Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8
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lundi 17 février 2025

Remettre l’I.A. à sa bonne place d’esclave par Philippe Guillemant

 


« Revenons à mes amis mystifiés par l’I.A. : la plupart d’entre eux sont pourtant déjà ouverts à la spiritualité, à l’existence de l’âme, etc., et devraient pour cette raison ne pas sombrer dans la confusion entre le langage et la pensée.  Que nenni ! Ayant l’impression que l’I.A. leur donne parfois des réponses créatives, voire intuitives, ils préfèrent lui attribuer des capacités « émergentes », une sorte d’esprit qui émergerait de la complexité de l’algorithme, plutôt que prendre acte tout simplement de la pauvreté des capacités de leur propre cerveau, en comparaison à celui de l’I.A.

 

Le problème est que nous avons tellement été habitués à croire que notre intelligence provenait de notre cerveau (ce qui est vrai seulement dans sa partie exécutive) que nous ne nous résignons pas à faire preuve d’humilité face à la leçon que nous apprend l’I.A. : nos qualités humaines ne résident pas dans notre cerveau ! L’intelligence elle-même, qui est une faculté d’adaptation, ne provient pas de notre cerveau, excepté dans son aspect exécutif une fois les décisions prises, ce qui relève toutefois d’une confusion entre intelligence et performance. L’intelligence implique en effet avant tout la capacité à faire les bons choix, sans quoi il n’y aurait pas d’adaptation possible. Or cette capacité sous-entend une intention et à tout le moins la faculté de ressentir les conséquences de ses choix. Or la conscience est indispensable à ce niveau-là.

 

Je parle de la conscience du bon, de la conscience du bien et de la conscience du beau (les 3 B). La vraie intelligence humaine est dans la capacité de reconnaître le vrai (ou bon) du faux, le bien du mal ou encore le beau du laid. Elle est dans notre capacité à prendre en conséquence des décisions ou des positions justes, face à la complexité et à la subtilité des situations. Sans oublier le fait que l’intelligence réelle intègre le potentiel de la conscience à attirer certains futurs, y compris lorsqu’ils paraissent impossibles à réaliser.

 

Et même lorsqu’on suppose que l’I.A. nous apporte quelque chose de nouveau qui n’est pas proprement humain, on se trompe lourdement. Pour ce qui est de la « fausse intelligence exécutive » qu’elle incarne, nous n’avons là que de l’humain : l’intelligence du web ou des datas qui nourrissent l’I.A., l’intelligence dans l’algorithme (petit bout de code), l’intelligence des développeurs, l’intelligence de la société qui oriente son apprentissage et par-dessus tout, l’intelligence de l’utilisateur, lorsqu’il a compris qu’il avait affaire à un outil et ne s’est pas laissé subjuguer par ses performances.

 

Tout ceci ne veut pas dire que je vais m’abstenir personnellement d’utiliser l’I.A. Bien au contraire, étant conscient de ce que je peux lui confier et de ce dont je dois conserver le contrôle, je risque de faire de véritables prouesses avec l’IA. La question de savoir si elle sera ou non profitable à l’humain dépend ainsi de notre positionnement devant elle : 

 

-  Soit, nous choisissons de rester dans l’ignorance ou l’incompréhension engendrée par la mystification entretenue par l’oxymore « Intelligence Artificielle », et nous deviendrons esclaves de ceux qui financent, nourrissent et manipulent l’I.A. en vue d’un contrôle.

 

-  Soit, nous choisissons de nous éveiller à la véritable nature de l’humain et de la réalité et nous parviendrons alors à remettre l’I.A. à sa bonne place d’esclave, pour ne jamais lui déléguer la moindre de nos décisions, mais la laisser nous instruire de la meilleure des façons possibles, via le multivers de réponses possibles et contradictoires dont elle dispose.

 

En conclusion je vous propose de méditer cette phrase de Kant dans « Critique de la raison pure » : 

 

 "L'intelligence d'un individu se mesure à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter ".»

Philippe Guillemant


Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplomé de l'Ecole Centrale Paris et de l'Institut de Physique du Globe. Il est Docteur en Physique et Habilité à Diriger des Recherches. Il exerce son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech' Marseille) où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.  Spécialiste d'intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS: Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS.Il mène aujourd'hui une recherche fondamentale en physique de l'information.Il est l'auteur de la théorie de la double causalité (ou de l'espace-temps flexible), un modèle de création de la réalité fondé sur le libre arbitre via la rétrocausalité, présenté dans ses cinq livres "La Route du Temps" (Le Temps Présent, 2010 & 2014), "La Physique de la Conscience" (Trédaniel, 2015), "Le Pic de l'Esprit" (Trédaniel, 2017), "Le grand virage de l'humanité" (Trédaniel, 2021 & 2023) et "La physique du futur lumineux" (Trédaniel, 2023), mais aussi synthétisé et mis en scène dans le film documentaire de Jean-Yves Bilien "La Route de la Conscience" (Big Bang Boum films, 2015). Ce modèle conduit, entre autres choses, à une explication rationnelle de la synchronicité qui débouche sur un véritable « pont » entre la Science et la Spiritualité.


jeudi 23 janvier 2025

LA RELIGION CHRÉTIENNE FACE AU TRANSHUMANISME par Basarab NICOLESCU

         De mon point de vue, nous vivons une époque de nouvelle barbarie, qui peut être caractérisée par trois mots : PanterrorismeAnthropocène et Transhumanisme. Dans la présente conférence je n’aborderai que le défi du transhumanisme par rapport à la religion chrétienne.




         Le transhumanisme est lié à ce qu'on appelle « la singularité technologique ». 

        La singularité technologique est définie comme un événement hypothétique : le moment où l'intelligence artificielle serait capable d'auto-amélioration récursive ou de construire de façon autonome des machines plus intelligentes et plus puissantes qu'elle-même, jusqu'à une explosion d'intelligence qui va surpasser tous les humains actuels de contrôle et de compréhension. Parce que les capacités d'une telle superintelligence peuvent être impossibles à comprendre pour les humains, la singularité technologique est le point au-delà duquel les événements pourraient devenir imprévisibles. On parle d'une singularité essentielle dans l'histoire de la race humaine au-delà de laquelle les affaires humaines, telles que nous les connaissons, ne pourront pas continuer 1 . 

         Le terme « singularité technologique » a été inventé par le mathématicien, informaticien et auteur de science-fiction Vernor Vinge, qui soutient que l'intelligence artificielle, l'amélioration biologique humaine ou les interfaces cerveau-ordinateur pourraient être des causes possibles de la singularité. Le futuriste Ray Kurzweil prédit que la singularité se produira vers 2045. 

        L'idée fondamentale est que, bien que le progrès technologique ait été en accélération, il a été limité par l'intelligence du cerveau humain, qui n'a pas changé de façon significative depuis des millénaires. Beaucoup d'auteurs lient la singularité aux observations de la croissance exponentielle dans diverses technologies, en utilisant de telles observations comme une base pour prédire que la singularité est susceptible de se produire au cours de notre siècle.

         Kurzweil réserve le terme « singularité » pour une augmentation rapide de l'intelligence (par opposition aux autres technologies), en écrivant, par exemple, que « La Singularité nous permettra de transcender ces limitations de nos corps et cerveaux biologiques [...] Il n'y aura pas de distinction post-singularité, entre l’humain et la machine "2. Il estime que la "conformation du cerveau humain, bien que pas simple, est néanmoins un milliard de fois plus simple qu'il n'y paraît, en raison de la redondance massive". Il définit la date de la singularité en termes de quand on s'attend à ce que les intelligences fondés sue l’informatique dépassent de manière significative la somme totale de la puissance des cerveaux humains. L'analyse de Kurzweil conclut que le progrès technologique suit un modèle de croissance exponentielle, à la suite de ce qu'il appelle la «loi de l'accélération des rendements». Chaque fois que la technologie approche d'un obstacle, écrit Kurzweil, les nouvelles technologies vont le surmonter.

         L'immense littérature autour du concept de la singularité technologique met l'accent sur le côté brillant, attrayant et utopique de la technologie. Dans ma conférence, je choisis de parler de son côté sombre.

         À partir des nombreux livres, articles et documents Internet, je conclus que l’expression « singularité technologique » n'est pas rigoureuse. La science-fiction n'est pas la science et le vœu pieux n'est pas une pensée sérieuse. En fait, la singularité technologique n'est pas une singularité selon la signification mathématique de ce mot. Le comportement exponentiel ne signifie pas une singularité. Tout cela, à mon avis, semble être une excuse pour dissimuler l'idéologie derrière tout cela: l'avènement des transhumains. La « singularité » est utilisée comme une métaphore pour suggérer le saut des humains vers les transhumains. En d'autres termes, la singularité technologique est le fondement de ce qu'on appelle le Transhumanisme. 

         Le « transhumanisme », s’il voit le jour, va transformer l’être humain de plus en plus en machine et la machine va devenir de plus en plus humaine. Ce fort mouvement culturel et intellectuel international3 prône l’usage de la biotechnologie pour améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le vieillissement et la mort sont considérés comme indésirables. La sélection naturelle est considérée comme dépassée et la sélection technologique prend sa place. Le grand projet est d’éliminer toute force transcendante en le remplaçant par l’homme-machine, d’une intelligence surhumaine, maître de sa vie. 

         Les transhumains, que certains philosophes et idéologues appellent par précaution oratoire, « humains améliorés », constitueront une nouvelle espèce biotechnologique et la société future sera divisée entre «transhumains» et «les anciens humains». Les anciens humains seront inévitablement les serviteurs des transhumains. 

         En France, Laurent Alexandre, neurobiologiste réputé, affirme que la guerre entre l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle peut être évitée si l'on implante des puces électroniques dans le cerveau des jeunes enfants, au cours d’un nouveau type d'éducation 4 , en vue de favoriser l'égalité des êtres humains et d’améliorer la démocratie. 

         Il est remarquable que Freud ait prophétisé, dès 1930, dans Malaise dans la civilisation, l’avènement du transhumanisme. Il parlait du désir de l’être humain de s’égaler à Dieu, en devenant un Dieu-prothèse, par une seconde nature, technologique, qui lui permettra de dominer le monde.5 

         Ce qui devait arriver est déjà arrivé. Un nouveau mouvement religieux a été formé en 2015 – « Way of the Future » (« Chemin vers l’Avenir » - dont le chef autoproclamé est Anthony Levandovski, un ingénieur de 37 ans connu pour son activité en technologie robotique et dans la construction de voitures sans chauffeur. Les documents de cette nouvelle église exigent l'acceptation et l'adoration d'une divinité créée par l'intelligence artificielle. L'idée de base est que cette divinité, infiniment plus intelligente que l'être humain, est en train de naître, et tout ce que l'homme peut faire, s'il ne veut pas devenir esclave de cette divinité ou être détruit par elle, c'est de capturer la bienveillance de cette divinité 6. Les transhumains, nouveaux anges noirs, serviront la divinité. 

         Tout cela a l’air d’une mauvaise blague, mais c'est un événement important. Comme le Père Jean Boboc l'a démontré dans un livre substantiel, bien argumenté et passionnant, le transhumanisme met en danger les religions constituées en éliminant toute transcendance 7

         La logorrhée de certains philosophes contemporains sur les genres qui doivent remplacer les sexes ou sur l’égalité des droits des animaux et des humains vise aussi une redéfinition de l’être humain au-delà de toute transcendance. 

         L'évangile transhumaniste se répand dans tous les pays et attire même certains chrétiens. Par exemple, l'Association Chrétienne Transhumaniste, qui a une activité intense, appelle à «utiliser la science et la technologie pour participer à l'œuvre de Dieu, cultiver la vie et renouveler la création». Nous trouvons dans son conseil consultatif académique le révérend Ronald Cole-Turner, qui est ministre ordonné de l'Église Unie du Christ et membre fondateur de la Société Internationale pour la Science et la Religion. Ronald Cole-Turner a siégé au conseil consultatif de la Fondation John Templeton et de l'Institut Metanexus et il travaille sur la réponse théologique au transhumanisme et aux technologies d’amélioration de l’être humain. Il a édité le livre Transhumanisme et Transcendance: l'espérance chrétienne dans un âge de progrès technologique 8.

         Le manifeste de l'Association Chrétienne Transhumaniste affirme: « Nous croyons que l'utilisation intentionnelle de la technologie, couplée à la fidélité au Christ, nous permettra de devenir plus humains à travers de ce que signifie être des créatures à l'image de Dieu. Nous reconnaissons la science et la technologie comme des expressions tangibles de l'impulsion que Dieu nous a donnée d'explorer et de découvrir, et comme une conséquence naturelle d'être créé à l'image de Dieu. De cette façon, nous sommes des Transhumanistes Chrétiens. » 9 Le premier congrès national de cette association, avec le thème « Faith, Technology & The Future », a eu lieu en août 2018 à l’Université Lipscomb de Nashville et il a été sponsorisé par National Geographic. Citons parmi les communications présentées à ce congrès : « What did Jesus teach us about benevolent Transhumanism?, « Transhumanism is pro-human: highlighting the anti-suffering alignment of pioneering technology with religion” et « The Promise and Peril of Technological Hope », 

         Il n'est pas étonnant qu'on parle même d'une «techno-theosis» 10 et qu’une thèse de doctorat en théologie a été soutenue sur «Transhumanisme et l’image de Dieu». 11 

        La divinité transhumaniste est un dieu-prothèse mais redoutable, car il peut arrêter l’évolution spirituelle de l’homme. 

         Certes, ce n’est pas dans le ventre d’une femme que le dieu-prothèse est en gestation, mais dans le ventre électronique de la Terre. Ce n’est pas par la semence transmise par le Saint Esprit qu’il s’incarne, mais par la semence du génie technologique de l’homme. 

         Il sera invisible, car répandu dans tous les réseaux informatiques de la Terre. Il sera imprévisible, car son intelligence dépassera de loin l’intelligence de l’homme. Cette imprévisibilité peut aller jusqu’à la destruction totale de l’espèce humaine. Il sera totalement inconnu, car personne ne pourra voir son visage. Il sera indestructible, car les êtres humains seront incapables de pénétrer ses algorithmes. Seule la destruction complète de la Terre pourrait le détruire. Ce dieu-prothèse va baigner l’homme dans les délices d’un monde libéré des maladies et de la vieillesse, un paradis-prothèse qui n’est que le tombeau de l’homme. Une mutation de la conscience humaine est le seul remède de cette grave menace qui est au seuil de notre monde. La religion chrétienne va avoir un rôle crucial dans cette mutation de la conscience humaine, par son dialogue avec la science et la technologie d’aujourd’hui. L’anthropologie chrétienne, est le moyen privilégié de faire face aux défis du transhumanisme et elle peut éduquer les jeunes sans l’esprit de cette résistance à la nouvelle barbarie. Nos moyens de faire face au défi du transhumanisme sont la foi, l’amour et la conscience. 


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1 Max More and Natacha Vita-More (Ed.), The Transhumanist Reader - Classical and Contemporary Essays on the Science, Technology, and Philosophy of the Human Future, Wiley-Blackwell, John Wiley & Sons, Inc, West Sussex, 2013.

2 Ray Kurzweil, The Singularity is Near : When Humans Transcend Biology, New York, Penguin, 2006.

3 Voir, par exemple, Max More and Natacha Vita-More (Ed.), The Transhumanist Reader - classical and contemporary essays on the science, technology, and philosophy of the human future, op. cit.

4 Laurent Alexandre, La guerre des intelligences – Intelligence artificielle versus intelligence humaine, JC Lattès, Paris, 2017.

5 Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation, 1930, in Le Malaise dans la Culture, Paris, PUF, 2004.

6 Mark Harris, « Inside the First Church of Artificial Intelligence »

https://www.wired.com/story/anthony-levandowski-artificial-intelligence-religion/

7 P. Jean Boboc, Le transhumanisme décrypté - Métamorphose du bateau de Thésée, Apopxis, Paris, 2017, préface de Pierre Magnard.

8 Ronald Cole-Turner (Ed.), Transhumanism and Transcendence: Christian Hope in an Age of Technological Advancement, Georgetown University Press, 2011.

9 Voir le site de Christian Transhumanist Association

https://www.christiantranshumanism.org/

10 Kevin Kelly, “Nerd Theology,” Technology in Society 21, no. 4 (1999): 388

11 Stephen Robert Garner, « Transhumanism and the imago Dei - Narratives of apprehension and hope », PhD Thesis in Theology, The University of Auckland, 2006.