Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 20 juin 2019

Les propositions de projet de restauration de Notre Dame auront été étrangement rapides…

Peu après l'incendie une interprétation de l'origine de l'incendie avait été tentée par un ancien pompier de métier qui s'étonnait sincèrement qu'un tel incendie ait pu se produire "naturellement" il évoquait, avec tout de même quelques preuves, un projet de refonte de ce lieu naguère sacré à des fins d'exploitation commerciale d'un des lieux touristiques les plus visités de France… voir pour confirmer :
sur le site creapills.com

12 propositions sérieuses d’architectes pour la reconstruction de la flèche de Notre-Dame


3 semaines après l’incendie de Notre-Dame de Paris, tous les esprits sont à la reconstruction. Surtout ceux des architectes qui se sont lancés dans un concours de propositions pour présenter leurs idées de reconstruction de la charpente et de la célèbre flèche, inaugurée en 1859 par l’architecte Viollet-le-Duc.
Ce concours international, né à la demande du Premier Ministre, a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Déjà parce que tous les français ne sont pas d’accord avec une reconstruction différente de la flèche de Viollet-le-Duc (et qui souhaitent donc une construction à l’identique) mais aussi parce qu’on a pu voir des propositions totalement décalées, notamment sur Twitter, d’internautes qui usent de leur créativité pour en rire, nous vous en parlions dans cet article.
Mais aujourd’hui, un peu de sérieux. Nous vous dévoilons donc 12 propositions sérieuses d’architectes du monde entier qui ont pris la parole pour proposer leurs idées. Si vous êtes un fervent défenseur de la flèche à l’identique vous risquez sans doute de vous arracher les cheveux, sinon appréciez les créations. 😉

Anthony Séjourné

Le graphiste français Anthony Séjourné imagine une flèche qui projette un faisceau de lumière et transperce les nuages. Pour remplacer la structure, le Français visualise des “spots lumineux, avec une lumière centrale qui traverse le ciel“. La symbolique reste, avec une pointe de modernisme.





Crédits : Anthony Séjourné

Dans le même axe, le studio slovaque Vizum Atelier suggère une tour fine et légère surplombée d’un faisceau lumineux qui s’enfonce dans la brume. “À l’époque gothique, les constructeurs essayaient d’atteindre le ciel. Viollet le Duc l’a également essayé au 19ème siècle et s’en est rapproché. Il est maintenant possible d’y parvenir“, déclare le studio slovaque.





Crédits : Vizum Atelier

Crédits : Vizum Atelier

Studio Fuksas

Le studio italien Fuksas reste sur le thème de la lumière : il a pensé à une toiture et une flèche reconstituée en verre. La verrière serait illuminée la nuit tandis que le soleil illuminerait la cathédrale en journée.





Crédits : Studio Fuksas

AJ6 Studio

Le cabinet AJ6 Studio, basé à São Paulo, a choisi d’utiliser la technique du vitrail pour reconstruire le toit de Notre-Dame. L’architecte Alexandre Fantozzidévoile l’idée avec plus de détails : “Avec le style gothique, il y a cette notion de connexion entre la Terre et le ciel. À l’intérieur de la cathédrale, la lumière naturelle se multiplie à travers le filtre de la toiture en vitrail. La nuit, l’éclairage intérieur se transforme en une couverture grandiose rétro-éclairée. (…) Pas de nouvelles caractéristiques architecturales, pas d’éléments d’intervention (refonte), pas d’égo, pas d’aspirations artistiques. Seulement un but religieux !





Crédits : Alexandre Fantozzi (AJ6 Studio)

Crédits : Alexandre Fantozzi (AJ6 Studio)

Crédits : Alexandre Fantozzi (AJ6 Studio)

Norman Foster

Le célèbre architecte Norman Foster a lui aussi imaginé un toit en verre afin de baigner de lumière l’intérieur de la cathédrale. La flèche, de forme pyramidale et translucide, est faite en cristal et acier inoxydable. Tout autour, une plateforme permet d’y accueillir des visiteurs.





Crédits : Norman Foster

Miysis

Les Belges du studio 3D Miysis, qui précisent n’être ni menuisiers, ni architectes, ont réalisé un mini-site pour présenter leur suggestion pour la reconstruction de Notre-Dame. Sans bouleverser l’apparence extérieure de la cathédrale, Miysis propose une immense verrière qui reprend le rythme et la position de la charpente originale. À l’intérieur, on retrouve des arbres et de la végétation en hommage au nom de la toiture de Notre-Dame qui était baptisée “La Forêt”. Le flèche quant à elle serait reconstruite à l’original.





Crédits : Miysis

Crédits : Miysis

Crédits : Miysis

Crédits : Miysis

Crédits : Miysis

Cabinet Godart+Roussel

Le cabinet Godart+Roussel adopte un projet tout aussi contemporain en proposant une nouvelle flèche en métal. Le toit et le plancher vitrés sont accessibles au public qui peut profiter de la vue et apprécier l’intérieur de la cathédrale sous un tout nouvel angle. Nous vous en parlions plus en détails dans cet article.





Crédits : Cabinet Godart+Roussel

Crédits : Cabinet Godart+Roussel

Alexandre Chassang

Alexandre Chassang expose une flèche en verre beaucoup plus imposante et moderne. Selon lui, “nous n’allons pas reconstruire par mimétisme du passé. L’architecture doit représenter notre époque.





Crédits : DPLG Alexandre Chassang

Nicolas Abdelkader – Studio NAB

L’idée écolo de l’architecte Nicolas Abdelkader du Studio NAB a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Il voit la construction d’une serre en bois au sommet de Notre-Dame afin d’en faire un lieu d’apprentissage et d’insertion pour les personnes en difficulté. “La serre permettrait à ces gens de se former, de se réinsérer dans la société en travaillant la terre“, indique l’architecte. Il a même pensé à transformer la nouvelle flèche en un rucher, en hommage aux ruches qui ont survécu pendant l’incendie. “Nous pourrions y produire le fameux « nectar des dieux ».”





Crédits : Nicolas Abdelkader (studio NAB)

Crédits : Nicolas Abdelkader (studio NAB)

Crédits : Nicolas Abdelkader (studio NAB)

Marc Carbonare

Professionnel du design Marc Carbonare a imaginé aller encore plus loin en créant une forêt sur le toit de l’édifice. Le public peut même se promener sur l’esplanade qui l’entoure.





Crédits : Marc Carbonare

Alexander Nerovnya

L’architecte russe Alexander Nerovnya propose de combiner une toiture entièrement en verre avec une flèche construite de manière plus traditionnelle. “Quand les gens viendront voir la cathédrale, ils ressentiront un lien puissant avec l’histoire en voyant ensemble les parties ancienne et moderne“, développe Alexander Nerovnya.





Crédits : Alexander Nerovnya

David Deroo

L’architecte et artiste français David Deroo a créé une version plus moderne de Notre-Dame avec des formes originales. Pour lui, “il faut trouver un juste milieu entre la reconnaissance du passé et l’innovation de notre époque.




Crédits : David Deroo

Mathieu Lehanneur

Et on termine sur un projet un brin provocateur. Le designer français Mathieu Lehanneur offre une idée quelque peu décalée : il veut remplacer ce qui a été construit à l’origine par ce qu’il s’est passé lors de l’incendie. “J’aime cette idée d’un moment figé dans l’histoire qui peut subsister pendant des siècles. Ce projet est une flamme permanente monumentale recouverte de feuilles dorées. Pour moi, c’est un moyen de capturer la catastrophe et de la transformer en beauté, en transformant l’éphémère en permanence“, révèle le créateur du projet.





Crédits : Mathieu Lehanneur

L'incendie de Notre Dame dans l'histoire du vandalisme de notre patrimoine

extrait du compte-rendu de l'ouvrage de
Louis Réau. Histoire du vandalisme. Les monuments détruits de l'art français 
in Revue d'histoire de l'Église de France Année 1960 143 pp. 159-161,

par Guy Duboscq 





[…] Définissant le vandalisme, M. Réau déclare. que c’est « la destruction de monuments ayant un caractère artistique ou auxquels s’attachent des souvenirs historiques qui les ennoblissent », c’est aussi «l'altération de leur ambiance, leur déplacement, leur restauration excessive». Les sites naturels sont aussi des monuments. Il y a diverses sortes de vandalisme et les vandales obéissent à différents mobiles. 
M. Réau les classe en mobiles inavoués, en mobiles avouables


Parmi les premiers, il cite 
  • L'INSTINCT BRUTAL DE DESTRUCTION, par exemple certains bombardements de cathédrale pendant la guerre de 1914-1918;
  • LE VANDALISME ENVIEUX marqué par le désir de certains souverains d’effacer les traces de leurs prédécesseurs en détruisant leurs effigies ou les inscriptions les concernant; 
  • LE VANDALISME INTOLÉRANT qui prend les formes du fanatisme religieux ou révolutionnaire; i1 est inutile d’insister, ce vandalisme a causé bien des ravages dans notre patrie; (NdR et continue  avec les satanistes, les islamistes et autres athées militants)
  • LE VANDALISME IMBÉCILE : la graffitomanie; j'en voyais ces jours derniers les effets lamentables en constatant l'état des gisants de l'église de Souvigny, nécropole des Bourbons. (NdR à quoi il faut ajouter tous ceux qui se prennent pour des artistes en "bombant" leur étiquette (tag) avec une telle fréquence que cela frise une forme d'autisme à moins que cela ne soit assimilable aux pisses de chiens au pied des arbres ou aux traces de doigts merdeux sur les murs des toilettes publiques )
Au nombre des motifs avouables figurent :
  • LE VANDALISME RELIGIEUX (NdR protestants attardés ou islamistes frustrés) et sa variante LE VANDALISME BIGOT (NdR chrétiens peu cultivés, fanatiques, à l'esprit confus et au mental attardé), le premier attaquant les images de la Vierge et  des Saints, le second s’en prenant aux persécuteurs des martyrs, aux bourreaux du Christ, crevant les yeux de Judas ou d'Hérode; 
  • LE VANDALISME PUDIBOND qui a voilé des statues ou repeint certaines œuvres jugées trop nues; (NdR le puritanisme contemporain généralisé coexistant avec la pornographie décomplexée tendant à se développer on peut s'attendre au pire encore )
  • LE VANDALISME ESTHETIQUE qui rhabille au goût du jour des monuments des siècles antérieurs, par exemple, la cathédrale de Verdun dont les portails romans et les tympans sculptés, maquillés au XVIII° siècle en style baroque, ont été retrouvés après les bombardements de 1916; 
  • L'ELGINISME enfin, ou la transplantation de monuments, tels des cloîtres qui, déracinés, passent l'Atlantique pour enrichir un très beau musée. (NdR on pourrait sans doute, que ce soit grâce à une fortune colossale ou à une puissante armée impérialiste,  y rajouter le pillage de la Grèce Antique, de l'Egypte etc. jusqu'aux transferts des œuvres d'art pillées par les nazis)
Il faudrait suivre M. Réau tout au long de son passionnant voyage à travers la France pour se faire une idée de la richesse documentaire de l’œuvre qu’il nous présente, même si certaines pièces mineures ne figurent pas dans ce long et copieux inventaire. Ses pages consacrées à Haussmann, à Viollet-le-Duc, passionneront le lecteur. Ce livre méritait d’être écrit pour plusieurs raisons. Il attire d’abord l'attention sur des monuments qui, bien que mutilés ou détruits, doivent entrer dans l'ensemble des œuvres caractérisant un style, une époque; sans eux il manquerait quelque chose à l’histoire de l'art. Il doit créer un climat de respect pour toute œuvre d'art, de quelque époque qu’elle soit; ainsi augmenteront les chances des monuments qui subsistent de franchir encore beaucoup de siècles. Il doit faire réfléchir l'étranger qui le lira, sur la richesse artistique de notre pays. Son admiration pour la variété des œuvres qu’il voit encore debout en parcourant les villes et les villages de France s’accroîtra encore quand il saura ce que serait cette richesse, cette exubérance d’art si tout ce qu'a produit notre génie national pouvait encore se dresser devant lui. Le vandalisme a réduit notre patrimoine aussi bien que celui de l'humanité


GuyDuboscq 

mercredi 16 novembre 2016

"Parce que tout est perdu, rien n’est perdu" par Philippe de Villiers

Interview de Philippe de Villiers à propos de son dernier livre 

Les Cloches sonneront-elles encore demain ?




Votre dernier ouvrage est autant un livre de réflexion sur la place de l’islam en Europe que de révélations sur son expansion. Quel a été le déclencheur de votre projet ?

J’ai décidé d’écrire ce livre d’alerte le jour où j’ai eu accès à une note du service central du renseignement territorial, datée du 29 novembre 2015. Elle décrit la salafisation galopante des mosquées. Elle m’a conduit à enquêter sur ce que les salafistes et les Frères musulmans appellent “le nouvel édit de Nantes”. Il s’agit d’un objectif stratégique qui a été conçu pour la France, dans le cadre du projet Tamkine, avec un véritable plan territorial d’islamisation de l’Europe. Ce projet a été dévoilé par Mohamed Louizi, l’ancien président des Étudiants musulmans de France-Lille. Le projet Tamkine est l’ultime étape du djihad civilisationnel pacifique, que les Frères musulmans appellent « l’islamisation tranquille » : il s’agit d’infuser nos lois, d’infiltrer nos institutions, d’utiliser les droits de l’homme comme cheval de Troie, afin d’« inscrire le récit islamique dans le récit historique de l’Europe ». Derrière tout cela, il y a l’idée sous-jacente de ce que l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, appelle « l’obligation du califat islamique ». Le projet Tamkine renvoie à l’avertissement solennel du grand penseur des Frères musulmans, Youssef al-Qaradawi : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous soumettrons. » Les échelons tactiques passent par le test de la taqiya : il faut tester les espaces à conquérir et à soumettre, tester la société à l’hôpital, dans l’entreprise, à l’école ou par la construction de mosquées et jusque sur les plages. Reculer quand on sent une résistance ; sinon : avancer, avancer pour qu’il y ait des centaines de Molenbeek français.

François Hollande, lorsqu’il évoque, dans le livre de confidences aux journalistes du Monde, la « partition », envisage-t-il de céder ces fameux territoires ?

Oui. Il a eu sous les yeux le fameux rapport que je viens d’évoquer. Il confie aux journalistes, avec gravité : « Comment on peut éviter la partition ? … » La partition interviendra lorsque la classe politique, exténuée, terrorisée par la peur d’être accusée d’“islamophobie”, implorera la paix, l’appeasement, obtenue en contrepartie d’une grande concession territoriale. Ce nouvel édit de Nantes accordera à l’islam des “places de sûreté” soumises à la charia. Le projet Tamkine fait le pari que la population française désemparée, usée, apeurée, honteuse, n’en pouvant plus, suppliera les pouvoirs publics de céder. Nous sommes en réalité devant la jonction, le point de rencontre de deux plans : celui des islamistes, avec le projet Tamkine, et celui des élites mondialisées, qui entendent changer de peuplement et favoriser l’immigration de masse pour troquer notre main-d’oeuvre trop chère contre une main-d’oeuvre payée au lance-pierre.

Comment avez-vous enquêté, ces dernières années, pour aboutir à ce livre ?

Le succès de mon dernier livre, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, a conduit un certain nombre de membres des services de renseignements, dépités à l’idée de ne pas être entendus sur la question de l’islamisation, à spéculer sur mes audaces éditoriales. J’ai également travaillé sur le plan des élites onusiennes, qui porte un nom : “Replacement migration”, “Migration de remplacement”, et sur le projet de la Commission européenne, Eurislam. La présentation de ce dernier document officiel est édifiante. On y voit, à l’intérieur même de la couronne des étoiles mariales, sur fond bleu, un minaret surmonté du croissant. Le programme est annoncé.

Avec cette compilation d’éléments, ne craignez-vous pas que l’on vous taxe de complotisme ?

Les complotistes sont les Frères musulmans et leurs alliés, les dhimmis de l’Occident. Ils s’entendent sur un complot contre la civilisation… On stérilise notre population ! On la remplace ! On va chercher en mer les bateaux de migrants, on sollicite l’invasion, on l’organise. Chose inouïe, c’est l’envahi qui sauve l’envahisseur ! L’Onu, d’année en année, met à jour son fameux rapport et, comme dans un thriller, énonce des scénarios, avec des simulations qui donnent les résultats par pays. Pour la France, les experts des Nations unies estiment le scénario raisonnable, entre 2020 et 2040, à 16 millions de migrants, soit 800 000 entrées par an.

L’évocation du projet Eurislam occupe une place centrale dans votre livre. Que recouvre-t-il ?

Ce projet de la Commission européenne consiste en l’acclimatation progressive à la culture religieuse importée. C’est l’assimilation à l’envers. Ce projet de recherche produit chaque année des rapports. L’un d’entre eux, le rapport Draghici, prévoit une “rééducation” européenne aux « avancées sociétales » et à « l’acceptation des sociétés multiculturelles et multiethniques ». La promotion du multiculturalisme dans le cadre du projet Eurislam est encouragée par l’Union européen grâce à un Fonds européen d’intégration des ressortissants de pays tiers. Par ailleurs, les Frères musulmans du Forum of European Muslim Youth and Student Organizations sont financés et agréés en tant que lobby par la Commission de Bruxelles. Le Feder, le Fonds européen de développement régional, sert aujourd’hui au financement des mosquées. Ostensiblement. Petit à petit, avec l’Eurislam, c’est la civilisation européenne qui cède la place à la civilisation islamique.

Pour revenir à la France, si l’on vous suit, on court à la guerre civile. À quelle échéance ?

Le paradis diversitaire du “vivre-ensemble” finira mal. Il est difficile de dire quand précisément, mais facile d’expliquer comment. On a sous les yeux un double carottage. Le premier carottage est démographique ; il faut méditer la phrase des islamistes : « L’enfantement est le djihad des femmes. » Le second carottage, ce sont nos territoires devenus des terres d’islam, où la loi n’est plus la loi française et qu’on appelle pudiquement des “zones de non-droit”. Viry-Châtillon en est un exemple, depuis que deux policiers ont été brûlés dans leur véhicule, il ne s’est rien passé, aucune descente de police. Parce qu’il y a trop d’armes là-bas. Il faudrait envoyer l’armée. On n’ose pas. On préfère rester dans le déni.

Vous pensez vraiment, comme dans votre titre, que les cloches des églises ne sonneront plus ?

C’est une allégorie. Les cloches sont un marqueur identitaire. Elles font remonter de la nappe profonde de nos paysages intimes l’unité des vivants et des morts de la grande symphonie française. J’ai entrepris d’écrire ce livre en janvier 2016. Donc bien avant l’égorgement du père Hamel, le 26 juillet, que j’ai appris au moment où je relisais les dernières épreuves. Depuis cet été, dans le peuple, la question de l’identité est devenue majeure, l’angoisse des angoisses. À l’angoisse du lendemain, pour notre propre survie, s’ajoute celle pour la survie même du pays. En conséquence, les garde-fous juridiques, les verrous de la pensée officielle, de la pensée conforme, ont sauté. La preuve : j’ai publié ce livre, qui était impubliable il y a quelque temps. Je n’y parle pas de l’islamisme, de l’islam politique, de l’islam radical. J’y parle de l’islam tout court.

Si le conflit est religieux, la réponse doit-elle l’être également ?

Ce n’est pas un conflit religieux. L’islam est un système global, un système politique, c’est une loi — saint Thomas parlait de la « loi des Maures ». Comme beaucoup de Français, croyants ou non, je suis troublé par la hiérarchie ecclésiastique. Quand le pape, symboliquement, décide de ramener douze musulmans à Rome, il désespère les chrétiens d’Orient, restés, eux, sur place. Quand il évoque l’équivalence de la violence islamique et de la violence catholique, il met sur le même plan le “verset du sabre” et le “sermon sur la montagne”, la violence au nom du Coran et la violence en dépit des Écritures. Quand il reçoit l’“islam de France”, il accrédite l’idée que le remède à l’islamisme et au terrorisme, c’est l’islam. J’ai été saisi par un communiqué du cardinal Barbarin, à propos de la création à Lyon d’un centre de rayonnement islamique, « permettant de découvrir les apports de la culture musulmane ».

Comment la France peut-elle renouer avec ses racines chrétiennes ?

En la réinstallant chez elle, avec son art de vivre, sa langue, son histoire. Il faut dire et imposer une chose très simple, facile à comprendre par le peuple français : en France, on vit à la française, on ne porte pas des tenues islamiques du VIIe siècle ; on serre la main des femmes, on ne les frappe pas ; il n’y a pas la polygamie ; il n’y a pas d’égorgements dans des abattoirs rituels. Pas un pouce de concession : on arrête de reculer ! On reconquiert. Et on ose proclamer, en exergue : la France n’a pas vocation à devenir une terre d’islam. Alors, je sais que c’est douloureux, mais cela sera bien plus douloureux si on ne le fait pas.
Il faut distinguer l’islam et les musulmans. Pour l’islam, il n’y a qu’une réponse : la fermeté absolue. Pas de halal, pas de nouvelle mosquée. Pour les musulmans, il y a ceux qui ne nous aiment pas, ne nous aimeront jamais, ne nous ont jamais aimés depuis qu’ils sont là, chez nous. Parce qu’ils sont dans la revanche, le ressentiment et l’amertume. Le malaise né de nos fiertés recouvrées les poussera à faire comme deux tiers des Italiens avant-guerre, à repartir. Cela s’appelle la “remigration”. Il y a aussi les manipulateurs, il faut guetter leurs faux pas. Ce Marwan Muhammad, avec son idéologie totalitaire du Collectif contre l’islamophobie en France, n’a rien à faire chez nous s’il continue à faire passer notre pays pour un pays raciste. Et puis, il y a ceux qui sont musulmans et français de préfecture mais qui voudraient devenir “français de désir”. Ceux qui, entre le Coran et la France, sont prêts à choisir la France.

Que dites-vous à ceux-là ?

Il faut leur proposer des valeurs chaudes, la France de l’intime. J’y ai beaucoup réfléchi grâce à mon expérience du Puy du Fou. Beaucoup de gens voudraient bien nous rejoindre et faire descendre dans leur coeur les ferveurs françaises. Encore faudrait-il que notre histoire fût proposée. Ainsi qu’aux jeunes petits Gaulois qui courent en Nike, qui longent les murs et sont des écorchés vifs. Il faut passer par l’émotion. Je propose d’inventer un nouveau roman national, par l’intermédiaire de la façade de l’esthétique, du beau. En disant aux jeunes, non pas comme dans le roman national d’autrefois, “La France, tu l’aimes parce qu’elle est grande…”, mais plutôt : “La France, tu l’aimes parce qu’elle est belle…” Cherchons dans nos enfouissements les affleurements de tendresse française et mettons-les à la portée de la jeune génération. Que notre nouveau roman national soit un roman d’amour, pour que chaque petit Français, qu’il soit de souche ou de désir, puisse partir dans la vie avec un bagage imaginaire qui habille ses rêves.

Les réformes culturelles que vous préconisez sont-elles réalisables ?

Le jour où on aura une classe politique renouvelée, décidée à mettre le cap sur la France de l’intime, tout deviendra très simple. À l’école ? L’histoire deviendrait la première matière. Des parents grommellent parce qu’on enseigne le baptême de Clovis, saint Martin, Lépante ou la conquête des côtes de Barbarie ? Qu’à cela ne tienne ! C’est notre histoire. Comme dit le maire de Rotterdam, pourtant de confession musulmane, à ceux qui ne sont pas contents : « Faites vos valises… » Que le Parti des indigènes de la République soit mis à la raison.
Le deuxième vecteur, c’est la télévision d’État. Qu’elle retrouve la fibre nationale ! Réparons également la grande faute de Chirac, inspirée par Juppé, la fin du service militaire. De nos jours, la guerre moderne consiste à faire de chaque Français un veilleur, un combattant, y compris dans les campagnes investies par les salafistes.

Un sursaut populaire peut-il compenser le renoncement de la classe politique ?

Au fin fond de la nuit, il arrive un moment où le crépuscule et l’aurore se rejoignent dans la même lumière diaphane. Il y a pour moi trois lucioles qui vacillent à l’horizon. D’abord, le nouveau regard des jeunes sur leur vie : après des générations de bourgeoisie française où l’on portait ses enfants vers les études économiques, se déploie l’urgence du service de la cité et de son caractère prioritaire. Au lieu d’aller dans une multinationale comme leurs pères, beaucoup de jeunes sont prêts à se battre pour les patries charnelles. Ils perçoivent qu’elles sont en danger. Deuxième lueur : par un paradoxe échappant au système, la technologie, via les réseaux sociaux, permet de nouvelles formes de capillarité. Chacun peut produire sa petite chaîne à messages, organiser son réseau de résistants. Il y a trente ans, on ne pouvait pas agir hors la force, l’argent, le nombre. Troisième luciole, elle brille dans le ciel des idées : la bataille idéologique est gagnée. Le succès de mes livres n’en est qu’un indice parmi d’autres.

Vous opposez élites et peuple, mais vous êtes aidés dans votre combat par des intellectuels. Y compris venus de la gauche…

Le 10 novembre 1989, au lendemain de la chute du communisme, il y a eu deux comportements réactifs chez les intellectuels. D’abord celui de l’islamogauchisme, actuellement porté par la médiasphère. Pour ces militants, qui ont fait du migrant un nouvel archétype de néoprolétaire, “le grand soir” n’est plus rouge mais vert. Si le muezzin peut nous aider à nous débarrasser du sacristain, se disent-ils, alors va pour le muezzin. Mais, en face de ce mouvement puissant, qui a remplacé Castro par Mahomet, on assiste à la redécouverte progressive de la France par des intellectuels venant de la gauche. Ils ont cru à la parousie de la révolution ? Ils reviennent à Péguy, à Bernanos. Et au « patriotisme de compassion » de Simone Weil, repris dans l’Identité malheureuse, d’Alain Finkielkraut. Pour la première fois depuis longtemps, des témoins d’origines et d’expériences très différentes acceptent de se parler. Et entretiennent, entre eux, je peux en témoigner, une relation d’amitié combattante. Oui, j’ai des rapports avec tous ces gens-là. J’aime bien Michel Onfray et Alain Finkielkraut, et si nous avons des divergences, nous partageons une commune inquiétude sur le devenir de la France.`

Ces penseurs ont-ils vocation à rejoindre ce que l’on désigne par l’expression “la droite hors les murs” ?

Non, ils rejettent les immatriculations. Les intellectuels n’aiment pas les uniformes. “La droite hors les murs”, cela signifie que la droite institutionnelle était emmurée en ses pénombres boutiquières : plus ou moins de TVA ? plus ou moins de pensions ? La société française, elle, pressent les deux grandes questions vitales. Premièrement : la France va-t-elle demeurer une nation soumise ou redevenir un pays souverain ? Deuxièmement : choisit-on « l’identité heureuse » d’Alain Juppé, c’est-à-dire le multiculturalisme, qui nous mènera au Frankistan et à la guerre civile ? ou souhaite-t-on réaffirmer une France multiethnique mais uniculturelle. Comme disait Bainville, « la France, c’est mieux qu’une race, c’est une nation ». Une civilisation.

Pourquoi Marine Le Pen, qui parle moins de TVA que de souveraineté, plafonne-t-elle ?

Que dit-elle ? Que l’islam est « compatible » avec nos valeurs. Quand j’ai entendu cela, je me suis dit : on aura un peu plus d’islamisation avec Alain Juppé, un peu moins avec Marine Le Pen. Elle est encore à Maastricht. Elle chemine. Il ne faut pas qu’elle fasse du stop avec Philippot. Il n’a pas pris en compte la question identitaire. Peut-être est-ce simplement tactique ? La fille héritière de la marque Kronenbourg peut se permettre de vendre du jus de raisin, les gens continueront à acheter l’enseigne Kronenbourg. Mais cela ne dure qu’un certain temps…

Comment imaginez-vous la recomposition de la droite, au lendemain de 2017 ?

Je suis passé de la politique à la métapolitique, qui est l’art de chercher les causes fondatrices. Je répugne donc à interférer avec les questions partisanes. Mais je peux vous prédire qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle, la trahison va commencer, elle sera splendide. Le candidat de la droite classique n’aura qu’une obsession : aller chercher dans le camp d’en face le complément nutritif pour gagner. La situation de la France, ce soir-là, sera très tendue. Avec un rapport de force très serré. Il y aura un gouvernement de “droiche”. Il fera une politique européiste, mondialiste, libérale-libertaire, soutenue par le Boboland multiculturaliste. N’oublions pas que Juppé est l’ami intime de l’imam Tareq Oubrou, qui l’appelle « le bouclier de l’islam ». Alors, se fera la recomposition avec le rassemblement de tous les souverainistes conservateurs, ceux qui vivent déjà hors les murs et ceux qui feront le mur.

Irez-vous voter à la primaire ?

Non. C’est un détournement des institutions, un exercice qui relève de la partitocratie. Un suffrage censitaire.

Au-delà de la crise de régime, on assiste à un retour des nations. Croyez-vous possible un retour de la France au premier plan ?

Depuis mon Aventin, j’hésite entre deux hypothèses. Si je me tourne vers l’expérience des apogées et des grands effacements de l’histoire du monde, je me dis que notre destin est peut-être scellé. On a rarement vu une civilisation se perdre et se refaire. Quand on cède à la barbarie et à l’amnésie, quand on perd les fiertés vitales, le glissement à l’abîme est fatal. Seule une société nourrie de ses enracinements et de son goût du sacré peut accueillir, ingérer, transmettre. Une société qui fait prévaloir les moeurs sur les lois. C’est pourquoi les sociétés traditionnelles assimilent plus facilement que les sociétés désinstituées, hédonistes, nomades, désaffiliées. La seconde hypothèse ? Celle du réflexe de survie. Reste-t-il assez d’instinct pour que l’Europe garde la main sur la paroi et qu’elle ose affirmer la prééminence de sa civilisation ? Nous sommes au coeur d’un paradoxe : parce que tout est perdu, rien n’est perdu. La seule grille de lecture pour demain sera la résistance ou la collaboration. C’est pourquoi, finalement, l’espoir l’emporte sur les craintes : quand un peuple est menacé dans sa chair, il se réveille. L’islam aura peut-être eu ce mérite, nous réveiller à temps. C’est ce combat que je veux mener désormais.

mardi 1 septembre 2015

La Grèce vend ses plages, nous le Château de Versailles...


Après la vente d'un pavillon Mansard, certes éloigné du château, voici que le PS a décidé de vendre cette fois UNE AILE ENTIERE du Château de Versailles. Si, si ce n'est pas une blague, mais bien l'un de mes délires avec Laurent qui vient de se réaliser à nouveau. L'information a été sortie en douceur, le 16 août, évidemment, quand il n'y a personne. Surveillez toujours les dates, elles vous disent bien des choses cachées.
"L’établissement public du monument historique a lancé un appel d’offres pour transformer en hôtel tout une aile inoccupée depuis 2008. L’accès à l’hôtel se fera de l’extérieur du parc du château, mais certaines chambres donneront sur l’Orangerie. Une concession accordée pour 60 ans ... L’investissement est évalué à plus de 10 millions d’euros", Lire ici Le Figaro.
Bon il y a pire comme délire, si on prend celui de l'Echo Touristique: "Le groupe hôtelier de luxe hongkongais Mandarin Oriental a obtenu la concession de l'aile Est du Palais de l'Elysée qui sera transformée, d'ici 2018, en boutique-hôtel 5* ... La nécessité de réduire la dette publique et donc de trouver des sources de revenus, y compris en se séparant de quelques fleurons du patrimoine bâti de la Nation, fait aujourd'hui consensus", lire ici.
Notre lecteur Mr Gautier nous dit: "La France est détricotée, mais en splendeur... Entre l'hôtel dans le Château de Versailles, et cette chapelle à vendre sur le Bon Coin, c'est quoi la suite? Notre Dame de Paris? Le Louvre? Chambord ?" Voici le lien sur FR3.
Et encore, celle-ci a de la chance, car les autres sont détruites, comme l'a vu Mr Mace qui ajoute "Que Dieu nous pardonne": "Quand la France détruit ses églises [vidéo]: 10.000 édifices catholiques seraient menacés de destruction en France... Depuis 2000, une trentaine d’églises auraient déjà été détruites. Récemment, les églises de Gesté dans le Maine et Loire, celle, monumentale d’Abbeville en Picardie ont été démolies à la pelleteuse. Les maires concernés ont justifié ", voir ici le lien.
Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2015




vendredi 9 novembre 2012

Hommage Google à l'architecte français Paul Abadie


Les Google Doodles non seulement ne manquent jamais de créativité mais rendent également hommage à bien des artistes. Aujourd'hui l'architecte français Paul Abadie successeur d'Eugène Viollet-le-Duc est à l'honneur, et même si le Sacré-Cœur n'est pas une dévotion très orthodoxe, l'église qui lui est consacrée n'en demeure pas moins un joyau de notre patrimoine. 
Paul Abadie, originaire d'une région qui m'est chère, a d'ailleurs enrichi le patrimoine ecclésial français d'une liste non négligeable d'églises, nouvellement construites ou restaurées, dont voici quelques images. De notre point de vue tout ce travail architectural, qu'il soit dans la suite des restaurations contestées de Viollet-Le-Duc ou dans la création de style néo-gothique ou néo-roman, ne saurait plus désormais faire l'objet de polémiques d'un point de vue chrétien vu les insanités quasi blasphématoires voire apostates que nous a infligés le XX° siècle. Nous n'en sommes plus là, à une époque où des églises en nombre croissant sont vouées à l'abandon, au détournement voire à la destruction ou pire... Bienheureux sommes-nous d'avoir eu naguère cette époque florissante !

Basilique du Sacré-Cœur, Paris, 1874-1914
Consécration de l'église St-Martial, 1853, Louis-Edouard May.
Musée des Beaux-Arts d'Angoulême, France


St-Ausone, Angoulême

Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême

Église Notre Dame de Bergerac


Église Saint-Barthélémy, Faux

etc.

samedi 11 décembre 2010

CHANEL-BYZANCE : Impérial !

Chanel - Pre-Fall 2010/2011 (Chanel Byzance - Métiers d'Art) par Karl Lagerfeld
Le défilé a été présenté le 7 décembre dans les salons haute couture de Chanel.

Oui, bon, me diront certains... pas très religieux tout ça !
Daccord, je veux bien admettre que c'est d'une autre beauté dont parlait Dostoïevsky à propos du salut du monde, mais il n'empêche... de fil en aiguille ( c'est le cas de le dire) voilà une belle référence, de belles citations des ornements, des parures, des mosaïques et puis du hiératisme de la noblesse byzantine.
A se référer à certaines origines également voilà une bonne orientation en tout cas, un bon rappel qui peut mener à "autre chose" d'indissociable et qui préoccupe essentiellement notre blog.
On pourra noter aussi  une sobriété qui est du meilleur aloi, voire une remarquable décence. Très classe !

Comme il me semble entendre pour l'occasion les moralistes faire baver leur fiel  sur les méfaits de la richesse qui seule peut "se payer" de telles parures. Du coup je ne peux m'empêcher pour l'occasion de penser à autre chose mais qui n'est pas sans rapport.
Quand les gens "intelligents" (de notre époque...) parlent du Moyen Âge et de quelques autres périodes de notre histoire humaine, il est de bon ton chez eux de railler le souci de leur salut des riches, qui se seraient dédouanés à bon compte en construisant cathédrales et autres édifices religieux pour obtenir leur place en paradis. Je pose cependant la question : eut-il été préférable qu'ils fissent du mécénat seulement pour payer moins d'impôts et en tirer gloire comme le font nos contemporains ?
Et puis, une autre question : des siècles après, qu'est-ce qui constitue le patrimoine d'un pays, d'une nation, d'une culture, auquel les gens tiennent et qu'ils désirent visiter par dessus tout quand ils en ont le loisir ? : les cathédrales et les châteaux ! A part ça on a coupé beaucoup de têtes par chez nous et on confesse volontiers que l'on n'est pas religieux pour deux sous... mais, de fil en aiguille....

vendredi 6 novembre 2009

« Personne, et encore moins une Cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité ! »

Sur le site on pouvait lire :
mercredi 04 novembre 2009

L'Italie défend son crucifix à l'école




La Cour européenne des droits de l'homme a estimé que la présence de crucifix dans les salles de classe en Italie était une atteinte à la liberté de conscience et au droit de chacun à recevoir une instruction conforme à ses convictions. : Reuters

Tollé après une décision de la Cour européenne des droits de l'homme
 contre la croix dans les salles de classe.

« Personne, et encore moins une Cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité ! » La ministre italienne de l'Éducation, Mariastella Gelmini, n'a pas mâché ses mots, hier, en apprenant la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme. Les magistrats de Strasbourg ont jugé, à l'unanimité, que la présence de crucifix dans les écoles est une « atteinte au droit des parents à éduquer leurs enfants selon leurs convictions ».
Alors que le catholicisme n'est officiellement plus la religion d'État depuis 1984, cette religion est encore prépondérante. Une ordonnance adoptée sous le fascisme dans les années 1920, imposant la présence des crucifix dans les salles de classe, n'a jamais été abolie.
C'est en 2002 qu'une mère de famille d'Abano Terme (nord) s'insurge en réclamant à l'école publique de ses deux enfants d'enlever la croix des salles de classe. Après avoir essuyé des refus jusqu'en conseil d'État, elle a reçu l'appui de la Cour européenne... déclenchant une salve de critiques.
Le Vatican dénonce la « myopie » des juges de Strasbourg. Le gouvernement Berlusconi a immédiatement présenté un recours. « L'égalité de traitement entre les religions ne doit pas se transformer en une négation de nos racines, a lancé Mara Carfagna, ministre de l'Égalité des chances. Les vraies limitations à la liberté individuelle sont autres : je pense à la burqa ». Même la gauche a pris fait et cause pour la croix : « Une vieille tradition comme le crucifix ne peut pas être considérée comme une offense », dit le leader du Parti démocrate, Pierluigi Bersani.

Milan. De notre correspondante Jessica AGACHE.

mercredi 4 novembre 2009

Et vous qui dites-vous que je suis ? par Av. Aleksandr Winogradsky

extrait de son blog : http://abbaa.blog.lemonde.fr/

Et vous qui dites-vous que je suis ?
par av Aleksandr, prêtre orthodoxe (Israël)
En Israël, les communautés sont très variées, colorées, un peu “hawaiienne” des Etats-Unis ou bien “coloured/kleurkinge (métissées)” du côté du Sud-Est/Ouest africain. La société arabe est extrêmement bigarrée. On le sait peu. La Vieille Ville chrétienne est peuplée par toutes sortes de nations qui se sont fixées pour diverses raisons entre le Lieu de la Résurrection et le mont du Temple.

Le 25 octobre: l’Autriche fêtait localement le Nationaltag, jour de l’indépendance-neutralité d’une fédération rescapée de l’empire austro-hongrois (1955). A Jérusalem, il faut découvrir cette chapelle typiquement tyrolienne recouverte d’ex-votos en l’honneur des Habsbourg et collatéraux.
Le 24/10, on fêtait la fête nationale arménienne en commémorant Saint Mesrob et autres saints Traducteurs des Ecritures en cette langue si vitale pour l’Eglise, l’héritage universel. Le 28/10, les Héllènes fêtaient le Jour du “OXI/Non” déclaré en 1940 contre le fascisme et le nazisme. Il complète le 25/3, autre jour de l’indépendance grecque. Le Patriarche Théophilos III a célébré au Saint Sépulcre/Anastasis un office d’action de grâces. Le clergé et le consul sont grecs et les fidèles sont venus par avion, soutenir la Grèce de Jérusalem. Une présence réduite, mais qui appartient à cette terre. Deux prêtres arabes et votre chroniqueur à l’identité polychromatique apportaient une touche symphonique en cet instant irénique.
Une réception suivit au patriarcat : des élèves de nos écoles, des petits Arabes, ont chanté des refrains de nos campagnes du Péloponnèse tandis que le corps professoral grec et surtout arabe venait congratuler le patriarche, le consul… Voici 10 ans, des “allogènes” (Russes, Roumains, Géorgiens,…) se seraient joints à la fête. Aujourd’hui, chacun chez soi dans ses égos identitaires. Soudain, notre Archevêque Attallah de Sebastié (Théodosios en grec), Palestinien fortement identitaire, déclara, dans son arabe remarquable (il sait combiner langue chrétienne et musulmane), combien la lutte pour la liberté grecque devait s’exprimer dans le patriarcat grec-orthodoxe, en particulier en Al Quds/La Sainte (= Jérusalem). Peu de gens comprirent, il y eut un silence… On ne se choisit pas dans l’Eglise. Nous sommes tous frères. Au point qu’on ne remarque même plus l’absence des représentants de l’Etat hébreu comme de l’Autorité palestinienne. C’est pourtant un jour très fort dans l’histoire grecque… et sans nul doute, pour le devenir européen.
Ici, l’identité est flottante. Pour des Français, cela rappelle le film “Jamais le Samedi”: des héritiers juifs arrivent en Israël du monde entier pour une histoire d’héritage. Actuellement, nous traversons une période de criminalité plus sensible. Doucement les basses! On reste cool par chez nous : les judéo-Yankees donnent dans le western et oublient les règles élémentaires des 10 Commandements. Les vrais-faux-falsifiés-refaits judéo-Soviético-caucasiens oublient le respect de tout habitant et l’honneur du à la famille, fondamentaux dans ce pays. Ces valeurs sont souvent rappelées par le Président Shimon Peres, lui-même de la première génération issue de cette frontière slavo-soviétique.
Est-ce pourtant la question?
Le judaïsme a une question récurrente: “Mi El kamokha/מי אל כמוך - Qui est un Dieu comme Toi?”. Jésus interroge ses disciples: “Aux dires des gens qui suis-je?” - “Pour les uns Elie, pour d’autres Jérémie ou l’un des prophètes”. Jésus poursuit: “Et pour vous qui suis-je?” Simon-Caïphe-[Pierre] se prononce: “Tu es le messie, le fils du Dieu vivant”. “Heureux es-tu Simon, fils de Ionas, car cette révélation t’est venue non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est aux cieux”. (Matthieu 16,15-19).
On peut être d’accord ou pas : nul ne choisit son identité de base ; on la reçoit, on y adhère. La foi n’est pas la religion. Ici, elle fonde l’identité. Mais cela consiste à se reconnaître dans une histoire: “Simon, bar Ionas” = le premier prêtre qui célébra dans le Temple de Jérusalem (Siracide 50,1). Pierre porte le même nom, dans une situation de renouvellement et continuité de la foi. Nous faisons tous partie d’une histoire qui nous enracine dans une terre, des cultures, des langues, des attitudes morales.
En revanche, il est bien plus difficile de percevoir l’unité viscérale de l’être humain comme Image et Ressemblance du Créateur. Une unité qui permet de faire des choix ouverts à partir de valeurs qui n’excluent personne.
Tel est le sens hébraïque du Nom divin: “אהיה שר אהיה - Je suis Celui qui Suis = Je suis en train de devenir Celui que Je deviendrai (perpétuellement)” (Exode 3,14). Cela irrite, agace prodigieusement: être en mouvement? Alors que la retraite est reculée, que le voisin est un “affreux”, que le pouvoir d’achat s’effondre…!!! Eh bien, non. Nous sommes faits pour hériter notre identité. Tout notaire le dirait : tant que la personne n’est pas morte, tout est possible.
L’identité n’est pas faite pour mourir, mais pour vivre.

mercredi 26 novembre 2008

100.000 églises en France à sauver ! (relais)

Béatrice de Andia


« Chers Amis,

La France est riche de quelques 100 000 édifices religieux. Cathédrales, paroisses, basiliques, collégiales, chapelles, oratoires, temples, synagogues et mosquées, qu’ils soient campagnards, fortifiés, lacustres ou montagnards, sont au cœur des villes et des villages de France. Parmi eux, 60 000 églises rurales en surnombre aujourd’hui, peut-être en déshérence demain, affrontent des temps difficiles. Médiévales, baroques, classiques, néogothiques, Art déco ou contemporaines, 80 % d’entre elles ne sont ni protégées ni inventoriées. 10 % dépendent de communes de moins de 200 habitants qui peuvent difficilement les maintenir, 75 % appartiennent à des municipalités désargentées de moins de 3000 habitants, responsables de plusieurs bâtiments cultuels. C’est dire la magnificence de cet héritage mais aussi le poids de sa conservation !

Deux problèmes se posent avec acuité :
. D’abord inventorier cet ensemble prodigieux. Y a-t-il 70 ou 100 000 bâtiments cultuels ? Quel est l’état du bâti, sa beauté plastique et sa valeur spirituelle ?
. Ensuite répondre à tous ceux qui veulent connaître, protéger ou sauver cet ensemble monumental.

Fondé en 2006 sous la forme d’une association loi de 1901, l’Observatoire du Patrimoine Religieux entend répondre à ce double problème.
. Pour inventorier cet ensemble unique, l’OPR réunit dans une base de données des photographies et des informations permettant de recenser les 70 000 ou 100 000 édifices religieux en France.
. Pour répondre aux questions juridiques, administratives, financières, architecturales, culturelles et pratiques qui se posent, l’OPR prévoit un site Internet interactif avec des consultations en ligne.
Bien que modeste face à l’ampleur de la tâche, l’Internet, moyen moderne, rapide, efficace, à la portée de tous est à même de répondre aux urgences qui interpellent propriétaires, affectataires, usagers, touristes, Français et Etrangers.

Par voie médiatique, l’OPR a lancé un cri d’alarme auquel la presse a répondu de manière enthousiaste. Plus de 150 interviews dans les TV, radio, magazines et quotidiens nationaux et internationaux se sont succédées depuis mai 2007. Alertées par l’ampleur et l’urgence de cette cause nationale, les Journées Juridiques du Patrimoine 2007 lui ont été consacrée. Elles se sont déroulées au Sénat devant la Ministre de la Culture et un parterre de députés et de sénateurs.

Soutenu par 450 membres, par leur présidente d’honneur, Bernadette Chirac et par le cardinal Poupard, le Recteur Dalil Boubakeur, le Pasteur Claude Baty, Président de la Fédération Protestante de France et le Rabbin Korsia, l’OPR a fait appel à des bonnes volontés pour réveiller les enthousiasmes, participer aux recherches et aider ceux qui affrontent difficilement le poids de cet immense patrimoine en danger. Des partenaires vont financer le site Internet en construction dont la saisie est réalisée par une dizaine d’étudiants dans le cadre universitaire de leur maîtrise ou doctorat. Directement concernés par le devenir des églises rurales, les 100 Présidents des Conseils généraux consultés ont répondu par des subventions, des prestations, des documents, des vœux et par la demande de conférences pour leurs universités.

Pour 2008, je sollicite à nouveau votre adhésion à notre association. De votre générosité dépend le sort de combien d’édifices cultuels ruraux, emblèmes émouvants de nos villes et de villages, icônes de notre mémoire et de notre identité. En soutenant l’OPR, vous aiderez le plus grand musée vivant d’architecture, de peintures et de sculptures de la Nation et vous donnerez un avenir au passé de la France.


Je vous prie, chers amis, d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs et dévoués. »

Béatrice de Andia
Présidente Fondatrice de
l’Observatoire du Patrimoine Religieux
15/11/2007

BUREAU : 31 RUE RAFFET, 75016 PARIS, 01 42 88 10 89 – info@patrimoine-religieux.fr
http://www.patrimoine-religieux.fr/
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Lire l'interview de Béatrice de Andia sur le site RELIGIOSCOPE
et suggérer à nos hiérarques qu'il ya de nombreux édifices religieux chrétiens en voie d'abandon qui pourraient héberger des liturgies orthodoxes...

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