Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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jeudi 21 août 2014

UN MIRACLE DE SAINT JEAN (Maximovitch) de SHANGHAI & de SAN FRANCISCO par Maria Tsalla



MARIA TSALLA du  POLLUX BAND, en GRÈCE:
Par Maria Tsalla

J'ai perdu mon père quand j'avais quinze ans et, chaque nuit que je priais, je me plaignais à Dieu qu’Il ait pris mon père si tôt, au point que j'ai demandé à le voir, au moins dans un rêve, mais mon désir n’était pas comblé. 

La réponse de Dieu à ma plainte n'a pourtant pas été longue à venir ; elle est venue par le biais d'un rêve. Dans mon rêve, j'étais dans une église étrange et j’attendais en faisant la queue avec d'autres pèlerins. Devant moi se trouvaient des enfants de différentes nationalités. Comme j’étais à la fin de cette file, certaines personnes de la galerie supérieure m’ont fait signe d’avancer, et à ces instructions les enfants docilement m’ont cédé leur place. 

Je me suis retrouvée en face d'une icône représentant un Saint que je n'avais jamais vu avant. Il était âgé et avait une barbe grise. Comme je regardais l'icône, le Saint est sorti de celle-ci comme si c’était une apparition et m'a dit d'aller à droite. Je me suis donc avancée dans la direction qu'il m'avait indiquée, c’est alors que j'ai vu un reliquaire duquel est sorti le même vieil homme que j'avais vu dans l'icône. Cette fois, cependant, ce n'était pas une apparition, une image peinte dans les couleurs utilisées par les iconographes, mais c’était un homme de chair et de sang. 

Je me suis approchée de lui, et nous nous sommes tous deux assis sur le reliquaire. Il ne me faisait pas peur ; Je me sentais comme si j'étais assise avec un ami sur un banc et pas avec un Saint sur ​​un reliquaire. Il m'a regardé dans les yeux avec amour et tendresse. Ses yeux exprimaient de l’amour et de l’affection, et embellisaient son corps vieilli et courbé. M'embrassant paternellement, il me parlait dans une langue différente – pas en grec ou d'autres langues que les gens parlent. C'était comme si nos âmes communiquaient. Il m'a dit que désormais il serait mon père. Son étreinte remplit mon âme de calme et son parfum rendait le rêve réel.

Saint Jean Maximovitch de Shanghai et San Francisco, 1966 
     
Je me suis réveillée en pensant à lui, et avec de nombreuses questions quant à savoir qui était le vieil homme. Mis à part les questions, cependant, j'avais aussi une réponse à ma question: «Ai-je un père? ». Bien sûr que j’en avais un ; simplement je ne savais pas son nom. J'ai demandé de l'aide à ma mère, qui est catéchiste et sait beaucoup de choses sur les Saints et leur vie. Aucun de ceux qu'elle a mentionnés, cependant, ne correspondait à la description que je lui donnais. Je savais seulement qu'il avait une barbe grise, était âgé, petit et courbé, et en tout état de cause étranger, puisque l'Église n'avait pas l'air grecque orthodoxe, les autres pèlerins ne paraissaient pas grecs non plus, et il ne m'avait pas parlé en grec. 

Ma mère m'a conseillé de le prier pour qu’il me révèle qui il était. La réponse à ma prière n'est pas venue à travers un rêve cette fois, mais plutôt par un cadeau d'anniversaire qui m'a été donné par mon père spirituel (à qui je n'avais jamais raconté le rêve). J'ai ouvert le cadeau et j'ai vu que c'était un livre. Lorsque je l'ai ouvert, j'ai vu l'église "étrange" ("étrange" pour moi, parce qu'elle était russe) que j'avais vue dans mon rêve, l'icône du Saint, son reliquaire, et l'homme lui-même ! C'est ainsi que j'ai appris son nom : Saint-Jean Maximovitch, le protecteur des orphelins. C'est ainsi que j'ai appris le nom de mon père – le père de tous les orphelins, des affligés, des faibles, des pauvres, et des lésés. Le Saint ne me quitte jamais, mais il est toujours près de moi et apparaît souvent dans mes rêves pour me donner appui, consolation, et conseils dans les moments difficiles. 

Dieu a pris mon père [biologique], mais Il a aussi pris soin de m'en envoyer un incorruptible (les reliques incorruptibles du Saint sont situées à San Francisco), qui est aussi sur la terre et qui nous rappelle que celui qui suit le Christ n'a aucune raison d’avoir peur de la mort. 

Je me sens chanceuse ; mais, en même temps, puisque Dieu a permis qu’une telle chose se passe pour moi, la plus pécheresse, j'ai la responsabilité d'aider autant de personnes que possible à en apprendre davantage sur Saint-Jean Maximovitch, afin que, de même j'en ai été changée , il puisse également apporter un changement pour de nombreuses autres personnes qui lisent ces mots maintenant et qui sont à la recherche d'un lieu de refuge et d’une étreinte paternelle. La seule chose que je pouvais faire en tant avec mes quinze ans était de faire une page Facebook appelée SAINT JOHN Maximovitch https://www.facebook.com/groups/211026374035/permalink/10151823170044036/, qui compte aujourd'hui plus de 3000 membres. Dans l'étreinte qu’il m'a offerte, nous sommes tous en harmonie ! 
Maria Tsalla, Grèce 

(Version en français par Maxime le minime de la source




La jeune musicienne Maria Tsalla parle de  St Jean de Shanghai et San Francisco. 
Interview sur Radio Station Eglise du Pirée 91,2 FM.




Song of Lucid Dream :
Maria Tsalla chant / guitare, Stavros Tsalikis guitare basse Michael George, batterie
 George KORAKAS claviers Dimitris Giannelos

   

jeudi 4 juillet 2013

PATMOS, île des saints : (4) St Νicéphοre Chartophylax

Un crétois nommé Nicéphore Chartophylax (l'Archiviste), « exceptionnellement doué pour les sciences » dit la chronique, put en toute tranquillité rassembler une riche bibliothèque (qu'il gardait dans ce qui est maintenant la sacristie), correspondre avec des érudits de son temps et, dans une cellule qui, jusqu'à nos jours porte le nom d' « école », faire part de son savoir à ses frères les moines du monastère. 

Afin de mieux s'isoler pour travailler, méditer et prier, Nicéphore construisit, à l'ouest de l'île, un ermitage avec une chapelle dédiée à saint Luc.
Trois cents ans plus tard, en 1936 le père Amphilokhios Makris devait se servir de cette chapelle comme première église d'un couvent de femmes fondé par lui. Le monastère comprend maintenant l'église de l'Annonciation, la chapelle de Saint-Luc et une tour de défense  de trois étages avec la chapelle de Saint-Antoine.

En 1620, le docte Nicéphore Chartophylax fut nommé métropolite de Laodicée, mais jamais il n'oublia Patmos. Il y revint pour mourir le 14 octobre 1628. 


 
Ιερά Μονή Ευαγγελισμού Μητρός Ηγαπημένου
Monastère de l'Annonciation
(sources : voir note 1° post)

jeudi 27 juin 2013

PATMOS, île des saints (2) Saint Léonce


Léonce était natif de Macédoine. Devenu religieux, il voulut partir pour la Terre Sainte en compagnie de l'évêque de Tibériade, mais une tempête les fit atterrir à Patmos où ils résidèrent pendant un certain temps. Le jeune moine se plut tellement dans l'ile de saint Jean, et au monastère dédié à l'Apôtre de l'hospitalité duquel ils jouissaient, qu'il demanda l'autorisation d'y rester. Bientôt il s'illustra par ses vertus, fit des miracles et fut nommé higoumène. Obligé de se rendre à Constantinople afin de régler certaines affaires, il fit une grande impression sur l'empereur Manuel Comnène, qui admira la beauté de son apparence ascétique autant que la grave sagesse de ses propos. Il fut question d'envoyer Léonce en Russie, mais il fut nommé Patriarche de Jérusalem. 

Malheureusement, l'entrée de la Terre Sainte était alors interdite par les Croisés. Αrriνé à Saint-Jean-d'Acre, Léonce ne put continuer son chemin et grand était son chagrin de ne pouvoir célébrer les saints mystères sur le Tombeau du Ressuscité. Secrètement, il réussit à gagner Jérusalem mais, découvert, il fut persécuté par les « Latins ». Sur ces entrefaites, Manuel Comnène mourut et son frère Andronic lui succéda. Léonce retourna à Constantinople. 

Il vivait dans la capitale, lorsque l'économe du monastère de Patmos vint le trouver pour le prier d'intercéder auprès de l'empereur afin que les bateaux de la flotte monastique soient exemptés d'impôts. Or, Léonce, en ce temps-là, excluait toute relation avec Andronic qui, selon lui, était en état de péché grave, ayant contracté un mariage illicite. Il donna donc à l'économe cette fière réponse : 
« Que dis-tu 1à, Antoine ! Ce que j'ai péniblement érigé depuis mon enfance et jusqu'à ma vieillesse, veux-tu qu'en une seconde je le détruise en offensant, à cause des bateaux du monastère, Dieu et sa loi. Va, homme, et sache que je ne préfèrerai jamais un empereur mortel au Seigneur immortel qu'est le mien ! ». 

Léonce mourut en 1190 et c'est le 14 mai qu'on célèbre sa fête.
(sources : voir note 1° post)