Vraiment pouvons-nous dire qu'il y ait le moindre indice d'un développement moral de l'humanité vers la perfection ? Non, ce n'est pas l'humanité en général qui peut atteindre la perfection morale sur terre (perfection qui est d'ailleurs imparfaite), mais c'est bien plutôt le croyant, en tant qu'individu, dans la mesure même où il accomplit les commandements de Dieu, et selon le degré de son humilité. Quant à la perfection finale, la perfection totale, on l'obtiendra au ciel, dans la vie éternelle, dont la vie éphémère sur terre n'est que la préparation, tout comme les années de scolarité d'un jeune servent de préparation à son futur métier. Si la destinée de l'homme était limitée à son existence terrestre, si tout prenait fin ici-bas, pourquoi donc l'apôtre Pierre déclarerait-il: « La terre, avec les œuvres qu'elle renferme, sera consumée » (2P : 3, l0) ? En ajoutant ensuite: « Mais ce sont de nouveaux cieux et une ter