Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mercredi 29 juin 2011

"Icônes" catholiques... et contamination inéluctable en retour


Quand je vois de telles productions "artistiques" j'éprouve un certain malaise et j'ai l'impression que l'on me tient ce genre de discours :

"Les icônes font partie du patrimoine commun de l'Eglise indivise n'est-ce pas, chers frères orthodoxes, et puis, chers frères schismatiques - oh pardon ! séparés - l'orient chrétien est aussi catholique (en partie) pour ceux qui sont revenus au bercail romain, c'est à dire les uniates, DONC c'est tout à fait légitimement que nous faisons des icônes nous aussi, c'est tellement beau et spirituel ! et vous pouvez apprécier  à quel point nous pouvons vous apporter notre patrimoine spirituel également,

exemple de baptême "normalisé"
après quelques décennies d'œcuménisme...

qui n'est pas négligeable n'est-ce pas ? D'ailleurs vous êtes très nombreux désormais à le reconnaître et à le souhaiter ardemment désormais. même le baptême vous le faites comme nous maintenant ( voir photo ci-dessus), enfin ! Que c'est beau d'être unis ! Vive l'Union ! N'écoutons surtout pas tous ces fanatiques sectaires qui veulent rester à l'écart de nos retrouvailles bénies !"

- Ah oui ! Je dis non ! Le problème c'est le contenu (et le style !) des icônes romaines.... Non ?
Cela fait pour le moins bizarre tout de même... mais est-ce que cela ne pourrait pas enfin remédier un peu à l'aveuglement des bonnes volontés œcuménistes... Ne voit-on pas à quel point un corps malade et dégénéré entraînera tout ce qu'il touche de plus sacré et de plus sain dans sa maladie et son agonie ?   

Pensez-vous que l'on puisse effacer si facilement un millénaire de vaine arrogance ?


"Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas." dit St Silouane l’Athonite
c'est sans doute ce qu'il nous est demandé dans un tel contexte car les étreintes entre les deux corps étant de plus fréquentes et prolongées on pourrait se demander s'il y a quelque espoir d'éviter la pandémie...

samedi 25 juin 2011

Stage d'iconographie au Monastère Orthodoxe de Cantauque


              
Georges FARIAS
Monastère Orthodoxe de Cantauque (Aude)
du 12 au 18 Juillet
Le stage d’iconographie byzantine est conçu comme une initiation et un approfondissement à l’art d’écrire une icône, en suivant les anciennes techniques et la tradition orthodoxe. L’enseignement s’adapte au niveau de chaque élève et il comprend une part historique, théologique et liturgique en plus de la réalisation de toute les étapes d’une icône, c'est à dire de la préparation (avec levka) d'une planche à la pose des couleurs (proplasme) à base de pigments selon la technique traditionnel pour l'iconographie (tempera à l'œuf) et illuminations (montée vers la lumière), travail toujours rythmé par le silence et la prière des moines de Cantauque.


Pour plus de renseignements
contacter Georges Farias au 0233205396
ou en visitant son site
ou bien le frère hôtelier.

lundi 20 juin 2011

Le patriarcat de Constantinople, ses graves difficultés, les moyens choisis pour subsister et les conséquences non moins graves qui en découlent

A l'occasion d'une recension du livre de Mérope Anastassiadou et Paul Dumont, « Les Grecs d’Istanbul et le Patriarcat œcuménique au seuil du XXIe siècle. Une communauté en quête d’avenir », éditions du Cerf, Paris, 2011, 315 p. (collection « L’histoire à vif ») Jean-Claude Larchet - dont le travail et les compétences considérables sont une bénédiction dont il faut rendre grâce à Dieu pour l'Orthodoxie non seulement francophone mais internationale - fait quelques remarques comme d'habitude appréciables autant par leur précision que par leur pertinence. Puissions-nous tous les garder à l'esprit non seulement pour l'avenir du Patriarcat, mais également et surtout celui de l'Orthodoxie.


Couv9171g_260"Bien que l’objectif de cette étude ne soit pas d’ordre religieux, les auteurs accordent une attention particulière et centrale (titre du livre et ch. 4, p. 127-155) à l’attitude et à l’action du Patriarcat œcuménique au cours de ces dernières décennies, et cela appelle plusieurs remarques.
On doit constater que la réduction de la communauté grecque à la dimension de la population d’un gros village et la mise en cause de l’existence même du Patriarcat de Constantinople ont considérablement modifié le statut, les conceptions et l’action ecclésiologiques de celui-ci.
Bon nombre des évêques/métropolites qui entourent le patriarche sont malheureusement des évêques titulaires ou « in partibus » (y compris le métropolite Jean [Zizioulas] de Pergame, qui ne craint pas d’être la vivante contradiction du principe de base de sa doctrine ecclésiologique bien connue). Ayant perdu la justification qui a motivé sa création et son existence juridictionnelles (Constantinople comme capitale de l’empire byzantin) ainsi que presque toute activité pastorale effective sur son territoire canonique historique (le nombre des orthodoxes grecs pratiquants étant estimé par certains observateurs à moins de mille sur tout le territoire turc), le patriarcat de Constantinople, depuis surtout les années vingt du XXe siècle, s’est efforcé de subsister sur un mode autre que symbolique par cinq moyens :

1) la prise de possession juridictionnelle de territoires extérieurs à son territoire canonique (et parfois très éloignés de lui comme l’Ukraine ou l’Estonie), ce qui a été source de tensions importantes avec les Églises de Grèce (cf. p. 149-155), de Russie (cf. p. 135-137) et de Roumanie;

2) un effort de mainmise sur l’ensemble de la diaspora (au nom d’une interprétation abusive du 28e canon du concile de Chalcédoine) et de prise de direction des autres juridictions qui y sont présentes (méthodiquement organisée à travers la constitution d’assemblées, se systématisant aujourd’hui, d’évêques ayant toujours à leur tête l’évêque constantinopolitain, alors que le caractère non synodal de ces assemblées aurait pu aisément justifier qu'on y établît une présidence tournante);

3) le développement (sous l’égide en particulier du métropolite de Pergame, Jean Zizioulas) d’une ecclésiologique fondée sur le modèle catholique-romain de la primauté, où le patriarche de Constantinople est présenté comme le centre visible d’unité et le chef de l’Église orthodoxe universelle;

4) une activité diplomatique et politique intense auprès des États et des institutions internationales (cf. p. 134-135);

5) « une stratégie d’ancrage dans le monde occidental qui semble aujourd’hui seule capable d’assurer au Phanar les soutiens nécessaires pour échapper à une mort par asphyxie » (p. 137). L’intense implication du patriarcat de Constantinople dans l’œcuménisme tant à l’égard de Rome que des confessions protestantes, des Églises orientales hétérodoxes (nestorienne et monophysites) et des religions non chrétiennes (judaïsme, islam, bouddhisme...), a en grande partie pour motivation sous-jacente la recherche d’un tel ancrage et d’un tel soutien, en même temps que de l’affirmation de son leadership au sein du monde orthodoxe. La multiplication des relations avec le Vatican autres que proprement œcuméniques ont les mêmes objectifs, visant en particulier, « pour le chef du Phanar, à donner à voir une reconnaissance solennelle de sa primauté au sein du christianisme oriental » (p. 138), ce que l’Église russe cherche depuis quelque temps à contrebalancer en développant avec le Vatican le même type de relations.
Bref, le mode de fonctionnement de Patriarcat de Constantinople correspond aujourd'hui plus à un modèle politique qu'à un modèle proprement ecclésial, et les compromis auxquels l'a conduit son action diplomatique tous azimuts, ont impliqué un certain relativisme dogmatique et ecclésiologique qui a été et reste au sein du monde orthodoxe la source de nombreuses tensions."
Jean-Claude Larchet
"L'Enfer est pavé de bonnes intentions..."
Prions pour nos hiérarques et pour que Notre Dieu nous prenne en pitié !


"Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas." St Silouane l’Athonite

mardi 14 juin 2011

Prière à Saint Jean Chrysostome de S. Justin Popovic de Celije

Prière à Saint Jean Chrysostome
(S. Justin Popovic)
Ô toi le plus éloquent de tous les hommes, toi l’Orant de Dieu, saint père Jean Chrysostome, voici qu’avec nos prières balbutiantes nous nous approchons de toi. Ne nous rejette pas, car dans chacun de nos balbutiements, voici tout notre coeur, tous nos soupirs, tous nos cris ! Nous te prions, ô très grand Saint : descends avec compassion depuis les hauteurs supra célestes jusque dans notre bassesse empoisonnée et guéris-nous de toute maladie de l’âme, afin que nous servions, d’une âme qui a recouvré la santé, ton Seigneur et le Nôtre. Lire la suite
source : http://vatopaidi.wordpress.com/2010/06/14/priere-a-saint-jean-chrysostome/

lundi 13 juin 2011

NOUVEAU : une nouvelle rubrique sur les POÈTES ORTHODOXES



Artistes, compositeurs, écrivains et poètes contemporains, Orthodoxes de toujours, devenus ou redevenus Orthodoxes, l'Orthodoxie alimente et inspire indubitablement d'une manière ou d'une autre leur vie spirituelle et leur création. Voilà une nouvelle rubrique qui ne demande qu'à s'enrichir ! Ne manquez pas de m'envoyer des noms et des liens. VOIR DANS LA COLONNE DE GAUCHE

samedi 11 juin 2011

Saint Luc de Simferopol, le chirurgien


Saint-Luc Le chirurgien, Saint Hiérarque de Simferopol, martyr et confesseur du Christ,
gardien fidèle de la tradition des Pères, inébranlable pilier de la foi orthodoxe,
toi qui a pris ta croix pour suivre le Christ Notre Dieu, toi qui as enduré tellement de peine,
qui as été enfermé en prison, entouré par la maladie et la misère dans le froid de l'hiver
et qui sans relâche a soulagé la souffrance des hommes,
prie le Seigneur notre Dieu de donner à nos âmes la paix et la grande miséricorde.

Lire la recension de Jean-Claude LARCHET sur orthodoxie .com :

Recension: Archimandrite Nektarios Antonopoulos, « L’Archevêque Lucas Voïno-Yasenetski, saint Prélat et chirurgien (1877-1961) »

Lucas


Archimandrite Nektarios Antonopoulos, «L’Archevêque Lucas. L’Archevêque Lucas Voïno-Yasenetski, saint Prélat et chirurgien (1877-1961)», traduit du grec par Maria Xanthaki, éditions Archontariki, Athènes, 2011.
On peut se le procurer au monastère de Solan, 30330 La Bastide d’Engras

mercredi 8 juin 2011

Qu'est-ce qu'un Ancien, un Geron, un Starets ?


"L'Ancien ou «vieil homme», en grec Geron et Starets en russe, ne doit pas nécessairement être âgé, mais il est sage de son expérience de la vérité divine, et il a reçu la grâce de "la paternité dans l'esprit ", avec le charisme de guider les autres sur la Voie. Ce qu'il offre à ses enfants spirituels n'est surtout pas une éducation morale ou une règle de vie, mais c’est une relation personnelle. «Un "starets", dit Dostoïevski, est celui qui prend votre âme, votre volonté, dans son âme et sa volonté. » Les disciples de P. Zacharie disaient de lui « C'est comme s’il portait nos cœurs dans ses mains. » Le starets est l'homme de la paix intérieure, auprès duquel des milliers peuvent trouver le salut. Le Saint-Esprit lui a donné comme fruit de sa prière et de son abnégation, le don de discerner ou de distinguer, ce qui lui permet de lire les secrets du cœur des hommes, et ainsi, il répond, non seulement aux questions que les autres lui posent, mais souvent aux questions, souvent beaucoup plus fondamentales – que ces personnes n'avaient même pas à l'esprit.
(Version française de Maxime le minime 

LIRE L'ARTICLE EN ENTIER ICI en plein écran



lundi 6 juin 2011

SUR LA CORRECTION FRATERNELLE [2] par ST JEAN CHRYSOSTOME

St Jean Chrysostome
(kremlin XIV°s)
    "Quand le médecin voit le mal s’aggraver, il ne cesse pas son traitement, il ne s'emporte pas ; au contraire, il n'en devient que plus empressé. Tel est le conseil que nous donne ici le divin Maître. Vous avez été faible, vous trouvant seul ; puisez dans la présence de deux amis la force dont vous avez besoin; c'est assez de deux personnes pour reprendre celle qui vous a offensé. Voyez-vous de quelle manière il prend à la fois les intérêts de l'offenseur et ceux de l'offensé. La victime véritable, c'est bien celui que le mal a saisi, celui qui est faible et près de tomber en défaillance. Aussi le Sauveur conduit-il l'un vers l'autre, d'abord l'offensé seul, puis avec deux témoins, puis enfin, si l'offenseur persévère dans son obstination, avec l'Église: « Dites-le à Église.» (Matt. 6 ;17) Or, si les intérêts de l'offensé étaient seul en jeu, le divin Maître ne lui ordonnerait pas de pardonner à un ennemi repentant soixante-dix fois sept fois (Matt. 18 ; 22); il ne chercherait pas si souvent tant de moyen de remédier au mal; après le premier entretien, il eût laissé l'opiniâtre livré à lui-même, tandis que maintenant il commande qu'on essaie de le ramener une, deux, et trois fois; premièrement seul, puis avec deux autres personnes, puis avec un beaucoup plus grand nombre. 

S'agit-il des infidèles, le Sauveur ne parle pas de cette manière: « Quelqu’un te frappe-t-il sur la joue droite présente-lui la gauche ». Tel n'est pas présentement son langage. Paul disait aussi: « Pourquoi m'occuperai-je de ceux du dehors ? »

 Quant à nos frères, il nous enjoint de les reprendre et de les convertir, de les retrancher de notre société, s'ils refusent, afin que la honte les y détermine (I Cor. 5 ;12). Voilà ce que fait le divin Maître dans les lois qu'il nous prescrit touchant nos frères; il impose au vindicatif trois maîtres, trois juges qui lui mettront sous les yeux ce qu'il a fait au moment de l'ivresse; car, bien que - celui-ci soit l'auteur de toutes ces paroles et de toutes ses actions inconvenantes, il n'en a pas moins besoin qu'on l'en instruise, parce qu'il était plongé dans une ivresse véritable. Il n'y a même pas d'ivresse qui nous jette plus hors de nous-mêmes que la colère et le péché, qui nous réduise à une plus complète insensibilité. Qui donc a jamais surpassé David en intelligence ? Pourtant, lors de son péché, le sens lui fut complètement ravi, parce que la passion avait envahi son esprit et comme inondé son âme d'une obscure fumée. C'est pour cela qu'il eut besoin du flambeau du prophète et du récit que lui rappela son crime. Telle est encore la raison pour laquelle le Sauveur envoie au pécheur des hommes qui viennent l'entretenir de sa conduite passée." (à suivre)

dimanche 5 juin 2011

"Bienheureux" (!?) Aloïs Stepinac... Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !

«Hitler est un envoyé de Dieu.» – Mgr Aloïs Stepinac

«Lorsque dans le passé Dieu a parlé par les encycliques papales, ils ont fermé leurs oreilles. Maintenant Dieu a décidé d'utiliser d'autres moyens ... Les sermons seront repris en écho par des canons, des chars et des bombardiers.»  ( extrait de Katolički tjednikhebdomadaire catholique, journal officiel de l'archidiocèse dirigé par Stepinac, Zagreb, le 31 août 1941 - voir  source )

Cela se passait en 1941… Non seulement l’extermination des orthodoxes et des juifs fut organisée dans l’État croate comme une institution d’État, sous l’œil approbateur des nombreux membres du clergé catholique qui siégeaient au Parlement oustachi (citons parmi ceux-ci: Mgr Stepinac, Mgr Aksamovic, les rév. pères Irgolic, Lonacir, Pavunic, Mikan, Polic, Severovic, Sipic, Skrinjar et Vucetic.), mais t de la chaire, encourageaient et bénissaient les assassins, et l’on put même voir des religieux, franciscains et jésuites, se placer à leur tête et les exhorter au massacre, brandissant d’une main la croix, de l’autre le mauser ou le couteau des égorgeurs.


L’Inquisition est peu de chose, on va s’en rendre compte, auprès des horreurs qui furent commises alors par les tenants de l’Église romaine" lire ICI

( Extrait de l'article paru sur le Blog Toute vérité est bonne à dire )

Bien entendu, n'entendront que ceux qui voudront entendre... et il y a peu à espérer d'une quelconque demande de pardon ( c'est pourtant bien Le Vatican qui a lancé la mode non ?) puisque l’Archevêque sus cité a été béatifié  par le prédécesseur de l'actuel Pape qui vient encore une fois lui rendre hommage et qu'on nous dit qu'il a été le défenseur des juifs et des opprimés et qu'il a même protesté en son temps (c'était déjà à la mode alors ?)... 
Bah ! il faut croire que tout ça c'est de l'esprit revanchard, sûrement... 
Le pays est si beau, n'est-ce pas ? ... Du passé faisons table rase, voyons ! (c'est comme ça qu'on disait naguère non ?)


"Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !"





ps : malgré tout, seulement pour s'instruire, on peut aussi consulter, si l'on n'a pas peur de gâcher ses prochaines vacances :




"Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas." St Silouane l’Athonite

vendredi 3 juin 2011

Dans l'Espérance du Paraclet, "ὃ παρὰ τοῦ πατρὸς ἐκπορεύεται"

Fresque du Patriarcat de Pec en Serbie

Tu es monté dans la Gloire,
ô Christ notre Dieu,
après avoir rempli de joie Tes disciples
par la promesse du Saint Esprit.
Ta bénédiction leur confirma
que Tu es le Fils de Dieu,
le Libérateur de l'univers !

mercredi 1 juin 2011

Homélie sur l'Ascension de St Léon Le Grand

"Le mystère de notre salut, que le Créateur de l’univers a estimé au prix de son sang, il l’a accompli, depuis le jour de sa naissance corporelle jusqu’au terme de sa passion par une humilité continuelle. Et bien que, même dans sa forme d’esclave, ait rayonné l’éclat de sa divinité, sa vie de ce temps a eu pour but de nous prouver qu’il avait vraiment pris la nature humaine. Après sa passion il brisa les liens de la mort qui avait perdu toute sa puissance en s’emparant de celui qui ignorait le péché ; la faiblesse se changea en puissance, la mortalité en immortalité, les affronts en gloire ; et c’est cette gloire que le Seigneur Jésus-Christ a manifestée aux yeux d’un grand nombre par des preuves nombreuses et évidentes, et en plusieurs manières, jusqu’au jour où il porta aussi dans le ciel le triomphe de la victoire qu’il avait remportée sur la mort.

Ainsi, de même que la Résurrection du Seigneur a été le sujet de notre joie dans la fête de Pâques ; son Ascension au ciel est la cause de notre allégresse présente ; car nous nous le rappelons et nous le vénérons à juste titre, ce jour où la bassesse de notre nature fut élevée, dans le Christ, au-dessus de toutes les armées célestes, de tous les ordres des Anges, au-dessus de la hauteur de toutes les puissances, et jusqu’au trône de Dieu le Père. C’est par cette économie des œuvres divines que l’édifice de notre salut a été élevé sur de solides fondements ; ainsi la grâce de Dieu est devenue plus digne d’admiration, en ce que le jour où fut soustraite au regard des hommes cette présence visible qui imposait par elle-même un juste sentiment de respect, la foi chrétienne ne défaillit point, l’espérance ne devint pas hésitante et la charité ne se refroidit pas.

C’est la force des grandes âmes et la lumière des cœurs vraiment fidèles, de croire sans hésiter des choses que le regard corporel ne peut atteindre, et de fixer ses désirs là où l’on ne peut porter la vue. Mais d’où cette piété naîtrait-elle dans nos cœurs, et comment quelqu’un pourrait-il être justifié par la foi, si notre salut ne consistait que dans ces choses qui se trouvent placées sous nos regards ? Aussi est-ce pour cela qu’au disciple qui semblait douter de la résurrection du Christ, s’il ne voyait dans sa chair les traces de ses plaies, et s’il ne les constatait par la vue et le toucher, le Seigneur dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont point vu et qui ont cru » (Jn. 20, 29)"

SUR LA CORRECTION FRATERNELLE [1] par ST JEAN CHRYSOSTOME


« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. » 
(Matth. 18, 15)

1. Après ces paroles si vives contre les auteurs, des scandales, après des menaces capables de les pénétrer de terreur, pour préserver de la négligence les personnes que le scandale atteint, - car elles auraient pu tomber dans un mal non moins redoutable en s’autorisant de ce langage, qui regardait exclusivement autrui pour se livrer au relâchement et glisser dans l'orgueil, sous le prétexte qu'elles avaient droit à des ménagements de toute sorte, le Sauveur s'occupe d'elles à leur tour, et ordonne que tout reproche se fasse dans le plus grand secret de crainte que la présence d’un certain nombre de témoignages n'aggrave le caractère de l'accusation, et que le coupable s'opiniâtrant ne devienne d'une correction plus difficile. Aussi Jésus dit-il : «entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.» Qu’est-ce à dire: «S'il t'écoute»? S'il se condamne lui-même, s'il convient de sa culpabilité. «tu as gagné ton frère». Il ne dit pas: Vous serez suffisamment vengé mais «tu as gagné ton frère», montrant par là combien l'un et l'autre perdraient à rester ennemis. Il ne dit pas en effet : il se sera gagné lui-même ; mais « Tu l’as gagné » ; par où il déclare que l’un et l'autre ont souffert précédemment, l'un du côté de son frère, l'autre du côté du salut. Ce même conseil, le divin Maître nous le donnait du haut de la montagne : tantôt il envoyait la victime à l'auteur de l'injustice et lui disait: «Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.» (Matt. V,23-24) ; tantôt il enjoignait à l'offensé de pardonner à l'offenseur : « Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs », nous ordonnait-il de dire. Dans le cas présent, il agit d'une autre manière. Ce n'est point l'offenseur, c'est l'offensé qu'il décide à la première démarche. Comme le premier eût difficilement consenti à venir offrir ses excuses, qu'il en eût conçu trop de confusion et trop de honte, c'est l'offensé qui doit l'aller trouver pour tout raccommoder. Le Sauveur ne dit pas à celui-ci de prendre le ton de l'accusation et de l'invective; il ne lui dit pas: Vengez-vous ; mais : « Reprenez-le ». L'ivresse du ressentiment, la honte paralysent votre ennemi ; à vous qui êtes en parfaite santé d'aller voir ce malade, de le mander à la barre d'un tribunal sans témoins, de lui offrir un remède qui lui soit agréable. Cette expression : « Reprenez-le », signifie simplement : Remettez-lui son péché en mémoire ; entretenez-le du dommage qu'il vous a causé. Or, si vous le faites d'une façon convenable, vous plaiderez admirablement votre cause, et vous provoquerez avec succès une réconciliation.
Et s'il ne m'écoute pas, s'il persiste dans son opiniâtreté ? «Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoin» (Matt. XVIII,16) , Plus il montrera d'opiniâtreté et d'insolence, plus il faut Se hâter d'y porter remède, moins il faut écouter sa colère et son indignation.» (à suivre)

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