Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

samedi 24 décembre 2016

À propos de traditions de Noël et de leurs adversaires acharnés…pas de souci !


Comment les Soviétiques* ont cherché à détruire Noël

La campagne soviétique pour remplacer les symboles de Noël est un chapitre culturel intéressant dans l’histoire de ce que Ronald Reagan nommait «l’empire du mal».
Par Michael de Sapio.


Lorsque les régimes totalitaires (en particulier ceux de gauche) arrivent au pouvoir, une des premières choses qu’ils font généralement est de détruire les symboles culturels sacrés, afin de mieux reconstruire la société depuis la base. La campagne soviétique pour remplacer les symboles de Noël est un chapitre culturel intéressant dans l’histoire de ce que Ronald Reagan nommait «l’empire du mal».
À la suite de la Révolution russe, le nouveau gouvernement athée commença une campagne antireligieuse. Tous les symboles jugés religieux ou « bourgeois» furent éradiqués et remplacés par de nouvelles versions laïques. Ainsi Noël (qui dans le calendrier orthodoxe russe est le 7 janvier) fût aboli en faveur du Nouvel An, et plusieurs coutumes et traditions de Noël reçurent de nouvelles identités.

Nouveau père Noël et nouvelle nativité

Saint-Nicolas et le Père Noël cédèrent leur place à Ded Moroz ou «Grand-père gel» (une figure populaire provenant des temps païens), et la nouvelle «nativité» le présentait avec sa petite-fille la Vierge des neiges au lieu de Joseph et Marie, parfois avec le «garçon du Nouvel An» à la place de Jésus. Les cartes de Noël représentaient souvent Ded Moroz chevauchant aux côtés d’un cosmonaute soviétique dans un vaisseau spatial blasonné avec un marteau et une faucille.


De telles images semblent ridicules de nos jours, mais la volonté de détruire les traditions fait partie intégrante des mouvements sociaux radicaux à travers l’histoire. Pensez aux révolutionnaires français qui ont remplacé le calendrier chrétien, allant jusqu’à renommer les mois et les jours de la semaine afin d’éviter toute référence possible au christianisme.
Et les Soviétiques n’étaient pas les seuls à avoir un problème avec Noël. Les puritains de Boston au 17ème siècle s’y opposèrent avec véhémence. Un « avis public » de l’époque proclamait :
« La célébration de Noël étant considérée comme un sacrilège, l’échange de cadeaux et de salutations, vêtir de beaux vêtements, l’organisation de festins et autres pratiques similaires sataniques sont par la présente interdits avec le délinquant, passible d’une amende de cinq shillings. »
Un groupe détestait Noël parce qu’il était religieux, et l’autre le détestait parce qu’il était irréligieux. L’histoire et la nature humaine sont pleines de paradoxes.
Quant aux Soviétiques, ils ont fini par adoucir leur position. En 1935, Pavel Postyshev, le dirigeant du Parti communiste, écrivit un éditorial dans la Pravda qui se moquait de la faction extrémiste anti-Noël. Il déclarait que les coutumes de Noël devraient être ramenées pour le plaisir et le bénéfice des enfants. (Il va sans dire que pour les enfants l’objectif était toujours de les rendre serviteurs obéissants de l’État.) Après la chute de l’Union soviétique en 1991, Noël devint populaire à nouveau.
Tout cela montre que si vous pouvez lutter contre les traditions, vous ne pouvez pas les détruire complètement. Elles peuvent être cachées, en sommeil, mais une fois les restrictions levées, elles jailliront de nouveau. Et tout régime qui tente de remplacer le monde familier par un monde synthétique est fondamentalement en guerre avec l’esprit humain.
  • Traduction Contrepoints

*PS : Un lecteur frère en Christ m'a fait la charité de quelques rectifications que je me fais un plaisir de rajouter en post scriptum car elles m'apparaissent pertinentes et bien fondées : on aurait tort en effet d'assimiler tout le peuple russe terrorisé et asservi, et pourtant conservant souvent la foi en secret après avoir offert suffisamment de martyrs avec ses tyrans fous et impitoyables, ces  "monstrueux et abjects dirigeants et exécutants, petits et grands, qui se mirent au service de l'Adversaire pour s'attaquer à l'Église, Corps du Christ."

"Ded Moroz, me fait également remarquer mon lecteur, connu depuis des siècles (et féroce à l'origine), était devenu populaire (et doux) dès le milieu du 19e siècle (grâce à la littérature (Nekrassov, Ostrovski,...), de même que la petite fille des neiges. Et ils furent même d'emblée interdits par les autorités bolchéviques, car trop liés à un événement chrétien. Ce ne serait que vers les années 1930 qu'ils auraient fait leur 'réapparition'. L'image de la carte ci-jointe et portant l'inscription 'Joyeux Noël' daterait d'avant la révolution de 1917.

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