De la divine contemplation * d'abord éloignée par le poids des passions, * tu as ensuite converti aux biens supérieurs * tes sentiments et tes actions ; * contemplant l'image de la Vierge immaculée * et désormais te détournant de tout péché, * avec confiance tu as adoré la précieuse Croix. Dans l'allégresse tu as visité les Lieux saints, * faisant provision de vertu * sur le chemin du salut ; * rapidement tu as parcouru la route de la sainteté ; * tu as franchi les flots du Jourdain * et du Baptiste tu habitas le désert, * maîtrisant l'exubérance de la chair * et faisant disparaître la nature sauvage des passions, * vénérable Mère, par ta sainte vie.
|
Jacopo Robusti Tintoretto
St Marie l'Égyptienne au désert
Évidemment, comme d'habitude, même si la représentation est belle et touchante émotionnellement, elle demeure interprétative, subjective, narrative, anecdotique, pédagogique éventuellement, mais comment vénérer ces images ? Elles n'ont bien sûr rien de sacré et c'est abusivement que l'on appelle cet art, esthétiquement magnifique, "sacré". Nul ne peut faire appel à l'intercession de leurs personnages. On ne peut les prier. Ils ne portent en effet aucun signe d'une quelconque déification, d'une transfiguration. déification, d'une illumination à travers la pénitence. Ils sont l'expression de la sensibilité d'un artiste. Pas un objet de culte. C'est pourquoi c'est abusivement qu'on le regroupe sous l'appellation part sacré" avec des icônes orthodoxes authentiques.
|
|
La dernière communion de Ste Marie L'Egyptienne |
|
Ste Marie L'Egyptienne- Jusepe de Ribera, 1641 |
|
Ste Marie L'Egyptienne - Jusepe de Ribera, 1651 |
Commentaires