Le professeur Jan Ilhan Kizilhan âgé de 49 ans, expert dans le domaine du traumatisme psychique, a travaillé avec des victimes des guerres de Yougoslavie et du génocide des Tutsis au Rwanda. Actuellement, il est consultant en chef du programme spécial du Bade-Wurtemberg, en Allemagne. Grâce à ce programme, près de 800 femmes et 300 enfants tombés entre les mains de Daech sont emmenés en Allemagne. Elles y trouvent un refuge, reçoivent un suivi psychologique et des soins médicaux.
"Il ne s'agit pas d'une maladie. C'est difficile à imaginer, mais un combattant de l'EI se lève chaque matin pour tuer des gens, décapiter des enfants, violer des femmes et ensuite, le soir il revient à la maison ou sa femme et ses enfant l'attendent. Il embrasse sa fille, sa femme, il a les mêmes sentiments paternels que moi. Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'un phénomène de déshumanisation", souligne le psychiatre.
Il rappelle qu'Hitler a tué 6 millions de juifs et pratiquement tous les Allemands y ont pris part. "Ils ont brûlés vifs des Juifs, prenaient leur peau, leurs os, mais ils étaient sains", conclut Jan Ilhan Kizilhan.
Témoignage de Ehynars Graudinsh (transcrit aussi Enorst Gronych) , politologue et défenseur des droits de l'homme (Lettonie) à l’émission 'Politika'. Il parle des crimes commis par les forces ukrainiennes dans le Donbass, des charniers découverts dans la région, de la destruction systématique de l'infrastructure, de la catastrophe humanitaire totale... Parmi les participants à l’émission - le chef (ambassadeur) de la Délégation de l'UE en Russie, Vygaudas Ušackas, L'émission complète (en russe): https://www.youtube.com/watch?v=7yYi3... Les morgues de Donetsk par Graham Phillips: https://www.youtube.com/watch?v=enaDJ...
AUTRE SOURCE
Le 30 septembre 2014, enterrée au milieu des 9 minutes de la dernière édition du reportage de Channel 1 à la télévision russe, on trouve une déclaration de 23 secondes de l’enquêteur Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights, dans laquelle il annonce devant la caméra qu’il a récemment questionné les habitants d’un village évacué il y a peu par les forces de répression de la junte [l’armée ukrainienne et les éléments paramilitaires engagés contre les séparatistes, NdT], qui lui ont parlé de cas répétés de viols en groupes sur des jeunes filles âgées de 12, 13 et 14 ans par des bandits ukrainiens.
Enorst Gronych de l’organisation Latvian Center for Human Rights
D’après Gronych, ce type de comportement s’inscrit dans la définition d’un génocide.
En fait, les chaines de télévision russes ont également rapporté des découvertes de fosses communes, de nombreux cas de civils sortis de leur voiture et abattus sommairement, des fosses communes pleines de corps abattus avec les mains liées dans le dos, et des cas de tortures, de tortures, et toujours plus de tortures, des passages à tabac systématiques. Des svastikas découpés sur la peau, des blessures à l’arme blanche, des os cassés, des traumatismes à la tête, des dommages aux reins, sont apparemment les traitements classiques que toute personne emprisonnée (quelle que soit la raison de sa détention) peut attendre des libérateurs de la Junte.
Par ailleurs, il devient de plus en plus évident que près de la moitié des prisonniers de guerre novorussiens, qui sont échangés contre des prisonniers ukrainiens suivant les termes du récent accord de cessez-le-feu, ne sont pas des combattants, mais des civils enlevés dans le seul but de les échanger.
Il n’est pas difficile d’imaginer ce qui est vraiment arrivé à la moitié manquante : la plupart d’entre eux ont été torturés et tués par des bandits ukrainiens avinés (dans un contraste saisissant, les prisonniers ukrainiens [en Novorussie], ont été correctement traités, lavés, nourris, habillés et on leur a donné le choix de rester en Russie ou de retourner en Ukraine).
Pour toute personne un peu familière avec le nationalisme ukrainien et les nationalistes ukrainiens, tout ceci n’est pas une surprise. Non-seulement cela correspond tout-à-fait avec ce qui se passe dans le reste de l’Ukraine contrôlée par la Junte, mais cela correspond également avec les pratiques des nationalistes ukrainiens du temps de Bandera, et avant.
Non, ce qui est surprenant, c’est le silence de plomb en Occident à propos de ces événements. Pour quelqu’un comme moi, qui se rappelle nettement les protestations indignées des Organisations non gouvernementales, des médias et des gouvernements occidentaux à propos des violations des droits de l’homme en Tchétchénie, en Bosnie ou au Kosovo (certaines d’entre elles à propos de faits totalement fictifs !), il est hallucinant de voir comment, pour quelques raisons mystérieuses, les atrocités ukrainiennes semblent ne pas être remarquées par l’Occident.
Les mêmes Occidentaux, qui sont absolument outragés par l’arrestation d’activistes des Pussy Riot, et qui semblent croire sérieusement qu’organiser une parade Gay Pride à Moscou relève des droits de l’homme, sont apparemment totalement indifférents au viol en groupe de jeunes filles de 12 ou 14 ans.
Qu’est-ce que cela nous dit de l’Occident, des ses valeurs, de ses dirigeants, de ses médias, de ses habitants ?