Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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mardi 26 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [3/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco

"C'est ce pour quoi nos iconographes montraient du zèle – ces iconographes anciens de l'époque avant la conversion de la Russie, qui étaient en grand nombre, et nos iconographes russes, aussi, à commencer par le Vénérable Alypius des Grottes de Kiev, qui a peint un certain nombre d' icônes de la Mère de Dieu, dont certains subsistent encore. Ces icônes merveilleuses, qui ont continué la tradition byzantine de la peinture d'icônes qui inspirent de la componction, ne sont pas nécessairement peints dans des couleurs sombres, souvent elles ont été faites dans des couleurs vives, mais ces couleurs faisaient naître le désir de prier devant ces icônes. Le saint hiérarque Pierre, originaire de Galice qui est devenu plus tard métropolite de Kiev et de toute la Russie, peignait des icônes, dont certaines ont été retrouvées récemment dans la cathédrale de la Dormition de Moscou. Une école entière d'iconographie a été créée à Novgorod sous la direction du saint hiérarque Alexis de Novgorod, dont des séries complètes d'icônes ont été conservées. Le Vénérable André Roublev a peint une icône de la Sainte Trinité qui est désormais célèbre non seulement dans le monde chrétien, mais également dans le monde entier à moitié chrétien. 

Malheureusement, ce mouvement orthodoxe dans son ensemble a commencé à s'effondrer lorsque la Russie a commencé à être infiltrée par l'influence occidentale. À certains égards, la rencontre de la Russie avec l'Occident européen a été très bénéfique. Beaucoup de sciences et techniques et beaucoup d'autres connaissances utiles sont venues de l'Ouest. Nous savons que le Christianisme n'a jamais eu aucune aversion pour la connaissance de ce qui provient de l'extérieur lui-même. Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome ont étudié dans les universités païennes, et de nombreux écrivains, parmi lesquels se trouvaient nos auteurs spirituels et beaucoup des meilleurs théologiens connaissaient bien les écrivains païens. L'apôtre Paul lui-même a fait des citations de poètes païens, même dans les Saintes Écritures. Néanmoins, tout ce qui était occidental n'était pas bon pour la Russie. Cela a également produit un préjudice moral terrible à cette époque, car les Russes ont commencé à accepter, en même temps que des connaissances utiles, ce qui était étranger à notre mode de vie orthodoxe, à notre foi orthodoxe. La partie instruite de la société s’est rapidement détachée de la vie du peuple et de l'Église orthodoxe, dans laquelle tout était régi par les normes ecclésiastiques. 

Plus tard, l'influence étrangère a touché également l’iconographie. Des images de type occidental ont commencé à apparaître, belles peut-être d'un point de vue artistique, mais totalement dépourvues de sainteté, belles dans le sens de la beauté terrestre, mais scandaleuses parfois même, et dépourvues de spiritualité. De telles icônes n'en étaient pas. Il y a eu une altération des icônes, présentant un manque de compréhension de ce qu'est une icône en réalité. 

Le but de cet article est, tout d’abord, de promouvoir la compréhension de la véritable icône, et d'autre part, de cultiver un amour pour l'icône et le désir que nos églises et nos maisons soient ornées de véritables icônes et non pas avec des peintures occidentales qui ne nous disent rien sur la justice ou la sainteté, mais sont simplement agréables à regarder. Bien sûr, il y a des icônes peintes correctement dans le sens iconographique, mais encore très grossièrement exécutées. On peut peindre tout à fait correctement dans le sens théorique et en même temps assez mal d'un point de vue pratique. Cela ne signifie pas que, selon le principe de l'iconographie lui-même, ces icônes sont mauvaises mais… 

D'autre part, il arrive que l'on puisse peindre magnifiquement, tout en ignorant complètement les règles de l’iconographie. De telles approches sont toutes deux nocives. 
Il faut s'efforcer de peindre de bonnes icônes non seulement en respectant le principe de l’iconographie mais également au point de vue de la méthode et de l'exécution. C'est pourquoi nous nous opposons à certaines personnes et à leurs tentatives de peindre nos églises, car elles ont une mauvaise approche, et un point de vue erroné. Ils peuvent bien peindre, peut-être, mais lorsque le point de vue est erroné, lorsque la direction est mauvaise, peu importe la façon dont la locomotive fonctionne, elle glisse néanmoins hors de la voie et déraille. C'est précisément ce qui arrive à ceux qui exécutent leur travail avec une technique correcte, mais en raison d'une mauvaise approche et d’un point de vue erroné, ils suivent le mauvais chemin." [fin]
(Version française par Maxime le minime de la source)

dimanche 24 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [2/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco


"En évoquant les saints et leurs luttes, une icône ne représente pas simplement le saint comme il est apparu sur la terre. Non, l’icône représente son combat spirituel intérieur, elle dépeint la façon dont il a atteint cet état où il est maintenant considéré comme un ange sur la terre, un homme céleste. C'est précisément la manière dont la Mère de Dieu et Jésus-Christ sont portraiturés. Les icônes doivent représenter cette sainteté transcendante qui habitait les saints. Le Seigneur Jésus-Christ est l'union de tout ce qui est humain et tout ce qui est divin, et quand Il est représenté sur une icône, le Sauveur doit être peint de sorte que nous sentions qu'il est un homme, un vrai homme, mais en même temps quelque chose plus élevé qu'un homme, de sorte que nous ne L’abordions pas simplement comme nous abordons un visiteur ou une connaissance. Non, nous devrions sentir qu'Il est Celui Qui est proche de nous, notre Seigneur Qui est miséricordieux envers nous, et en même temps un juge inspirant une crainte révérencielle Qui veut que nous Le suivions et Qui veut nous conduire au royaume des cieux. Par conséquent, nous ne devons pas nous détourner de Lui ni d’un côté ni de l’autre. 

Nous ne devrions pas non plus représenter seulement l'aspect spirituel du saint, en ignorant complètement à quoi il ressemblait de son vivant sur la terre. Ce serait aussi l'extrême. Tous les saints doivent être représentés de manière à transmettre leurs caractéristiques individuelles autant que possible – les soldats doivent être représentés préparés pour le combat ; les saints hiérarques dans leurs vêtements épiscopaux ... Il est inexact de décrire les évêques des premiers siècles vêtus de sakkos, car à cette époque les évêques portaient le phelonion, pas le Sakkos, et pourtant ce n'est pas une si grande erreur, car il est de loin préférable de faire une erreur dans ce qui est physique que dans ce qui est spirituel, que d'ignorer, pour ainsi dire, l'aspect spirituel . 

Toutefois, ce qui est encore bien pire c’est quand tout est correct concernant le physique, le corps, mais que le saint apparaît comme un homme ordinaire, comme s'il avait été photographié, totalement dépourvu de spirituel. Lorsque c'est le cas, la représentation ne peut pas être considérée comme une icône. Parfois, une grande attention est consacrée à rendre l’icône magnifique. Si ce n'est pas au détriment de la spiritualité de l'icône, c’est une bonne chose, mais si la beauté détourne notre vision à tel point que nous oublions ce qui est le plus important, à savoir que l'on doit sauver son âme, que l'on doit élever son âme vers les hauteurs de Ciel – la beauté de la représentation est alors préjudiciable. Elle ne peut pas être considérée comme une icône, mais seulement comme une peinture. Elle peut être très belle, mais ce n'est pas une icône. Une icône est une image qui nous conduit à une personne sainte, agréable à Dieu, ou nous élève au Ciel, ou suscite un sentiment de repentir, de remords, ou fait naître en nous la prière, un sentiment que l'on doit s'incliner devant cette image. La valeur d'une icône réside dans le fait que, lorsque nous nous approchons, nous désirons prier devant elle avec vénération. Si l'image suscite ce sentiment, c’est une icône." [à suivre] (Version française par Maxime le minime de la source)

vendredi 22 novembre 2013

Qu’est-ce que la véritable iconographie [1/3] par Saint Jean de Shanghai et San Francisco

 L’Iconographie a commencé le jour de notre Seigneur Jésus- Christ a appuyé un tissu sur son visage et y a imprimé son image divine et humaine. Selon la tradition, l'évangéliste Luc a peint l'image de la Mère de Dieu, et , également, selon la tradition , il existe encore aujourd'hui de nombreuses icônes qui ont été peintes par lui. En tant qu’artiste, il a peint non seulement les premières icônes de la Mère de Dieu, mais aussi celles des Apôtres Pierre et Paul et, peut-être d'autres qui ne sont pas parvenues jusqu'à nous. Ainsi a commencé l’iconographie. Puis il y a eu une pause pendant un certain temps. Le Christianisme a été cruellement persécuté : tout ce qui rappelait le Christ a été détruit et ridiculisé. Ainsi, au cours des persécutions, l'iconographie a cessé son développement, mais les chrétiens ont tenté d' exprimer en symboles ce qu'ils voulaient transmettre. Le Christ a été portraituré comme le Bon Pasteur, et aussi sous le couvert de diverses personnalités de la mythologie païenne. Il a également représenté sous la forme d' une vigne, une image inspirée par les paroles du Seigneur : «Je suis la vraie vigne .... vous êtes les sarments » (Saint Jean 15:1 , 5). Il y a eu également une pratique convenue pour représenter le Christ sous la forme d'un poisson, parce que si on écrit en grec «Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur " puis associe la première lettre de chaque mot, on découvre que l'on a écrit le mot ΙΧΘΥΣ qui signifiait poisson. 



Et donc, les chrétiens ont peint un poisson pour avoir à l’esprit ces mots qui étaient connus de ceux qui croyaient au Sauveur. Cependant les païens en eurent connaissance, et par conséquent il advint que l'image du poisson devint suspecte. Lorsque, après la victoire de l'empereur Constantin le Grand sur Maxence, la liberté fut donnée aux chrétiens, le Christianisme transforma rapidement l'Empire romain et remplaça le paganisme.
 Alors l’iconographie prospéra avec toute sa force. Nous voyons déjà des directives concernant l'iconographie dès les premiers conciles œcuméniques. Dans certaines hymnes d'église, qui aujourd'hui sont encore fréquemment utilisées, il est également fait mention de l'iconographie. 

Maintenant, que sont les icônes ? 
Les icônes sont précisément l'union entre la peinture et ces symboles et œuvres d'art qui ont remplacé les icônes à l'époque de la persécution. L'icône n'est pas simplement une représentation, un portrait. Ce n’est que plus tard seulement que le corps a été représenté, mais une icône est toujours censée rappeler aux gens l'aspect spirituel de la personne représentée. Le Christianisme est la source d'inspiration du monde. Le Christ a fondé son Eglise afin d'inspirer, de transfigurer le monde, pour le purifier du péché et l'amener à l'état dans lequel il existera dans le siècle à venir. Le Christianisme a été fondé sur la terre et opère sur la terre, mais il atteint le Ciel dans sa structure, le Christianisme est ce pont, cette échelle par laquelle les hommes montent de l'Église terrestre à la céleste. Par conséquent, une simple représentation qui rappelle les caractéristiques terrestres de certains visages n'est pas une icône. Même une représentation exacte, au point de vue de la figuration physique, ne signifie toujours rien. Une personne peut être très belle extérieurement, mais en même temps être très mauvaise en fait. Par ailleurs, elle peut être laide, et en même temps être un modèle de droiture. Ainsi, nous voyons qu'une icône doit en effet décrire ce que nous voyons avec nos yeux, en respectant les caractéristiques de la forme du corps, car dans ce monde l'âme agit à travers le corps, mais en même temps elle doit orienter vers l'essence intérieure, spirituelle.


La tâche de l'iconographe est précisément de rendre, aussi loin que possible et dans toute la mesure du possible, ces qualités spirituelles par quoi la personne représentée a acquis le royaume des cieux, par quoi elle a remporté une couronne impérissable du Seigneur, car la vraie signification de l'Église est le salut de l'âme de l'homme. Ce qui est sur la terre périt quand nous mettons le corps dans la tombe, mais l'âme se rend en un autre lieu. Quand le monde touchera à sa fin, consumé par le feu, il y aura une nouvelle terre et un nouveau ciel, comme l'apôtre Jean le Théologien le dit, car par les yeux de son âme, il voyait déjà à l’avance la Nouvelle Jérusalem, si bien décrite dans sa Révélation sacrée. Le Seigneur est venu pour préparer le monde entier pour cette renaissance spirituelle. Pour se préparer à ce nouveau royaume, il faut extirper de l'intérieur de soi-même les germes de péché qui se sont introduits dans l'humanité avec la chute de nos ancêtres dans le péché, altérant notre nature originelle, dotée de grâce, et il faut planter en soi les graines de ces vertus qui ont été perdues dans la chute. L'objectif du chrétien est de changer chaque jour, de s’embellir quotidiennement, et c'est de cela que parlent nos icônes. [à suivre] (Version française par Maxime le minime de la source)