Véritable enquête sur l’histoire de la figure paternelle, ce livre nous entraîne dans une passionnante aventure : celle de la création des civilisations. L’étude de nombreuses communautés, du monde primitif à nos jours, et leur comparaison poussent l’auteur à dégager un nouveau concept, celui du « matriarcat sacrificiel ». Articulant trois niveaux d’analyse, la famille, la politique et le religieux, « Ce sang qui nous lie » remet au cœur du processus culturel les notions de sacrifice et de violence. Cette dernière serait donc, comme l’a montré René Girard, le fondement des sociétés. Mais la violence est-elle inhérente au patriarcat ? Une société plus féministe mènerait-elle vers plus de paix et de bonheur ? L’égalité totale entre les sexes provoquera-t-elle un nouveau monde meilleur ? Qui sera le bouc émissaire ? Qui cimentera la communauté mondiale face au désordre à venir ? Tant de questions qui sont, en filigrane, traitées dans ce livre, et nous sommes loin de la pensée unique ou du politiquement correct. Sans concession, l’auteur parvient à dégager deux mondes qui ne cessent de s’affronter : celui de l’archaïque indifférencié face à celui de la complémentarité incarnée.
Loin des stéréotypes actuels, cette nouvelle approche permet de répondre à une question fondamentale de notre époque : allons-nous vers un matriarcat postmoderne ? Et à la lecture de ce livre, on serait tenté de répondre par l’affirmative. »
Sylvain Durain, auteur et réalisateur, signe ici un livre novateur pour la compréhension du monde à venir, celui qui mêlera égalitarisme total et violence exacerbée. Un ouvrage majeur qui révolutionne l’anthropologie fondamentale.
Tout ce que pourrait gagner Bartholomée à vouloir devenir Pape de l'Est, c’est certes une certaine célébrité médiatique depuis longtemps attendue à l'instar de celle du "Souverain Pontife"
… mais d’une part, il pourrait devenir à son tour une nouvelle cible de choix de toute la médiacratie antichrétienne traditionnelle (quelle aubaine pour eux d’avoir un nouvel os à ronger !) et quand il serait parfaitement assimilé à son homologue — en tant que naguère auto-proclamé, et enfin reconnu « chef religieux » de l’Est — il n’offrirait plus beaucoup d’intérêt pour grand monde chez les « fidèles » (sauf pour les amateurs-midinettes de people stories) et en premier lieu pour ses ouailles « orthodoxes » (s’il en reste)… tout comme les catholiques qui se foutent pas mal depuis longtemps des injonctions morales de leur « chef », et font ce qu’ils veulent, comme ils croient en ce qui leur chante, selon leur humeur de consommateur du jour… quant à l’infaillibilité, qui ne manquera pas d’être revendiquée plus tard… tout le monde s'en foutra pas mal également et ce qui sera "gagné" d'un côté sera suivi d'une grande perte en crédibilité de l'autre…
Le 20/06/2011 à l'occasion d'une recension du livre de Mérope Anastassiadou et Paul Dumont, « Les Grecs d’Istanbul et le Patriarcat œcuménique au seuil du XXIe siècle. Une communauté en quête d’avenir », éditions du Cerf, Paris, 2011, 315 p. (collection « L’histoire à vif ») Jean-Claude Larchet - dont le travail et les compétences considérables sont une bénédiction dont il faut rendre grâce à Dieu pour l'Orthodoxie non seulement francophone mais internationale - fait quelques remarques comme d'habitude appréciables autant par leur précision que par leur pertinence. Puissions-nous tous les garder à l'esprit non seulement pour l'avenir du Patriarcat, mais également et surtout celui de l'Orthodoxie.
"Bien que l’objectif de cette étude ne soit pas d’ordre religieux, les auteurs accordent une attention particulière et centrale (titre du livre et ch. 4, p. 127-155) à l’attitude et à l’action du Patriarcat œcuménique au cours de ces dernières décennies, et cela appelle plusieurs remarques.
On doit constater que la réduction de la communauté grecque à la dimension de la population d’un gros village et la mise en cause de l’existence même du Patriarcat de Constantinople ont considérablement modifié le statut, les conceptions et l’action ecclésiologiques de celui-ci.
Bon nombre des évêques/métropolites qui entourent le patriarche sont malheureusement des évêques titulaires ou « in partibus » (y compris le métropolite Jean [Zizioulas] de Pergame, qui ne craint pas d’être la vivante contradiction du principe de base de sa doctrine ecclésiologique bien connue). Ayant perdu la justification qui a motivé sa création et son existence juridictionnelles (Constantinople comme capitale de l’empire byzantin) ainsi que presque toute activité pastorale effective sur son territoire canonique historique (le nombre des orthodoxes grecs pratiquants étant estimé par certains observateurs à moins de mille sur tout le territoire turc), le patriarcat de Constantinople, depuis surtout les années vingt du XXe siècle, s’est efforcé de subsister sur un mode autre que symbolique par cinq moyens :
1) la prise de possession juridictionnelle de territoires extérieurs à son territoire canonique (et parfois très éloignés de lui comme l’Ukraine ou l’Estonie), ce qui a été source de tensions importantes avec les Églises de Grèce (cf. p. 149-155), de Russie (cf. p. 135-137) et de Roumanie;
2) un effort de mainmise sur l’ensemble de la diaspora (au nom d’une interprétation abusive du 28e canon du concile de Chalcédoine) et de prise de direction des autres juridictions qui y sont présentes (méthodiquement organisée à travers la constitution d’assemblées, se systématisant aujourd’hui, d’évêques ayant toujours à leur tête l’évêque constantinopolitain, alors que le caractère non synodal de ces assemblées aurait pu aisément justifier qu'on y établît une présidence tournante);
3) le développement (sous l’égide en particulier du métropolite de Pergame, Jean Zizioulas) d’une ecclésiologique fondée sur le modèle catholique-romain de la primauté, où le patriarche de Constantinople est présenté comme le centre visible d’unité et le chef de l’Église orthodoxe universelle;
4) une activité diplomatique et politique intense auprès des États et des institutions internationales (cf. p. 134-135);
5) « une stratégie d’ancrage dans le monde occidental qui semble aujourd’hui seule capable d’assurer au Phanar les soutiens nécessaires pour échapper à une mort par asphyxie » (p. 137). L’intense implication du patriarcat de Constantinople dans l’œcuménisme tant à l’égard de Rome que des confessions protestantes, des Églises orientales hétérodoxes (nestorienne et monophysites) et des religions non chrétiennes (judaïsme, islam, bouddhisme...), a en grande partie pour motivation sous-jacente la recherche d’un tel ancrage et d’un tel soutien, en même temps que de l’affirmation de son leadership au sein du monde orthodoxe. La multiplication des relations avec le Vatican autres que proprement œcuméniques ont les mêmes objectifs, visant en particulier, « pour le chef du Phanar, à donner à voir une reconnaissance solennelle de sa primauté au sein du christianisme oriental » (p. 138), ce que l’Église russe cherche depuis quelque temps à contrebalancer en développant avec le Vatican le même type de relations.
Bref, le mode de fonctionnement de Patriarcat de Constantinople correspond aujourd'hui plus à un modèle politique qu'à un modèle proprement ecclésial, et les compromis auxquels l'a conduit son action diplomatique tous azimuts, ont impliqué un certain relativisme dogmatique et ecclésiologique qui a été et reste au sein du monde orthodoxe la source de nombreuses tensions." Jean-Claude Larchet
"L'Enfer est pavé de bonnes intentions..."
Prions pour nos hiérarques et pour que Notre Dieu nous prenne en pitié !
Nous avons un privilège en France dont nous ne mesurons pas, à mon humble avis, la rareté : celui d'avoir à la tête du pays, un gouvernant qui suit les préceptes de nos Saintes Ecritures et "ne fait acception de personne". Ah ben si !...
Normes françaises ? non ! Normal François
En effet pour lui :
un chinois et un japonais c'est tout pareil
une épouse ou une concubine c'est toujours une première dame du pays
un homo et un hétéro, ça se marie de la même façon
une mère est un père, et un père est une mère, pas de différence
un "opposant" syrien qu'il soit en fait djihadiste irakien, tunisien, libyen, tchétchène, algérien, ou même afghan c'est toujours un démocrate du pays, c'est évident
une mère porteuse ou quelqu'un qui travaille du chapeau c'est kif kif
un citoyen ou un étranger au pays peuvent à égalité décider par leur vote du destin et des mœurs du pays dans lequel il vit c'est évident. Et le second a même le droit de reproduire et d'imposer à ses hôtes les us et coutumes de son pays d'origine - qui pourtant lui ont rendu la vie si inconfortable à un moment donné qu'il a préféré partir vivre ailleurs, là où la vie lui paraissait bien différente et bien meilleure...
le mot race doit être supprimé de la législation, comme ça plus personne ne pourra traiter qui que ce soit de sale noir, blanc, jaune, arabe etc. cela ne sera plus possible, enfin ! C'est d'ailleurs pourquoi on peut confondre généreusement Japonais et Chinois dès mainenant et publiquement. CQFD
Oui enfin nous savons maintenant, enfin que tout cela est... on- ne- peut- plus NORMAL...