Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 16 février 2010

Père ALEXANDRE WINOGRADSKY "vers une résurrection du corps et de l’âme. Le PARDON est à cette hauteur"

extrait de son blog : http://abbaa.blog.lemonde.fr/ 

Et vous qui dites-vous que je suis ?
par av Aleksandr, prêtre orthodoxe (Israël)

"[...] L’Orient byzantin commence le Grand Carême en chantant la résurrection de Jésus Christ. Suit alors l’office du pardon: les célébrants sortent de l’autel, et tout le monde demande pardon pour les fautes volontaires et involontaires, “commises en pensée, par action, de manière visible et non-visible ou par (dérèglement des) sentiments“. La formule est assez proche du rite latin. Les prières s’enracinent dans la grande litanie juive que l’on trouve dans l’office de Yom Kippour ou les prières “Maavor Yaboq/ מעבור יבוק = le grand passage des agonisants”.

L’approche consiste à aller au-delà de la chair présente vers une résurrection du corps et de l’âme. Le pardon est à cette hauteur. Tout feuilleton banal ergote au gré des minutes sur des “sorry/apologize-pardon, excuses” ou encore le silence.

Non, le pardon introduit le Carême byzantin parce que le temps de conversion personnel marque une année nouvelle dont la fête de Pessah reste le prologue printanier. L’Eglise orientale a gardé le vieil usage des premières communautés. Elles ont vu un point d’achèvement initial dans la mort et la résurrection de Jésus de Nazareth. Il est donc normal que l’office de Yom-Kippour se soit reporté du terme automnal au temps de la Pâque.[...]"

mercredi 4 novembre 2009

Et vous qui dites-vous que je suis ? par Av. Aleksandr Winogradsky

extrait de son blog : http://abbaa.blog.lemonde.fr/

Et vous qui dites-vous que je suis ?
par av Aleksandr, prêtre orthodoxe (Israël)
En Israël, les communautés sont très variées, colorées, un peu “hawaiienne” des Etats-Unis ou bien “coloured/kleurkinge (métissées)” du côté du Sud-Est/Ouest africain. La société arabe est extrêmement bigarrée. On le sait peu. La Vieille Ville chrétienne est peuplée par toutes sortes de nations qui se sont fixées pour diverses raisons entre le Lieu de la Résurrection et le mont du Temple.

Le 25 octobre: l’Autriche fêtait localement le Nationaltag, jour de l’indépendance-neutralité d’une fédération rescapée de l’empire austro-hongrois (1955). A Jérusalem, il faut découvrir cette chapelle typiquement tyrolienne recouverte d’ex-votos en l’honneur des Habsbourg et collatéraux.
Le 24/10, on fêtait la fête nationale arménienne en commémorant Saint Mesrob et autres saints Traducteurs des Ecritures en cette langue si vitale pour l’Eglise, l’héritage universel. Le 28/10, les Héllènes fêtaient le Jour du “OXI/Non” déclaré en 1940 contre le fascisme et le nazisme. Il complète le 25/3, autre jour de l’indépendance grecque. Le Patriarche Théophilos III a célébré au Saint Sépulcre/Anastasis un office d’action de grâces. Le clergé et le consul sont grecs et les fidèles sont venus par avion, soutenir la Grèce de Jérusalem. Une présence réduite, mais qui appartient à cette terre. Deux prêtres arabes et votre chroniqueur à l’identité polychromatique apportaient une touche symphonique en cet instant irénique.
Une réception suivit au patriarcat : des élèves de nos écoles, des petits Arabes, ont chanté des refrains de nos campagnes du Péloponnèse tandis que le corps professoral grec et surtout arabe venait congratuler le patriarche, le consul… Voici 10 ans, des “allogènes” (Russes, Roumains, Géorgiens,…) se seraient joints à la fête. Aujourd’hui, chacun chez soi dans ses égos identitaires. Soudain, notre Archevêque Attallah de Sebastié (Théodosios en grec), Palestinien fortement identitaire, déclara, dans son arabe remarquable (il sait combiner langue chrétienne et musulmane), combien la lutte pour la liberté grecque devait s’exprimer dans le patriarcat grec-orthodoxe, en particulier en Al Quds/La Sainte (= Jérusalem). Peu de gens comprirent, il y eut un silence… On ne se choisit pas dans l’Eglise. Nous sommes tous frères. Au point qu’on ne remarque même plus l’absence des représentants de l’Etat hébreu comme de l’Autorité palestinienne. C’est pourtant un jour très fort dans l’histoire grecque… et sans nul doute, pour le devenir européen.
Ici, l’identité est flottante. Pour des Français, cela rappelle le film “Jamais le Samedi”: des héritiers juifs arrivent en Israël du monde entier pour une histoire d’héritage. Actuellement, nous traversons une période de criminalité plus sensible. Doucement les basses! On reste cool par chez nous : les judéo-Yankees donnent dans le western et oublient les règles élémentaires des 10 Commandements. Les vrais-faux-falsifiés-refaits judéo-Soviético-caucasiens oublient le respect de tout habitant et l’honneur du à la famille, fondamentaux dans ce pays. Ces valeurs sont souvent rappelées par le Président Shimon Peres, lui-même de la première génération issue de cette frontière slavo-soviétique.
Est-ce pourtant la question?
Le judaïsme a une question récurrente: “Mi El kamokha/מי אל כמוך - Qui est un Dieu comme Toi?”. Jésus interroge ses disciples: “Aux dires des gens qui suis-je?” - “Pour les uns Elie, pour d’autres Jérémie ou l’un des prophètes”. Jésus poursuit: “Et pour vous qui suis-je?” Simon-Caïphe-[Pierre] se prononce: “Tu es le messie, le fils du Dieu vivant”. “Heureux es-tu Simon, fils de Ionas, car cette révélation t’est venue non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est aux cieux”. (Matthieu 16,15-19).
On peut être d’accord ou pas : nul ne choisit son identité de base ; on la reçoit, on y adhère. La foi n’est pas la religion. Ici, elle fonde l’identité. Mais cela consiste à se reconnaître dans une histoire: “Simon, bar Ionas” = le premier prêtre qui célébra dans le Temple de Jérusalem (Siracide 50,1). Pierre porte le même nom, dans une situation de renouvellement et continuité de la foi. Nous faisons tous partie d’une histoire qui nous enracine dans une terre, des cultures, des langues, des attitudes morales.
En revanche, il est bien plus difficile de percevoir l’unité viscérale de l’être humain comme Image et Ressemblance du Créateur. Une unité qui permet de faire des choix ouverts à partir de valeurs qui n’excluent personne.
Tel est le sens hébraïque du Nom divin: “אהיה שר אהיה - Je suis Celui qui Suis = Je suis en train de devenir Celui que Je deviendrai (perpétuellement)” (Exode 3,14). Cela irrite, agace prodigieusement: être en mouvement? Alors que la retraite est reculée, que le voisin est un “affreux”, que le pouvoir d’achat s’effondre…!!! Eh bien, non. Nous sommes faits pour hériter notre identité. Tout notaire le dirait : tant que la personne n’est pas morte, tout est possible.
L’identité n’est pas faite pour mourir, mais pour vivre.

dimanche 13 septembre 2009

La 'MISSION IMPOSSIBLE' de Père ALEXANDRE WINOGRADSKY

Ne manquez pas de lire les articles d'Av. Aleksander, son témoignage est unique !

Voici un extrait d'un article récent de son Blog sur Le Monde (que vous pouvez voir en cliquant sur ma liste de blogs) qui fait comprendre la situation à la fois ordinaire et exceptionnelle de ce prêtre orthodoxe israélien, à la personnalité non moins exceptionnelle, et qui a un témoignage irremplaçable pour l'Église Orthodoxe, pour le monde juif et pour l'état d'Israël...
La photo de lui qui suit exprime bien à quel point cette situation peut être périlleuse, et son sourire,  comment il vit sa foi et sa vie tout court à Jérusalem. 

A propos des chroniques venues de Jérusalem

"02 septembre 2009


Je dois dire que cela se produit très rarement. Depuis le début de mon action en tant que prêtre orthodoxe dans la société israélienne - il suffit de lire ce blog - ce sont les difficultés qui sont pointées et les encouragements rares, à la limite de la suspicion. “Une mission impossible” comme me le disent de nombreux amis, ennemis et visiteurs, parfois des personnes bien intentionnées. Il est vrai que l’histoire montre qu’il s’agit d’une tâche limite. Il y a les nostalgiques de la permanente incompréhension; il y a ceux qui prennent des partis politiques ou autres qui ne m’intéressent en rien. J’ai lancé ces chroniques dans Le Monde car elles permettent, en peu de mots ou à lettres comptées de formuler des points de repères que je recueille dans ma fréquentation directe avec un peu tous les milieux israéliens...>>>[lire la suite de l'article]

dimanche 28 décembre 2008

Père Alexandre WINOGRADSKY à PARIS


"L’Eglise russe est plus grande que la slavité."

"La liturgie pour l’esprit du Chrétien c’est le Έργον του λαού του Θεού , c’est l’œuvre du peuple de Dieu, et qui reconnaît que Dieu est à l’œuvre dans la vie."

1ère partie de l'interview par Père Nicolas Ozoline à propos du Père Alexandre Schmemann


"Là où l’on est, la vocation des origines,
la vocation qu’est une langue maternelle,
la vocation qu’est une culture,
la vocation de la polyculture même parfois
et du fait qu’on soit né quelque part, qu’on se déplace ailleurs
et qu’on retrouve parfois ses origines…
Comment est-ce que j’avance vers le sacrement de la Vie…"

2ème partie de l'interview sur le père Alexandre Winogradsky lui-même :

"Il faut tout le temps pardonner !"