Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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dimanche 1 février 2015

Le pape Grégoire XIII et le calendrier : le mois de février

Tous les quatre ans, le mois de février compte 29 jours. C'est alors une année bissextile. Les Romains, dans leur premier calendrier, dit de Romulus, avaient une année de 304 jours répartis sur dix mois. Sous Tarquin, l'année fut prolongée de deux mois et compta donc 355 jours. Tous les deux ans, on intercalait un mois de 22 jours, Marcedonius, entre 1e 23 et le 24 février. Les Pontifes à qui avait été conféré le droit d'intervenir librement dans la durée de certaines périodes n'hésitaient pas à attribuer au mois intercalaire la longueur appropriée aux circonstances, prolongeant la magistrature de leurs amis  abrégeant celle de leurs ennemis, avançant ou retardant les échéances… On en était ainsi arrivé à fêter l'automne au printemps et la moisson en plein hiver. Sur les conseils de l'astronome grec Sosigène, établi à Alexandrie, Jules César décida que désormais que le calendrier ne tiendrait plus compte de la lune mais du Soleil. En 45 avant Jésus-Christ, il créa une année de 365 jours que compléterait tous les quatre ans une journée supplémentaire. Ce 366ème  jour fut attribué au mois de février, dernier mois de l'année chez les Romains, mois court de 28 jours dont la réputation était mauvaise. Pour ne pas choquer la superstition de ses concitoyens, Jules César au lieu de créer tous les quatre ans un 29ème jour, préféra conserver  en apparence un nombre pair de jours (28), les nombres impairs étant considérés connne favorables et réservés aux dieux supérieurs. Tous les quatre ans, le  jour de février. le sixième avant les calendes de mars. traditionnellement consacré à des festivités. était doublé. Ce jour supplémentaire fut donc nommé "bis sextus ante calendas martias"  d'où l'appellation de bissextile qui en principe devrait être réservée à l'année. Le 29ème jour de février, lui, étant qualifié de bissexte. Ce correctif d'une journée tous les quatre ans était indispensable puisque l'année dure 365 jours et 6 heures. Très exactement 365 jours 5 heures 49 minutes, ce dont Jules César n'avait pas tenu compte avec assez de précision. Une erreur annuelle de 1l minutes l4secondes conduit au bout de quatre siècles à une avance de trois jours sur les saisons !
Au VIII° siècle on s'aperçut que si on suivait scrupuleusement les prescriptions du concile de Nicée qui lia en 325 la date de Pâques à l'équinoxe de printemps, cette fête de la résurrection et du renouveau serait bientôt célébrée au cœur de l'été. Au concile de l'Eglise romaine de Constance, en 1414 le cardinal d'Ailly proposa au pape Jean XII de modifier les intercalaires bissextiles. Le Concile de Trente se préoccupa du problème et décida prudemment de s'en remettre à la sagesse du Saint-Siège.
Le pape Grégoire XIII, avant de résoudre ce délicat problème, tint à prendre conseil de grands savants de l'époque. parmi lesquels on cite les frères Lelio et le jésuite allemand Clavius. En 1582,  1257 ans après le concile de Nicée. l'équinoxe de printemps tombait le 11 mars. soit avec dix jours d'avance par rapport à la date du 21 mars qui était originellement prévue. Alors, le souverain pontife prit une décision simple et catégorique : il suffisait de retrancher dix jours à l'année 1582. Une bulle papale prescrivit que le lendemain du jeudi 4 octobre serait le vendredi 15. Cette mesure souleva une tempête de protestations. De nombreux États refusèrent de se plier au décret ou le firent avec beaucoup de retard : les protestants allemands, néerlandais et helvétiques ne s'inclinèrent que vers 1700, l'Angleterre et la Suède en 1732. Aussi leur fallut-il sacrifier onze jours. En France, Henri III décida que le retranchement aurait lieu en décembre 1552 : le lendemain du 9 fut le 20.
L'an 1582 ne compta donc que 355 jours et, dès l'année suivante, le 21 mars coïncida de nouveau avec l'équinoxe de printemps. Afin d'apporter une correction simple, il était prévu que les années continueraient d'être bissextiles de quatre en quatre avec une exception. Les années séculaires (dont le millénaire se termine par deux zéros) ne seraient plus bissextiles, à l'exception de celles dont le nombre de siècles est divisible par quatre. Ainsi, 1900 ne fut pas bissextile tandis que l'an 2000 l'a été. Ce subterfuge simple permet de supprimer facilement trois jours en quatre siècles. Ces dispo- sitions ne permettent cependant pas d'atteindre la perfection. L'année grégorienne est encore trop longue de 0000,3 jour. Dans trois mille ans. il apparaîtra nécessaire d'ajuster notre calendrier en supprimant un jour. Est-il opportun de l'envisager dès maintenant ?
(extrait du livre Fêtes et traditions de France )

vendredi 7 janvier 2011

L'altérité orthodoxe [2] par Père André Borrely

Voici la suite du beau texte de P. André qui montre comment on peut (pouvait) participer à une réunion oecuménique tout en témoignant d'une foi orthodoxe authentique :

"Un soir de janvier des années 90, dans un village près de Marseille, il y avait une réunion œcuménique organisée dans la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. La soirée était achevée. Nous avions entrepris de consommer une boisson chaude. Soudain, un catholique monta sur une table pour donner lecture d'un accord qui venait d'être conclu entre l'Eglise romaine et les Luthériens sur la question de la foi et des œuvres. Je pris part à la joie commune que procurait cette réconciliation théologique. Pourtant, je me disais que, somme toute, ce n'était pas un scoop. En effet, je songeais à l'ouvrage d'un certain Marc l'Ascète, qui, au 5ème ou au 6ème siècle, écrivit un ouvrage intitulé : De ceux qui pensent être justifié par les œuvres. L'auteur y développe l'idée que l'ascèse ne saurait faire du Royaume le salaire des œuvres. Elle n'est que l'exercice continuel et gratuit de l'humilité et de l'amour. Je songeais aussi à la huitième prière qui depuis des siècles est récitée au lever dans les monastères orthodoxes. Plus encore que par la longueur du nez de Cléopâtre, la face du monde eût été changée si le pape Léon X et Luther avaient récité chaque jour cette prière : ... « Sauveur, sauve-moi par grâce, je t'en prie. Car si tu me sauvais pour mes œuvres, ce ne serait plus grâce ni don, mais plutôt chose due ... Si ... la foi en toi sauve ceux qui n'ont plus d'espérance, et je le crois, sauve-moi car tu es mon Dieu et mon Créateur. Que la foi me soit comptée à la place des œuvres, mon Dieu, car tu n'en trouves point qui puissent me justifier. Mais que ma foi les remplace toutes, qu'elle réponde pour moi, qu'elle me justifie. »
Je voudrais vous faire sentir l'altérité orthodoxe et qu'elle vous apparaisse moins comme une réalité confessionnelle que comme l'humble témoignage de l'Eglise indivise où s'enracinent toutes les confessions chrétiennes. Je commencerai par le mot théologie qui, dans l'Orthodoxie, n'évoque pas principalement une spécialité scientifique ayant l'ambition d'effectuer l'inventaire du dogme en l'enrichissant par la spéculation intellectuelle et en le prolongeant rationnellement. La théologie n'est pas une science si par ce terme on entend un effort intellectuel pour construire une synthèse rationnelle du dogme. Il est significatif que le plus grand théologien orthodoxe du Moyen Age byzantin, Saint Grégoire Palamas, n'ait pas cherché à forger un système théologique.
A Marseille, il y avait le patron d'une civette, maintenant décédé, qui avait toujours, sous son comptoir, une bible et une Philocalie. Ce dernier terme, Φιλοκαλία qui signifie étymologiquement l'amour de la beauté, désigne une anthologie, publiée à Venise en 1782, de textes provenant des monastères et ermitages du pourtour de la Méditerranée orientale. Dès que la clientèle lui en laissait le loisir, il s'empressait de se plonger dans la lecture de ses chers auteurs. Et si quelqu'un s'avisait de lui demander quel roman policier l'absorbait ainsi, il se faisait une joie de lui parler d'Évagre le Pontique ou de Maxime le Confesseur. Non seulement il n'avait aucun titre universitaire en théologie, mais sa scolarité avait dû être brève, la nécessité de gagner sa vie ayant été pressante très tôt, comme pour beaucoup de grecs de cette époque. Toute la paroisse tenait Georges Théodorou pour un théologien. Je me revois, diacre, passant dans la nef et encensant indistinctement icônes et fidèles.
En arrivant devant cette colonne de prière, j'avais conscience de me trouver en présence d'une icône vivante. Je n'ai jamais entendu cet homme dire du mal de qui que ce fût.
Jamais aucun concept n'a pu engendrer la vie, jamais un enchaînement d'idées ne pourra rencontrer le réel. C'est pourquoi la seule théologie qui puisse jaillir en vie éternelle est celle qui sort de la vie en Christ d'un homme ou d'une femme qui consent à la déification. C'est le propre de la vie de ne sortir que de la vie. Saint Grégoire Palamas a écrit cette phrase admirable : "Toute parole peut contester une autre parole, mais quelle est la parole qui peut contester la vie ?" Pour être vraie, la théologie doit être existentielle. De saint Isaac le Syrien le P. Basile Gondikakis a pu écrire magnifiquement : "Il ne dit rien qui n'ait passé en lui sans qu'il en ait souffert." Pour le théologien ainsi compris, connaître ne se sépare pas d'aimer, penser signifie nécessairement penser la vie en Christ avec son cœur au sens biblique de ce mot, qui ne désigne pas l'affectivité mais le fond très secret de l'homme où se jouent la fidélité et l'ouverture à Dieu, ou, au contraire, l'endurcissement à son égard. La théologie doit être fondée sur l'ascèse par laquelle l'homme parvient, tel un palmier, à faire monter son cœur dans sa tête. Le saint le moins doué intellectuellement est un authentique théologien si peu qu'il ait acquis l'intelligence de la divinisation de l'homme par le saint Esprit, ce qui ne signifie pas qu'il soit un intellectuel. La vraie théologie requiert beaucoup d'intelligence, mais très peu d'intellectualité." (à suivre)

samedi 28 août 2010

Bonne fête de la Dormition à tous mes frères qui demeurent dans le calendrier primitif de l'Église



Je regrette parfois de n'être plus dans ce qu'on appelle l'Ancien Calendrier, il y avait plus de cohérence plus d'harmonie. Et pour ce que la réforme a apporté ! Lutte entre frères, schismes, colères, ressentiment, perdition... et avec les chrétiens occidentaux fausse union et pas grand chose dans le domaine de la communion...alors à quoi bon avoir perdu (dans tous les sens du terme) ses propres frères pour en acquérir de faux ?
Mais l'Ancien Porphyrios (dont le style et les propos me parlent si bien !) a des propos apaisants à propos du calendrier, il dit "Si tu dois vivre dans le monde, suis le calendrier de l'Église où tu es." C'est ce que j'ai toujours fait...

Dans le typikon des monastères de l'Athos (en tout cas à Simonos Petra et dans ses dépendances), on chante La Paraclisis à la Toute Sainte pendant le jeûne avant la Dormition mais également une semaine après la Fête, comme pour amplifier cette célébration de la Toute Sainte Mère de Dieu tant vénérée. Etant dans le calendrier réformé je ne renouvellerai tout de même pas cette supplication pendant une semaine de plus mais elle reviendra plus tard forcément en dehors de ce contexte, tant est précieuse et nécessaire l'aide de Notre Dame et Souveraine...

lundi 5 avril 2010

Pourquoi la Pâque chrétienne ne peut pas être célébrée le même jour que la Pâque juive (Pessah)





Le VIIème Canon apostolique dit: "Si un évêque ou un prêtre ou un diacre célébre le saint jour de Pâques avant l'équinoxe de printemps avec les Juifs, qu'il soit déposé".
Le soleil passe par deux équinoxes au cours de l'année, l'un au printemps et l'autre dans la saison de l'automne. Ils sont appelés équinoxes parce que le jour est égal à la nuit et la nuit égale au jour. L'équinoxe d'automne se produit au cours de Septembre, l'équinoxe vernal ou du printemps se produit en Mars. En raison des irrégularités de la course du soleil dans son mouvement d'ouest en est, l'équinoxe vernal ne se produit pas toujours sur un seul et même jour. Au temps des Apôtres, c’était le 22 Mars, à l’époque du 1er Concile œcuménique,  c’était le 21 Mars et à notre période, il se produit le 8 ou même le 7 Mars. Ces dates sont en accord avec le calendrier julien de telle sorte que Pâques orthodoxe est toujours calculée selon ce calendrier et non pas le calendrier grégorien réformé. Le VII° canon apostolique interdit la célébration de Pâques avant l'équinoxe vernal. Les Juifs célébraient la Pâque à deux reprises. Les plus sages et les plus instruits des juifs observaient la Pâque après l'équinoxe, comme Moïse l'avait ordonné, et les Juifs moins cultivés la célébraient avant l'équinoxe, à quoi fait référence ce canon. La Pâque juive officielle et légale tombe le 14 du mois de Nisan ou de Mars et toujours après l'équinoxe. Le mois d'Abib ou Nisan, comme cela vint à être connu ensuite, commençait avec la première nouvelle lune après l'équinoxe. Le calendrier juif est d’abord lunaire, avec chaque mois commençant à la nouvelle lune, lorsque le premier quartier de lune devient visible après la lune noire. Dans les temps anciens, les mois nouveaux étaient habituellement déterminés par l'observation. Quand les gens observaient la nouvelle lune, ils en informaient le Sanhédrin. Lorsque le Sanhédrin avait entendu, selon deux témoignages indépendants et fiables, que la nouvelle lune s'était produite à une certaine date, ils déclaraient le Rosh Chodesh (premier jour du mois) et envoyaient des messagers pour dire à la population quand le mois avait commencé.


La Pâque chrétienne vient toujours après la Pâque juive, parce que c'était l'ordre historique des événements durant les temps de la Passion du Christ et la Résurrection L'évangéliste Jean écrit: " Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire : c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque. "(Jean 18:28) Le passage "Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, - car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, -les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât.."(Jean 19:31) fait également référence à la Pâque juive. Que ce sabbat n’était pas comme les autres Sabbats, mais était un grand jour cela signifie que c’était Pessah. La Pâque juive a eu lieu le samedi et la Résurrection de notre Seigneur s'est produit durant les premières heures du dimanche. Célébrer Pâques, après la Pâque juive sert à nous rappeler cette vérité historique.
Il y a quatre facteurs qui sont pris en compte dans le cadre de la conclusion de la date de Pâques. 
Le premier est que Pâques doit toujours être célébrée après la survenance de l'équinoxe de printemps.
Le deuxième qu'elle ne doit pas être célébré avant ou le même jour que la Pâque des Juifs. Ces deux facteurs sont ordonnés par le présent VII° Canon apostolique. 
Le troisième est qu'elle ne doit pas être célébrée seulement après l'équinoxe vernal, mais également après la première pleine lune de Mars qui vient à se produire après l'équinoxe
Le quatrième est qu'elle ne doit pas être célébrée le premier dimanche qui suit la pleine lune. Ces deux facteurs sont dérivés de la tradition et non d'un quelconque canon.

La formule de Pâques "Le premier dimanche après la première pleine lune après l'équinoxe de printemps" est identique pour les Pâques ocidentales et orthodoxes, mais les deux églises fondent leurs dates sur des calendriers différents : les églises de l'Ouest utilisent le calendrier grégorien, le calendrier standard pour une grande partie du monde, et les églises orthodoxes utilisent le vieux calendrier julien. L'Eglise Orthodoxe Orientale applique également la formule afin que Pâques tombe toujours après la Pâque juive, puisque la Crucifixion et la Résurrection du Christ ont eu lieu après qu'il est entré à Jérusalem pour célébrer la Pâque. Dans l'Église occidentale, ceci est ignoré et Pâques précède parfois la Pâque juive de plusieurs semaines.



mercredi 11 juin 2008

ESPHIGMENOU (suite)


Aujourd'hui, le gouvernement grec a déployé des centaines de policiers armés pour enlever de force les moines de leur monastère d’Esphigmenou. Sous la direction du ministre des Affaires étrangères Dora Bakoyannis, toutes les routes au monastère ont été fermées et plus de 200 policiers dans des engins anti-émeute sont sur le mont. Athos, avec un supplément de déploiement de 400 policiers pour aider à l’assaut. Leur plan explicite consiste à enlever de force des moines pacifiques et sans défense et leur Abbé de longue date Methodios de leur monastère, et de les remplacer par ceux qui prient conformément aux exigences du gouvernement grec. Le gouvernement a autorisé l'utilisation de la force pour résoudre un différend religieux après avoir échoué à affamer les moines pendant une période de 5 ans de blocus pour les faire quitter leur monastère. Pendant cette période, ils ont interdit aux moines les livraisons de vivres, de médicaments, le combustible pour le chauffage, et l'accès aux soins médicaux tout en les soumettant à une campagne non-stop de harcèlement et d'intimidation.
Le procureur local grec, Vasilis Floridis, a détruit les moyens d'existence de ces moines pacifiques qui cherchent à être laissés à eux-mêmes de façon à prier dans leur monastère. La semaine dernière, Floridis a envoyé une lettre aux hauts fonctionnaires du gouvernement qualifiant les moines de «menace nationale» et exigeant leur retrait. C'est le même ministère qui en Octobre 2006 a menacé de "graves conséquences" tous ceux qui osaient élever leurs voix pour protester contre ces actions.
Les moines ont demandé à plusieurs reprises le dialogue avec le gouvernement grec ainsi qu’avec le Patriarche Bartholomaios d'Istanbul pour résoudre ce différend. Le patriarche, qui a déclaré les moines "schismatiques", a refusé de contribuer à la réconciliation pacifique de ce différend. Au cours des cinq dernières années, le gouvernement des États-Unis a cité la Grèce pour son traitement des moines d’Esphigmenou dans son Rapport International sur la liberté religieuse.



traduit du blog http://desniza.livejournal.com/

dimanche 3 février 2008

Максим Изповедник

Voici une autre représentation de St Maxime peint sur le mur d'un réfectoire d'un monastère de l'Athos différent du précédent (peint aussi sur le mur d'un réfectoire d'un autre monastère de la Sainte Montagne) je ne me rappelle plus lequel pour l'instant, il faut que je fasse une petite recherche dans mes archives. Oui on le fête aujourd'hui dans le calendrier julien. Tant que j'étais dans une paroisse de calendrier julien - ce qui a duré quelques années - je ne me posais pas tellement la question du calendrier et je trouvais que j'avais de la chance de ne pas avoir à me poser la fameuse question. Mais j'étais tout de même un peu étonné quand j'allais en vacances dans le midi de la France que, dans les monastères dépendant de l'Athos que je fréquentais alors, on suive plutôt le calendrier réformé comme en Grèce. Mais cela m'a habitué à jongler d'abord et puis maintenant que je suis dans une paroisse grecque, je ne pose plus la question à nouveau. Naguère j'étais malgré tout plutôt sympathisant des Paléocalendaristes et les "anarcho-Esphigmenistes" me semblaient justifiés à faire flotter leur drapeau avec "L'Orthodoxie ou la mort !" que j'ai photographié avec satisfaction. Je pensais : si on concède une partie, on cède sur le tout. Ah non ! Pas question ! Mais ce qui s'en est suivi : divisions-de-divisions-de-divisions m'a éloigné un peu de ces préoccupations. En même temps... je ne parviens pas encore à admettre que S.S. Bartholomée ait fait intervenir - même s'il en a le "droit" - la police armée grecque pour régler des divergences doctrinales (ou quelque chose comme ça finalement...) ecclésiales. Ce ne fait pas un peu Inquisition ça ? Non ?