Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 4 février 2021

Les voix d’outre-tombe de Microsoft


Par Dmitry Orlov – Le 22 janvier 2021 – Source Club Orlov

J’ai écrit dans mon livre de 2016, Shrinking the Technosphere :

« …[Un] mouvement va se développer pour virtualiser les gens dans leur intégralité, y compris leur tête, en les remplaçant par des simulations informatiques. Dans un premier temps, cela sera fait pour que vos proches restent apparemment en vie après leur décès, mais plus tard, les personnes en âge de procréer décideront qu’avoir des enfants virtuels et simulés est beaucoup moins gênant que d’en avoir des physiques, avec tous les frais que cela implique de leur donner des implants neuronaux et plus tard de faire amputer leur corps. Les personnes en âge avancé, craignant l’apparition de la démence, choisiront de faire numériser leur cerveau à l’avance pour éviter de se mettre dans l’embarras sur les médias sociaux.

» Et cela déclenchera la tendance finale et inexorable qui consistera à remplacer les êtres humains physiques par des simulations informatiques. D’ici là, la puissance de calcul aura progressé au point que les simulations ressembleront étrangement à l’original supposé, pouvant envoyer des textes tels que « Oh mon dieu ! » et « Mort de rire ! » et échanger des selfies de leurs visages de canards simulés devant des lieux touristiques simulés, tout comme le faisaient les originaux autrefois.

» Pour des raisons d’efficacité, les humains simulés ne fonctionneront que pour le bénéfice des quelques humains non simulés restants. Et lorsque le dernier humain restant sera remplacé par une simulation, il sera enfin possible d’éteindre le tout. La technosphère gagne ; la partie est terminée. »

Ce n’était qu’une expérience de pensée futuriste, de simulation d’horreur et d’anti-utopisme. Mais apparemment, ce n’est pas ainsi que lers gens de Microsoft l’a compris ; ils l’a pris comme un encoragement à agir dans ce sens... Pour preuve :

« Microsoft a obtenu un brevet qui lui permettrait de faire un “chatbot”, un robot logiciel de communication en ligne en utilisant les informations personnelles de personnes décédées.

» Le brevet décrit la création d’un robot basé sur “des images, des données vocales, des messages sur les médias sociaux, des messages électroniques” et d’autres informations personnelles. »

Le vieil adage disait : “Sur Internet, personne ne sait si vous êtes un chien”. Le nouveau nous dit ceci : “Sur Internet, personne ne sait si vous êtes un chatbot”. Et ce n’est plus une blague. Si vous ne trouvez pas ce développement incroyablement effrayant, alors expliquez-moi ce que vous entendez par le mot “effrayant” !

traduction du Sakerfrancophone

Les voix d’outre-tombe de Microsoft


Par Dmitry Orlov – Le 22 janvier 2021 – Source Club Orlov

J’ai écrit dans mon livre de 2016, Shrinking the Technosphere :

« …[Un] mouvement va se développer pour virtualiser les gens dans leur intégralité, y compris leur tête, en les remplaçant par des simulations informatiques. Dans un premier temps, cela sera fait pour que vos proches restent apparemment en vie après leur décès, mais plus tard, les personnes en âge de procréer décideront qu’avoir des enfants virtuels et simulés est beaucoup moins gênant que d’en avoir des physiques, avec tous les frais que cela implique de leur donner des implants neuronaux et plus tard de faire amputer leur corps. Les personnes en âge avancé, craignant l’apparition de la démence, choisiront de faire numériser leur cerveau à l’avance pour éviter de se mettre dans l’embarras sur les médias sociaux.

» Et cela déclenchera la tendance finale et inexorable qui consistera à remplacer les êtres humains physiques par des simulations informatiques. D’ici là, la puissance de calcul aura progressé au point que les simulations ressembleront étrangement à l’original supposé, pouvant envoyer des textes tels que « Oh mon dieu ! » et « Mort de rire ! » et échanger des selfies de leurs visages de canards simulés devant des lieux touristiques simulés, tout comme le faisaient les originaux autrefois.

» Pour des raisons d’efficacité, les humains simulés ne fonctionneront que pour le bénéfice des quelques humains non simulés restants. Et lorsque le dernier humain restant sera remplacé par une simulation, il sera enfin possible d’éteindre le tout. La technosphère gagne ; la partie est terminée. »

Ce n’était qu’une expérience de pensée futuriste, de simulation d’horreur et d’anti-utopisme. Mais apparemment, ce n’est pas ainsi que lers gens de Microsoft l’a compris ; ils l’a pris comme un encoragement à agir dans ce sens... Pour preuve :

« Microsoft a obtenu un brevet qui lui permettrait de faire un “chatbot”, un robot logiciel de communication en ligne en utilisant les informations personnelles de personnes décédées.

» Le brevet décrit la création d’un robot basé sur “des images, des données vocales, des messages sur les médias sociaux, des messages électroniques” et d’autres informations personnelles. »

Le vieil adage disait : “Sur Internet, personne ne sait si vous êtes un chien”. Le nouveau nous dit ceci : “Sur Internet, personne ne sait si vous êtes un chatbot”. Et ce n’est plus une blague. Si vous ne trouvez pas ce développement incroyablement effrayant, alors expliquez-moi ce que vous entendez par le mot “effrayant” !

traduction du Sakerfrancophone

lundi 8 février 2016

A 17 ANS, IL VEUT QUE SON CERVEAU SOIT CRYOGÉNISÉ

"VOUS SEREZ COMME DES DIEUX" suite
Sur le site fredzone.org
Matthew Deutsch n’est pas un adolescent comme les autres. Âgé de seulement 17 ans, il n’a effectivement qu’un seul rêve : devenir immortel. Il d’ailleurs prêt à tout pour parvenir à ses fins et c’est précisément ce qui l’a poussé à devenir membre de la fondation Alcor, pour que cette dernière puisse congeler son cerveau.
La fondation Alcor a été fondée en 1972 par un couple du nom de Fred et Linda Chamberlain. Il s’agit d’une organisation à but non lucratif et elle est basée en Californie.
Alcor Cryogénisation
Cet adolescent de 17 ans veut vivre éternellement et il est prêt à tout pour ça.
Elle poursuit depuis plusieurs années des recherches dans le domaine de la cryogénisation et elle a été la première à mener des tests sur un être humain, et plus précisément sur le père de son fondateur.

Alcor a ouvert ses portes au début des années 70

En marge, elle est aussi parvenue à congeler et à ranimer des chiens sans aucun déficit neurologique dans les années 80. Ses ingénieurs avaient été unanimement salués par leurs pairs à l’époque.
La cryogénisation a commencé à devenir très populaire à la fin des années 80 suite à la publication du livre Engines of Creation de Eric Drexler. L’ouvrage contenait effectivement un chapitre sur le sujet et le grand public a donc commencé à s’intéresser aux techniques existantes. Quelques années plus tard, Alcor a dépassé le seul des 300 membres.
L’organisation en compte désormais plus de 1 332 et Matthew Deutsch est le plus jeune d’entre eux.
Alcor propose plusieurs formules différentes à ses membres. S’ils le souhaitent, ces derniers peuvent demander à ce que tout leur corps soit cryogénisé mais ce n’est pas une obligation et ils peuvent aussi opter pour une autre formule moins coûteuse pour congeler… leur cerveau.
Les membres de l’organisation doivent évidemment attendre de passer de vie à trépas pour être cryogénisés.

Deux formules de cryogénisation au choix

L’organisation a créé des chambres spécifiques capables de contenir quatre corps et six cerveaux à une température de -196°C. On ne connait pas exactement le processus utilisé mais on sait qu’il s’appuie sur de l’azote liquide pour maintenir les éléments biologiques à cette température.
Matthew a bataillé ferme pour obtenir l’autorisation de ses parents mais ces derniers ont fini par céder et sa mère a même rejoint l’aventure à ses côtés. Même chose pour leurs chiens. Le père a poliment décliné l’invitation, à croire que tout le monde ne rêve pas forcément d’immortalité.
Il est important de rappeler que le processus de cryogénisation comporte des risques. Personne ne sait si le processus utilisé par Alcor est viable sur le long terme.
En attendant, si vous voulez en savoir un peu plus sur le sujet, vous pouvez toujours vous rendre sur le site de l’organisation. Côté prix, il faut compter environ 200 000 $ pour une cryogénisation complète ou 80 000 $ pour le cerveau. (source)

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Le malin doit bien se frotter les mains et se fendre la poire quand il  voit les humains être convaincus que la transgression du  péché originel c'était de commettre "l'acte de chair" comme ils disent…

mardi 26 janvier 2016

"Vous serez comme des dieux" (Genèse 3,5) : le projet transhumaniste, sa critique, et l'alternative orthodoxe : La déification (« théosis ») comme accomplissement de l’homme

           
   


 





 




 

“Le projet transhumaniste est vieux comme le monde humain : depuis toujours les hommes ont rêvé de géants, de sorciers, de héros invincibles ou immortels. Ce qui est nouveau c’est que l’accélération récente des capacités techniques apporte de l’eau au moulin transhumaniste dans la plupart des domaines, faisant crédibles des délires jusqu’ici à peine pensables. Et ce mouvement profite de deux phénomènes inédits : d’une part la mort de Dieu qui crée un vide à occuper par d’autres puissances issues de l’homme, d’autre part les catastrophes environnementales qui obligent à réagir au nom de la survie. Les réponses transhumanistes à ces défis dessinent, de façon encore très imprécise, un monde où l’homme (certains ? la plupart ? tous ?) bénéficierait de nouveaux pouvoirs grâce à des technologies en progrès exponentiel et illimité. L’humanité accéderait alors à la stature des héros rêvés depuis toujours, ce qui lui permettrait d’ échapper au sort funeste que ses propres actions ont préparé. Le transhumanisme se veut donc aussi une réponse à la crise écologique, mais c’est par la négation, voire l’exacerbation, des phénomènes qui ont créé la crise. Logiquement, il rencontre la sympathie de tous les acteurs irresponsables qui nient ces événements (négationnistes) ou qui en profitent (investisseurs en quête éperdue de croissance infinie). C’est dire que ce qui pourrait passer pour délire infantile venu du pays de Disney est à prendre au sérieux.” 

 Jacques Testart
« Transhumanisme : pour quoi faire ? », article paru dans la revue Silence n°418, décembre 2013.

et une vision orthodoxe

La divinisation comme projet et modèle chrétien du perfectionnement et de l’augmentation de l’homme
Ayant été invité à présenter le point de vue orthodoxe (qui s’est jusqu’à présent très peu exprimé dans ce débat, non seulement en France mais à l’étranger), j’ai pour ma part, dans l’introduction de mon exposé qui n’a pas été reproduite dans la version éditée, tout d’abord montré les limites internes du courant transhumaniste.

J’ai fait remarquer en premier lieu que celui-ci a deux fondements:
— Bien que l’on parle à son sujet de transhumanisme ou de posthumanisme, il s’enracine globalement dans l’humanisme né à la Renaissance et développé au XVIIIe siècle par les « Lumières », c’est-à-dire dans une conception qui considère l’homme comme existant d’une manière absolue, indépendamment de Dieu, pour lequel il ne peut y avoir aucun apport surnaturel, mais seulement un apport culturel, c’est-à-dire venant des productions sociales.
— Il est pour l’essentiel lié au progrès technologique, avec l’idée que c’est au moyen des nouvelles technologies surtout (en particulier robotiques, informatiques et génétiques) que l’homme pourra être amélioré, augmenté, transformé et dépassé ; dans ce sens il a une base matérialiste . Dans la mesure où les technologies se fondent sur les sciences, et où le transhumanisme pense que des solutions à presque tous – sinon à tous – les problèmes de l’homme pourront être apportées par les progrès technologiques fondés sur le progrès scientifique, il s’enracine aussi dans le scientisme, un courant philosophique né à la fin du XIXe siècle, selon lequel tout problème de l’existence humaine est susceptible de trouver, actuellement ou dans le futur, une solution dans la connaissance scientifique.
Bien que le mouvement transhumaniste et en particulier les théories de l’enhancement se veuillent ultra-modernes (et même futuristes) on voit donc que leurs fondements reposent sur l’humanisme de la Renaissance, le rationalisme des Lumières, le scientisme du XIXe siècle et le technologisme né à la même époque.
J’ai noté ensuite que, par rapport à ses fondements mêmes, le transhumanisme et ses corrélats présentent cependant un certain nombre de faiblesses :
1) L’humanisme en tant qu’idéal moral est mis a mal par le transhumanisme dans la mesure où en augmentant la part de technicité dans le fonctionnement physique et psychique de l’être humain, il réduit du même coup la part d’humanité, et pourrait, au terme de sa logique, déboucher sur « un monde sans humain » pour reprendre le titre d’une enquête récente de la chaine de télévision Arte.
2) La rationalité scientifique sur laquelle repose le technologisme du transhumanisme est mise à mal par la forte part d’illusion que comporte un monde transhumain, actuellement et sans doute à jamais bien plus imaginaire que réel. À cet égard, le transhumanisme, pour une grande part, relève plus de la science-fiction que de la science. Dans l’imaginaire qu’il développe se projette un certain nombre de fantasmes humains, comme un désir de perfection (physique, psychique et intellectuelle), de toute-puissance et d’immortalité acquises par des moyens humains.
3) Le transhumanisme se montre aveugle quant aux limites de la technologie face au vieillissement du corps humain dans sa totalité et quant à la mort qui constitue l’horizon inévitable de la vie humaine (on voit bien aujourd’hui comment l’augmentation de la durée moyenne de vie, dont la médecine se targue, est corrélée par toutes sortes de maladies dégénératives qui affectent le grand âge et ne trouvent leur solution que dans la mort).
4) Au lieu d’augmenter l’homme, comme il le prétend, le transhumanisme le diminue parce qu’il se centre essentiellement sur les performances ou les qualités du corps, et l’ampute donc pour une grande part de sa dimension psychique et pour la totalité de sa dimension spirituelle.
5) Dans la mesure où il vise à améliorer les performances psychiques et intellectuelles de l’homme, il les traite sur un plan essentiellement quantitatif, n’ayant de par sa nature technologique que peu de prise sur le qualitatif. La prétendue capacité de choix réalisée par des moyens informatiques, relève essentiellement de la classification et des probabilités, qui restent du domaine de la quantification. Les fonctions intellectuelles qu’il est susceptible de toucher restent de l’ordre du calcul et sont améliorées du point de vue de la rapidité, de la quantité d’information traitée, et du respect de règles logiques posées au départ. Elles manquent d’intelligence et de compréhension au sens d’appréhension du sens et de référence à des valeurs.
6) Lorsqu’il vise la qualité, comme c’est le cas de la génétique, le transhumanisme tombe dans des pratiques eugénistes contestables, et fait dépendre les choix de critères individuels (comme le désir ou la fantaisie des parents) ou sociaux (par exemple le besoin d’une société donnée d’avoir plus de filles ou plus de garçons, où, comme on l’a vu à l’époque du nazisme, le désir d’obtenir une race pure) qui sont non seulement discutables mais extérieurs à la personne concernée.
7) La plus grande faiblesse du transhumanisme et de l’enhancement est d’envisager une amélioration et une augmentation de l’être humain sans être capable de poser et de résoudre le problème de leur sens lorsqu’elles dépassent les limites d’une réparation ou d’un rétablissement d’ordre thérapeutique, ni le problème de leur valeur, ni même souvent, le simple problème de leur utilité.
J’ai souligné enfin que le transhumanisme (en dehors de ce cas de visée thérapeutique, très particulier et non caractéristique) pose un problème par rapport à la foi chrétienne : ce mouvement, qui prend souvent la forme d’une idéologie, se positionne en effet sinon contre la religion, du moins comme un substitut (ou ersatz) de celle-ci.
C’est ce que fait apparaître le corps de mon exposé (édité dans ce volume) dont le but est de présenter le perfectionnement de l’homme et son dépassement tels que les conçoit le christianisme et plus spécialement tel que les ont théorisés, au cours du premier millénaire surtout, les Pères grecs dans leur élaboration de l’anthropologie chrétienne, et particulièrement dans leur doctrine de la déification de l’homme (theôsis).