
Ils n’ont aucune position doctrinale particulière, et professent simplement la foi de l’Église orthodoxe : « L’Église est une. Cette Église une et vraie, qui garde la continuité de la vie ecclésiale, c’est-à-dire l’unité de la Tradition, est l’Orthodoxie. Admettre que cette Église une et vraie, à l’état pur, n’existe pas sur terre et qu’elle est partiellement contenue dans les différentes ‘branches’, ce serait (...) ne pas avoir foi en l’Église et en son Chef. »
Simplement, les Athonites tiennent à ce que cette conviction s’inscrive dans les faits. Ils ne peuvent approuver des comportements ou des paroles qui sembleraient impliquer une reconnaissance pratique de la théorie des « branches ». L’unité des chrétiens, qui leur tient à cœur autant qu’à quiconque, ne peut se réaliser que par accession des non-orthodoxes à l’intégrité et à la plénitude de la foi apostolique. Elle ne saurait être le fruit de compromis et d’efforts nés d’une aspiration humaine et naturelle à l’unité entre les hommes, qui ferait bon marché du dépôt confié à l’Église. En matière d’œcuménisme comme de vie spirituelle, l’attitude de l’Athos est faite de sobriété et de discernement. Il faut savoir filtrer aussi bien les élans de la sensibilité que les raisonnements de l’esprit, et surtout renoncer à « plaire aux hommes », si l’on veut plaire à Dieu et entrer dans son Royaume."
1 commentaire:
Une bonne mise au point, car j'ai vu récemment quelqu'un enrôler le père Placide dans l'oeucuménisme.
Enregistrer un commentaire