Témoignage du psychiatre: "mémoires d'outre-tombe" des ex-captives de Daesh
Le professeur Jan Ilhan Kizilhan âgé de 49 ans, expert dans le domaine du traumatisme psychique, a travaillé avec des victimes des guerres de Yougoslavie et du génocide des Tutsis au Rwanda. Actuellement, il est consultant en chef du programme spécial du Bade-Wurtemberg, en Allemagne. Grâce à ce programme, près de 800 femmes et 300 enfants tombés entre les mains de Daech sont emmenés en Allemagne. Elles y trouvent un refuge, reçoivent un suivi psychologique et des soins médicaux.
"Il ne s'agit pas d'une maladie. C'est difficile à imaginer, mais un combattant de l'EI se lève chaque matin pour tuer des gens, décapiter des enfants, violer des femmes et ensuite, le soir il revient à la maison ou sa femme et ses enfant l'attendent. Il embrasse sa fille, sa femme, il a les mêmes sentiments paternels que moi. Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'un phénomène de déshumanisation", souligne le psychiatre.Il rappelle qu'Hitler a tué 6 millions de juifs et pratiquement tous les Allemands y ont pris part. "Ils ont brûlés vifs des Juifs, prenaient leur peau, leurs os, mais ils étaient sains", conclut Jan Ilhan Kizilhan.
En français on dit :
"Qui ne dit mot consent…"
"Qui ne dit mot consent…"
Qu'on se le dise chez les modérés discrets
comme chez les anti-amalgames si précautionneux
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