LA MEMOIRE COURTE : Alliés d'un jour ennemis d'un autre...
Le bombardement, qualifié d’agression par le gouvernement de la
République fédérale de Yougoslavie et par de nombreux experts juridiques
de Serbie et du monde, a suivi après des négociations échouées sur le
règlement de la crise au Kosovo, qui ont eu lieu à Rambouillet et à
Paris, en février et en mars 1999. Lors des négociations avec la
délégation des Albanais du Kosovo, en France, en présence des
médiateurs, les autorités serbes ont refusé d’accepter l’annexe
militaire au contrat qui signifierait, selon les interprétations,
l’occupation du pays. Le Parlement serbe a adopté le 24 mars 1999 la
décision sur la non-acceptation des troupes étrangères, et le même soir,
à 19 heures 45, les forces de l’OTAN ont entamé le bombardement, sur
l’ordre du secrétaire général de l’OTAN de l’époque, Javier Solana. Le
gouvernement yougoslave a proclamé la même nuit l’état de guerre. Un
conflit de la police et des éléments de l’Armée libératrice du Kosovo
terroriste dans le village Racak, le 15 janvier 1999, a servie de motif
immédiat pour l’attaque de l’OTAN. Le chef de la mission d’observateurs
de l’OSCE, William Walker a proclamé la mort de 45 Albanais de massacre
de civils innocents, avant l’ouverture d’une enquête officielle. Les
représentants officiels de la Serbie affirmaient cependant qu’à Racak
avait eu lieu un conflit entre la police et les terroristes albanais.
Pendant l’opération ont eu lieu plus de 2 000 attaques aériennes. 45 ponts routiers et 28 ponts ferroviaires ont été démolis, de même que l’ambassade de Chine à Belgrade, environ 300 écoles, plusieurs dizaines d’hôpitaux et 176 monuments de culture serbes ont subi des dommages graves et légers. Selon les estimations d’experts, le dommage matériel causé par les bombardements est évalué à plus de 30 milliards de dollars. Presque tous les transmetteurs de Radio et télévision de Serbie ont été démolis, y compris la tour à Avala.
Suite à plusieurs initiatives diplomatiques, l’intervention militaire a été achevée par la signature de l’Accord technico-militaire le 9 juin 1999 à Kumanovo, et trois jours plus tard a commencé le retrait de l’Armée de Yougoslavie et de la police serbe du Kosovo-Metochie. Le secrétaire général de l’OTAN a issu l’ordre sur l’arrêt des bombardements le 10 juin, et le même jour le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 1244. Environ 37 000 soldats de 36 pays sont arrivés au Kosovo dans la composition de la Kfor. A l’entre-temps, le nombre d’effectifs est réduit à 10 000. Selon les données de l’UNHCR, environ 230 000 Serbes et autres non-albanais ont quitté le Kosovo depuis l’arrivée des forces de la paix, tandis que seulement environ 16 000 personnes déplacées sont revenues dans la Province.
Pendant l’opération ont eu lieu plus de 2 000 attaques aériennes. 45 ponts routiers et 28 ponts ferroviaires ont été démolis, de même que l’ambassade de Chine à Belgrade, environ 300 écoles, plusieurs dizaines d’hôpitaux et 176 monuments de culture serbes ont subi des dommages graves et légers. Selon les estimations d’experts, le dommage matériel causé par les bombardements est évalué à plus de 30 milliards de dollars. Presque tous les transmetteurs de Radio et télévision de Serbie ont été démolis, y compris la tour à Avala.
Suite à plusieurs initiatives diplomatiques, l’intervention militaire a été achevée par la signature de l’Accord technico-militaire le 9 juin 1999 à Kumanovo, et trois jours plus tard a commencé le retrait de l’Armée de Yougoslavie et de la police serbe du Kosovo-Metochie. Le secrétaire général de l’OTAN a issu l’ordre sur l’arrêt des bombardements le 10 juin, et le même jour le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 1244. Environ 37 000 soldats de 36 pays sont arrivés au Kosovo dans la composition de la Kfor. A l’entre-temps, le nombre d’effectifs est réduit à 10 000. Selon les données de l’UNHCR, environ 230 000 Serbes et autres non-albanais ont quitté le Kosovo depuis l’arrivée des forces de la paix, tandis que seulement environ 16 000 personnes déplacées sont revenues dans la Province.
Détails supplémentaires
Racak :Des questions troublantes ont pourtant vite vu le jour, mettant
le massacre en doute et évoquant la possibilité que l’incident ait été
manipulé pour pousser l’OTAN à la guerre, mais elles ont été
complètement ignorées par les médias américains de l’époque.
Des articles importants de correspondants chevronnés en Yougoslavie s’interrogeant sur la version de William Walker ont pourtant été publiés par des journaux français comme Le Figaro (“Nuages noirs sur un massacre”, 20/1/99), et Le Monde (“Les morts de Racak ont-ils réellement été massacrés de sang-froid ?”, 21/1/99). Le quotidien allemand Berliner Zeitung a rapporté, le 13/3/99, que plusieurs gouvernements, dont l’Allemagne et l’Italie, demandaient à l’OSCE de renvoyer William Walker, à la lumière d’informations reçues de contrôleurs de l’OSCE au Kosovo selon lesquelles les corps de Racak “n’étaient pas – comme le prétend Walker – des victimes d’un massacre serbe de civils” mais ceux de combattants de l’UCK tués au combat. (source Yahoo questions et réponses)
lire aussi entre autres :
Bombardement de la Serbie – L’anniversaire de la honte
Des articles importants de correspondants chevronnés en Yougoslavie s’interrogeant sur la version de William Walker ont pourtant été publiés par des journaux français comme Le Figaro (“Nuages noirs sur un massacre”, 20/1/99), et Le Monde (“Les morts de Racak ont-ils réellement été massacrés de sang-froid ?”, 21/1/99). Le quotidien allemand Berliner Zeitung a rapporté, le 13/3/99, que plusieurs gouvernements, dont l’Allemagne et l’Italie, demandaient à l’OSCE de renvoyer William Walker, à la lumière d’informations reçues de contrôleurs de l’OSCE au Kosovo selon lesquelles les corps de Racak “n’étaient pas – comme le prétend Walker – des victimes d’un massacre serbe de civils” mais ceux de combattants de l’UCK tués au combat. (source Yahoo questions et réponses)
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“Nous convions notre peuple infortuné, chers frères et sœurs, à n’emprunter que le chemin de la justice et de l’honnêteté, de la foi et des valeurs morales, de l’humanité et de la noblesse d’âme chrétienne, sans esprit de haine ni de vengeance à l’égard de quiconque, toujours à genoux devant Dieu et jamais devant les hommes ; alors, le Seigneur des armées, le Tout-puissant, le Seigneur de l’histoire, le Dieu d’amour et de miséricorde, mais Juge juste de l’univers, sera à nos côtés. Et s’Il est à nos côtés, de quoi aurions-nous peur ? Puissent les sons doux des cloches de nos églises et monastères porter la prière de l’Église orthodoxe dans nos cœurs et sur nos lèvres : « Seigneur de la puissance, sois à nos côtés, car nous n’avons pas de soutien autre que Toi ; Seigneur de la puissance, aie pitié de nous ! »”
— « Déclaration du patriarche Pavle de Serbie à propos des derniers actes de guere de l’OTAN », Pravoslavlje, 15 septembre 1995. (cité par moinillon)
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