MARIA TSALLA du POLLUX BAND, en GRÈCE:
Par Maria Tsalla
J'ai perdu mon père quand j'avais quinze ans et, chaque nuit que je priais, je me plaignais à Dieu qu’Il ait pris mon père si tôt, au point que j'ai demandé à le voir, au moins dans un rêve, mais mon désir n’était pas comblé.
La réponse de Dieu à ma plainte n'a pourtant pas été longue à venir ; elle est venue par le biais d'un rêve. Dans mon rêve, j'étais dans une église étrange et j’attendais en faisant la queue avec d'autres pèlerins. Devant moi se trouvaient des enfants de différentes nationalités. Comme j’étais à la fin de cette file, certaines personnes de la galerie supérieure m’ont fait signe d’avancer, et à ces instructions les enfants docilement m’ont cédé leur place.
Je me suis retrouvée en face d'une icône représentant un Saint que je n'avais jamais vu avant. Il était âgé et avait une barbe grise. Comme je regardais l'icône, le Saint est sorti de celle-ci comme si c’était une apparition et m'a dit d'aller à droite. Je me suis donc avancée dans la direction qu'il m'avait indiquée, c’est alors que j'ai vu un reliquaire duquel est sorti le même vieil homme que j'avais vu dans l'icône. Cette fois, cependant, ce n'était pas une apparition, une image peinte dans les couleurs utilisées par les iconographes, mais c’était un homme de chair et de sang.
Je me suis approchée de lui, et nous nous sommes tous deux assis sur le reliquaire. Il ne me faisait pas peur ; Je me sentais comme si j'étais assise avec un ami sur un banc et pas avec un Saint sur un reliquaire. Il m'a regardé dans les yeux avec amour et tendresse. Ses yeux exprimaient de l’amour et de l’affection, et embellisaient son corps vieilli et courbé. M'embrassant paternellement, il me parlait dans une langue différente – pas en grec ou d'autres langues que les gens parlent. C'était comme si nos âmes communiquaient. Il m'a dit que désormais il serait mon père. Son étreinte remplit mon âme de calme et son parfum rendait le rêve réel.
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Saint Jean Maximovitch de Shanghai et San Francisco, 1966 |
Je me suis réveillée en pensant à lui, et avec de nombreuses questions quant à savoir qui était le vieil homme. Mis à part les questions, cependant, j'avais aussi une réponse à ma question: «Ai-je un père? ». Bien sûr que j’en avais un ; simplement je ne savais pas son nom. J'ai demandé de l'aide à ma mère, qui est catéchiste et sait beaucoup de choses sur les Saints et leur vie. Aucun de ceux qu'elle a mentionnés, cependant, ne correspondait à la description que je lui donnais. Je savais seulement qu'il avait une barbe grise, était âgé, petit et courbé, et en tout état de cause étranger, puisque l'Église n'avait pas l'air grecque orthodoxe, les autres pèlerins ne paraissaient pas grecs non plus, et il ne m'avait pas parlé en grec.
Ma mère m'a conseillé de le prier pour qu’il me révèle qui il était. La réponse à ma prière n'est pas venue à travers un rêve cette fois, mais plutôt par un cadeau d'anniversaire qui m'a été donné par mon père spirituel (à qui je n'avais jamais raconté le rêve). J'ai ouvert le cadeau et j'ai vu que c'était un livre. Lorsque je l'ai ouvert, j'ai vu l'église "étrange" ("étrange" pour moi, parce qu'elle était russe) que j'avais vue dans mon rêve, l'icône du Saint, son reliquaire, et l'homme lui-même ! C'est ainsi que j'ai appris son nom : Saint-Jean Maximovitch, le protecteur des orphelins. C'est ainsi que j'ai appris le nom de mon père – le père de tous les orphelins, des affligés, des faibles, des pauvres, et des lésés. Le Saint ne me quitte jamais, mais il est toujours près de moi et apparaît souvent dans mes rêves pour me donner appui, consolation, et conseils dans les moments difficiles.
Dieu a pris mon père [biologique], mais Il a aussi pris soin de m'en envoyer un incorruptible (les reliques incorruptibles du Saint sont situées à San Francisco), qui est aussi sur la terre et qui nous rappelle que celui qui suit le Christ n'a aucune raison d’avoir peur de la mort.
Je me sens chanceuse ; mais, en même temps, puisque Dieu a permis qu’une telle chose se passe pour moi, la plus pécheresse, j'ai la responsabilité d'aider autant de personnes que possible à en apprendre davantage sur Saint-Jean Maximovitch, afin que, de même j'en ai été changée , il puisse également apporter un changement pour de nombreuses autres personnes qui lisent ces mots maintenant et qui sont à la recherche d'un lieu de refuge et d’une étreinte paternelle. La seule chose que je pouvais faire en tant avec mes quinze ans était de faire une page Facebook appelée SAINT JOHN Maximovitch
https://www.facebook.com/groups/211026374035/permalink/10151823170044036/, qui compte aujourd'hui plus de 3000 membres. Dans l'étreinte qu’il m'a offerte, nous sommes tous en harmonie !
Maria Tsalla, Grèce
(Version en français par Maxime le minime de la source)
La jeune musicienne Maria Tsalla parle de St Jean de Shanghai et San Francisco.
Interview sur Radio Station Eglise du Pirée 91,2 FM.
Song of Lucid Dream :
Maria Tsalla chant / guitare, Stavros Tsalikis guitare basse Michael George, batterie
George KORAKAS claviers Dimitris Giannelos