MARIA GAETANA AGNESI, mathématicienne, européenne, chrétienne
Autant je souhaite ardemment que la foi et la vie chrétienne puisent, à nouveau et toujours, à ses sources authentiques conservées vivantes par l'Orthodoxie, (ce sont essentiellement le fondement et la motivation de la poursuite de ce blog) critiquant volontiers ce qui a été négligé, réformé, déformé ou perdu par la Chrétienté d'occident ; autant je suis et serai toujours prêt à mettre en relief et à défendre les mérites de l'Eglise romaine quand elle en a... et notamment quand je peux contribuer à défaire les préjugés, les contre-vérités et autres "tartes à la crème" empoisonnées que l'on partage abusivement et se délecte en milieu politiquement correct, de manière erronée, inique, et inculte à son égard... La vie de Maria Gaetana Agnesi et l'attitude de la hiérarchie ecclésiale romaine, le pape Benoît XIV, en témoignent.
J'en profite pour montrer comment notre civilisation chrétienne européenne n'a pas si mal traité les femmes, contrairement à d'autres qui continuent de le faire impunément, sans la moindre honte mais bien plutôt avec un aplomb, une brutalité et une cruauté qui le disputent à une bêtise crasse... Et ceci avec très peu d'indignations (de la part de nos "élites"), soigneusement sélectionnées selon d'abord ce qui peut dévaloriser nos contrées, nos peuples et nos cultures avec une irrationnelle auto-flagellation qui ravit nos prétendues (et du coup soi-disant) victimes, d'autre part selon le degré de terreur que l'on parvient à nous imposer par notre lâcheté, et enfin selon les accords financiers plus ou moins juteux (?) qui, par miracle, effacent tout ce qui n'est d'ordinaire qu'absolument irrecevable (n'est-ce pas ?) par nos universels droits de l'homme.
Avec Maria Gaetana Agnesi, Google met à l'honneur la reine des mathématiques ! Le Point.fr - Publié le 16/05/2014 à 00:01 - Modifié le 16/05/2014 à 10:57
" La mathématicienne italienne, née le 16 mai 1718 à Milan, aurait eu 296 ans ce vendredi. Google lui consacre un Doodle.
Première femme dans le monde occidental à s'être fait connaître dans le domaine des mathématiques, la mathématicienne et philosophe italienne Maria Gaetana Agnesi est mise à l'honneur par le doodle de Google. Née le 16 mai 1718 à Milan, alors sous l'autorité des Habsbourg, Maria Gaetana Agnesi est la fille aînée d'un riche marchand qui a fait fortune dans le commerce de la soie. Enfant extrêmement précoce, elle reçoit une éducation dispensée par les meilleurs précepteurs et maîtrise rapidement le latin, le grec, l'hébreu et plusieurs langues modernes. Des connaissances que son père aime afficher en public en organisant des rassemblements où elle démontre ses talents. En 1738, elle publie notamment Propositiones philosophicae, une série de thèses sur la philosophie naturelle et l'histoire, qu'elle défendra lors d'une joute oratoire dans un salon mondain. Cependant, l'ouvrage le plus célèbre de Maria Agnesi demeure Instituzioni analitiche ad uso della gioventù italiana (Institutions analytiques à l'usage de la jeunesse italienne), un traité d'algèbre et d'analyse en deux volumes qui contient des développements parfois inédits dans des domaines comme les calculs différentiel et intégral. On y trouve la cubique d'Agnesi - cas particulier d'hyperbole cubique, c'est-à-dire d'une courbe définie par une équation du troisième degré -, appelée en italien versiera, un terme qui sera confondu avec versicra, signifiant sorcière en italien, et qui sera traduit à tort par l'expression "sorcière d'Agnesi".
Nommée professeur par le pape Benoît XIV Un travail félicité par l'Académie des sciences de Paris, qui déclarera n'avoir "connaissance d'aucun ouvrage de ce type qui soit plus clair, plus méthodique, plus complet". Le pape Benoît XIV, lui aussi très impressionné, nomme Maria Agnesi professeur de mathématiques à l'université de Bologne en 1750. Une nomination historique puisque Agnesi devient la première femme à avoir l'opportunité d'occuper un poste d'universitaire. Finalement, elle n'occupera jamais sa chaire et se tournera vers la religion, avant de se consacrer exclusivement aux oeuvres caritatives et à l'étude religieuse après la mort de son père en 1752. Elle fondera d'ailleurs de nombreux hospices avant de mourir dans son hospice milanais, le 9 janvier 1799. (…) (source)
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