de sortir d’une crise qui menace la stabilité sur le continent européen.

Si, début de cette année, les dirigeants européens, avant de réagir en ordre dispersé aux actions des révolutionnaires et de se précipiter inconsidérément dans le chaudron de Kiev, avaient froidement analysé la situation sur le terrain, ils auraient conclu que : 1° si cette révolution était très pro-Europe, elle était antirusse à un point tel que, même si l’éviction du corrompu Ianoukovitch était compréhensible, il était difficile d’imaginer que la Russie regarderait les événements sans réagir et sans donner "son" avis sur la question, car l’Ukraine n’est pas située n’importe où sur l’échiquier européen ; 2° que les révoltés de Kiev se faisaient peut-être beaucoup d’illusions sur la signification réelle d’un pacte d’association avec l’UE.

Les dirigeants européens auraient pu se rappeler aussi que, depuis des siècles, et quel que soit le régime politique des pays concernés, les relations entre la Grande Russie (Moscou), la Petite Russie (Kiev), la Russie Blanche (Minsk) et la très instable Pologne n’ont jamais été "simples".

Et si, sur base de ces conclusions, le duo politique de l’UE Herman Van Rompuy et Catherine Ashton, dûment mandaté par un sommet européen, avait d’emblée rencontré, d’une part Vladimir Poutine pour analyser la situation et expliquer ce que pouvait être l’appui de l’UE au développement de l’Ukraine, et d’autre part les révolutionnaires de Kiev pour leur rappeler que leur pays était un Etat bicommunautaire et insister sur les conditions d’une bonne coopération avec l’UE, nous aurions peut-être assisté à un autre scénario, plus conforme en tout cas à la vision d’Elio Di Rupo concernant la résolution des tensions internationales.

Au lieu de cela, le fanatisme antirusse des dirigeants de Kiev a offert la Crimée sur un plateau d’argent à Vladimir Poutine et l’attitude des dirigeants occidentaux vis-à-vis de celui-ci - snobé à Sotchi, éjecté du G7/G8, rejeté par l’Otan, sanctionné et accusé des pires intentions vis-à-vis de l’Ukraine et même de l’Otan - a abouti à la situation d’aujourd’hui.

Je ne sais de quoi sera fait demain. L’optimiste pense qu’il serait peut-être plus intelligent d’aller vers une désescalade et de demander à quelques sages "créatifs" de "déminer" le terrain. Le pessimiste se demandera peut-être si certains ne souhaitent pas en revenir au temps de la guerre froide, d’une nouvelle confrontation Est-Ouest, et pourquoi pas, tant qu’on y est, à un nouveau rideau de fer à l’est des pays baltes et de la Pologne. Quand je pense qu’aujourd’hui, la désignation des remplaçants de Herman Van Rompuy ou de Catherine Ashton à la Commission européenne devrait pour certains dépendre de leur "attitude" plus ou moins ferme vis-à-vis de Moscou, c’est inquiétant pour la paix et la stabilité en Europe […].

En fait, plus on s’éloigne de la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus les nationalismes ou régionalismes reprennent vigueur (voir crise ukrainienne), alimentés parfois par des idéologies qui rappellent le fascisme voire le nazisme de sinistre mémoire. L’égoïsme sacré des Etats "souverains" et des… individus d’ailleurs, l’emportent de plus en plus sur l’esprit de solidarité. L’UE peut-elle encore à l’avenir être autre chose qu’un rassemblement de petits pays gouvernés par des dirigeants médiocres et peuplés de citoyens repliés sur eux-mêmes ?

J’entends déjà les soi-disant "réalistes" (genre David Cameron et beaucoup d’autres), pour lesquels l’expression "Europe intégrée" est inadéquate si pas "un gros mot", se révolter contre cet européisme utopique et inacceptable. Et pourtant, que ces défenseurs acharnés de la souveraineté nationale se demandent combien d’Etats de l’UE feront encore partie du G7 ou G8 (voire du G20) dans dix ou quinze ans ? La réponse est simple : AUCUN, (sauf peut-être l’Allemagne). Souhaitons quand même que les futurs grands formats politiques européens soient de véritables européistes et que les états d’âme de David Cameron et de quelques autres ne soient un souci pour personne.

Mais, plus sérieusement, les Occidentaux ne devraient-ils pas faire le bilan de leur stratégie depuis le début de ce siècle, jalonné par l’Afghanistan, l’Irak, l’Afrique, la Libye, l’éternel conflit israélo-palestinien et tout cela pour quelques piètres résultats ? Priorité des priorités, ne devraient-ils pas se consacrer à la préparation de la conférence sur l’avenir de la planète qui se déroulera l’an prochain à Paris ? L’enjeu est tel pour l’avenir des Terriens et de "leur" maison que la récupération de la Crimée par la Russie apparaîtra demain comme un épisode anecdotique de la géopolitique mondiale.

(1) "La Libre" du 9 avril, "Crimée : les erreurs de l’UE".

mercredi 21 mai 2014

QUI MÈNE LA DANSE en UKRAINE ?

On entend encore trop de naïvetés (et de mensonges éhontés) un peu partout sur la prétendue défense des droits de l'homme en Ukraine, voilà donc une information brève mais éclairante sur le site de Pierre Jovanovic dont je ne saurais que conseiller la lecture à tous ceux qui n'ont pas une confiance illimitée dans les robinets à propagande - que sont la majorité des médias  - et qui veulent se préparer à des lendemains éventuellement peu brillants...


"Si vous n'avez pas compris qui mène la danse ukrainienne, sachez que le fils du vice-président des Etats-Unis Mr Joe Biden, a été nommé au directoire du conglomérat gazier ukrainien. Voilà... Les intérêts américains s'étendent de plus en plus, et là les US viennent de prendre le contrôle, mine de rien, d'une unité stratégique de matières premières. A mettre en parallèle avec Alstom. Prendre Alstom, c'est transformer la France en province américaine. Lire ici Burisma.com pour le croire. ZH avait écrit: "The Farce Is Complete: Joe Biden's Son Joins Board Of Largest Ukraine Gas Producer. "Burisma Holdings, Ukraine’s largest private gas producer, has expanded its Board of Directors by bringing on Mr. R Hunter Biden as a new director""... Cool ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014"