Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 28 juin 2016

Il Consiglio ha avuto successo : Le Concile a été couronné de succès

Le concile de Crète, Vatican II de l'Orthodoxie

On peut voir au centre gauche de la photo un épiscope scrutant les évolutions  des schismatiques rebelles en nombre croissant de façon inquiétante malgré le succès indéniable de (ou suite à) la sainte réunion…

ERRATUM : par une incompréhensible erreur (pour ne pas dire quelque malveillance de diablotin) on a substitué aux barbus vêtus de noir ces prélats au visage glabre vêtus d'un costume rouge assez seyant - il faut l'avouer. Mais à notre époque de réciproque bienveillance oecuméniste, on ne s'attardera pas à ce détail d'esthétique corporelle insignifiant car désormais tout cela c'est du pareil au même n'est-ce pas ? Aussi n'est-il pas pas vraiment nécessaire de retrouver la photo originelle…

dimanche 26 juin 2016

LA PAUVRETÉ DE NOS JOURS ET SOUS L'ANCIEN RÉGIME…



A PLUS DE 7 ANS APRES L'EXPLOSION DE WALL STREET: 21 MILLIONS D'AMÉRICAINS EN PAUVRETÉ ABSOLUE 
Notre lectrice Mme Landry a repéré un article effrayant "7% de la population, soit 21 millions de gens, vivent en pauvreté absolue, avec un revenu inférieur de 50% à ce que l'on considère comme seuil de la pauvreté. Et 33% de la population, soit 105 millions de gens, vivent dans la pauvreté, ou toute proche (...) Ces chiffres ont été obtenus dans How the U.S. Census Measures Poverty, U.S. Census Bureau, Income, Poverty, and Health Insurance Coverage in the United States 2014, U.S. Census Bureau".
Autant pour les journalistes économiques de BFM-WC dont la propagande vous explique que tout va bien aux US.. . Le total est 126 millions sur 320 soit une famille sur trois. Bienvenue dans la jungle. Cela me rappelle une chanson de Guns and Roses, "Welcome to the jungle" écrite dans les années 90. Là aussi, les musiciens sont des prophètes. Lire ici et ici la carte de la pauvreté aux US. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©  www.jovanovic.com 2008-2016

EN FRANCE, 9 MILLIONS DE PAUVRES ET DE CHOMEURS 
 C'est Jean-Luc Melenchon qui a confirmé ce chiffre de 9 millions lors de sa prestation jeudi dernier sur France2. Le pays compte 2 millions de bénéficiaires du RSA (sorte de salaire minimum), mais si on y ajoute les personnes âgées et les handicapés (stats de 2014), on arrive alors "à 4 millions pour l’année 2014 contre 3,3 millions en 2000, soit une hausse de 24 %. En comptabilisant les ayants droit (conjoints, enfants...), plus de 6 millions d’individus vivent d’une allocation relevant de ce dispositif. Sans ce système de protection sociale, des centaines de milliers de familles vivraient avec peu ou pas de ressources dans des conditions misérables", lire ici inegalites.fr, merci à Mme Landry.
Bref, le chômage continue à détruire le pays. Mais le Trésor Public pout souffler: 14.000 personnes se donnent la mort à cause du chômage, ce sont donc autant d'indemnités non versées par le gouvernement de Mr Hollande. Elle est pas belle la vie en temps de crise ? 
Notre lecteur Mr Siddh nous dit par exemple: "Je n’étais pas retourné faire d’emplettes dans ce centre commercial de Villiers-sur-Marne depuis Noël. A ce moment, tous les magasins étaient ouverts et semblaient profiter pleinement du boom de cette saison propice aux achats en tout genre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il y a 15 jours, je me suis retrouvé nez à nez avec plus de 50% des magasins fermés ! J’ai cru sur le moment qu’il y avait des travaux de rénovations. Mais en discutant avec un vendeur de l’un des magasins pour le moment préservé, il m’a bien confirmé que toutes ces enseignes avaient mis la clé sous la porte ces 5 derniers mois. A ce rythme, ce centre commercial est voué à la fermeture définitive. Il y règne déjà un air de désolation !" Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2016



République VS Monarchie par l'historien Henri Guillemin


vendredi 24 juin 2016

Le chemin de notre souveraineté retrouvée…

Par Serge Federbusch


Et maintenant l’Eurexit !


Britannia, la fille de l'air

Comme nous l'espérions, les Anglais se sont tirés les premiers !
Depuis le début des années 2000, l’Union européenne est un peu comme le Norman Bates du «Psychose» d’Hitchcock, elle vit attachée psychologiquement et physiquement à un cadavre dont elle n’a pas réalisé la mort. Ayant substitué l’enflure bureaucratique à l’arbitrage démocratique elle a perdu sa légitimité, s’est privée de toute assise populaire et a sombré dans une sorte d’autoritarisme mou dissimulé dans des normes de plus en plus absurdes et épaisses. Sa monnaie, l’euro, d’abord instrument de domination allemande s’est muée elle-aussi en une créature incontrôlée, imprimée au gré de ses humeurs et ses intérêts par une technocratie inquiète sise à Francfort.
Hier, 23 juin 2016, les Britanniques ont fait, comme nous l’espérions, le choix de la raison, de l’avenir et de la liberté.
Les sempiternels esclaves de la machinerie berlino-bruxelloise vont maintenant tenter de colmater les brèches, d’invoquer la nécessité d’une construction plus allante qui ne serait en réalité pour la France, dans le rapport des forces actuel, qu’une soumission plus grande à l’Allemagne.
Mais cela ne fonctionnera pas. Trop de questions sont insolubles. Qui va payer les sommes que les Britanniques versaient au budget communautaire ? Comment allons nous collectivement renégocier les conditions de nos échanges de tout type avec les Anglais alors que nous ne parvenons déjà que très difficilement à trouver des accords sur des sujets microscopiques comme les emballages alimentaires ou l’affinage des produits laitiers ?
Les Britanniques nous ont ouvert le chemin de notre souveraineté retrouvée. Il sera escarpé car le confort de la dette garantie par l’Allemagne nous permettait, au prix de notre servilité, de croire que nous pouvions éviter de réformer notre propre bureaucratie. Cela ne sera plus le cas.
Angleterre, merci pour ce moment !
Serge Federbusch

Sur le BLOG de CLAUDE : un texte bref mais clair du théologien grec Theodore Riginiotis

Theodore Riginiotis (Théologien grec): Pour nos frères qui, de l'islam se sont convertis au protestantisme ou au catholicisme romain




[...] Vous savez peut-être, ou bien vous l’entendez peut-être pour la première fois, que le groupe chrétien qui s’appelle lui-même «Église catholique» a été créé environ mille ans après Jésus-Christ, lorsque le pape de Rome - père spirituel des chrétiens d’Europe de l'Ouest (qui est, le «patriarche» de l'Ouest) – s’est lui-même coupé (et, malheureusement ce, avec toutes les nations chrétiennes de l'Ouest) des quatre autres Patriarches de l'Eglise d'origine, qui étaient tous co-égaux à lui et à chacun des autres. 
Le pape a ensuite exigé de devenir le général en chef de tous les chrétiens dans le monde et, quand il n'a pas réussi, alors un peu après 1000 ans après Jésus-Christ, il s’est lui-même séparé du reste de l'Eglise d'origine et il a créé, avec l'aide des royautés européennes de l'époque, ce qui est aujourd'hui appelé «église catholique» ou «église catholique romaine.»
Nous, les chrétiens qui sommes restés fermes dans l'Eglise d'origine – c’est-à-dire, les chrétiens d'Orient – nous nous référons à cette communauté religieuse du pape, plus exactement comme «papisme» ou «papauté», (en d'autres termes impliquant les enseignements et les adeptes du Pape), et nous avons été en attente pendant les 1000 dernières années de son retour à la seule et unique Eglise antique et vraie, de l'Orthodoxie. 
Nous continuons à attendre, avec patience et amour, même s’il y a eu des cas (même au 20ème siècle) où les armées des partisans du pape ont victimisé nos peuples (par exemple http://orthodoxologie.blogspot.ch/2008/11/nouveaux-martyrs-serbes-de-la-seconde.html).


Version française Claude Lopez-Ginisty
D’après

jeudi 23 juin 2016

RÉPONSE AU P. JOACHIM à propos de mon "Bref message…"

J'ai reçu, après la parution de mon "message au Patriarche", un commentaire d'un prêtre à la retraite, qui n'a lu que brièvement mon texte (comme il n'a certainement pas lu d'autre page de mon blog) et s'est tout de suite emporté sans plus de retenue, dans un élan aussi phylétiste que méprisant au point de me traiter d'"ancien catholique" français. Je ne répondrai pas dans le détail - mais s'il le faut je le ferai - je me contenterai de transmettre ce texte, que mon ecclésiastique lecteur, j'en suis sûr, se fera un plaisir de traduire et de m'envoyer pour que je le fasse aussitôt  paraitre sur mon blog… pour bien démontrer à quel point ma critique ne pouvait venir que d'un sale français ancien catholique tiré du marigot puant (malgré bientôt la quarantième année de son entrée dans l'Église après avoir été bouddhiste ) Tout cela ressemble fort à ce que les psychanalystes appellent le retour du refoulé, ou, plus simplement  qu'en français ordinaire - que mon lecteur indigné, à l'insulte facile, (malgré son état sacerdotal et saint)  veuille bien me pardonner la référence impie "Chassez le naturel, il revient au galop"…
 Bonne lecture cher Père, voilà un texte qui ne vous fera pas injure, j'ose l'espérer…puisqu'il est en grec, écrit par un Grec de pure souche orthodoxe !
Les textes critiques concernant le projet et la mise en oeuvre de ce fameux Saint et Grand Concile ne manquant certes pas et dans divers milieux orthodoxes et des plus prestigieux, à travers le monde, il est d'autant plus étrange qu'on veuille l'attribuer à de "nouveaux orthodoxes" mal dégrossis qui devraient se taire… et pourtant, les opinions du texte qui suit sont des plus modérées, comme mon bref message d'ailleurs. Encore faudrait-il le lire correctement. 


Μια Αγία και Μεγάλη Σύνοδος που κινδυνεύει να μην είναι ούτε «Αγία» ούτε «Μεγάλη»

Του Γιώργου Ρακκά από τη Ρήξη φ. 124

Σε μεγάλο φιάσκο κινδυνεύει να εξελιχθεί η Αγία Μεγάλη Σύνοδος της Ορθόδοξης Εκκλησίας, που πραγματοποιείται στην έδρα της Ορθόδοξης Ακαδημίας Κρήτης, μεταξύ 20-25 Ιουνίου. Κι αυτό, παρ όλο που προετοιμαζόταν μεθοδικά επί… ενενήντα τρία χρόνια.
Επίκεντρο των αντεγκλήσεων και της εσωτερικής έριδας που έχει ξεσπάσει μεταξύ των ορθόδοξων Εκκλησιών είναι ο τρόπος τον οποίον μεθόδευσε τη Σύνοδο το Πατριαρχείο Κωνσταντινούπολης.
Μέσα σε λιγότερο από ένα χρόνο, ο Πατριάρχης κατάφερε να παροξύνει όλες τις αντιθέσεις στο εσωτερικό της Ανατολικής Ορθόδοξης Εκκλησίας και ήδη μια σειρά Εκκλησιών, της Αντιοχείας, της Γεωργίας, της Ρωσίας και της Βουλγαρίας δήλωσαν ότι δεν θα συμμετάσχουν. Την ίδια στιγμή, η ελλαδική Εκκλησία και η Κοινότητα του Αγίου Όρους ζητούν ριζικές αναθεωρήσεις των προσυνοδικών κειμένων, ενώ δεκάδες μητροπολίτες, και καθηγητές της ορθόδοξης δογματικής έχουν διατυπώσει σοβαρότατες ενστάσεις.
Ο Μητροπολίτης Ναυπάκτου Ιερόθεος και ο Μητροπολίτης Μεσογαίας Νικόλαος επέκριναν λιγότερο ή περισσότερο έντονα τους τις μεθοδεύσεις του Πατριαρχείου που κατηύθυνε την προσυνεδριακή διαδικασία έτσι ώστε να απαλειφθούν από τα κείμενά της αναφορές που στοιχειοθετούν και αναδεικνύουν την δογματική και ιστορική ιδιαιτερότητα της Ορθόδοξης Ανατολικής Εκκλησίας.
Για εκείνους που νομίζουν ότι τα παραπάνω αποτελούν ανούσιες δογματικές αντιπαραθέσεις, σε μια εποχή ολικής εκκοσμίκευσης, αξίζει να σημειώσουμε ότι, οι στιγμές της ρήξης μεταξύ του δυτικού και του ανατολικού σκέλους της Εκκλησίας, υπήρξαν οι στιγμές που η ορθοδοξία ανέδειξε την ιδιαιτερότητα του πνεύματος και της κοσμοαντίληψής της –πιο ουμανιστικής σε σύγκριση με τη δυτική θεολογία.
Στα κείμενα της Συνόδου, η παπική Εκκλησία αναγνωρίζεται για πρώτη φορά ως τέτοια και όχι ως κοινότητα πιστών παρεκκλίνουσα από τη Μία, Αγία και Καθολική Ορθόδοξη Εκκλησία – όπως είναι το ορθόδοξο τυπικό. Ρητώς δε αναφέρεται ότι ο διαχριστιανικός διάλογος που βρίσκεται σε εξέλιξη έχει δογματική διάσταση – γεγονός που θέτει υπό διαπραγμάτευση την ίδια τη θεολογική έριδα.
Ο Πατριάρχης μεθοδεύει, μέσω του διαχριστιανικού διαλόγου, την εγκατάλειψη της ορθόδοξης παράδοσης στον βωμό ενός νέου modus vivendi με την Καθολική Εκκλησία, πυροδοτώντας έριδες με τη Ρωσική Εκκλησία και τους δορυφόρους της (Γεωργία, Βουλγαρία, εν μέρει Σερβία) οι οποίες αντιτίθενται σθεναρά σε κάθε επαναπροσέγγιση με τον καθολικισμό.
Βεβαίως, σε αυτές της ενέργειες εμπλέκονται και γεωστρατηγικοί σχεδιασμοί, καθώς ο αμερικανικός παράγοντας επιθυμεί την απομόνωση της Ρωσικής Εκκλησίας. Είναι γνωστή η εμπλοκή του Πατριάρχη στην εκκλησιαστική έριδα της Ουκρανίας, όπου ο πρόεδρος Ποροσένκο και οι Αμερικάνοι προωθούν την αυτοκεφαλία της Εκκλησίας της Ουκρανίας: Τελευταίο επεισόδιο, αυτής της εμπλοκής, είναι η επίσκεψη του Ποροσένκο στην Κωνσταντινούπολη, όπου ο Βαρθολομαίος δήλωσε ότι Μητέρα Εκκλησία της Ουκρανικής είναι το Πατριαρχείο Κωνσταντινουπόλεως.
Ο ρόλος του Πατριαρχείου
Γιατί το Πατριαρχείο και προσωπικά ο Βαρθολομαίος έχουν υιοθετήσει αυτήν τη στρατηγική και προσπαθούν να φέρουν προ τετελεσμένων τους υπολοίπους προκαθήμενους της Ανατολικής Ορθόδοξης Εκκλησίας;
Το Πατριαρχείο, επιλέγοντας να παραμείνει στην Κωνσταντινούπολη σε συνθήκες ομηρίας από το τουρκικό κατεστημένο, βρίσκεται με την πλάτη στον τοίχο: Προκειμένου να επιβιώσει μεσιτεύει τη συμβολική του αξία τόσο έναντι της τουρκικής πολιτικής, όσο και στο πλαίσιο της παγκόσμιας γεωπολιτικής σκακιέρας. Έτσι, πλειοδοτεί στη θρησκευτική επαναπροσέγγιση με την Παπική Εκκλησία και μεταβάλλεται σε συνιστώσα της αμερικανικής εξωτερικής πολιτικής.
Αναμοχλεύοντας δε το ζήτημα των Νέων Χωρών, καθίσταται ιμάντας μεταβίβασης της τουρκικής επιρροής στον ελλαδικό χώρο, στα πολύ ευαίσθητα σημεία της Βόρειας Ελλάδας, της Κρήτης και των Δωδεκανήσων. Και πράγματι, το Πατριαρχείο βρίσκεται στην πρωτοπορία της ελληνοτουρκικής επαναπροσέγγισης. Ο Πατριάρχης προτίμησε να σιωπήσει μπρος στην πρωτοφανή κίνηση του Ερντογάν, να επιτρέψει να χρησιμοποιηθεί η Αγία Σοφία ως τζαμί. Αξίζει να θυμηθούμε τη –γραπτή– δήλωσή του στη φερόμενη ως οικία του Κεμάλ Ατατούρκ στη Θεσσαλονίκη: «Είμαστε χαρούμενοι που επισκεπτόμαστε την ανακαινισμένη οικία του ιδρυτή της Τουρκικής Δημοκρατίας, Ατατούρκ. Ευχόμενοι, ο Θεός να αναπαύει την ψυχή του, ικετεύουμε τον Μεγαλοδύναμο, οι μεταρρυθμίσεις του να ζουν για πάντα και ο λόγος του “Ειρήνη στη χώρα, ειρήνη στην Οικουμένη”, όσο περνάει ο χρόνος, να γίνεται πραγματικότητα. Με τις ευλογίες μας».
Οι ΗΠΑ ως επίδοξοι προστάτες
Ταυτόχρονα, ο Βαρθολομαίος βρίσκεται πολύ κοντά στους Αμερικάνους και σπεύδει να συνδράμει στην πολιτική τους, όπου αυτό είναι δυνατόν. Δεν είναι τυχαίο, ότι οι αμερικανοί αξιωματούχοι μιλάνε με τα καλύτερα λόγια για την προσωπικότητα και τη δράση του «Πράσινου Πατριάρχη».
Πολύ στενές είναι και οι σχέσεις του με το επιτελείο της Χίλαρυ Κλίντον, όπως αποκαλύπτεται και από ηλεκτρονικές συνομιλίες που είχε η ίδια με συνεργάτες της το 2009, τις οποίες και δημοσίευσε ο Εθνικός Κήρυκας της Νέας Υόρκης τον Σεπτέμβριο του 2015, όπου ένας τρομοκρατημένος Βαρθολομαίος συζητά για μια μια ενδεχόμενη βολιδοσκόπηση του Στέιτ Ντιπάρτμεντ στην τουρκική πρεσβεία των ΗΠΑ για την προστασία του.
Αυτή η στρατηγική, τέλος, διαπλέκει το Πατριαρχείο με τα συμφέροντα της αφρόκρεμας του αποεθνικοποιημένου ελληνικού κεφαλαίου –ιδίως του εφοπλιστικού– το οποίο σπεύδει να τον συνδράμει. Δεν είναι τυχαίο, ότι επιφανείς εκπρόσωποι του ελληνικού κεφαλαίου έχουν τιμηθεί από τον Πατριάρχη με οφίκια: ο Κώστας Καρράς, ο Σωκράτης Κόκκαλης, οι εφοπλιστικές οικογένειες Λεβέντη, Εμπειρίκου και Λαιμού, ο Μελισσανίδης, ο Κοντομηνάς, ο Αγγελόπουλος κ.ά.
Το τίμημα
Το Πατριαρχείο Κωνσταντινουπόλεως, ως απώτατος κληρονόμος του Βυζαντίου, αποτελεί τον τελευταίο ζώντα θεσμό του καταλυμένου, πλέον, ελληνικού κοσμοσυστήματος. Η περίοδος αυτή έχει αμετάκλητα τελειώσει, όμως η συμβολική διάσταση του Πατριαρχείου, ως του τελευταίου επιζήσαντα θεσμού της ελληνικής μεσαιωνικής οικουμένης, θα μπορούσε να αποτελέσει βήμα για την ανάπτυξη μιας περιφερειακής πολιτιστικής και πνευματικής στρατηγικής του ελληνισμού.
Υπό την προϋπόθεση ότι αυτό δεν τελούσε σε ομηρία και μεταφερόταν σήμερα στο Άγιο Όρος, θα μπορούσε να αποτελέσει την κύρια έκφραση της ορθόδοξης πνευματικής παρέμβασης σε μια εποχή όπου εξαλείφονται τα τελευταία προπύργια του χριστιανισμού στην ιστορική του εστία, την Εγγύς Ανατολή. Το Πατριαρχείο θα μπορούσε να ενεργοποιήσει την ιστορική του κληρονομιά για την άμβλυνση των αντιθέσεων με τον αραβικό κόσμο. Εξάλλου η ορθόδοξη κοσμοαντίληψη και πνευματικότητα είναι σε θέση να δώσει απαντήσεις στη βαθιά ανθρωπολογική κρίση μηδενισμού που κατατρώγει τον Δυτικό Κόσμο, και η οποία δυστυχώς έχει μετακενωθεί τόσο στην ελληνική κοινωνία όσο και στο ίδιο το σώμα της Εκκλησίας.
Η Αγία Μεγάλη Σύνοδος, μια ιστορική συνάντηση της Ορθόδοξης Ανατολικής Εκκλησίας, καθώς όπως είπαμε προετοιμάζεται σχεδόν επί έναν αιώνα, και συγκαλείται ως Μεγάλη Σύνοδος μετά από το 1872, θα μπορούσε να εκμεταλλευθεί αυτά τα πνευματικά πλεονεκτήματα ώστε να αποτελέσει μια μεγάλη επανεκκίνηση στον σύγχρονο ρόλο της Εκκλησίας. Θα μπορούσε να καταστεί και οδός παρέμβασης για την αποτροπή της οριστικής εξόντωσης του ιστορικού χριστιανισμού της Συρίας και του Ιράκ· αλλά και θα προσέφερε μια οδό καταλλαγής με τη Δυτική Εκκλησία, όχι σε θεολογική και δογματική βάση, όπου η διάσταση είναι ιστορικά τετελεσμένη, αλλά στη δυνατότητα να δημιουργηθεί χώρος για μια κοινή παρέμβαση – ιδίως στα ζητήματα της βάναυσης καταπάτησης της ιστορικής κληρονομιάς του Βυζαντίου από το τουρκικό κατεστημένο, αλλά και τη μεγάλη απειλή που αντιπροσωπεύει ο ισλαμικός φονταμενταλισμός.
Η απουσία αυτής της φωνής παροξύνει και τις εσωτερικές της αντιθέσεις: Η αυτοεξουδετέρωση του Πατριαρχείου, που υπονομεύει τη συνοχή της αυτοκέφαλης Ελλαδικής Εκκλησίας, αναπόφευκτα δημιουργεί συσχετισμούς υπέρ της «ρώσικης συνιστώσας», η οποία και αποπειράται να παίξει ανοιχτά ηγεμονικό ρόλο. Όμως το Πατριαρχείο της Μόσχας αποπνέει κάτι από την τραχύτητα της ισχύος που συνοδεύει παραδοσιακά τον «ρώσικο» τρόπο, καθώς λείπει από αυτόν η αίσθηση ισορροπιών που διακατείχε το ορθόδοξο ελληνικό πνεύμα.

Αυτό το πρόβλημα, ωστόσο, είναι σήμερα δευτερεύον. Το κυριότερο είναι ότι το Πατριαρχείο, μεθοδεύοντας μια Μεγάλη Σύνοδο, που εν τέλει δεν είναι ούτε μεγάλη, ούτε αναδίδει την ιδιαιτερότητα του ορθόδοξου πνεύματος, απειλεί να επιταχύνει την αλλοτρίωση της ορθόδοξης κοσμοαντίληψης και φέρει την πνευματικότητα του ορθόδοξου κόσμου μπροστά στο φάσμα της εκ νέου αποικιοποίησής του· όχι μόνον από τη Δύση, όπως σωστά αλλά μονόπλευρα καταγγέλλουν πιο παραδοσιοκεντρικές μερίδες της ελλαδικής Εκκλησίας, αλλά και από την (ισλαμική) Ανατολή… (source)

Comme dans l'extrait de mon profil Blogger je rappellerai la citation de Saint Paissions




"Dans le passé, de nombreux fidèles, moines ou laïcs, se sont détachés de l’Église à cause des unionistes. A mon avis chaque fois que des gens se séparent de l’Église à cause des fautes du Patriarche ils ne font pas bien du tout. C’est du dedans, tout près de notre Mère l’Eglise, qu’il est du devoir et de l’obligation de chaque membre de lutter à sa façon. Cesser de commémorer le Patriarche, se séparer et créer sa propre église et continuer à parler de façon blessante du Patriarche dénote un manque de sens."
 ST PAÏSSIOS L'ATHONITE

Ce qu'on peut traduire en latin (excusez encore mes origines)
 QUI BENE AMAT BENE CASTIGAT ! 
TANT VA LA CRUCHE À L'EAU QU'À LA FIN ELLE SE CASSE !

mercredi 22 juin 2016

Bref mais aimable message à l'attention de STS Bartholomée






Chercher à rompre l'isolement en s'obstinant à ne surtout pas bouger entraîne par principe des contorsions et des grimaces qui déforment et défigurent l'image originelle en obtenant le contraire de ce que l'on voudrait obtenir, c'est à dire en offrant une image caricaturale peu attirante… du moins pour ceux qui étaient le plus à même de souhaiter sincèrement le rapprochement et la rupture de l'isolement.

Ce lieu  prestigieux de l'ancienne capitale de l'empire romain chrétien n'est plus que "cette ville" et  n'a plus rien à voir avec le prestige de l'Antique cité et ses symboles. Les promesses de réouverture du séminaire de Halki toujours présentées comme une carotte et jamais suivies  de réalisation alternent avec les menaces périodiquement réitérées de transformer La Cathédrale de la Sainte Sagesse en mosquée. Quel crédit peut-on accorder à  ceux qui vous présentent tour à tour la carotte et le bâton ? Pourquoi s'accrocher désespérément  à une ville, un pays où l'on ne souhaite que votre disparition ? Combien de bombes faudra-t-il, balancées tout au long des années au Phanar pour convaincre ? Certes la vocation de martyr n'est pas donnée à tous… mais le témoignage authentique peut prendre d'autres formes tout aussi louables et profitables au monde entier, croyant ou non.

Qu'est-ce qui est le plus important, la transmission fidèle de la foi vivifiante héritée des Apôtres ou l'héritage culturel byzantin  de musée au prix de toutes les compromissions papo-américano-turques  qui finiront d'ailleurs à coup sûr par ne plus permettre de reconnaître ce que l'on aura voulu préserver à tout prix ?
Pourquoi ne pas aller plutôt au devant de vos proches, de vos vrais frères, de ceux qui ne demandent qu'à vous recevoir pour vous témoigner de leur fraternité réelle et solide car fondée sur le roc solide de la vraie foi orthodoxe plutôt que de chercher l'amitié et le soutien de toutes sortes de faux-frères ?
Mais peut-être est-ce trop tard ?
Sincèrement et respectueusement, un chrétien orthodoxe ordinaire.
Maxime le minime

LA NUBIE CHRÉTIENNE

FORTERESSE DE QASR IBRIM SOURCE

Qasr Ibrim était située, jadis, sur la plus haute des trois collines fortifiées qui se trouvaient sur la rive Est du Nil: Qasr Ibrim transformée en île en 1975 (les deux autres collines fortifiées, au nord et au sud, disparues sous les Eaux), témoigne de l’histoire de la Basse Nubie et ses relations avec les Egyptiens, Romains, Méroïtes et les autres, qui l’occupèrent durant près de 3000 ans. Construite sur un site (temple, du Nouvel Empire (Ramses 2 ) Qasr Ibrim est une cité qui a été habitée jusqu'au XIXè siècle. 

Des moines coptes s'installent au VIème siècle, transformant le temple en église. Les évêques nubiens y ont leur cathédrale jusqu'au XIVe siècle, construite au milieu de Qasr Ibrim.

À la fin du XVe siècle, les ottomans transforment la cathédrale en mosquée et renforcent les murailles. Une garnison y est maintenue jusqu'en 1811 où elle est chassée par les Mamelouks, eux-mêmes chassés en 1812 par Ibrahim Pacha.

À partir de 1840, le site est abandonnée.

La plupart des textes relatifs à la Nubie entre les VIIIe et XVe siècles, lettres privées, documents officiels, textes juridiques... proviennent de l'île de Kasr Ibrim.

Ses ruines sont aujourd'hui fragiles.





dimanche 19 juin 2016

Homélie pour la fête de la PENTECÔTE de Saint Jean CHRYSOSTOME (extraits)




1. Qu'elles sont excellentes, mes très-chers frères, et au-dessus de toute expression, les grâces dont nous comble aujourd'hui un Dieu plein de bonté ! Ainsi réjouissons-nous tous, et, dans les transports de notre joie, rendons hommage à notre divin Maître, puisque ce jour nous ramène une fête solennelle qui rassemble tout le peuple. Comme, dans la nature les saisons se succèdent les unes aux autres, de même, dans l’Eglise, les fêtes qui se remplacent nous occupent successivement des différents mystères. Après avoir célébré la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sa passion, sa résurrection, son ascension glorieuse, nous sommes enfin arrivés aujourd'hui au comble de tous les biens, à la principale de toutes les fêtes, au fruit des promesses du Fils de Dieu
Si je m'en vais, dit-il, je vous enverrai le Consolateur, et je ne vous laisserai pas orphelins. (Jean, XVl, 7. ) Voyez-vous l'attention de ce divin Maître et sa bonté infinie ! Avant ces jours, il s'est élevé au ciel, il est remonté sur son trône royal, et a repris sa place à la droite de son Père; aujourd'hui il fait descendre pour nous l'Esprit-Saint, et nous envoie avec lui du ciel des biens sans nombre.

Car, je vous le demande, parmi toutes les grâces qui opèrent notre salut, en est-il une seule qui ne nous soit dispensée par ce divin Esprit? par lui nous sommes affranchis de la servitude, appelés à la liberté, honorés d'une adoption divine; nous sommes formés de nouveau , pour ainsi dire; nous déposons le fardeau pesant et odieux de nos péchés. C'est par l'Esprit-Saint que nous voyons des assemblées de prêtres, que nous avons des ordres de docteurs. De cette source découlent les révélations, les remèdes salutaires de nos âmes; enfin de là viennent tous les avantages qui décorent l'Eglise du Seigneur. Aussi saint Paul s'écrie-t-il : C'est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons suivant qu'il lui plaît. (I Cor. XII, 2.) Il dit suivant qu'il lui plaît, et non suivant qu'on le lui ordonne. Il dit encore distribuant et non distribué, c'est-à-dire agissant de son autorité propre et non par une autorité étrangère à laquelle il obéisse. En un mot, saint Paul attribue à l'Esprit-Saint la même puissance qui, d'après son témoignage, convient au Père; et comme il dit de celui-ci : C'est Dieu qui opère toutes choses dans tous les hommes (I Cor. XII, 6) ; il dit de l'Esprit-Saint : C'est un seul même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant ses dons à chacun suivant qu'il lui plaît. Ne voyez-vous pas dans l'Esprit-Saint une puissance parfaite , égale à celle du Père? Des êtres qui ont une même nature, ont sans doute une même autorité; des êtres qui ont une dignité pareille, doivent avoir la même puissance. C'est par l'Esprit-Saint que nous avons trouvé la délivrance de nos péchés; c'est par lui que nous avons été lavés de toutes nos taches; c'est par l'efficacité de sa présence et en participant à la grâce, que nous sommes devenus anges, d'hommes que nous étions. Ce n'est pas que notre nature ait été changée; mais ce qui est beaucoup plus admirable, quoique conservant la nature humaine nous montrons en nous une vie angélique. Tel est le pouvoir de l'Esprit-Saint; et comme le feu ordinaire fait un vase solide d'une molle argile, de même le feu de l'Esprit divin, lorsqu'il trouve une âme bien préparée, quoique plus molle que l'argile, il la rend plus ferme que l'airain; et celui qui, peu auparavant, était souillé de la lie du péché, il le rend tout à coup plus brillant que le soleil. C'est ce que nous apprend le bienheureux Paul, lorsqu'il s'écrie : Ne vous y trompez pas; ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les impudiques, ni les abominables, ni les ambitieux, ni les avares, ni les voleurs, ni les hommes adonnés au vin, ni les ravisseurs du bien d'autrui, ne seront héritiers du royaume de Dieu. (I Cor. VI, 9 et 10.) Après avoir parcouru presque toutes les espèces de vices et montré que tous ceux qui sont sujets à ces désordres, ne sont pas faits pour le royaume céleste, il ajoute aussitôt : C'est là ce que furent autrefois quelques-uns de vous; mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés..... comment et de quelle manière ? dites-nous-le, grand apôtre ; c'est là ce que nous cherchons: Au nom, dit-il, de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu. Voyez-vous, mes très-chers frères, la puissance de l'Esprit-Saint? voyez-vous comme le divin Esprit a fait disparaître tous les vices, et a élevé tout à coup à des honneurs suprêmes ceux que le péché avait dégradés?


2. Qui pourrait donc assez déplorer les blasphèmes de ces hommes qui entreprennent d'attaquer la divinité de l'Esprit-Saint, et qui, comme des furieux, ne pouvant être détournés d'une erreur coupable par la grandeur de ses bienfaits, osent agir contre leur propre salut, dépouillent un Dieu, autant qu'il est en leur pouvoir, de la majesté divine, et le font descendre à la condition de simple créature? Je leur dirais volontiers: Pourquoi, je vous prie, déclarez-vous une telle guerre à la divinité de l'Esprit-Saint, ou plutôt à votre propre salut? pourquoi ne daignez-vous point vous rappeler ces paroles du Sauveur à ses disciples: Allez, enseignez toutes les nations, en les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit? (Matth. XXVI, 19.) Ne voyez-vous pas une dignité pareille? ne voyez-vous pas une ressemblance parfaite? ne voyez-vous pas une Trinité indivisible? une des trois personnes offre-t-elle quelque différence, quelque changement, ou quelque diminution? osez-vous ajouter vos commandements aux commandements du divin Maître? ne savez-vous pas que parmi les hommes celui qui porterait l'audace jusqu'à entreprendre d'ajouter ou de retrancher quelques mots aux dépêches du prince, qui cependant a la même origine et la même nature que nous, subirait le dernier supplice,sans que rien pût le sauver de la punition? Si donc on a tant à craindre de la part d'un homme, quel pardon peuvent espérer des hommes qui entreprennent d'altérer les paroles du Sauveur commun, et qui refusent d'écouter le digne organe du Fils de Dieu dont il annonce les oracles, saint Paul, qui leur crie d'une voix éclatante: L'oeil n'a pas vu, l'oreille n'a pas entendu, l'esprit de l'homme n'a pas conçu ce que Dieu prépare pour ceux qui l'aiment ? (I Cor. II, 9.) Mais si (270) l'oeil n'a pas vu, si l'oreille n'a pas entendu, si l'esprit de l'homme ne peut concevoir ce que Dieu prépare pour ceux qui l'aiment, d'où pouvons-nous, bienheureux Paul, en avoir la connaissance? Attendez un moment, et vous allez entendre cet apôtre qui s'explique en termes clairs: Mais Dieu, dit-il, nous l'a révélé par son Esprit. Et il ne s'arrête point là; mais afin de montrer la grande puissance de cet Esprit divin, et qu'il est de même nature que le Père et le Fils, il continue: Parce que l'Esprit pénètre tout, et même les profondeurs de Dieu. Ensuite, voulant nous instruire plus exactement encore par des exemples humains, il ajoute : Car qui des hommes connaît ce qui est en l'homme, sinon l'esprit de l'homme, qui est en lui ? Ainsi nul ne connaît ce qui est en Dieu, sinon l'Esprit de Dieu. Voyez-vous une doctrine parfaite ? Comme il n'est pas possible, dit-il, qu'un autre connaisse ce qui est dans la pensée d'un homme, si ce n'est lui-même; ainsi personne ne connaît les choses de Dieu, sinon l'Esprit de Dieu; ce qui est la plus forte preuve, la preuve la plus propre à établir la divinité de l'Esprit-Saint. Dans l'exemple qu'apporte saint Paul, il semble dire: Il n'est pas possible qu'un homme ignore jamais ce qui est dans sa pensée. Eh bien ! dit-il, l'Esprit-Saint connaît aussi parfaitement les choses de Dieu. N'est-il donc pas clair que dans ce passage le bienheureux apôtre confond ceux qui, prévenus eux-mêmes contre leur propre salut, déclarent la guerre à la divinité de l'Esprit-Saint, et, le dépouillant, autant qu'il est en eux, de la dignité de Seigneur et de Maître, le rabaissent à la simple condition des êtres créés et mortels? Mais si, par un vain esprit de dispute, ces hommes combattent ouvertement les paroles de là divine Ecriture, nous, du moins, qui regardons les dogmes sacrés qu'elle renferme comme des oracles venus d'en-haut, renvoyons à Dieu la gloire qui lui est due, et montrons en nous, avec la droiture de la foi, l'exactitude de la vérité.
LIRE la suite ici

jeudi 16 juin 2016

Allo ? Est-ce qu'il y a quelqu'un de réveillé chez vous ?


Comment penser correctement dans une ère de telle confusion ???
Totale confusion des esprits dans tous les domaines = pensée réduite à néant. Quand la transgression n'est plus reconnue comme telle mais érigée en norme institutionnelle... Quand il y a confusion entre discrimination (différenciation et donc discernement) intellectuelle et discrimination morale et sociale… Quand il y a confusion, identification, victimisation de tout, de tous et de toutes, on ne voit même plus les différences et surtout les incompatibilités… peu de chance que cela ne produise pas un chaos mortifère…voire quelque massacre

Un intéressant article sur le sujet :

Tuerie d’Orlando : l’hypocrisie des médias


mardi 14 juin 2016

Princes roumains martyrs


Vient de paraître:
 “Les Princes de ce monde entre la joie de la vie et le don de l’immortalité” (éditions Apostolia)
 par Mgr Emilian de Loviștea 
Voir 

Mgr Emilian de Loviștea, évêque auxiliaire de l’archevêché de Râmnic, Les Princes de ce monde entre la joie de la vie et le don de l’immortalité, éditions Apostolia, Paris, 2016, 203 p.

Les éditions Apostolia de la Métropole orthodoxe roumaine d’Europe occidentale et méridionale viennent tout juste de publier un excellent livre sur la vie et le martyre des saints Brâncoveanu signé par l’évêque auxiliaire de l’archevêché de Râmnic (Roumanie), Mgr Emilian (Nica) de Loviștea : Les Princes de ce monde entre la joie de la vie et le don de l’immortalité. Un ouvrage parsemé de nombreuses images, dont la plus grande partie à valeur de véritables documents historiques et ecclésiastiques, portant sur les moments essentiels de la commémoration des saints martyrs Brâncoveanu (translation de leurs reliques à Bucarest, au monastère de Hurezi, « vol » de l’auteur-évêque avec la châsse de reliques du prince martyr en hélicoptère, jusqu’à Iasi pour la fête de sainte Parascève en 2014, etc.).
L’importance fondamentale du livre est celle de rendre actuelle pour un public francophone, la vie du saint voïvode martyr Constantin Brâncoveanu, prince régnant de la Valachie (1654-1714), décapité à Constantinople en 1714, avec ses quatre garçons, Constantin, Ștefan, Radu et Matei, et avec son gendre, le conseiller Ianache Văcărescu, pour la confession de leur foi. Ce fut, comme il est dit dans le livre, l’un « des événements les plus sanglants » de l’histoire de la Valachie : « Fermes dans la confession de leur foi chrétienne-orthodoxe, le saint voïvode, ses quatres fils, Constantin, Ştefan, Radu, Matei et le conseiller  Ianache ont été condamnés à mort, avec l’exécution de la sentence le jour du 15 août 1714. La date avait été choisie à dessein, puisque c’était le jour de l’anniversaire du voïvode Constantin, qui allait avoir 60 ans, et le jour de la fête onomastique de son épouse, la princesse Marika, la Dormition de la Mère de Dieu ». Le prince régnant de la Valachie a regardé mourir ses fils sous ses yeux, avant de supporter le martyre à son tour, étant assisté dans la mort « par une grande foule de personnes, parmi lesquelles les représentants des pays européens à Constantinople! ».
Structuré en douze grands chapitres, le livre présente l’histoire de la famille Brâncoveanu, proposée comme modèle de vie chrétienne authentique pour toute famille chrétienne de nos jours, sa généalogie, la politique du voïvode, ses relations (diplomatiques, mais aussi culturelles) avec les grandes puissances de l’époque et avec les hiérarques de son temps, les fondations religieuses (monastères et églises) et culturelles-laïques (écoles, imprimeries, infirmeries, etc.) du prince de la Valachie, son martyre (ainsi que celui de ses fils et de son gendre), l’historique de sa canonisation, de sa commémoration ultérieure par l’Église orthodoxe roumaine et surtout par l’évêché de Râmnic – le diocèse de l’auteur-évêque qui compte le plus de fondations monastiques du prince martyr -, ainsi que plusieurs témoignages personnels de Mgr Emilian concernant des actions religieuses et culturelles-historiques qu’il a entreprises et accomplies en l’honneur des saints martyrs, protecteurs de son diocèse (aux côtés du saint hiérarque Callinique de Tchernica et du saint hiérarque martyr Anthime l’Ibère). Ouvert avec un magnifique fragment du Psaume 113 (21-26), le livre est clos avec le tropaire des saints martyrs et une admirable ballade qui leur a été consacré par la tradition religieuse populaire roumaine.
Le but de la publication d’un tel livre en langue française est expliqué par Mgr Emilian dans son “Introduction” : « Dans ce livre, nous avons arrêté notre choix, parmi les princes chrétiens de notre histoire, au voïvode de la Valachie, le saint martyr Constantin Brâncoveanu, et à sa famille, qui ont œuvré pour le peuple roumain et pour l’Europe de leur époque, en se sacrifiant pour la foi chrétienne et pour la confession de la vérité de l’Évangile. Le but du présent recueil est donc de faire connaître plus largement leur vie et leur sacrifice dans un espace culturel habité par les Roumains de France, d’Europe occidentale et d’ailleurs, en insistant sur la question de la famille chrétienne et sur le contexte historique international qui fut celui du martyre du saint voïvode, de ses quatre fils et de son conseiller. Nous espérons que ce travail contribuera à une meilleure connaissance de la spiritualité et de la culture roumaine, et qu’il permettra de construire de nouveaux ponts au sein de la grande famille chrétienne, latine et francophone ».
L’amour pour les saints caractérise d’ailleurs, l’ensemble de l’activité éditoriale et de recherche de Mgr Emilian de Loviștea, qui est également maître de conférences aux Facultés de théologie orthodoxe des universités de Craiova et « Alexandru Ioan Cuza » de Iasi. Spécialiste en théologie et histoire, l’auteur-hiérarque a consacré plusieurs de ses livres (il en a publié déjà 7) à la vie et l’œuvre des saints protecteurs de son diocèse actuel (dont le saint hiérarque Callinique de Tchernica), ainsi qu’aux saints protecteurs de la Moldavie (son diocèse d’origine, puisque Mgr Emilian est devenu moine au monastère de Neamt, la grande laure de saint Païssy Vélitchkovsky, et a continué sa vie monastique à Iasi, où il a été ensuite conseiller culturel de la Métropole).
De nos jours, lorsqu’on assiste à un véritable rayonnement de l’orthodoxie en France en particulier, et à une recherche évidente de valeurs chrétiennes authentiques dans une Europe confrontée avec l’échec de sa déchristianisation et de sa sécularisation, la publication d’un tel livre, qui montre l’exemple d’une vie princière vécue dans la foi chrétienne-orthodoxe et sa confession par martyre, ne peut qu’inciter à la réflexion sur le véritable sens de la vie humaine et proposer un modèle à suivre.
Felicia Dumas, traductrice

Autre parution :


Les éditions du Cerf viennent de publier un nouvel ouvrage du P. Christophe Levalois intitulé La royauté et le sacré dans la collection de poche LeXio (128 pages, 10 euros). Présentation de l’éditeur : “Qu’est-ce qu’un roi ? Au nom de quoi règne-t-il ? Quelles relations entretient-il avec ces autres pouvoirs que sont le clergé, l’armée, le peuple ? Et, surtout, peut-on édifier une théorie de la royauté par-delà la diversité des temps et des lieux ?
S’appuyant sur les fondements et les légendes, les récits et les rites de la monarchie, mais aussi sur les faits de l’histoire, Christophe Levalois répond à ces questions avec simplicité, pédagogie et érudition. Puisant à travers les âges et les continents, il met en évidence la permanence et l’universalité de la fonction royale, les différentes façons de l’exercer, mais aussi les conflits politiques et les débats religieux, philosophiques ou juridiques qui ont pu en résulter.
Un livre fort, interpellant, enrichissant, qui montre comment les questions de la tradition et de la filiation, de l’autorité et de la légitimité, liées à la figure du Prince, demeurent d’une surprenante actualité.“


L’ouvrage est aussi disponible au format numérique (4,99 euros) kindle et epub.

lundi 13 juin 2016

NICE N'EST PAS ENCORE SOUS LOI ISLAMIQUE…


Rassemblement à Nice en 2015 contre l'édification d'une mosquée (Nice Matin)

NOUVELLEAKS par Slobodan Despot
LA CONTROVERSE DE NICE

La scène se passe au cœur de la cinquième ville de France. Irrités de voir une serveuse d'origine tunisienne travailler dans un bar en période de ramadan, deux musulmans pieux sont allés l'interpeller. La suite donne lieu à une dispute théologique qui se soldera, comme toute bonne dispute théologique, par coups et blessures.
La voici telle qu'elle fut contée au NouvelObs par la jeune femme :
« J’étais toute seule dans le bar quand deux passants ont fait irruption. Ils ont pointé du doigt les bouteilles d’alcool qui se trouvaient derrière le comptoir, puis l’un d’entre eux m’a dit en arabe : 'Tu devrais avoir honte de servir de l’alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté : 'Si j’étais Dieu, je t’aurais pendue'. »
« Tu n'es pas Dieu pour me juger », lui aurait rétorqué la serveuse.
« Sale pute » fut l'ultime argument verbal des deux policiers de la charia avant la gifle qui envoya la serveuse « plutôt menue » au sol.
L'article nous apprend encore
  • que la victime, sur un plan personnel, observait le ramadan ;
  • qu'elle a exercé le même métier de barmaid en Tunisie sans le moindre désagrément ;
  • que « ce n'est pas la première vague d’intimidation » qu'on connaisse dans ce quartier du centre de Nice, deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, fière de son dynamisme, de sa culture et de ses traditions.
Selon une source non confirmée, on aurait encore entendu les purs mahométans enjoindre à la fille de « rentrer dans son pays ».
Nice n'est pas encore sous loi islamique, c'est pourquoi la serveuse est restée vivante, de même que son patron. On peut imaginer que la même scène, en terre islamique, se serait soldée par la mort des deux et peut-être par l'incendie de l'établissement. Ou plutôt, on ne peut rien imaginer du tout. Servir publiquement de l'alcool y est aujourd'hui simplement impensable, sous ramadan ou hors ramadan. Et Le Vin, le Vent, la Vie du Persan Abou-Nowâs ou le magnifique Éloge du Vin du soufi égyptien Umar Ibn al-Faridh ne changent rien à l'affaire, pas plus que les bars à liqueurs très fournis que, selon de nombreux témoins, les princes du Golfe entretiennent dans leurs somptueuses demeures tout comme ils entretiennent l'État islamique d'Irak et du Levant.

Une martyre

Si elle avait été chrétienne, la pauvre « Myriam » aurait pu être qualifiée pour le statut de martyre. Tout y était réuni, sauf la mise à mort (qu'elle a, tout de même, frôlée). Elle respecte intérieurement les principes de sa foi, n'a pas peur d'une force qui peut l'écraser, mais lui répond au contraire du tac au tac, dans une fulgurance, par l'argument du Christ et de Jeanne d'Arc : « Qui es-tu pour me juger ? »
De la même manière, si l'on avait été dans un contexte chrétien, les deux agresseurs auraient incarné le comportement masculin le plus vil que la civilisation connaisse et qu'elle a passé des siècles à déraciner comme une mauvaise herbe. A la violence contre les faibles ils ajoutent la misogynie, à la misogynie le fanatisme, au fanatisme la lâcheté, à la lâcheté l'idiotie (« si j'étais Dieu, je te pendrais ! »).
Cela ne veut pas dire que de tels comportements n'existent pas dans l'Europe post-chrétienne. Ils y existent, mais il y a des siècles qu'on ne les cumule plus de la sorte. Ils y existent, mais ils y sont stigmatisés et sanctionnés. Ils sont stigmatisés, soyons clairs, dans toute forme de civilisation. Or l'enseignement dont nos deux justiciers se réclament ne connaît ni la défense de la femme adultère, ni la rédemption de la prostituée, ni le rejet de la violence (« Qui tire l'épée périra par l'épée », Matthieu 26 :52). Ces deux hommes ont de toute évidence enfreint toutes les lois écrites et non écrites de la civilisation post-chrétienne, de la civilisation tout court. Mais ont-ils bien agi ou mal agi selon la morale de l'islam ?
Ce n'est pas à nous de le dire. Nous ne le savons pas, nous ne sommes pas dans leur peau. De surcroît, « nous », Européens, ne sommes pas au clair entre nous sur nos critères de jugement. Par exemple, il se trouve toujours des esprits « ouverts et conciliants » pour affirmer que ça n'est pas l'islam, que l'islam véritable, la religion d'amour et de paix n'est jamais en cause dans ce genre de cas. On le sait : les islamistes trahissent l'islam tout comme les bolcheviques de 1917 trahissaient le socialisme. Cela n'a pas empêché que des millions d'innocents soient exécutés, affamés, déportés et arriérés au nom du socialisme et de rien d'autre de même qu'ils le sont aujourd'hui au nom de l'islam et de rien d'autre. Mais le « véritable » islam se dérobe au jugement de même que le « véritable » socialisme a échappé à tout verdict de l'histoire. Au-delà d'un certain stade de terreur, une idéologie devient inattaquable. C'est la manifestation intellectuelle du syndrome de Stockholm.

La question qu'on ne posera pas

Ce n'est donc pas à nous de juger cette dispute. Mais l'incident est si emblématique qu'on pourrait en faire un très bon test d'eurocompatibilité à l'adresse des représentants du monde islamique. On appellerait cela la Controverse de Nice, de même que la Controverse de Valladolid, jadis, servit à déterminer l'attitude des catholiques envers les Indiens d'Amérique.
La question serait très simple : « Qui approuvez-vous, de la serveuse ou des deux hommes ? ». On pourrait la poser, en excluant les réponses ambiguës, au professeur Tariq Ramadan et à ses frères, à M. Nicolas Blancho, l'islamiste agité de Suisse, ou encore à l'imam Bekim Alimi qui participa à l'inauguration du tunnel du Gothard à la place du pasteur protestant et qui « prône un islam ouvert et assumé ».
Cet islam ouvert et assumé qu'on prête d'office à la plupart des « interlocuteurs » musulmans de nos autorités (avant de découvrir souvent — mais trop tard — leurs liens avec le wahhabisme et le salafisme) assumera-t-il l'agissement de la serveuse « plutôt menue » ou celui de ses deux justiciers ? Voilà le critère simple et concret qui nous permettrait de savoir si leur islam est soluble dans la civilisation. En cas d'hésitation, on pourrait leur poser une question subsidiaire :
Selon vous, comment le Prophète aurait-il tranché ce cas ?

Des ravages du pacifisme

Évidemment, nous n'en ferons rien. Nous ne sommes plus en position d'imposer des tests : au contraire, c'est nous qui en sommes les cobayes. La controverse de Nice n'est qu'un maillon dans une série continue de provocations. Ainsi, le même jour, des militaires en mission dans le cadre du plan Vigipirate étaient piégés et agressés dans le Val-d'Oise. La presse ne parle que d'« individus », mais nous apprend tout de même qu'il s'agissait d'une opération de sécurisation d'une synagogue…
On ne fera rien, et c'est tragique. La controverse de Nice est un exemple d'école de confrontation entre un islam intégré et un islam agressif. L'islam intégré est celui qui suit la sagesse immémoriale : ma liberté s'arrête là où commence la liberté d'autrui. Je fais ramadan, mais je sers l'alcool aux kouffars, parce que je respecte leurs coutumes.
A l'opposé des âmes candides, nous avons également ceux qui pensent que l'islam n'est qu'un « logiciel » de conquête du monde entier. Le christianisme l'est aussi depuis que le Christ a envoyé ses disciples évangéliser les quatre coins du monde. Il utilise certes d'autres moyens, quoique pas toujours. On consultera sur ce point les indiens du Paraguay ou les indigènes du Congo. Le christianisme avait de meilleures armes que l'épée et la prédication. Il a reconnu la liberté individuelle, permis la recherche scientifique, la quête du profit et la laïcisation. En se fondant dans le tissu même de la Modernité, il a conquis le monde au risque de se diluer.
Quoi qu'il en soit, le « logiciel » islamique n'a pas encore conquis le monde. Facebook le devance encore. Moyennant une attitude réaliste tenant compte des rapports de forces, les aires russe, chinoise ou indienne composent avec lui depuis des siècles — à travers le collimateur — et réalisent même, parfois, des symbioses assez harmonieuses. Sans le soutien actif de l'islamisme extrême sous ces latitudes par les États-Unis et le Benladenistan saoudien, il est même probable que les conflits y seraient aujourd'hui bénins. Dans la chaîne des pays non-alignés, qui correspond en gros à la ceinture islamique, mais aussi à la carte des ingérences néocoloniales de l'Occident (car toutes les guerres de l'OTAN depuis 1989 ont pour théâtre des pays non-alignés), la laïcisation avait fait de tels progrès qu'on y considérait, dans les années 1980, le modèle de société islamique comme une pittoresque survivance du passé. Ce qui n'empêchait pas ces pays de respecter et sauvegarder leur héritage culturel islamique.
La vie réelle est faite de compromis, de conflits, d'avancées et de reculades. L'Europe d'après 1945, elle, n'est pas construite sur la vie réelle mais sur une idéologie de paix universelle. Or l'idéologie de la paix à tout prix ne conduit qu'à la reddition totale ou à la guerre totale. D'où le partage du continent entre de ces deux extrêmes : l'angélisme et le bellicisme.
Du côté angélique, les « islamo-gauchistes », l'aveuglement devant les provocations telles que la controverse de Nice, et la répression non de ces provocations mais de ceux qui les dénoncent. Du côté belliqueux, le « néoconservatisme », la vision du « conflit des civilisations » — comme si la civilisation moderne n'était pas une — et un discours islamophobe qui ne sert généralement qu'à conforter les idées et les mesures du camp d'en face.
Entre les deux, personne n'a le courage de fixer une règle du jeu en reconnaissant à la fois l'installation à demeure de communautés islamiques en terre d'Europe et la primauté inconditionnelle des lois et coutumes autochtones. Bien au contraire. La nomenklatura décrédibilisée de l'UE tient en tenailles sa propre population entre la peur du terrorisme islamique et l'hospitalité obligatoire à l'égard des populations musulmanes. C'est même désormais son principal levier de pouvoir, et le premier sujet de préoccupation du continent, qui jette dans l'ombre son déficit démocratique, sa grave crise économique et le pillage massif des classes inférieures. Les institutions politiques européennes sont un facteur d'islamisation de l'Europe plus agissant que le « logiciel » islamique lui-même.

Encore un « dégât collatéral » de l'Occident

Tétanisée par cette contradiction, l'Europe occidentale attend son destin. Elle est incapable de renoncer aux agressions néocoloniales anglo-saxonnes qui alimentent le fanatisme au Moyen-Orient et le mouvement migratoire. Mais elle n'a pas non plus la force ni le droit d'en combattre les conséquences sur son territoire. Elle ne fait que subir. Jusqu'à quand ? Son avenir est soit dans l'islamisation institutionnelle prophétisée par Houellebecq, soit, après l'implosion de l'UE, dans une « peau de léopard » où des zones désislamisées s'opposeront à des zones conquises sous régime de charia. D'un côté comme de l'autre, les nobles valeurs européennes seront mises au placard.
Pour pouvoir exercer sereinement son métier de barmaid, il est fort probable que « Myriam » doive effectivement retourner dans son pays, la Tunisie. Car l'islam auquel elle a affaire en France n'est pas celui dans lequel elle est née. C'est un produit autochtone de l'Occident, rendu toxique par son nihilisme, ses calculs stratégiques et son inconnaissance de l'être humain.

jeudi 9 juin 2016

LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN EN QUELQUES PHRASES D'UNE RESCAPÉE




tout le monde comprendra…

ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR




"1 Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. 4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. 8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres. 11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; 13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. 21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas l'Iscariot, lui dit : Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? 23 Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. 25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point. 28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi. 29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez. 30 Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi; 31 mais afin que le monde sache que j'aime le Père, et que j'agis selon l'ordre que le Père m'a donné"  St JEAN 14

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