Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

vendredi 30 mai 2014

Père Dobri Dobrev, mendiant, centenaire, et plus gros donateur de l'Église bulgare

Père Dobri Dobrev

On l’a désigné comme un saint, un ascète, un homme qui ne gagne pas d’argent, un ange, un étranger divin, un voyageur du passé, un mendiant…Peu de bulgares n’ont pas entendu parler du bon vieux Dobri Dobrev, mais nombreux sont ceux qui n’ont pas la moindre idée de la vraie sainteté de sa cause. Cette année Père Dobri Dobrev a atteint les 99 ans et il continue à donner aux autres, de manière désintéressée, sa gentillesse et son humanité. Et malgré son âge avancé il peut la plupart du temps être aperçu dans les rue de la métropole à la recherche de personnes généreuses susceptibles de participer à sa cause.
Père Dobri l’ancien a récolté de l’argent pendant des décennies dans le but de restaurer les églises Bulgares. Il n’a peur ni du froid ni du mauvais temps, et ne se soucie pas de la faim. Il n’éprouve pas de colère contre les personnes indifférentes à son travail. Le vieil homme rayonne de gentillesse et de douceur. Il est prêt à embrasser la main d’un enfant avec un sourire, recevoir une pièce dans sa sébile, parler de Dieu à chaque passant, remercier pour la charité.
Mais Père Dobri n’est pas un mendiant. Il ne compte pas sur les étrangers pour sauver sa personne, il veut au contraire sauver leurs esprits. On ne peut pas parler de mendiant dans le cas d’un homme qui a oublié ses besoins et qui récolte de l’argent pour une importante mission, loin du bénéfice matériel. Donner à l’église signifie conférer la foi aux générations futures, pour construire une nation bienveillante. C’est ce que le vieux Dobri pense faire, sans attendre de gratitude en retour. Il respecte les gens et ne garde rien de mauvais en lui. Il voit que le monde alentour est égoïste, pourtant il ne se décourage pas et au contraire tente de laisser sa marque. Ses donations en sont l’exemple. De nombreuses personnes l’adorent. La foi de l’homme qui ne gagne pas d’argent. On ne sait pas grand-chose de la vie de Dobri l’ancien. Il ne recherche pas la célébrité et ne veut pas divulguer les détails de sa vie quotidienne. Selon lui, il est suffisant que le monde sache qu’il est quelqu’un de bon, qui récolte de l’argent pour les églises et les monastères bulgares. Il ne pense pas que sa vie personnelle prévale sur son activité publique. L’homme au grand cœur est né en 1914 dans le village de Bajlovo, qui est connu comme le lieu de naissance d’un autre bulgare célèbre, Elin Pelin. C’est un village niché sur les contreforts arborés de l’ouest de la forêt d’Ihtimanska.
Grand – père Dobri a quatre enfants et a survécu à deux d’entre eux. Maintenant une de ses filles prend soin de lui, bien qu’il vive à Sofia. Il ne cache pas son amertume sur les fausses rumeurs disant qu’il aurait déshérité sa famille pour donner l’argent de la propriété. C’est pourquoi il ne veut plus partager à propos de sa famille. On sait de son passé que son ouïe a été endommagée par un obus tombé trop près de lui. Il ne partage pas les raisons qui l’ont conduit à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Peut-être que le fait que Bajlovo n’ait jamais eu une abondance de richesses. Elin Pelin lui-même écrivit : « C’est mon village natal, il est agréable mais très pauvre. » L'Ancien, toutefois, s’imprégna bien de la richesse spirituelle de son lieu de naissance.
Aussi loin que les habitants du village se le rappellent, Grand-père Dobri est toujours allé d’église en monastère à travers la Bulgarie pour récolter des dons et les aider. Ses concitoyens qui le voient presque tous les jours sont absolument certains qu’il donne le moindre centime qui tombe dans sa tirelire. Ils pensent que rien n’est jamais laissé pour lui-même.

Petite maison pour grande âme

La maison du vieux Dobri est à quelques pas de la maison-monument de son concitoyen Elin Pelin. Comme le saint de Bajlovo est devenu un vrai ascète, il a laissé depuis des années le confort de sa maison à ses héritiers et ses amis, et maintenant il vit dans une modeste chambre d’une petite dépendance dans la cour de l’église rurale de « St Cyril et Methode ». Bien qu’on y trouve un lit, il préfère dormir par terre et ne veut utiliser aucune des facilités de la vie moderne. Sur la table de la petite chambre il y a seulement un morceau de pain et une tranche de tomate, et ils sont suffisants pour survivre un jour de plus. Les matins froids et peu engageants d’hiver, on peut le voir emmitouflé dans les revers d’un vieux manteau noir, occupé à porter des seaux plein et des planches à travers la cour du monastère. Celles-ci sont empilées avec le bois de chauffage et des outils trainent autour. La réparation du toit est maintenant finie, mais il y a toujours du travail pour restaurer le vieux bâtiment. L’argent pour la rénovation est donnée par le bon vieil homme. Malgré l’accumulation des années il aide activement dans ce travail difficile, comme tout autre ouvrier. L’église du village a été construite par le maître Gancho Smolsko Trifonov, originaire du village, en 1884, et c’est maintenant un monument culturel. Le vieux prêtre est mort il y a peu. Pourtant certains prêtres des villages alentours viennent de temps en temps pour célébrer les offices. Dobri l’ancien ouvre et ferme l’église chaque matin et chaque soir.


Voyageur du passé ou…du futur

Avec ses vêtements authentiques, ses sandales et sa robe de bure, avec ses longs cheveux blancs et sa barbe le grand père est perçu par beaucoup comme un voyageur du passé. Il ressemble plus  à l'ascétique saint de l’église bulgare, St Ivan Rilski (St Jean de Rila), qu’à un contemporain de l’immoralité et de la corruption. Il semble venir d’un ancien temps aux habitudes différentes, dans lequel la miséricorde et la foi étaient la norme.
En même temps, Grand-père Dobri est un bon voyageur… venu du futur au sens littéral, et il n’arrête pas de se téléporter entre son village natal et les autres endroits pour continuer son œuvre en honneur des églises et de la spiritualité. Quand il était jeune Dobri Dobrev a souvent parcouru la distance entre Bajlovo et Sofia à pieds. Cela représente plus de 25 kilomètres. Mais maintenant il ne peut plus compter sur ses jambes et doit utiliser le bus. La plupart des chauffeurs le connaissant bien, c’est souvent qu’ils refusent de lui prendre de l’argent pour un ticket. Il compte souvent sur la générosité des passants pour se procurer assez de nourriture pour la journée. En été grand-père Dobri est souvent vu en train de déguster une pastèque bien mure.

Mission sacrée

Ces dernières années le vieux Dobri se rend la plupart du temps à l’église « St Alexander Nevski » et à l’église « des 7 Saints » à Sofia. Il récolte l’argent nécessaire à la restauration de l’église « St Cyril et Methode » à Baylivi – 10 000 Levs (5000 euros). Il a déjà fait des donations pour la rénovation des églises de Kalofer et de Poibrene. Le vieil homme a donné 25000 Lev au monastère Eleshnishkiya et à l’église de Gorno Kamartsi pour leur restauration. Sa plus grosse contribution, qui a aidé à promouvoir son œuvre, est sans aucun doute celle du temple « St. Alexander Nevsky »Un montant de 35000 Lev que le vieil homme a collecté pendant des années pour être donné à la plus grande église du pays. C’est arrivé en mai 2009, quand le bon vieil homme est allé trouver le secrétaire de l’église Stefan Kalaidjiev et a partagé son intention de faire une très grosse donation. L’argent était déposé, centime par centime, à une agence bancaire à Novi Iskar par un proche du vieil homme. Le secrétaire et le vieil homme allèrent ensemble dans une agence pour savoir où l’argent était stocké. Avec juste une signature, le temple reçut la plus grosse donation de son histoire. Selon Stefan Kalaidjiev, le montant moyen annuel des donations reçues des visiteurs du temple est de 2000 à 2500 Lev. L’argent est collecté principalement pendant les différentes vacances. Le bon grand père a donné son argent pour la rénovation du trône « Alexandre Nevsky », doré à l’or fin. De nouveaux vêtements et des tapisseries ont été achetés. En expression de gratitude quelques personnes de l’église, menées par un prêtre nommé Tikhon, visitèrent l’humble maison de l’ascète de Bajlovo et offrirent leur assistance pour l’acquisition de quelques fournitures de base. Le saint de Bajlovo refusa tout en bloc. « C’est un homme que récolte les vertus, recueille et rassemble leurs fruits pour la vie éternelle » résume le secrétaire de la Cathédrale Alexander Nevsky. Les dons mentionnés plus haut sont seulement une partie des dons célèbres. Les autres sont à sa disposition, et à sa gloire. Avec les cadeaux qu’il donne le bon Ancien peut être comparé à un autre vieil homme bien connu, mais irréel, le Père noël. Dobri l’ancien n’offre pas d’ours en peluche, de poupées ou de camions aux enfants, mais leur donne son exemple, leur transmet l’espoir de devenir des personnes honorables et pleines d’un bon esprit. Et ceux qui ne croient pas au père noël peuvent croire au bon vieil homme. Cela revient à croire à la bonté, tout simplement. (source)

jeudi 29 mai 2014

UN PEU DE LECTURE sur l'Europe et l'Ukraine ?

D'où que vienne la vérité, elle est toujours bonne à dire, même s'il est toujours bon de "séparer le bon grain de l'ivraie" et il est plus que jamais salutaire de faire part d'une autre analyse de l'histoire récente européenne...


En attendant de lire un livre qui remet les pendules à l'heure  vous pouvez lire ci-dessous quelques extraits de l'article

L’HOLODOMOR
NOUVEL AVATAR DE LANTICOMMUNISME « EUROPÉEN »
d'
Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7 
"(…) Depuis novembre 1917 se sont sans répit succédé des campagnes antibolcheviques aussi violentes que diverses, mais celle de « la famine en Ukraine » lancée en 1933 a depuis vingt ans pris le dessus. Elle se déchaîne quand les grands impérialismes, Allemagne et États- Unis en tête, avides depuis le 19e siècle de piller les immenses ressources de l’Ukraine, se croient en mesure d’y parvenir. La conjoncture sourit au Reich en 1932-1933, quand le Sud de l’URSS (Ukraine et autres « terres noires », Nord du Caucase et du Kazakhstan) fut frappé par une considérable baisse des récoltes et l’ensemble de l’Union par des difficultés d’approvisionnement entraînant le retour à un strict rationnement. Grave « disette », surtout pendant la «soudure» (entre deux récoltes), non spécifiquement ukrainienne, selon la correspondance diplomatique française; « famine » ukrainienne selon les rapports de 1933- 1934 des consuls allemands et italiens, exploités par les États ou groupes affairés à la sécession de l’Ukraine : Allemagne, Pologne, centre majeur d’agitation à Lwow, et Vatican. 
Cette disette ou cette famine résultait de phénomènes naturels et sociopolitiques : une sécheresse catastrophique se doubla des effets de la rétention croissante des livraisons (abattage du bétail compris), depuis le tournant des années vingt, par les anciens koulaks (paysans les plus riches) rebelles à la collectivisation. Cette fraction, en lutte ouverte contre le régime soviétique, constituait, en Ukraine, une des bases du soutien à l’« autonomisme », habillage sémantique de la sécession, au bénéfice du Reich, de la région agricole reine des « terres noires », en outre premier bassin industriel du pays. L’appui financier allemand, massif avant 1914, s’était intensifié pendant la Première Guerre mondiale, où l’Allemagne transforma l’Ukraine, comme les Pays Baltes, en base économique, politique et militaire du démantèlement de l’empire russe. La République de Weimar, fidèle au programme d’expansion du Kaiser, continua à financer «l’autonomisme» ukrainien. Les hitlériens affichèrent à leur arrivée au pouvoir leur plan de saisie de l’Ukraine soviétique, et tout l’autonomisme ukrainien (les fonds policiers, diplomatiques et militaires convergent) se rallia entre 1933 et 1935 au Reich, alors plus discret sur ses visées sur le reste de l’Ukraine (…) 
(…) sur les bobards de la campagne germano-vaticano-polonaise de 1933-1935. Ils ne me pardonnaient surtout pas d’avoir rappelé en 1996 le rôle, dans l’Ukraine occupée par la Wehrmacht, de l’Église uniate de Galicie orientale soumise au Vatican et confiée à l’évêque (de Lwow), Mgr Szepticky, qui bénit les tueries de la division ukrainienne SS Galicia issue des groupements du nazi uniate Stefan Bandera." (…) 
 L’Ukraine occidentale orange, tutrice (officielle) de l’Ukraine entière, occupe à nouveau le centre d’une campagne qui, depuis l’ère Reagan – phase cruciale du démantèlement de la Russie mis en œuvre depuis 1945 par les États-Unis -, doit tout ou presque à Washington, de même que la précédente devait tout à l’argent allemand. Ses champions empilent les millions de morts d’une Ukraine orientale dont les ressortissants, pourtant concernés au premier chef, n’ont jamais rejoint la meute.(…) " 

 LIRE LA SUITE ICI
vous comprendrez mieux pourquoi ceci explique cela


FÊTE DE L'ASCENSION DE NSJC : Pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ?


Apprenez (…) la joie qu'ont témoignée les troupes célestes pour notre réconciliation. Lorsque Notre-Seigneur naquit selon la chair, les anges voyant qu'il était réconcilié avec les hommes (car il ne serait jamais descendu si bas s'il n'eût été réconcilié), voyant, dis-je, cette oeuvre consommée, ils formèrent des choeurs sur la terre, et ils s'écriaient dans leurs transports : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, et bienveillance aux hommes. (Luc, II, 14.) Et afin que vous sachiez qu'ils glorifient Dieu pour les biens qu'a reçus la terre, ils ajoutent la raison en disant : Et paix sur la terre, et bienveillance aux hommes, aux hommes qui s'étaient montrés ingrats envers le Créateur , qui étaient ses ennemis déclarés. Vous voyez comme ils glorifient Dieu pour le bonheur d'autrui, ou plutôt pour leur bonheur propre, puisqu'ils regardent ce qui nous arrive d'heureux, comme leur étant personnel. Voulez-vous apprendre qu'ils se réjouissaient et qu'ils triomphaient lorsqu'ils devaient voir Jésus-Christ monter au ciel, écoutons-le lui-même : Vous verrez bientôt, dit Jésus-Christ, les cieux ouverts, et les anges de Dieu montant et descendant sur le Fils de l'Homme. (Jean, I, 51.) Les anges, dit-il, montaient et descendaient sans cesse; ce qui annonce combien ils désiraient de voir un spectacle merveilleux. C'est l'usage de ceux qui aiment de ne pas attendre le moment où arrivera l'objet aimé, mais de le prévenir par les transports de leur joie. Les anges descendent, parce qu'ils sont empressés de voir un spectacle nouveau et extraordinaire, la nature humaine placée dans le ciel. Voilà pourquoi les anges paraissent, et lorsque Jésus-Christ vient au monde, et lorsqu'il ressuscite, et aujourd'hui qu'il monte au ciel: Deux hommes, dit l'Evangile, parurent vêtus de blanc, annonçant leur joie par la blancheur de leurs habits, et ils dirent aux disciples : Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? ce Jésus, qui, en vous quittant, s'est élevé dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'y avez vu monter. (Act. I, 10 et 11.)




Élevons-nous donc, mes très-chers frères, et tournons les yeux de notre esprit vers le retour de notre Sauveur : Dès que le signal aura été donné, dit saint Paul, par la voix de l'archange, le Seigneur lui-même descendra du ciel. Et nous autres, qui sommes vivants, qui serons demeurés ici-bas jusqu'alors, nous serons transportés dans les nues pour aller au-devant du Seigneur, au milieu des airs, mais non pas tous. Car, pour vous convaincre que nous ne serons pas tous transportés dans les nues, mais que les uns s'élèveront dans les airs, et que les autres resteront, écoutez ce que dit Jésus-Christ : Alors, de deux femmes qui moudront à un moulin, l'une sera prise et l'autre laissée; de deux hommes qui seront dans un même lit, l'un sera pris et l'autre laissé. (Matth. XXIX, 40 et 41.) Que signifie cette énigme? que veut dire ce mystère caché? Par le moulin, Jésus-Christ nous désigne tous ceux qui vivent dans la pauvreté et dans la peine; par le lit et le repos, il marque ceux qui sont dans les richesses et dans les honneurs : et voulant nous montrer que parmi les pauvres, les uns seront sauvés, les autres périront, il dit que de deux femmes qui moudront à un moulin, l'une sera prise et l'autre laissée. De deux hommes qui seront dans un même lit, l'un sera pris et l'autre laissé, dit-il encore, voulant faire entendre que les pécheurs seront laissés pour attendre leur punition, tandis que les justes seront transportés dans les nues. Lorsqu'un prince fait son entrée dans une ville, ceux qui sont constitués en honneurs et en dignités, ceux qui jouissent le plus de sa confiance, sortent de la ville pour aller à sa rencontre: tandis que les criminels, déjà condamnés par les tribunaux, restent enfermés dans les prisons publiques, pour attendre la sentence du prince : de même lorsque Jésus-Christ paraîtra, les justes qui ont sa confiance, iront au-devant de lui au milieu des airs; tandis que les pécheurs qui ont commis une infinité de crimes, resteront en bas pour attendre le souverain Juge. Alors, nous serons transportés nous-mêmes dans les nues. Quand je dis nous, je ne me mets point au nombre de ceux qui jouiront de ce glorieux avantage : je ne suis pas assez dépourvu de sens et de raison pour ignorer mes propres fautes; et si je ne craignais de troubler la joie de la fête présente, cette unique parole et le souvenir seul de mes péchés, me feraient verser un torrent de larmes. Mais comme je ne veux point mêler des idées tristes à la sainte allégresse que vous inspire cette fête, je termine ici mon instruction, en vous présentant une pensée qui rappellera sans cesse ce jour à votre mémoire. 
(…) que ceux qui vivent dans le péché se pleurent eux-mêmes, et que ceux qui sont pleins de bonnes oeuvres, prennent de l'assurance; ou plutôt, afin que les uns ne prennent pas seulement de l'assurance, mais qu'ils se confirment dans le bien; et que les autres ne se contentent pas de pleurer , mais qu'ils changent, puisque celui qui a vécu dans le vice peut y renoncer, revenir à la vertu, et jouir des mêmes priviléges que ceux qui ont toujours mené une vie (258) sage.
(extraits de l'homélie de St Jean Chrysostome sur la Fête de l'Ascension)

lundi 26 mai 2014

Moine Moïse l'Athonite : «L'Europe se suicide »

Voilà un article qui est paru le 12/12/2012, l'avertissement du moine est sévère mais peut-être le  "certain nombre" de "ceux que l'on ne peut acheter" (comme dit le saint père) est en train d'augmenter... on peut peut-être l'espérer si l'on en juge aux résultats des dernières élections européennes... 


"Le Moine Moïse du Mont Athos est un ascète de la Sainte Montagne depuis trente-cinq ans. Il est hagiographe (iconographe), poète, critique et écrivain. Il a publié 52 livres et écrit plus de 1000 articles. Ses œuvres ont été traduites et publiées dans de nombreux pays à travers le monde. Il est secrétaire principal de la Sainte Communauté de la Sainte Montagne. Pendant vingt-cinq ans, il a été doyen de l'ermitage de saint Jean Chrysostome et de l'ermitage du saint mégalomartyr Panteleimon attaché au monastère Koutloumousiou. 

Nous publions quelques extraits d'un article de P. Moïse, dans lesquels il analyse la situation actuelle en Europe et en Grèce. 

" La Grèce est depuis longtemps dans un état de réanimation. La langue grecque est assassinée chaque jour. Partout règne l'obscurité de la désintégration et un nihilisme national sombre et violent. Le désir de gagner de l'argent rapidement et facilement en a conduit beaucoup à faire des erreurs tragiques. L'impatience et le manque de sérieux nous coûtent cher. La soif de richesse s'est emparée des Européens à l'extrême. L'Europe contemporaine est totalement déchristianisée
Le Vatican récolte les fruits de ses déformations des enseignements chrétiens. Les cas les plus horribles de viols d'enfants se sont produits. Les occidentaux sont partis de l'affirmation que « Dieu est mort » pour se tourner désespérément vers des gourous orientaux, espérant trouver au moins un semblant de vie spirituelle. Quelques 2.000 branches du protestantisme sont en concurrence pour un seul troupeau. La déchristianisation de l'Europe s'est produite désormais sur ​​une très grande échelle et conduira à des conséquences encore plus catastrophiques.

L'Europe a oublié le Christ et est entrain d'embrasser l'islam On dirait qu'elle veut se suicider. Des mosquées s'élèvent à la place des églises. Nous ne sommes pas contre les autres religions, mais nous voulons défendre l'Orthodoxie. Voudraient-ils maintenant nous enlever même ce dernier droit ? 

Nous sommes attentifs à la résistance de ceux que l'on ne peut acheter. Il y en a un certain nombre. Il est temps de cesser de se taire. Notre pays a besoin de régénération spirituelle. "
(Version française par Maxime le minime de la source : http://www.agioritikovima.gr)

vendredi 23 mai 2014

LES BONNES ACTIONS de l'AMOUR

Il y a les compilations de ratages, de chutes, d'accidents, qui sont censés nous faire mourir de rire à coup sûr (en ne réveillant pas en nous les meilleurs sentiments) et puis il y a cette compilation qui nous vient de Russie et qui nous montre comment on peut ne pas se contenter de filmer les malheurs des autres pour s'en rire, mais tout au contraire avoir de l'empathie pour les éprouvés et leur venir en aide dès que possible... tout simplement, chaque jour de notre vie ordinaire apporter un peu d'amour. L'Amour tient encore tout partout en tous lieux, en toute circonstance, et par sa seule existence L'Amour de Dieu dont nous sommes héritiers sauvera le monde malgré ceux qui, par leur indifférence, leur malveillance, leurs turpitudes, leur cruauté, leur ignominie et leur égoïsme accélèrent (peut-être plus vite que jamais) la venue de la fin tous ces temps-ci...
Regardez :

mercredi 21 mai 2014

PÉTITION POUR LA LIBÉRATION de la chrétienne orthodoxe Meriam Yehya Ibrahim



Pour faire suite à l'article précédemment publié sur la chrétienne soudanaise condamnée au fouet et à la peine de mort voici une pétition pour la soutenir et faire obstacle s'il est possible à ce crime.

CLIQUEZ ICI OU SUR L'IMAGE POUR AVOIR ACCÈS AU SITE DE LA PÉTITION  

Message du site pétitionnaire :
"Enceinte, Meriam Yehya Ibrahim, également connue sous le nom islamique Adraf Al-Hadi Mohammed Abdullah, a été condamnée à 100 coups de fouet et à la mort par pendaison par un tribunal soudanais pour "apostasie" après avoir quitté l'islam et épousé un chrétien .
Elle a été accusée d'adultère, au motif que son mariage avec un chrétien du Sud-Soudan était nul en vertu de la loi islamique du Soudan qui dit que les femmes musulmanes ne peuvent pas épouser des non-musulmans .
La femme a été condamnée à mort le dimanche mais il lui a été accordé jusqu'à jeudi pour revenir à l'islam .
Elle a dit calmement au juge : "Je suis chrétienne et je n'ai jamais commis d'apostasie."
Amnesty International a déclaré que Meriam a été élevée comme une chrétienne orthodoxe, l'Orthodoxie étant la religion de sa mère, étant donné que son père, musulman, aurait été absent pendant son enfance .
S'il vous plaît signez cette pétition pour prendre soin de Meriam et de son enfant à naître en exhortant les gouvernements américain et britannique à faire pression sur le président du Soudan pour obtenir la libération de Meriam. Comme elle est née et a grandi en tant que chrétienne orthodoxe, elle ne peut pas être coupable d'apostasie de l'Islam et elle n'est certainement pas coupable d'adultère.
Nous devons agir immédiatement pour sauver Meriam de cette mort horrible. Cliquez ici pour signer la pétition demandant aux Etats-Unis et le Royaume-Uni d'intervenir et de faire pression sur le Soudan pour arrêter l'exécution de Meriam.

QUI MÈNE LA DANSE en UKRAINE ?

On entend encore trop de naïvetés (et de mensonges éhontés) un peu partout sur la prétendue défense des droits de l'homme en Ukraine, voilà donc une information brève mais éclairante sur le site de Pierre Jovanovic dont je ne saurais que conseiller la lecture à tous ceux qui n'ont pas une confiance illimitée dans les robinets à propagande - que sont la majorité des médias  - et qui veulent se préparer à des lendemains éventuellement peu brillants...


"Si vous n'avez pas compris qui mène la danse ukrainienne, sachez que le fils du vice-président des Etats-Unis Mr Joe Biden, a été nommé au directoire du conglomérat gazier ukrainien. Voilà... Les intérêts américains s'étendent de plus en plus, et là les US viennent de prendre le contrôle, mine de rien, d'une unité stratégique de matières premières. A mettre en parallèle avec Alstom. Prendre Alstom, c'est transformer la France en province américaine. Lire ici Burisma.com pour le croire. ZH avait écrit: "The Farce Is Complete: Joe Biden's Son Joins Board Of Largest Ukraine Gas Producer. "Burisma Holdings, Ukraine’s largest private gas producer, has expanded its Board of Directors by bringing on Mr. R Hunter Biden as a new director""... Cool ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014"

lundi 19 mai 2014

Un homme avec une jupe ? Mon Dieu quelle audace !

JUSTE POUR MONTRER LA STUPIDITÉ, L'INCULTURE L'INFANTILISME et l'esprit de subversion à la mie de pain de nos idéologues qui croient faire une inédite Révolution en incitant nos lycéens à mettre des jupes... pensent-ils que pour les Grecs la fustanelle ou pour les Écossais et les Irlandais le Kilt sont un signe ostensible de leur côté féminin ou de leur souci d'égalitarisme des sexes ? Quand est-ce qu'ils vont se faire oublier tous ces prosélytes sans instruction ni cervelle  ???


Eleftheria i thanatos!
Les "subversifs" pourront sans doute remarquer (s'ils ont la chance de lire l'article, cela pourrait les rendre un peu moins bêtes) que les valeureux guerriers grecs qui ont lutté de façon héroïque et virile contre la Turcocratie non seulement portaient des "jupes" mais ils avaient en outre les cheveux longs - comme le clergé d'ailleurs qui n'avait aucune sorte de préjugés ni défavorables ni favorables à l'encontre de l'habillement de ses fidèles qu'elle a soutenus dans la lutte de libération nationale grecque.

De nos jours en outre, comme ces photos ci-dessous le montrent, les jeunes grecs ne revendiquent rien d'autre que leurs traditions vestimentaires multiséculaires et ils se moquent sûrement éperdument des préoccupations de la guerre des sexes, homosexes, multisexes et transexes "européenne" de l'ouest - du moins c'est ce que je leur souhaite de tout mon coeur.



(source)
Chez les Écossais le kilt n'est porté que par les hommes, et endosser l'uniforme du Highlander n'est pas donné. à tout le monde






Danse de l'épée

dimanche 18 mai 2014

L'envie, la jalousie, la cupidité, l'avarice et leurs dégâts selon St Jean Chrysostome


"L'avarice est un horrible, oui, un horrible fléau : elle ferme les yeux, elle bouche les oreilles de celui qui en est possédé et le rend plus cruel que les bêtes féroces : elle ne lui permet d'avoir nulle attention, nulle considération pour quoi que ce soit, ni pour la conscience, ni pour l'amitié, ni pour la société, ni pour son propre salut ; elle le détache de tout pour l'asservir au joug pesant de sa propre autorité. Et ce qu'il y a de pire dans cet esclavage, c'est qu'elle persuade à ceux dont elle fait ses esclaves qu'ils sont ses obligés ; c'est qu'on s'y complaît d'autant plus qu'on est plus asservi. Voilà par où l'avarice devient une maladie incurable : voilà par où cette bête sauvage est si difficile à prendre et à apprivoiser. Par elle, Giézi, de disciple et de prophète, devint lépreux ; elle perdit Ananie, elle fît un traître de Judas. L'avarice a corrompu des princes, des prêtres et des sénateurs, leur a fait recevoir des présents, et les a mis au rang des voleurs : elle a engendré une multitude de maux, inondé les chemins de sang, rempli les villes de pleurs et de gémissements : c'est elle qui souille les repas et y introduit les mets défendus. Voilà pourquoi saint Paul appelle l'avarice une idolâtrie (Éphés, v.5) : et encore, par cette qualification, il n'en a point détourné les hommes.

Mais pourquoi l'apôtre appelle-t-il l'avarice une idolâtrie ? C'est parce que bien des riches n'osent se servir de leurs richesses, qu'ils les gardent précieusement et les remettent à leurs neveux et à leurs héritiers sans y avoir touché, qu'ils n'osent même pas y toucher, comme à des offrandes faites à Dieu. Et s'ils sont quelquefois obligés de s'en servir, ils le font avec réserve et avec respect, comme s'ils touchaient à des choses sacrées auxquelles il ne leur serait point permis de toucher. Mais encore comme un idolâtre garde et honore son idole, vous de même vous enfermez votre or sous de bonnes portes et de fortes serrures; votre coffre, vous vous en faites un temple, vous vous en faites un autel où vous déposez votre trésor et le mettez dans des vases d'or. Vous n'adorez pas l'idole comme lui, mais vous lui prodiguez les mêmes soins. Un homme ainsi préoccupé de la passion d'avarice, donnera plutôt ses yeux et sa vie que son idole. Voilà ce que font les avares qui sont passionnés pour l'or.

Mais, direz-vous, je n'adore point l'or. Le gentil non plus n'adore point l'idole, mais le démon qui demeure en elle. Vous, de même, vous n'adorez pas votre or; mais le démon qui, par vos yeux avidement fixés sur l'or et par votre cupidité, est entré dans votre âme, vous l'adorez. Car l'amour des richesses est pire que le démon : c'est un dieu à qui plusieurs obéissent avec plus de zèle que les gentils n'obéissent à leurs idoles. Ceux-ci n'obéissent pas aux leurs en bien des choses, mais les autres leur sont soumis en tout, et font aveuglément tout ce qu'elles leur prescrivent.

Que commande l'avarice? Soyez, dit-elle, ennemi de tout le monde, oubliez les devoirs de la nature, négligez le service de Dieu : vous-même, sacrifiez-vous à moi : et ils lui obéissent en tout. On immole aux idoles des boeufs et des moutons ; mais l'avarice veut un autre sacrifice ; elle dit : immolez-moi votre âme, et l'avare lui immole son âme. Ne voyez-vous pas quels autels on élève à l'avarice, quels sacrifices elle reçoit? Les avares ne seront point héritiers du royaume de Dieu (I Cor. VI, 10) ; et ils ne craignent et ils ne tremblent point. Mais toutefois cette passion est la plus faible de toutes : elle n'est point née avec nous, elle ne nous est point naturelle : si elle venait de la nature, elle aurait établi son règne dès le commencement du monde. Or, au commencement il n'y avait point d'or, personne n'aimait l'or.

Mais voulez-vous savoir d'où naît cette passion? comment elle a crû, comment elle s'est étendue? Le mal s'est propagé parce que les hommes ont porté envie aux riches qui avaient vécu avant eux, et le spectacle de la prospérité d'autrui a stimulé jusqu'à l'indifférence. Voyant que d'autres ont eu de magnifiques maisons, de vastes domaines, des troupes de valets, des vases d'argent, des armoires pleines d'habits, on n'épargne rien pour les surpasser ; de sorte que les premiers venus irritent la cupidité des seconds, et ainsi de suite. Mais, si les premiers avaient voulu vivre dans la modération et dans la frugalité, ils n'auraient pas servi de maîtres et de modèles à ceux qui sont venus après eux. Toutefois, ceux qui les suivent, et qui imitent leur luxe, ne sont pas pour cela excusables, ils ont d'autres modèles ; il se trouve encore des gens qui méprisent les richesses. Et qui est-ce qui les méprise? direz-vous. Effectivement, ce qui est le plus fâcheux, c'est que ce vice a tant de force et d'empire qu'il semble invincible : on croit que tout est soumis à ses lois, et qu'il n'est personne qui suive la vertu contraire, je veux dire la modération, la tempérance.

Je pourrais néanmoins, en compter plusieurs, et dans les villes et sur les montagnes : mais de quoi cela vous servirait-il? Vous ne changeriez point, vous n'en deviendriez pas meilleurs. De plus, je ne me suis pas proposé de traîter aujourd'hui cette matière, et je ne dis pas qu'il faille répandre ses richesses et s'en dépouiller. Je le voudrais pourtant bien, mais parce que cela paraît trop difficile, je ne vous y obligerai pas. Seulement je vous exhorte à ne point désirer le bien d'autrui, et à faire part aux pauvres des biens que vous possédez."

samedi 17 mai 2014

L'Europe oui... mais quelle Europe ?


"Pendant l'année 2012, la France a donné 19,8 milliards d'euros à l'UE, mais la France a reçu seulement 12,9 milliards d'euros de l'UE. En clair : pendant l'année 2012, l'Union Européenne a coûté 6,9 milliards d'euros à la France (rappel : la dette publique de la France est de 1925,292 milliards d’euros) lire ici les Echos. Pour le Royaume-Uni : pendant l'année 2012, l'Union Européenne a coûté 6,6 milliards d'euros. Pour l'Allemagne elle a coûté 10,6 milliards d'euros. Pour l'Italie elle a coûté 4,1 milliards d'euros. L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus pour prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais. L'Union Européenne, c'est un suicide collectif".


vendredi 16 mai 2014

Crimea and Kosovo: Plans for Genocide

http://serbianna.com/analysis/archives/2614?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+SerbiannaAnalysis+%28Serbianna+Analysis%29

MARIA GAETANA AGNESI, mathématicienne, européenne, chrétienne

Autant je souhaite ardemment que la foi et la vie chrétienne puisent, à nouveau et toujours, à ses sources authentiques conservées vivantes par l'Orthodoxie, (ce sont essentiellement le fondement et la motivation de la poursuite de ce blog) critiquant volontiers ce qui a été négligé, réformé, déformé ou perdu par la Chrétienté d'occident ; autant je suis et serai toujours prêt à mettre en relief et à défendre les mérites de l'Eglise romaine quand elle en a... et notamment quand je peux contribuer à défaire les préjugés, les contre-vérités et autres "tartes à la crème" empoisonnées que l'on partage abusivement et se délecte en milieu politiquement correct, de manière erronée, inique, et inculte à son égard... La vie de Maria Gaetana Agnesi et l'attitude de la hiérarchie ecclésiale romaine, le pape Benoît XIV, en témoignent.


J'en profite pour montrer comment notre civilisation chrétienne européenne n'a pas si mal traité les femmes, contrairement à d'autres qui continuent de le faire impunément, sans la moindre honte mais bien plutôt avec un aplomb, une brutalité et une cruauté qui le disputent à une bêtise crasse... Et ceci avec très peu d'indignations (de la part de nos "élites"), soigneusement sélectionnées selon d'abord ce qui peut dévaloriser nos contrées, nos peuples et nos cultures avec une irrationnelle auto-flagellation qui ravit nos prétendues (et du coup soi-disant) victimes, d'autre part selon le degré de terreur que  l'on parvient à nous imposer par notre lâcheté, et enfin selon les accords financiers plus ou moins juteux (?) qui, par miracle, effacent tout ce qui n'est d'ordinaire qu'absolument irrecevable (n'est-ce pas ?) par nos universels droits de l'homme.



Voici un article paru dans LE POINT.FR qui lui est consacré :
Avec Maria Gaetana Agnesi, Google met à l'honneur la reine des mathématiques !         Le Point.fr - Publié le 16/05/2014 à 00:01 - Modifié le 16/05/2014 à 10:57
La mathématicienne italienne, née le 16 mai 1718 à Milan, aurait eu 296 ans ce vendredi. Google lui consacre un Doodle.  
 Première femme dans le monde occidental à s'être fait connaître dans le domaine des mathématiques, la mathématicienne et philosophe italienne Maria Gaetana Agnesi est mise à l'honneur par le doodle de Google. Née le 16 mai 1718 à Milan, alors sous l'autorité des Habsbourg, Maria Gaetana Agnesi est la fille aînée d'un riche marchand qui a fait fortune dans le commerce de la soie. Enfant extrêmement précoce, elle reçoit une éducation dispensée par les meilleurs précepteurs et maîtrise rapidement le latin, le grec, l'hébreu et plusieurs langues modernes. Des connaissances que son père aime afficher en public en organisant des rassemblements où elle démontre ses talents. En 1738, elle publie notamment Propositiones philosophicae, une série de thèses sur la philosophie naturelle et l'histoire, qu'elle défendra lors d'une joute oratoire dans un salon mondain. Cependant, l'ouvrage le plus célèbre de Maria Agnesi demeure Instituzioni analitiche ad uso della gioventù italiana (Institutions analytiques à l'usage de la jeunesse italienne), un traité d'algèbre et d'analyse en deux volumes qui contient des développements parfois inédits dans des domaines comme les calculs différentiel et intégral. On y trouve la cubique d'Agnesi - cas particulier d'hyperbole cubique, c'est-à-dire d'une courbe définie par une équation du troisième degré -, appelée en italien versiera, un terme qui sera confondu avec versicra, signifiant sorcière en italien, et qui sera traduit à tort par l'expression "sorcière d'Agnesi".
 Nommée professeur par le pape Benoît XIV Un travail félicité par l'Académie des sciences de Paris, qui déclarera n'avoir "connaissance d'aucun ouvrage de ce type qui soit plus clair, plus méthodique, plus complet". Le pape Benoît XIV, lui aussi très impressionné, nomme Maria Agnesi professeur de mathématiques à l'université de Bologne en 1750. Une nomination historique puisque Agnesi devient la première femme à avoir l'opportunité d'occuper un poste d'universitaire. Finalement, elle n'occupera jamais sa chaire et se tournera vers la religion, avant de se consacrer exclusivement aux oeuvres caritatives et à l'étude religieuse après la mort de son père en 1752. Elle fondera d'ailleurs de nombreux hospices avant de mourir dans son hospice milanais, le 9 janvier 1799. (…) (source)

jeudi 15 mai 2014

QUID NOVIS ? Rien qu'une martyre chrétienne de plus...


Un tribunal de Khartoum a condamné, le jeudi 15 mai, une chrétienne soudanaise à la peine de mort pour apostasie, malgré les appels d'ambassades occidentales à un respect de sa liberté religieuse. Le juge chargé de son dossier l'a condamnée à la peine capitale par pendaison. Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, enceinte de huit mois, est actuellement détenue avec son fils de 20 mois, selon Amnesty International, qui a demandé sa libération immédiate. Le juge n'a pas répondu aux appels à la clémence, lancés en début de semaine par les ambassades des Etats-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Dans un communiqué, ces chancelleries avaient demandé aux autorités judiciaires de gérer le cas de Meriam Yahia Ibrahim Ishag avec « compassion ». Et elles avaient appelé le gouvernement du Soudan à respecter le droit à changer de foi ou de croyance. Le juge n'a pas pris en compte non plus l'état de la jeune femme qui est enceinte de huit mois, et qui est déjà mère d'un petit garçon d'un an et demi, détenu avec elle. « Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir à l'Islam, je vous condamne par pendaison ». C'est par ces mots que le juge a rendu son verdict ce jeudi matin. Meriam Yahia Ibrahim Ishag a également été condamnée à 100 coups de fouet pour « adultère ». Une autre accusation qui, selon Amnesty International, reposerait sur son mariage avec un chrétien du Soudan du Sud.→ A (RE)LIRE: Une jeune Soudanaise reçoit 50 coups de fouet
Au cours de l'audience, la jeune femme avait reconnu qu'elle était chrétienne, avant d'ajouter « je n'ai jamais fait acte d'apostasie ». Elle est restée impassible au moment du verdict.
Une centaine de personnes étaient présentes à ses côtés pour écouter la décision du juge. Il y avait notamment des diplomates d'ambassades étrangères.
Après l'énoncé du verdict, une cinquantaine de manifestants ont protesté avec des slogans comme « non à l'exécution de Meriam », « les droits religieux sont un droit constitutionnel ». Des manifestants très déterminés qui ont promis de poursuivre leur mouvement jusqu'à ce que la jeune femme soit libérée. (source)
Marché aux esclaves à Khartoum il n'y a pas si longtemps

Peut-on aller plus loin dans la haine, l'ignominie et le service du mal et du malin ? Qu'y a-t-il à attendre de cette engeance... ?

dimanche 11 mai 2014

Dimanche du Paralytique

"(…) Cet homme paralysé est chacun de nous qui est paralysé par des mauvaises habitudes. Car l’habitude est une chose terrible. Nous avons bâti des habitudes diverses dans nos vies, et nous leur avons permis de devenir une seconde nature. Comme nos ancêtres sages nous le disent : l’habitude est une seconde nature, et nous voici avec ces choses qui sont devenues des habitudes pour nous, et nous sommes paralysés par elles, par les passions, par les colères, par les ressentiments, par notre gloutonnerie, par notre suralimentation, par notre excès de boisson, par nos péchés charnels, par les ressentiments que nous éprouvons l’un pour l’autre. Ces ressentiments – quelle chose terrible sont-ils. Je les connais, parce que je les ai vus dans ma propre famille. J’avais de la famille, un frère et une sœur qui sont morts ne se parlant pas pour une question d’un bout de terrain. Ce n’était même pas un bon bout de terrain. Il était rocailleux, il y avait des cactus, et c’était tout. Mais parce que l’un l’avait et l’autre ne l’avait pas et disait qu’il devrait l’avoir, ils sont morts ne se parlant pas. 
Aussi terrible que soit la paralysie physique, aussi horrible que soit la paralysie des membres de nos corps, tellement plus horrible est la paralysie des habitudes. (...)
Les saints pères dans beaucoup de leurs œuvres nous exhortent à lutter contre cette paralysie, afin que nous puissions élever nos mains à la prière, afin que nous puissions étendre nos mains pour donner l’aumône, afin que nous puissions nous lever et aller à l’église, et aller visiter les malades. Je me souviens d’un passage particulièrement frappant dans un des pères : Maintenant, pendant que tu peux te lever de ton lit, va à la divine Liturgie où sont les chrétiens, parce qu’il viendra un temps quand tu ne pourras pas te lever de la boite où ils t’ont mis. Maintenant, pendant que tu peux lever ta main et faire le signe de la croix, et que tu peux étendre ta main et donner l’aumône, fais-le, parce qu’il viendra un temps quand tu seras lié par ton linceul, et tu ne pourras pas le faire. Maintenant, pendant que tu peux marcher, visite les malades, va à l’église, parce que encore ton linceul t’empêchera ce jour-là. Pendant que tu peux dire ces mots bénis des prières, dis-les, prie, parce qu’il viendra un temps quand ta mâchoire sera liée – comme ils le faisaient dans ces temps-là pour les morts – ta mâchoire sera liée et tu ne pourras pas parler, et tu ne pourras pas prier."

Père Anthony Gavalas

jeudi 8 mai 2014

Marie Alexopoulou la chanteuse devenue Gerondissa Theonymphi



L'histoire de Marie Alexopoulou, chanteuse à succès des années 60, aujourd'hui higoumène sous le nom de Theonymphi ( trad. fiancée de Dieu ), peut être divisée en deux parties : la première, jusqu'à l'âge  de 43 ans, est celle de la chanteuse et la deuxième concerne la vie qu’elle vit maintenant dans son monastère, pas très loin d'Athènes, celle de servante du Seigneur, qu'elle a choisi de servir, pour toujours. 
Ce qui suit ce sont ses propres paroles lors d'une interview, puis des vidéos d'elle quand elle était chanteuse et puis maintenant qu'elle est religieuse.

La mort de sa fille

" À l'époque où j'étais mariée, j'ai eu deux enfants, deux filles, Constantina et Eleutheria. Mon mari ne voulait pas que je travaille dans des boîtes de nuit, il m'en a empêché. C'était l'époque où je chantais " Bampola " que tout le monde chantait et qu'on entendait tout le temps à la radio.


Au bout de quatre ans il s'est passé que l'activité professionnelle de mon mari allait mal et j'ai dû retourner travailler à l'extérieur. C'était douloureux pour moi au point que j'en ai perdu mes règles. Puis avec l' argent que m'avait rapporté la chanson, j'ai commencé à créer une grande chaîne de magasins d'alimentation bio. En 1984, ma Constantina avait 18 ans et elle s'apprêtait à aller étudier les sciences politiques à l'étranger. Un matin, elle a pris notre voiture pour aller à la boutique de Kifissia. au tournant de Agia Marina à Koropi elle a eu un accident avec un camion. Elle est morte sur le coup. Alors j'ai réalisé que tout était vain. Nous ne sommes rien. Seulement de la poussière. "



Quand Marie est devenue l'higoumène  Theonymphi

" En 1992, j'ai créé mon ermitage. Les gens y venaient de partout dans le monde, les Grecs de l'étranger et de Chypre. Des miracles s'y produisent avec des enfants qui ont des problèmes. Panagia Theonymphi est partout et les garde. Je ne veux pas que vous écriviez exactement où se trouve le monastère, parce que je ne l'ouvre pas à tout le monde, sauf que le dimanche. Ceux qui souhaitent dans leur âme venir ici et me rencontrer et faire leurs dévotions doivent être sûrs, mon enfant, qu'ils me trouveront. Comme beaucoup de moniales vivent ici -  novices ou non -  de leur propre volonté la moitié du monastère est avaton [ interdit aux hommes ]"



La vie en tant que chanteuse


" Mon père n'avait jamais voulu que j'aie quoi que ce soit à voir ni avec la danse ni avec le chant. Certains amis de mon grand-père, qui étaient musiciens, convaincus de mes dons lui ont dit : "Pourquoi veux-tu empêcher Marie de devenir chanteuse ? Elle a une très belle voix ! Permets-lui de se lancer dans la chanson ." Finalement, l'un d'entre eux, qui jouait dans un orchestre dans une taverna à Ekali, a promis de me prendre pour y chanter et de me ramener chaque soir. Mon père avait confiance en lui et c'est ainsi que j'ai commencé. Après mon premier disque, je suis allé au Festival de Thessalonique et j'y ai chanté. J'ai chanté une chanson de Mavromoustaki avec Cleo Denardou , appelée la "Fête ". Là, j'ai gagné, j'ai obtenu le premier prix. J'ai aussi commencé à gagner beaucoup d'argent la nuit. De ce fait j'ai eu de moins en moins de temps pour aller à l'église, même si j'avais appris à y aller avec ma famille. Au plus profond de moi, cependant, j'avais beaucoup de peine. Ensuite, j'ai eu du succès avec une chanson de Katsaros à un festival de la chanson à Malte, où à nouveau, nous avons reçu le premier prix. Il fut un temps où j'ai beaucoup entendu la chanson que je chantais, et tout le monde dans la région me connaissait. Néanmoins , toutes les chansons d'amour que je chantais je les dédiais à Dieu , en essayant autant que possible d'aller à ciel. Je L'aime. tant! "
(version française par Maxime le minime d'après la source)

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