Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mercredi 1 décembre 2021

QUEL MASQUE, QUEL GESTE BARRIÈRE QUEL CONFINEMENT, NOUS PRÉSERVERONT DE LA TERRIBLEMENT CONTAGIEUSE, TYRANNIQUE ET DÉLÉTÈRE MALADIE DE LA TROUILLE ?



 Ils ont lancé une machine infernale qui fonctionne quasiment toute seule désormais et dont on ne voit pas comment ni quand elle va s'arrêter… sans doute pour la plus grande satisfaction de ceux qui veulent maintenir les populations affolées sous leur botte. 

En fait "toute seule" signifie plutôt grâce à tous les lobotomisés irresponsables - car ce sont eux les irresponsables et égoïstes qui mettent les autres en danger :  de chômage, de ruine, de pauvreté, d'arrêt de leurs études, de leur carrière, danger de suicide, de mort réelle donc, à cause de leur délire paranoïaque. Nul n'est plus tyrannique que celui qui vit dans l'angoisse et la panique. 

Alors c'est simple. Que ceux dont l'idéal est d'être des ovins tremblants se fassent tondre à leur guise, quand et autant qu'on voudra et que ceux qui crèvent de trouille, tremblotant à l'envi, finissent leurs jours tranquillement chez eux, à l'abri de tous — sauf d'eux-mêmes — et qu'ils veuillent bien y demeurer car ils sont tous en puissance des cas-contacts dangereux  susceptibles de transmettre leur misérable angoisse maladive à toute une population qui veut vivre comme leurs ancêtres l'ont fait — sans quoi ils ne seraient même pas là pour proférer leurs invectives et autres insultes remplies de haine terrifiée à ceux qui ont encore leur raison.

Ah certes on ne se débarrasse pas sans risque de toute illusion religieuse n'est-ce pas, de ce qu'ils nomment avec mépris l'"opium du peuple".  La prétendue libération de ce style ne préserve pas en effet de la peur de la mort et du carcan infernal et mortifère qu'elle engendre. Quelle liberté alors ?

Mais surtout qu'aucun de cette engeance ne se prétende chrétien car ceux-là n'ont aucune foi chrétienne, et encore moins orthodoxe. A-t-on jamais vu, entendu ou lu quelque maître spirituel chrétien authentique alimenter et entretenir chez les fidèles la peur de la mort ? Anathème !

Cerveau enchaîné (2001), de Willem den Broeder.



QUEL MASQUE, QUEL GESTE BARRIÈRE QUEL CONFINEMENT, NOUS PRÉSERVERONT DE LA TERRIBLEMENT CONTAGIEUSE, TYRANNIQUE ET DÉLÉTÈRE MALADIE DE LA TROUILLE ?



 Ils ont lancé une machine infernale qui fonctionne quasiment toute seule désormais et dont on ne voit pas comment ni quand elle va s'arrêter… sans doute pour la plus grande satisfaction de ceux qui veulent maintenir les populations affolées sous leur botte. 

En fait "toute seule" signifie plutôt grâce à tous les lobotomisés irresponsables - car ce sont eux les irresponsables et égoïstes qui mettent les autres en danger :  de chômage, de ruine, de pauvreté, d'arrêt de leurs études, de leur carrière, danger de suicide, de mort réelle donc, à cause de leur délire paranoïaque. Nul n'est plus tyrannique que celui qui vit dans l'angoisse et la panique. 

Alors c'est simple. Que ceux dont l'idéal est d'être des ovins tremblants se fassent tondre à leur guise, quand et autant qu'on voudra et que ceux qui crèvent de trouille, tremblotant à l'envi, finissent leurs jours tranquillement chez eux, à l'abri de tous — sauf d'eux-mêmes — et qu'ils veuillent bien y demeurer car ils sont tous en puissance des cas-contacts dangereux  susceptibles de transmettre leur misérable angoisse maladive à toute une population qui veut vivre comme leurs ancêtres l'ont fait — sans quoi ils ne seraient même pas là pour proférer leurs invectives et autres insultes remplies de haine terrifiée à ceux qui ont encore leur raison.

Ah certes on ne se débarrasse pas sans risque de toute illusion religieuse n'est-ce pas, de ce qu'ils nomment avec mépris l'"opium du peuple".  La prétendue libération de ce style ne préserve pas en effet de la peur de la mort et du carcan infernal et mortifère qu'elle engendre. Quelle liberté alors ?

Mais surtout qu'aucun de cette engeance ne se prétende chrétien car ceux-là n'ont aucune foi chrétienne, et encore moins orthodoxe. A-t-on jamais vu, entendu ou lu quelque maître spirituel chrétien authentique alimenter et entretenir chez les fidèles la peur de la mort ? Anathème !

Cerveau enchaîné (2001), de Willem den Broeder.



lundi 22 mai 2017

QUELLE "RÉSISTANCE CHRÉTIENNE" ?

INTRODUCTION
Il faut reconnaître que la question du Christianisme en France se pose largement, essentiellement, et malheureusement presque exclusivement, en termes catholiques.
On a beau désirer de toute son âme d’orthodoxe français, que non seulement Rome revienne dans le giron de l’unique Église du Christ mais au moins que les chrétiens français redeviennent orthodoxes comme ils l’ont été pendant plus d’un millénaire (!), le Catholicisme veut de façon non moins incontournable et durable que tous s’unissent au papisme romain en dehors duquel on ne trouverait pas le moindre salut et en outre occupe le devant de la scène pour longtemps…

Donc fâcheusement si l’on veut savoir quelle est la place de la foi, de la pratique, et des valeurs chrétiennes dans notre pays, il faut en passer par le filtre... catholique.
La situation de notre beau pays étant ce qu’elle est, économiquement, politiquement, culturellement, du point de vue moral comme du point de vue religieux, c’est-à-dire en chute libre, il pourrait sembler qu’il y a lieu de prendre acte que s’est constituée, dans ce pays, une résistance chrétienne, croissante semble-t-il, qui est essentiellement d’origine catholique et que l’on ne saurait y rester indifférent sous le prétexte qu’elle ne peut que demeurer hétérodoxe, voire hérétique, en fin de compte.
En conséquence il pourrait sembler que l’heure est suffisamment grave pour que l’on mette de côté l’ecclésiologie et la théologie pour l’instant et que l’on s’intéresse aux analyses, pertinentes, et aux actions qui le sont également, qui sont produites venant de ce qui reste de chrétien dans cette Douce France…

Et pourtant je n'en suis plus si sûr… Pourquoi ?

 Je vais me contenter de reproduire un article que j'ai rédigé il y a quelques temps déjà et qui ne me semble pas avoir perdu de pertinence aujourd'hui en tant qu'il montre assez à quel point la situation périlleuse dans lequel se trouve le "Christianisme" en France, n'en déplaise au traditionalistes catholiques (que j'estime pourtant davantage que les chrétiens modernes fussent-ils "philorthodoxes"), cette situation disais-je donc est le pur produit du Catholicisme le plus"traditionaliste" qui soit ( c'est à dire finalement issu de la Contre Réforme). Oui sans aucun doute. Le destin de l'image chrétienne est le symbole même de ce qu'est devenue l'église catholique.

Lisez plutôt ci dessous ce qu'il en est advenu d'une mauvaise (hétérodoxe) fonction de l'image dans la foi chrétienne et vous comprendrez que les plus belles fresques de Michel Ange sont malheureusement les prémices de l'abominable  mais prévisible Piss Christ. 

Si les catholiques traditionalistes - que j'estime - veulent bien y réfléchir, ils verront que les produits terribles  de l'apostasie contemporaine en "occident" ne sont pas étrangers à la romaine erreur passée (l'éloignement de la foi orthodoxe) et que tout ce contre quoi ils veulent, de toute leur bonne foi, lutter aujourd'hui (avec l'opinion erronée que la cause en est extérieure à leur communauté fût-elle traditionaliste) vient de l'intérieur même de l'église catholique romaine à laquelle ils veulent agréger le troupeau orthodoxe avec l'aide des œcuménistes qu'ils abhorrent d'ailleurs (en sont-ils conscients?).

L'on voudra bien pardonner la longueur de l'introduction et avoir la patience de lire la suite qui est donc l'article que j'avais paraître le 27 avril 2011 :




A propos de la photographie d’un crucifix en plastique dans de l’urine d’un artiste. En dernière analyse. On pourrait penser qu’il ne faut plus donner de publicité à cet évènement scandaleux et qu’il ne faut donc plus en dire un mot. Mais c'est désormais trop tard, et on peut avoir la conviction, au contraire, qu’il y a lieu d’approfondir la question pour comprendre d’un peu plus près ce qui s’est passé, une fois les émotions premières calmées et  le recadrage médiatique dominant prévisible effectué. Il faut sans doute revoir tous ces évènements action/réaction   sous un autre jour c.à.d. à la lumière des déclarations de l’artiste dont il faut prendre au sérieux  le refus d’être considéré comme blasphémateur.L’homme se définit en effet à la fois comme artiste et comme chrétien. Dans  l’article du Monde on peut lire:« Je n'ai rien d'un blasphémateur, et je n'ai aucune sympathie pour le blasphème", insiste Andres Serrano, qui revendique être "un artiste chrétien) […]
Et plus loin "J'aimerais travailler au Vatican, réaliser une grande œuvre religieuse à Rome, dans les églises de la cité pontificale", affirme encore Andres Serrano. "J'aimerais que le Saint-Siège comprenne que je suis un artiste profondément chrétien de mon temps", ajoute-t-il.». 
On ne peut taxer immédiatement l’urineur-photographe de lâcheté en le soupçonnant de craindre les menaces voire le bâton d’intégristes catholiques qui auraient fait la démonstration de force définitive qu’on ne peut s’attaquer impunément aux choses sacrées. Non c’est sans doute bien plus grave que ça. 
Il faut donc croire ses déclarations et en tirer les conclusions  qui s’imposent :

  1. Cet homme se considère et est reconnu officiellement par le marché et les médias de l’art comme artiste de son temps. Cela lui vaut donc, en toute logique, la chance de faire des expositions dans le monde et de bénéficier d’un mécénat public ou privé qui correspond à ce fait. 
Que l’on s’indigne sur ce qu’est devenu l’art depuis sa déconstruction systématique commencée à la fin du XIX° s. aboutissant à notre époque à l’éclatement des codes, des langages artistiques et des canons esthétiques, comme à la multiplication des discours justifiant toute production éphémère ou durable sur support traditionnel ou non (la théorie finissant même quelquefois par se substituer en toute logique à n’importe quelle production), à la fin de l’histoire, à la fin des normes collectives, l’individu avec son regard propre – étant  la nouvelle norme dans le domaine dit artistique plus qu’ailleurs encore etc. …Tout cela ne fera rien à l’affaire : l’art étant mort l’art est partout... et même si l'art n’est pas mort, et qu’il sent tout de même une drôle d’odeur, cet homme est bel et bien reconnu comme artiste.  

  1. Cet artiste – donc – se déclare par ailleurs « profondément chrétien » et il aimerait même « travailler au Vatican, réaliser une grande œuvre religieuse à Rome, dans les églises de la cité pontificale ». Il se définit donc comme catholique romain convaincu, prêt à marcher sur les traces des Michel Ange, Bernin etc. Et là encore il n’y a pas lieu de ne pas croire en sa sincérité.  
Ici, dans ce domaine comme dans les autres, le discours individuel prime. De même qu’il est désormais possible de se déclarer et d’être reconnu comme artiste par la démonstration publique de  n’importe quelle fantaisie  de son ego, il est possible d’être reconnu comme « chrétien » du moment qu’on se déclare tel. Chrétien signifiant bien entendu, à l’entendement universel, catholique évidemment…C’est donc en toute légitimité que Andres Serrano se déclare artiste chrétien contemporain, et selon lui certainement suffisamment connu et talentueux pour prendre la relève de tous ses prestigieux prédécesseurs à Rome.Qu’est-ce qui le caractérise ? Des préoccupations somme toute assez communes aux chrétiens d’occident contemporains à première vue : la revendication de la libre expression par rapport aux dogmes, la réhabilitation du corps etc.  
Quoi que l’on pense de la dégénérescence de l’art et de la religion, il y a une logique dans tout cela et la situation contemporaine n’est jamais, il faut bien le dire maintenant, que l’aboutissement grimaçant de prémisses fondant la théologie schismatique latine. 
Il faut maintenant comprendre que la place que le statut de l'image et que l’art ont prise depuis des siècles dans l’Eglise catholique romaine même dans ses plus belles et plus admirables expressions esthétiques était fondée sur des erreurs, que l’on ne peut que nommer hérésies en langage théologique.  Rappelons-le, ce n’est pas par exclusion de l’histoire de l'art ou refus d’un progrès culturel – douteux d’ailleurs – que s’est constituée et développée l’iconographie orthodoxe,  c’est tout simplement par fidélité aux fondements  de l’Eglise éternelle du Christ et par inspiration réelle du Saint Esprit de Dieu. Voilà qui est dit de façon peu œcuméniste et un peu brutale mais il va falloir enfin garder les yeux ouverts pour mesurer à quel point l’esprit du monde a envahi l’Eglise romaine et l’a contaminée. 
        Chers frères orthodoxes, décidément la charité non seulement doit accompagner l'expression de la vérité dans le dialogue œcuménique  mais elle doit se consacrer avant tout à l’expression de cette vérité. Veut-on d’une union avec un corps malade pour en perdre la santé à son tour jusqu’à une mort annoncée depuis longtemps comme déjà effective et inéluctable de toute façon ? Voilà pourquoi la critique est nécessaire et la polémique n’est pas vaine, voilà pourquoi les remises en question des consensus divers sont utiles ;  voilà pourquoi la mise en relief des absurdités et des erreurs de ce qui se passe de nos jours et la dénonciation des hérésies passées et toujours contemporaines sont utiles, nécessaires, indispensables et vitales. Même si  tout ce travail critique semble douloureux aux membres de l'Eglise soucieux d'un témoignage commun sans déchirements pour être crédible et témoigner au monde et même si toutes ces remises en question perturbent la belle harmonie des rencontres iréniques des hiérarques à haut et noble niveau, il en va non seulement de la santé mais de la vie même du Corps même du Christ.
Maxime Martinez dit le minime 




samedi 29 avril 2017

"JE VOUS L'AI DIT ET VOUS NE CROYEZ PAS"


JEAN 10

1 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 4 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 5 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. 9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. 10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.

11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. 14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. 16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. 17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

19 Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs. 20 Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous? 21 D'autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?

22 On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver. 23 Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. 24 Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. 25 Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. 26 Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. 27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. 28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. 30 Moi et le Père nous sommes un.

31 Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. 32 Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes oeuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous? 33 Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. 34 Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux ? 35 Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu. 37 Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. 39 Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains.

40 Jésus s'en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d'abord baptisé. Et il y demeura.41 Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient: Jean n'a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai. 42 Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.

mardi 30 septembre 2014

Notre dégénérescence, notre lâcheté, notre compromission, nous les présentons comme étant quelque chose de supérieur ! par l'Ancien Païssios

Saint Père Païssios, prie Dieu pour nous !

L’année 1988 avait provoqué des remous dans la Grèce entière en raison de la projection du film blasphématoire de Scorsese, La dernière tentation du Christ, basé sur l’oeuvre du même nom de N. Kazantzakis. Outre les réactions isolées de pieuses personnes en Grèce, l’Église prit l’initiative d’une protestation commune les 6 et 7 novembre de la même année. On sollicita aussi la participation de la Sainte Montagne. Mais un certain nombre de moines réagirent négativement. Ils considéraient qu’il n’était pas spirituel de se préoccuper de telles questions, disant que leur mépris pour le film ferait qu’il serait moins projeté. 
L ‘Ancien Païssios eut une réaction diamétralement opposée :
« Durant la période de l’iconoclasme, disait-il, dix chrétiens prirent avec fougue la défense de l’icône du Christ à la Porte d’or et furent martyrisés pour cela. Maintenant alors que la personne du Christ est blasphémée, nous ne devons pas être indifférents. Si nous vivions à cette époque, ceux qui sont dotés de « discernement et de connaissance » diraient alors aux dix martyrs: « Ainsi vous n’agissez pas spirituellement ; méprisez le soudard qui monte pour détruire l’icône, et quand la situation aura changé, nous mettrons à sa place une autre icône, qui sera en outre plus byzantine. Voilà ce qui est terrible ! Notre dégénérescence, notre lâcheté, notre compromission, nous les présentons comme étant quelque chose de supérieur ! »
Il considérait que protester contre ce film blasphématoire était une profession de foi, c’est pourquoi il s’empressa de participer au combat de l’Église. Outre ses propres incitations, il signa en compagnie d’autres Pères une déclaration adressée au Saint Monastère de Kotloumousiou, où il exprimait son désir de participer à la sortie des moines athonites à Thessalonique pour cette manifestation. Par sa position il contribua à ce que la Sainte Communauté décide officiellement la participation massive de lSainte Montagne. La présence du Protepistate, de la plupart des représentants, des higoumènes et de cent athonites déchaîna l’enthousiasme au sein de la foule. La présence de l’Ancien fit sensation.Pendant oute la durée de la manifestation, il se tint debout, malgré ses problèmes de santé. À la fin il risqua d’être broyé par les manifestations de piété de la foule. 
Même des moines et des moniales de monastères du monde y prirent part ainsi qu’une foule de laïcs. L’action unitaire et les prières de tous, y compris celles de l’Ancien provoquèrent des résultats positifs. L’État a interdit la projection du film blasphématoire. Ainsi fut conjurée « la dernière tentation ». Si seulement ce pouvait être la dernière.
(extrait de l'Ancien Païssios de la Sainte Montagne par le hiéromoine Isaac. ed. L'Âge d'homme collection  Grands spirituels orthodoxes du XX°siècle dirigée par J.C. Larchet)

lundi 24 septembre 2012

Eglise St Nicolas de Toulouse : à qui la faute ?

D'abord il vaudrait mieux ne pas donner trop d'importance à l'affaire. Ensuite on a bien fait de virer virilement (si j'ai bien compris) les fauteurs de trouble mais ensuite il y a sûrement mieux à faire que de s'indigner et de s'ajouter à la liste des victimes.

Il faut essayer de comprendre. Et en bons chrétiens, essayer de comprendre en quoi la responsabilité se partage quand le monde va mal quelque part. Cet article fait suite en quelque sorte à l'article précédemment paru sur les Pussy Riot.

C’est ce que voudrait faire cet article qui à coup sûr ne plaira pas tout le monde…

Quand une église est profanée, un clergé malmené dans un pays où le Christianisme est désormais minoritaire ou l’a toujours été, on ne peut douter qu’il s’agit là de pure persécution et l’Agneau de Dieu est une fois de plus immolé par le péché de l’homme déchu et ensauvagé.

Cependant il en va peut-être quelque peu différemment dans un pays où l’Église n’est pas dans cette position de faiblesse et l’on peut hésiter à interpréter les mêmes phénomènes sacrilèges selon le contexte. Ainsi en est-il de l’Église catholique de France et de l’Église orthodoxe de Russie lors des révolutions du 18ème et du 19ème siècle ici et là-bas.

La question que l’on peut – et qu’il faut bien aussi sans doute  – se poser, en constatant tant de haine récurrente et d’acharnement tenace voire obsessionnel contre l’Église à travers les siècles, c’est – pour parler de manière abrupte – celle-ci :
– quelle est la part indubitable de l’originelle, éternelle et systématique persécution de la foi chrétienne dont on connaît bien l’origine et qui s’actualise périodiquement ici ou là comme cela se produit au Moyen Orient ces derniers temps par exemple…
– mais également quelle est la part purement contextuelle et sociétale de la révolte contre ce qui représente aux yeux de beaucoup non pas la suprême voie du salut, c’est-à-dire pour nous Orthodoxes la déification, mais tout simplement une institution humaine – bien trop humaine – dont les prétentions à moraliser, policer voire réglementer les mœurs et les pratiques sociales, en concurrence ou en collaboration avec le pouvoir politique en place ne sont non seulement pas comprises mais rejetées par ceux dont la « culture religieuse » est faible, tordue voire nulle. Autrement dit et plus clairement quelle est la part de responsabilité du cléricalisme dans le rejet du Christianisme identifié uniquement à une pure institution dont on peut vouloir se passer ou se débarrasser ?

Pourquoi, en l’occurrence à Toulouse, un temple se situant dans la « tradition » russe bien que n’étant volontairement et ostensiblement (mais pour qui ?) pas dans, et encore moins sous, la juridiction du Patriarcat de Moscou a-t-il subi ces outrages ? Pourquoi a-t-il été choisi et visé comme cible par ces révolutionnaires pâtissiers à la mie de pain solidaires des exhibitionnistes slaves ? Parce que leur ignorance les a induits à une assimilation abusive sans doute… Ils ont vu « église russe » ils y ont foncé parce que les « méchants » qui ont participé à la répression de leurs copines exhibitionnistes c’est des russes orthodoxes hein ? et donc puisqu’on a une leurs églises sous la main c’est bien pratique, on va leur montrer ce qu’on en pense à ces curés !

Un certain nombre de questions ne peuvent qu’émerger de cet évènement et l’on aura compris que la problématique exposée en introduction m’amène à donner à la critique du cléricalisme la place de responsabilité qui lui revient selon moi :

Dans le désordre

1. L’Église Russe avait jusqu’à une certaine époque une image sanctifiée par les persécutions, qu’il s’agisse des récits de martyre de l’émigration ou des samizdat de la dissidence restée sur place. Elle pouvait devenir l’icône de la Sainte Russie massacrée par le communisme athée.

2. Elle avait aussi jusqu’il y a peu cette image mystique fidèle à une tradition d’ascètes qui faisaient l’admiration des chercheurs spirituels en quête d’alternative à ce qu’ils avaient connu du Christianisme occidental et qui ne les nourrissait plus depuis longtemps.

3. Cette image sainte de martyre et d’apôtre s’était merveilleusement répandue à travers le monde avec les fruits les plus beaux... mais…

4. L’Église russe désirant légitimement reprendre, pour le bien de tous, la place qui lui revenait avant la Révolution, le Patriarcat a trouvé pour ce faire le soutien du politique qui, avec la promesse de retrouver son prestige passé, lui a confié la mission de remise en ordre moral de la société ex-soviétique. Résultat : l’Église russe a changé d’image, et de victime du pouvoir attirant la compassion et l’adhésion, elle est devenue suppôt du pouvoir provoquant le soupçon. Au lieu de conserver son image de martyre qui pouvait convertir les âmes comme cela s’est toujours produit dans l’histoire du Christianisme, elle a acquis une image de pouvoir institutionnel, financier, moral. Tour à tour et simultanément selon les uns ou les autres revendiquée ou soupçonnée, elle a de toute façon acquis une connotation politique de compromis avec le monde. L’ostentatoire et fréquente présence à l’église de Poutine, son soutien exprimé diversement , ont achevé d’assimiler l’institution religieuse et le pouvoir politique.

5. L’Église russe a néanmoins poursuivi dans cette voie de reconnaissance, de consolidation et de visibilité d’une institution religieuse nationale, en Russie comme à l’étranger, le modèle institutionnel étant malheureusement celui que l’occident non seulement remet sans cesse en cause mais rejette sans relâche : l’Eglise catholique romaine. Étrangement l’Orthodoxie russe ne semble toujours pas comprendre où s’origine le rejet du Christianisme occidental et persiste dans l’erreur en calquant son modèle de représentation traditionnel et médiatique sur Rome. Le Patriarcat a même produit, imitant en cela l’Eglise romaine, sa propre « doctrine sociale ». En s’associant et en se solidarisant avec un organisme malade – malgré sa somptueuse apparence et sa représentation médiatique du Christianisme malheureusement incontestée – et rejeté d’un nombre toujours croissant, elle y perd en crédibilité non seulement dans le monde orthodoxe (soupçonnée de vouloir non seulement ressusciter la 3ème Rome et de devenir un pape de l’Orthodoxie) mais dans le monde occidental, soit ignorant de l’Orthodoxie mais bienveillant , soit attiré jusqu’à l’adhésion. L’orthodoxie (russe en l'occurence) demeure ignorante de la réalité chrétienne occidentale : jadis elle n’y voyait que perdition rejetant même ce qu’il y avait de plus fidèle à la Tradition, aujourd’hui elle est aveugle à la dégénérescence réelle de l’institution papale et aux dommages réels qu’elle risque à s’y identifier.

6. D’autre part, ailleurs, sous le prétexte de la perpétuation fidèle et du culte d’une si belle tradition ancestrale, l’Église orthodoxe russe s’est d’abord voulu et avant tout russe, en Russie comme à l’extérieur, comme la grecque demeure grecque avant tout… mais cela fut funeste pour tous.

7. Le Patriarcat de Moscou n’a pas bonne presse auprès des fidèles de l’Exarchat voyant toujours en lui une institution compromise avec le pouvoir ; mais ces derniers, ayant toujours voulu et voulant encore tout de même demeurer russes avant tout, viennent de "bénéficier" de l’amalgame et… d’une responsabilité rejetée mais objective dans l’affaire des exhibitionnistes militantes.

8. N’étant plus dans l’Église russe (non par choix mais par obéissance à la Divine Providence ayant changé de lieu de résidence) je devrais peut-être ne pas m’en mêler. Mais je dois avouer pourtant que j'ai été enthousiaste au moment de la réunion d'une partie non négligeable des Orthodoxes Hors frontière avec Moscou et que je souhaitais que ceux de l'exarchat les rejoignent. Je suis plus amateur de paix et de communion que de schismes. De même j'ai souvent vu d'un bon œil le développement de l'Église russe à l'étranger pensant comme beaucoup (naïvement) qu'il serait bon pour tous que l’Église Orthodoxe soit vue comme importante et prospère et l’Église russe semblait bien placée pour cela.

Mais le problème est le suivant :

    a. l’Église orthodoxe, à trop vouloir faire ami-ami avec Rome, non seulement subit tous les inconvénients précédemment cités mais devient une église-institution chrétienne avec sa hiérarchie comme l’autre. Donc aux yeux de tous : Église orthodoxe russe = Église catholique romaine et vu les prétentions de Moscou à la représentation universelle de l’Orthodoxie. Église russe = Eglise orthodoxe universelle. A=B=C aucune différence, même rejet, même combat et mêmes conséquences néfastes.
    b. Je ne vois donc ni comment l’Exarchat peut communiquer, c’est à dire se justifier pour éviter l’amalgame dans ce monde médiatique réduisant tout au même, ni comment un orthodoxe peut désormais vivre sa vie orthodoxe tranquille à l’abri de tous les soupçons, assimilé qu'il va être à cette orthodoxie là…

Alors oui, bien sûr, le malin fait flèche de tout bois et peut lui chaut que la persécution soit sournoise, vicieuse et sophistiquée, ou bien brutale, violente et mortifère, ou bien médiatique et stupide ou bien athée et hargneuse, ou bien religieuse et fanatique, tout se conjugue à son avantage, pour lui tout est bon qui peut directement ou par conséquences détruire l’Église du Christ… mais encore faut-il s’efforcer à être complice du moins de choses possible de ce genre, dans une lutte de tous les instants...

On ne peut pas faire de l'Orthodoxie une chose mondaine pour faire des news, une chose intellectuelle pour faire des colloques et de prestigieux livres savants, une chose morale pour bien se conduire, une chose esthétique pour faire des expositions et des concerts, une chose politique pour maintenir l'ordre, une chose identitaire pour se distinguer des impurs, un bon plan pour faire carrière. C'est impossible de contenir l'Esprit Saint et la vie en Christ là dedans ! Par pitié ! Faites retour sur vous-mêmes, regardez ce que vous faites de l'Orthodoxie. N'attirez pas le malin, ne lui faites pas plaisir, ne  lui permettez pas de prospérer officiellement !

Que notre Dieu miséricordieux nous vienne en aide, à vous et à moi d'abord, pécheur que je suis parmi les pires, et qu’Il nous illumine pauvres aveugles que nous sommes, guidés trop souvent par des aveugles et nous accorde à tous sa grande miséricorde !
Maxime le minime scripsit.

mercredi 27 avril 2011

FONCTION et PLACE de L’ART DANS L’EGLISE

A propos de la photographie d’un crucifix en plastique dans de l’urine d’un artiste. En dernière analyse. 
On pourrait penser qu’il ne faut plus donner de publicité à cet évènement scandaleux et qu’il ne faut donc plus en dire un mot. Mais c'est désormais trop tard, et on peut avoir la conviction, au contraire, qu’il y a lieu d’approfondir la question pour comprendre d’un peu plus près ce qui s’est passé, une fois les émotions premières calmées et  le recadrage médiatique dominant prévisible effectué. 
Il faut sans doute revoir tous ces évènements action/réaction   sous un autre jour c.à.d. à la lumière des déclarations de l’artiste dont il faut prendre au sérieux  le refus d’être considéré comme blasphémateur.
L’homme se définit en effet à la fois comme artiste et comme chrétien.
« Je n'ai rien d'un blasphémateur, et je n'ai aucune sympathie pour le blasphème", insiste Andres Serrano, qui revendique être "un artiste chrétien) […]
Et plus loin "J'aimerais travailler au Vatican, réaliser une grande œuvre religieuse à Rome, dans les églises de la cité pontificale", affirme encore Andres Serrano. "J'aimerais que le Saint-Siège comprenne que je suis un artiste profondément chrétien de mon temps", ajoute-t-il.». 

On ne peut taxer immédiatement l’urineur-photographe de lâcheté en le soupçonnant de craindre les menaces voire le bâton d’intégristes catholiques qui auraient fait la démonstration de force définitive qu’on ne peut s’attaquer impunément aux choses sacrées. Non c’est sans doute bien plus grave que ça. 

Il faut donc croire ses déclarations et en tirer les conclusions  qui s’imposent :

  1. Cet homme se considère et est reconnu officiellement par le marché et les médias de l’art comme artiste de son temps. Cela lui vaut donc, en toute logique, la chance de faire des expositions dans le monde et de bénéficier d’un mécénat public ou privé qui correspond à ce fait.
Que l’on s’indigne sur ce qu’est devenu l’art depuis sa déconstruction systématique commencée à la fin du XIX° s. aboutissant à notre époque à l’éclatement des codes, des langages artistiques et des canons esthétiques, comme à la multiplication des discours justifiant toute production éphémère ou durable sur support traditionnel ou non (la théorie finissant même quelquefois par se substituer en toute logique à n’importe quelle production), à la fin de l’histoire, à la fin des normes collectives, l’individu avec son regard propre – étant  la nouvelle norme dans le domaine dit artistique plus qu’ailleurs encore etc. …
Tout cela ne fera rien à l’affaire : l’art étant mort l’art est partout... et même si l'art n’est pas mort, et qu’il sent tout de même une drôle d’odeur, cet homme est bel et bien reconnu comme artiste.  

  1. Cet artiste – donc – se déclare par ailleurs « profondément chrétien » et il aimerait même « travailler au Vatican, réaliser une grande œuvre religieuse à Rome, dans les églises de la cité pontificale ». Il se définit donc comme catholique romain convaincu, prêt à marcher sur les traces des Michel Ange, Bernin etc. Et là encore il n’y a pas lieu de ne pas croire en sa sincérité.  
Ici, dans ce domaine comme dans les autres, le discours individuel prime. De même qu’il est désormais possible de se déclarer et d’être reconnu comme artiste par la démonstration publique de  n’importe quelle fantaisie  de son ego, il est possible d’être reconnu comme « chrétien » du moment qu’on se déclare tel. Chrétien signifiant bien entendu, à l’entendement universel, catholique évidemment…
C’est donc en toute légitimité que Andres Serrano se déclare artiste chrétien contemporain, et selon lui certainement suffisamment connu et talentueux pour prendre la relève de tous ses prestigieux prédécesseurs à Rome.
Qu’est-ce qui le caractérise ? Des préoccupations somme toute assez communes aux chrétiens d’occident contemporains à première vue : la revendication de la libre expression par rapport aux dogmes, la réhabilitation du corps etc.  

Quoi que l’on pense de la dégénérescence de l’art et de la religion, il y a une logique dans tout cela et la situation contemporaine n’est jamais, il faut bien le dire maintenant, que l’aboutissement grimaçant de prémisses fondant la théologie schismatique latine.

Il faut maintenant comprendre que la place que le statut de l'image et que l’art ont prise depuis des siècles dans l’Eglise catholique romaine même dans ses plus belles et plus admirables expressions esthétiques était fondée sur des erreurs, que l’on ne peut que nommer hérésies en langage théologique.  Rappelons-le, ce n’est pas par exclusion de l’histoire de l'art ou refus d’un progrès culturel – douteux d’ailleurs – que s’est constituée et développée l’iconographie orthodoxe,  c’est tout simplement par fidélité aux fondements  de l’Eglise éternelle du Christ et par inspiration réelle du Saint Esprit de Dieu. Voilà qui est dit de façon peu œcuméniste et un peu brutale mais il va falloir enfin garder les yeux ouverts pour mesurer à quel point l’esprit du monde a envahi l’Eglise romaine et l’a contaminée. 

        Chers frères orthodoxes, décidément la charité non seulement doit accompagner l'expression de la vérité dans le dialogue œcuménique  mais elle doit se consacrer avant tout à l’expression de cette vérité.
 Veut-on d’une union avec un corps malade pour en perdre la santé à son tour jusqu’à une mort annoncée depuis longtemps comme déjà effective et inéluctable de toute façon ?
 Voilà pourquoi la critique est nécessaire et la polémique n’est pas vaine, voilà pourquoi les remises en question des consensus divers sont utiles ;  voilà pourquoi la mise en relief des absurdités et des erreurs de ce qui se passe de nos jours et la dénonciation des hérésies passées et toujours contemporaines sont utiles, nécessaires, indispensables et vitales. Même si  tout ce travail critique semble douloureux aux membres de l'Eglise soucieux d'un témoignage commun sans déchirements pour être crédible et témoigner au monde et même si toutes ces remises en question perturbent la belle harmonie des rencontres iréniques des hiérarques à haut et noble niveau, il en va non seulement de la santé mais de la vie même du Corps même du Christ.

mercredi 13 avril 2011

Blasphé[a]mateurs et pipi-thérapeutes de saison...

De même – et cela m’a toujours fait sourire - que les naïfs, infantiles et incultes satanistes qui ont la conviction frémissante qu’ils commettent la transgression suprême en renversant un crucifix la tête en bas ne savent tout simplement pas qu’ils portent autour du cou la croix choisie par l’Apôtre Saint Pierre lui-même en hommage à son Seigneur et Maître et qu’en cela ils ne font rien que de faire joujou avec un instrument de torture enregistré par le Christianisme comme aussi saint que la croix à l’endroit puisque vecteur de saint martyre … Quelle trouvaille !

De même les infantiles militants athéistes – à la libido définitivement et tristement ressentimentale,  et à l’âge mental demeuré au stade du pipi-caca – font mumuse en trempant des objets symboliques dans leur pipi… Comment ne pas avoir de compassion pour ces pauvres mégalomaniaques qui prêtent à leur urine les pouvoirs définitivement destructeurs d’un terrible acide… Il se pourrait d’ailleurs que ce soient les mêmes qui laissent des traces de leurs doigts merdeux sur les murs des toilettes publiques. Ils idolâtrent leurs excréments pensant faire œuvre d’art de leur moindre déjection… On a le narcissisme qu'on peut. Quelle dérision !

Peut-être également faudrait-il les informer qu’une pipi-thérapie, qui a de fervents prosélytes dans certains milieux de la médecine "naturelle", existe et pourrait réduire à néant leur minable volonté de sacrilège suprême et de blasphème foudroyant. L'urine semble plus pure que le dégoût commun semblerait  le laisser penser finalement. On ne peut donc que leur conseiller une petite cure. Après tout cela semble bien être la panacée universelle et les esprits pourraient s'en trouver bien portants.
D'ailleurs certains l'utilisent également comme shampoing - voir l'image ci-dessous - eh oui ! comme quoi finalement, on est bien peu de choses ma pauv' dame...  Vu que ce liquide organique non seulement ne salit rien ni personne mais qu'il peut également servir à l'hygiène quotidienne, on ne peut que leur conseiller de se laver la tête également - au sens propre, bien sûr, car pour ce qui est du cerveau, on peut peut-être négliger ce qui est de si peu d'importance...


Bref tout cela pour dire que je ne m’associerai pas, par 'solidarité' chrétienne, à l’indignation qui s’est développée ces temps-ci et qui ne fait que constituer le pile du face ou autrement dit : je ne suis pas décidé à prendre la place sournoisement mais classiquement assignée du partenaire du tango qui se danse en ce moment. Pas question d’accréditer l’adage « les deux font la paire ! »

Certains anciens kto, à n'en pas douter, n'en finiront pas de régler leurs comptes avec la religion de leur enfance... Cherchez l'erreur !

Chers frères en Christ, il y a lieu de tourner son indignation 7 fois dans son esprit avant de jouer le jeu de celui qui se voudrait tant L’adversaire d’importance, l'incontournable… Autre chose à faire que de tomber dans tous les pièges, d’autres chats à fouetter, d’autres terres à défricher !
Autrement dit : de même que l'on dit qu'il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints, mieux vaut lutter contre l'adversaire sérieux qui est en nous que contre ses misérables lèche-bottes qui ne sont même pas sûrs d'être accrédités par lui vu la faiblesse de leur capacité transgressive.

Désolé si je vous indigne à mon tour mais après avoir quelque peu sérieusement pensé à l'affaire - ce que je vous souhaite - peut-être pardonnerez-vous à votre frère orthodoxe Maxime le minime...
Bon fin de Carême et bonne Grande et Sainte Semaine à venir et pour finir Joyeuses Pâques !