Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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samedi 21 mai 2016

MÈRE THÈCLE, JOHN TAVENER [2]

Mère Thècle

Mère Thècle avec le compositeur John Tavener

C’est une femme d'origine russe, belle, diplômée de Cambridge, Mère Thècle, qui a co-fondé le monastère près de Whitby dans lequel elle a vécu recluse jusqu’à la fin de sa vie. C’est elle qui a écrit les textes de quelques unes des œuvres religieuses les plus importantes du compositeur Tavener, et qui a été la force motrice spirituelle qui a animé l'une de ses pièces les plus célèbres, The Protecting Veil (1987) [Pokrov (ru), Hagia Sképè (gr)].

En 1993, elle a composé le texte de Song For Athene de Tavener, écrit à l'origine en mémoire d’Athena Hariades, une jeune actrice demi-grecque de ses connaissances ayant trouvé la mort dans un accident de vélo. Tavener a assisté à l'enterrement d’Athene, et quand il est reparti il avait déjà la musique entièrement composée dans son esprit. «J’ai appelé Mère Thècle ce même jour, se souvient-il, et je lui ai dit : « Je veux du texte. »

Le lendemain il avait un courrier de Thècle contenant la citation de Hamlet de Shakespeare: «que des vols d’anges te conduisent en chantant à ton repos », ainsi que des versets de l'office funéraire orthodoxe.


Rebaptisé pour l'occasion, Song For Athene est devenu la musique jouée lorsque le cercueil de Diana, princesse de Galles, a été transporté de l'abbaye de Westminster, en Août 1997.

Mère Thekla a aussi été la librettiste de Tavener pour son opéra Mary Of Egypt (Sainte Marie l’Égyptienne) (1992) et pour des oeuvres chorales dont l'Apocalypse (1993) et Fall and Resurrection(1999), dédié au Prince de Galles, son ami.

Elle a exercé une influence remarquable sur Tavener, presbytérien qui avait flirté avec le catholicisme romain avant de se convertir à l'Église orthodoxe en 1977.

Il a contacté Sœur Thekla, qu'elle était alors, en 1984, après avoir lu un livre religieux qu'elle avait écrit. Elle est ensuite devenue l'un des principaux guides spirituels du compositeur: il l'appelait sa mère spirituelle.

Thekla a été élevée en Angleterre et a travaillé comme actrice et maîtresse d'école avant de prendre ses vœux. Sa relation avec Tavener était presque télépathique: elle lui envoyait des mots étranges - «crucifier» ou «pomme», par exemple - qu'il devait instinctivement comprendre et interpréter. Il l’a décrite une fois comme «la femme la plus remarquable que j'ai jamais rencontrée dans ma vie».

Pourtant, à bien des égards ces personnes qui formaient un « couple » étaient totalement opposées. C’était Thekla, toujours pratique, qui a entraîné le Tavener qui n’était pas de ce monde dans la dynamique d'un partenariat créatif. Elle n'a jamais perdu sa veine espiègle d’actrice et persistait à l’appeler «mon chéri». En dépit de toute sa piété, Tavener la voyait comme un «personnage assez sauvage, assez redoutable ; elle avait un tempérament féroce ».

Il ne pouvait pas imaginer travailler avec un autre librettiste :«C’est une de ces relations très particulières dans la vie, qui ne se reproduira plus. » Quand Tavener a osé suggérer une sorte de collaboration professionnelle, Thekla a répondu, dans son style : «Oui, mon chéri, mais en coulisses. »
Avec une autre religieuse, Mère Maria, Mère Thekla a fondé la première communauté orthodoxe en Angleterre, se déplaçant d'un monastère qu'elles avaient fondé en 1966 à Filgrave, Buckinghamshire, dans une ferme délabrée à Higher Normanby, en dehors de Whitby, en 1971. C’était l'endroit le plus sombre que l’on puisse trouver, sur le bord des landes du North Yorkshire.

Les religieuses se réunissaient seulement à midi, pour un repas frugal de légumes du potager et du riz. À l’hesychasterion (ermitage ou maison de prière) Thekla suivait la routine simple de Hilda une sainte du 7ème siècle : elle se levait à 4h du matin, s'enveloppait dans un "linceul" noir flottant qui lui servait d’unique habit et s’adonnait à la prière toutes les trois heures, six fois par jour.

La ferme était divisée en «cellules» meublées simplement dans lesquelles les religieuses dormaient et méditaient ; une ancienne étable est devenue leur chapelle. À l’ordinaire immuable de leurs offices et de leurs obligations quotidiennes, s’ajoutait un travail de traduction des offices liturgiques, la peinture d’icônes dont elles ornaient les murs de la chapelle, et la culture de la terre autour de la ferme.

Les touristes n’étaient pas encouragés à la visite. Un panneau à l'entrée avertissait : "Clôture de monastère, ne pas entrer." À l'origine, il y avait cinq religieuses à Higher Normanby, mais après le décès des moniales Maria, Catherine et des deux autres, Thekla s’est retrouvée seule jusqu'en 1994, avec l'espoir qu'une plus jeune sœur, d'origine américaine, sœur Hilda, prendrait le relais. En fin de compte, ce ne fut pas un succès. Il y a quelques années Hilda sans cérémonie livra Mère Thekla à l'infirmerie de l'abbaye anglicane de St Hilda à Whitby. Hilda prit la relève au monastère, mais le vendit et mourut à Whitby en 2010.

Fille d'un avocat, Mère Thekla est née Marina Sharf le 18 Juillet 1918 à Kilslovodsk dans le Caucase au milieu de la clameur de la Révolution russe. Elle a décrit son baptême dans un vase de fleurs parce que ses parents ont été empêchés de se rendre à l'église par des tirs croisés dans les rues. Peu après, ils ont déménagé en Angleterre et elle a grandi à Richmond, dans le Surrey, avant de déménager à Chelsea.

Formée à l’école de filles de la City de Londres, elle est allée ensuite au Girton College, à Cambridge, pour y faire des études d'anglais, obtenant son diplôme en 1940. L'année suivante, elle a rejoint le WAAF (Women's Auxiliary Air Force) et a passé la guerre à travailler pour les services secrets britanniques, en partie en Inde, comme mentionné dans les dépêches en 1943, elle ne s’est cependant jamais attardée sur cet épisode de sa vie.

Après la guerre, elle a travaillé pendant quelques années comme fonctionnaire au Ministère de l'éducation, ensuite en tant que professeur, et elle est devenue responsable du département d'anglais à l'école de filles de Bedford.

Sa décision de devenir religieuse fut abrupte. «Je suis allée faire une retraite et j’ai fait la connaissance de Mère Maria et voilà. Ce fut un appel. Un peu comme un coup de foudre. Vous ne pouvez pas vous y opposer quand cela vous frappe. J’avais l'habitude d'aimer des choses comme visiter les magasins de livres d'occasion, mais vous ne pouvez pas comparer la vie de maintenant avec la vie d’avant. C’est comme marcher à reculons à travers un miroir.»

Sa nouvelle vie était en contradiction totale avec son éducation privilégiée. En tant que Mère Thekla, elle faisait cuire des pains, tandis que ses œufs étaient fournis par une ferme locale. Bien que le monastère ait été équipé d’une micro-onde, d’une machine à laver et d’un ordinateur, ces frivolités que sont la télévision, la radio, le téléphone et les journaux étaient interdits.

« C’est la monotonie de notre vie qui libère l'esprit ; tout ce qui peut survenir devient sans importance » disait Mère Thekla à un journaliste en visite en 2002. « C’est très douloureux d'être confronté à votre vrai soi sans les parures. Il y a du temps ici pour prier pour le monde. Voilà notre travail : ce n’est pas quelque chose que nous faisons pendant nos loisirs du dimanche. »

C’est un petit livre de Thekla La Vie de Sainte Marie d'Égypte (1974), la célèbre sainte ancienne prostituée, qui a attiré l'attention de John Tavener et qui est devenu la base de son deuxième opéra, Mary Of Egypt (1992). À cette occasion, elle a soutenu de ses conseils Tavener après le décès de sa mère en 1985 à la suite duquel il craignait qu’il n’écrirait plus jamais écrire de musique.

Ayant retrouvé une muse, Tavener a été conseillé par Thekla de «revenir sur le marché » - pour employer un langage commerçant - et il l'a fait avec The Veil Protection pour violoncelle et cordes, qui, avec tout son contenu mystique est devenu un énorme succès populaire, grâce en grande partie à Classic FM, qui l’a passé sur sa station de façon répétée. « C’était devenu ridicule, se rappelait Tavener. Je ne pouvais même pas aller à un aéroport sans être accosté par des gens qui me disaient : « Je veux vous dire maintenant à quel point votre musique nous a touchés. » La pièce a été un tel succès qu'il a permis à Tavener de vivre de sa musique.

Quand les critiques classiques ont rejeté son travail, Thekla l'encourageait avec le mantra : «Soyez mort à tout cela, mon chéri. Soyez seulement mort. »

Elle a écrit les textes pour le visionnaire  We Shall See Him As He Is (1993) de Tavener, extrait de la première épître de Jean, et pour Let Us Begin Again (1995), qui est mimé ainsi que chanté. Pour Total Eclipse (2000), dans lequel Tavener a confronté un orchestre d'instruments baroques au transcendant saxophone soprano de John Harle, Thekla a compilé des extraits des Évangiles pour les solistes et le chœur qui décrivent la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas.

En 2003, des nouvelles d'une "effroyable rupture" ont suggéré que Mère Thekla et Tavener s’étaient brouillés, apparemment à cause de l'intérêt croissant du compositeur pour les religions orientales. Mère Hilda a déclaré que si on lui demandait d'expliquer ce qui était arrivé, Thekla répondrait probablement, « Pardon my French: 'Go to Hell’». [Excusez ma grossièreté : « Allez au diable !]

Mère Thekla a été la dédicataire du mémoire de John Tavener The Music Of Silence: A Composer’s Testament (1999). Non seulement elle l’avait aidé spirituellement, y disait Tavener, mais elle avait également « aidé à accorder ma musique et ma vie.»

À sa grande tristesse, Mère Thekla n'a laissé aucune collègue survivante. À ses funérailles à l'abbaye de St Hilda une chorale a chanté un morceau nouvellement composé par Tavener, They are all Gone into the World of Light ainsi que Song for Athene.

(version française de Maxime le minime de la source)



davidharrisonphotographer

lundi 16 mai 2016

PÈRE ÉPHREM LASH, MÈRE THÈCLE, JOHN TAVENER [1]

L'Archimandrite Ephrem Lash au York Minster à la sortie d'une réunion du General Synode en 2009 CREDIT: PA/ANNA GOWTHORPE
Père Ephrem Lash, archimandrite du Trône œcuménique, qui est mort âgé de 85 ans, était une personnalité entraînant la conviction tout en se montrant excentrique dans le monde de l'Orthodoxie anglaise, un monde d’ailleurs nullement dénué d'excentricité.

C’était un traducteur brillant et précis et un hiéromoine d’une humble simplicité dans sa vie quotidienne, avec un esprit espiègle. Son aspect « médiéval » - soutane noire, chapeau noir monastique (dernièrement un chapeau géorgien rempli de croix), avec une barbe fleurie semblable à - comme il a été dit une fois -une clématite grimpante - dissimulait son goût pour les derniers appareils high tec. Sur son smartphone, il avait téléchargé l'Ancien Testament en hébreu et en grec, et le Nouveau Testament en grec.

Lash avait beaucoup d'amis, mais il pouvait se montrer redoutable. Il se consacrait à la traduction des beaux textes de la liturgie byzantine, parce que, disait-il, «toutes les vieilles dames dans ma paroisse ne savent pas le grec classique ». Il avait également des convictions bien tranchées. S’étant consacré au chant byzantin, il prétendait ne pas aimer la musique orthodoxe russe, qu’il rejetait comme «ennuyant Dieu dans le ton quatre». C’était, cependant, dans ses mémorables recensions de livres que sa personnalité se manifestait le plus clairement, car il mêlait souvent un esprit pénétrant à un humour acéré.

Il a également été pendant de nombreuses années, le représentant orthodoxe au Synode général de l'Église d'Angleterre, où on lui portait une grande affection.

Christopher John Alleyne Lash est né le 3 Décembre 1930 en Inde, où son père, Henry Alleyne Lash, était brigadier dans l'armée indienne britannique. Les Lash formait une famille fortement anglicane - le père et grand-père du brigadier Lash étaient prêtres anglicans et un de ses frères, "Bill" Lash, était l'évêque de Bombay. Le père de Christopher s’était converti au catholicisme; sa mère, Joan Mary Moore, était d’origine irlandaise (protestante), mais tenait son catholicisme de son héritage également écossais, si bien que les enfants ont été élevés dans le catholicisme.



Archimandrite Ephrem Lash intervenant lors d'un débat sur La Prière du Seigneur au Synode GÉNÉRAL
 1998
 CREDIT: STEPHEN LOCK


Christopher était l'aîné de leurs quatre enfants. Il avait un frère, Nicolas, devenu professeur « Norris-Hulse » de théologie à Cambridge, et deux sœurs. En 1938, le reste de sa famille est retourné en Inde, laissant Christopher en internat dans une prep school ; à cause de la guerre, il ne devait pas les revoir jusqu'en 1944, date à laquelle il était à Downside.

En 1950, après son Service National à la Royal Artillery, il monta à l'université de St John d’Oxford, pour étudier les grands auteurs. Son cursus de premier cycle n'a pas été académiquement distingué, car il a consacré beaucoup de son temps à des activités théâtrales (il se disait fier d’avoir pour neveux les acteurs Ralph et Joseph Fiennes).

En venant d'Oxford en 1954, il a enseigné les humanités à l’Oratory School de Londres, et plus tard à la Hardye School à Dorchester. Ayant décidé de demander l'ordination, il a été envoyé par son évêque en formation au Séminaire Saint-Sulpice à Paris. Là, il a reçu l’enseignement du Père François Graffin spécialiste de la Patristique Syriaque, - qui était ravi de constater que son étudiant anglais avait un véritable intérêt pour le Syriaque – c’est ainsi qu’il a travaillé sur la version syriaque des Homélies Cathédrales de Sévère, un patriarche sixième siècle d'Antioche.

Lash a ainsi acquis une connaissance approfondie du français, et le programme à St-Sulpice incluait hébreu. Il a également appris le copte, l’éthiopien et l’arménien et a pu se familiariser avec le slavon. À Paris, il a été ordonné diacre, mais il n’est jamais allé jusqu’à la prêtrise dans l'Église catholique, peut-être parce que lui et son évêque en Grande-Bretagne ne voyaient pas du même œil l'avenir de Lash.

En 1974, Lash est retourné à Oxford pour travailler (comme un «tâcheron innocent », a-t-il dit) avec le professeur James Barr sur le Dictionnaire d’hébreu d’Oxford. Il s’est trouvé mal à l'aise avec le catholicisme anglais post-Vatican II, et bien qu'il ait traversé plutôt aisément les changements en France, il a commencé à faire ses dévotions à l'église orthodoxe de Canterbury Road, à Oxford.

En 1976, il a été reçu, en tant que diacre, dans l'Église orthodoxe grecque. Deux ans plus tard, il a été nommé à un poste d'assistant en Ancien Testament et Patristique à l'Université de Newcastle. L'été 1979, il a été ordonné prêtre par Mgr Athénagoras de Thyateira et de Grande-Bretagne, et on lui a donné le nom de Syméon. Il a pris une retraite anticipée de son poste à Newcastle en 1984 et il est parti pour la Sainte Montagne de l'Athos, où il est devenu moine à Docheiariou. Il a reçu alors le nom d'Ephrem et le titre d'Archimandrite.

En 1986, Lash retourné en Grande-Bretagne et s’est installé comme aumônier du monastère de l'Assomption à Normanby, près de Whitby, sur le bord des North York Moors. La communauté fut bientôt réduite à une seule religieuse, Mère Thekla, mais Lash est resté là pendant 10 ans. C’est par Mère Thekla qu’il est venu à connaître le compositeur John Tavener.

C’est à cette époque qu’il a mis toute son énergie pour traduire la liturgie. Sa version de la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome est devenue la base de la traduction officielle publiée en 1995. P. Ephrem Lash était peu amateur des traductions établies dans une langue liturgique prétendument intemporelle : ses traductions ont plutôt été écrites dans un anglais clair, élégant et précis. Ce travail a donné naissance à des articles sur des points textuels, dont la plupart est parue dans la revue Sobornost.

Parmi ses nombreuses autres traductions ont été Sur la Vie du Christ : Kontakia en 1995 et en 2009, il a publié un livre de prières orthodoxe. Sa traduction d'un Psautier liturgique à partir du texte grec de la Septante était presque complète à sa mort.

En 2004, en reconnaissance de son travail de traduction, il a été nommé archimandrite du Trône œcuménique (de Constantinople). Il a déménagé à Londres en 2006, où il a servi dans une ancienne chapelle galloise à Holloway.

Ces derniers temps, il traduisait l’office des funérailles orthodoxe, qui était sous sa main quand il est mort.
Fr Ephrem Lash, est né le 3 Décembre 1930, et est décédé le 15 Mars 2016

(version française par Maxime le minime de la source)
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