jeudi 28 novembre 2019
mercredi 27 novembre 2019
DIEU ET LE BARBIER
Un homme s'était rendu dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe. Lorsque le coiffeur a commencé à travailler, ils ont entamé une bonne conversation et à parler de choses et d'autres. C'est ainsi qu'ils en vinrent incidemment à parler de Dieu, c'est alors que le coiffeur déclara :
« — Je ne crois pas que Dieu existe.
— Ah bon et pourquoi dites-vous cela? a demandé le client.
— Eh bien, il suffit de sortir dans la rue pour se rendre compte que Dieu n’existe pas. Dites-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de malades? Y aurait-il des enfants abandonnés? Si Dieu existait, il n'y aurait ni douleur ni souffrance. Je ne peux pas imaginer un Dieu d'amour qui permettrait toutes ces choses. »
Le client réfléchit un instant, mais ne répondit pas car il ne voulait pas lancer de discussion. Le coiffeur finit son travail et le client quitta le magasin. Juste après avoir quitté le salon de coiffure, le client vit un homme dans la rue avec de longs cheveux gras, embrouillés et une barbe hirsute. Il avait l'air sale et négligé. Le client s'en retourna et pénétra à nouveau dans le salon de coiffure. Il dit alors au coiffeur:
« — Vous savez quoi? Les barbiers n'existent pas.
— Comment pouvez-vous dire ça? demanda le coiffeur surpris. Je suis ici, je suis coiffeur et je viens de travailler sur vous!
— N'empêche ! s'exclama le client, les barbiers n’existent pas… parce que s’ils existaient, il n’y aurait plus de gens avec des cheveux longs et sales et une barbe en broussaille comme cet homme dehors.
— Ah, mais tout de même les barbiers existent! Ça, c’est ce qui arrive quand les gens ne font pas appel à moi. "
— Exactement! répondit le client. C'est le but! Dieu existe aussi! C'est parce que les gens ne cherchent pas d’aide auprès de Dieu qu' il y a tant de souffrances dans le monde. »
lundi 25 novembre 2019
Tout ne s'est pas arrêté brutalement en 1054…
Retable Sainte Catherine
Musée national San Matteo de Pise (inv. 1583)
Quand l'iconographie chrétienne occidentale était encore orthodoxe…
Tropaire (ton 5) :
Chantons tous à l'illustre épouse du Christ une hymne, la protectrice du Sinaï , celle qui est pour nous refuge et secours ; elle fit taire en effet brillamment les sophismes des impies avec le glaive de l'Esprit et, en martyre couronnée, pour tous elle implore la grande miséricorde.
Απολυτίκιο της Αγίας Αικατερίνης
Την πανεύφημον νύμφην Χριστού υμνήσωμεν,
Αικατερίναν την Θείαν και πολιούχον Σινά,
την βοήθειαν ημών και αντίληψιν ότι
εφήμωσε λαμπρώς τους κομψούς
των ασεβών τού Πνεύματος τή μαχαίρα,
και νυν ως μάρτυς στεφθείσα,
αιτείται πάσι το μέγα έλεος.
Kondakion (ton 2) :
En ce jour, amis des martyrs, formez un chœur divin pour glorifier la très-sage Catherine; sur le stade elle a prêché le Christ, en effet, et foulé aux pieds le serpent, elle qui méprisa le savoir des rhéteurs.
De tes vertus, comme rayons de soleil, tu as éclairé les philosophes incroyants. Comme pleine lune pour qui s'avance de nuit, tu dissipas les ténèbres de l'absence de Foi. La souveraine crut en Dieu grâce à toi, et tu confondis le tyran. Bienheureuse Catherine, comme épouse choisie, avec amour tu as rejoins, dans la chambre des Cieux, le Christ, ton époux resplendissant de beauté, et tu as reçu la couronne royale de Sa main. Puisqu'en Sa présence avec les Anges tu te tiens, intercède auprès de Lui pour les fidèles célébrant ta mémoire sacrée.
jeudi 21 novembre 2019
BARTHOLOMÉE ET L'OTAN ORTHODOXE
BARTHOLOMÉE SE PRÉOCCUPE PLUS DES CANONS DE L'OTAN
QUE DES CANONS DE L'ÉGLISE…
Arrêtons de nous prendre la tête avec le respect de la théologie et de l'ecclésiologie orthodoxes traditionnelles et notre indignation au vu de ses saintes règles profanées. Là n'est pas la question.
Regardez plutôt les cartes ci-dessous et retracez l'itinéraire trans européen des magouilles de Bartholomée. C'est clair !
Ce qui motive Bart à persévérer diaboliquement dans l'erreur,
Croyez-vous que ce soit un chantage qu'on lui a fait de dévoiler des choses douteuses qui seraient à son actif pour le soumettre ?
Croyez-vous que c'est parce qu'il est grassement payé pour le faire par la CIA ?
Croyez-vous que ce soit une ambition démesurée et insatiable qui l'anime ?
Croyez-vous que ce soit le rêve mégalomaniaque de régner sur le monde chrétien avec Pape François ?
Peut-être, peut-être…
Mais n'oubliez pas : ce qui rend les gens acharnés à diviser et à détruire à ce point avec une semblable froide colère, c'est le ressentiment, et plus précisément la haine anti russe, qui étreignent les entrailles de ce monsieur.
LE RESSENTIMENT, c'est ça qui donne de l'énergie !
"La vengeance est un plat qui se mange froid" dit-on.
Il n'est que de voir à quel point le clergé grec - celui qui lui a emboîté le pas uniquement - déteste jusqu'au délire hystérique les Russes, et ceci depuis des siècles sans doute. Ce que je lis dans des commentaires que je ne fais pas paraître et entends dans un certain milieu ne me laissent aucun doute : il s'agit de ressentiment et de HAINE basique.
Ce qu'a entrepris sans relâche, avec autant de détermination que de machiavélisme stratégique (le plan a été calculé de longue date, dans les détails, et les choix les plus judicieux) cet homme avec le soutien des bellicistes américains et des néo-nazis ukrainiens, champions de la russophobie, c'est la poursuite de LA GUERRE FROIDE.
Leur projet : construire un OTAN orthodoxe à défaut d'éradiquer l'Orthodoxie.
Dans quel pays Bart n'est-il pas encore allé ?
Suivez-le à la trace et vous comprendrez la profondeur de sa spiritualité et de son incommensurable amour paternel…
"What a good guy !
Good job Bart !"
Suivez-le à la trace et vous comprendrez la profondeur de sa spiritualité et de son incommensurable amour paternel…
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Le profil idéal pour magouiller contre la Russie |
"What a good guy !
Good job Bart !"
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.…
mardi 19 novembre 2019
Comment l’homme peut recevoir, en donnant ce qu’il n’a pas…
Donne et tu recevras... Le Saint Esprit !
par Ciobanu Simona
La première question qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à l’expression du titre est: comment l’homme peut recevoir, en donnant ce qu’il n’a pas ? Si l’on raisonne dans les termes de la logique courante aristotélicienne, cela paraît paradoxal; mais comme c’est une parole de l’Esprit, le paradoxe renfermé dans ce titre trouve sa solution dans le plan de l’Esprit. Nous allons l’illustrer ci-dessous en nous rapportant à l’éducation des enfants, au blocage auquel aboutit le rationalisme des sciences psycho-humaines, ainsi qu’à la solution par l’Esprit reçue par cette formule.
L’homme ne s’appartient pas. Selon les principes anthropologiques patristiques, l’homme doit devenir « un Dieu selon la grâce » et son être doit se remplir de l’Esprit Saint. Le Saint Apôtre Paul dans sa Première Epître aux Corinthiens le montre clairement: « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? » (Chap. 6 : 19). Le modèle que l’homme suit dans ce « devenir à l’Être »2, c’est le Dieu-Homme, le Christ, Celui qui a ouvert cette Voie par Son Incarnation.
Par conséquent, à mesure que l’homme apprend à renoncer à soi-même, il reçoit en retour le don du Saint Esprit. Plus un homme est « riche » d’un point de vue extérieur, mais aussi extérieur – par l’orientation des sens et de la raison exclusivement vers la création, aussi bien qu’en ignorant le Créateur et le sens initial qu’Il a donné à Sa création – plus il aura du mal à renoncer à soi-même, pour le simple fait que ce « soi-même » est plus ancré dans le monde d’ici-bas. Dans une certaine mesure, on peut dire que celui qui a ancré son soi-même dans ces choses extérieures, visibles, peut y renoncer plus facilement en s’éloignant simplement de ces choses. Se débarrasser des « richesses intérieures » – tout l’arsenal intérieur des pensées, du vécu, de la connaissance et de la volonté qui ne sont pas en accord avec le modèle du Dieu-Homme et avec Sa Volonté pour la vie de l’homme – c’est d’autant plus difficile, et nécessite une intervention fine et dans la durée, où le choix libre de l’homme a un rôle fondamental.
Prenons pour exemple le cas des enfants avec des manques affectifs, sociaux ou d’éducation. Dans la pratique de la psychologie actuelle, les conséquences de ces manques, ou autrement dit des mécanismes de défense de l’âme envers un déficit, sont connues sous le nom de narcissisme (égocentrisme, concentration sur soi-même), autant de notions qui traduisent en fait le terme patristique d’ "amour de soi". Dans des formes accentuées, au niveau du comportement, les manques peuvent se manifester même par le vol, le mensonge, la délinquance, etc. Dans des formes atténuées, nous avons affaire à tous ces comportements par lesquels l’homme fait ses choix dans la vie, prenant comme critère non pas le Christ mais soi-même. Ce ne sont en fait que des tentatives de compensation du déficit enregistré dans l’enfance, et dans un sens patristique c’est une tentative de l’homme de se guérir soi-même par soi-même. Autrement dit, ces comportements ont pour but d’acquérir ce qui devait être ‘offert’ à l’être humain par une éducation attentive, aimante, par les adultes qui entourent l’enfant, et en premier lieu par la famille.
Un autre exemple concerne l’enfant élevé dans une famille normale, où il ne manque pas de l’attention et de l’affection des parents. Dans un tel contexte, l’enfant s’approprie l’amour d’abord dans son comportement, et ensuite d’une manière existentielle. Ainsi, selon son niveau de développement psychologique, il ‘imitera’ en une première étape le comportement « aimant » de son parent. Mais si le parent est généreux envers ceux qui l’entourent seulement pour des raisons sociales, l’enfant en fera de même, mais sans s’approprier aussi l’amour dans le plan existentiel, sous la forme de la miséricorde; il n’acquerra pas une âme compatissante, qui suppose une attention envers les autres, et l’accueil plein d’amour et de délicatesse, de discrétion et de discernement. Ainsi apparaît un amour intéressé, que l’on appelle dans le langage patristique « naturel » dans la mesure où il ne dépasse pas la sphère des sens orientés vers le plaisir, un amour qui n’est qu’une imitation, ou un ‘reflet’ du véritable amour.
Si dans le premier cas il est clair que l’homme est dépourvu de l’amour dont il a absolument besoin pour grandir, dans le second cas l’homme le reçoit mais dans une forme pervertie. Pour les enfants souffrant de manques affectifs, la psychothérapie contemporaine propose, afin de pallier au déficit affectif, des solutions par lesquelles l’homme est invité à trouver les ressources de l’amour dans son propre soi, d’une manière qui reste socialement acceptable. Ainsi, si le vol, le mensonge, la délinquance sont socialement inacceptables, l’amour de soi, la recherche des différentes sources de satisfaction, de prestige, d’auto-valorisation, d’estime de soi, sont acceptables. Vu que c’est une solution qui a ses racines dans le courant de pensée humaniste, il est naturel que la psychothérapie soit orientée selon le principe qui dit que « l’homme est la mesure de toutes choses »3.
C’est ainsi qu’apparaît la question: qu’est-ce qui manque à l’homme dans les deux situations? La réponse que nous donnent les Pères de l’Eglise est la suivante: il manque le Christ, au nom de Qui et pour l’amour de Qui toutes ces choses devraient se faire en fin de compte. Il manque « le renoncement à soi-même » qui nous permet de « revêtir le Christ ». Aussi bien ceux qui souffrent de manques affectifs que ceux qui ont reçu une éducation normale au sein de leur famille, peuvent être sauvés s’ils comprennent que « le Christ est la mesure de toutes choses »4. En témoignent les vies de tous les saints, qui ont imité le Christ-Dieu et Homme. Portant directement sur les deux situations décrites ci-dessus, nous rappelons les vies de certains saints, qui nous sont proches parce qu’ils ont vécu dans notre temps; ainsi, pour la première situation, nous avons en vue la vie du Starets Tadei5 et du grec Anastasios6, qui, bien qu’ils soient nés et aient grandi dans des contextes peu favorables à un développement spirituel normal, par le fait qu’ils ont choisi, dès leur jeune âge, de se joindre au Christ-Dieu et Amour, ils ont reçu en échange de leur soi dont ils Lui ont fait don, la guérison et le salut de leur âme; et pour la seconde situation décrite ci-dessus, nous avons comme exemple la vie du saint Ignace Briantchaninov, à qui c’est justement l’environnement et la bonne éducation reçue dans sa famille ont été une pierre d’achoppement dans le désir de renoncer à soi-même et de se donner au Christ.
Que constatons-nous? Aussi bien les enfants privés d’affection que les enfants élevés dans des familles normales et leur parents sont concernés par la même exhortation, d’apprendre à ‚donner’ afin de pouvoir à leur tour recevoir le Saint Esprit, par lequel, en paraphrasant les paroles d’un enfant, nous entrerons et nous resterons dans la ‘mémoire de l’Amour’, donc du Dieu Eternel! Si un enfant qui a reçu dans son enfance tout ce qui était nécessaire à son développement, et qui apprend à donner, reçoit de Dieu en récompense le don du Saint Esprit, à plus forte raison le sera celui qui n’a rien à donner mais le fait quand même. Il devient héritier de la vie divine, dans la mesure où pour avoir de quoi donner il doit ‚emprunter’ à Dieu afin de donner à son prochain. Lorsque l’homme donne, en fait il « se donne ». Et ce « se » donner est en fait donner à son prochain Dieu Lui-même, parce que l’homme n’a en lui-même rien qui lui appartienne.
La croissance‚ à l’Etre’ se réalise en fait par la croissance en amour, et le vrai niveau de l’être est indiqué justement par cela, par la mesure de son amour; en d’autres termes, par la mesure où l’homme permet au Dieu-Amour de le former. L’Amour est une Personne ! Dans la même mesure que le parent vit concrètement la relation avec cette Personne, l’enfant pourra Le rencontrer aussi par son parent. Ainsi, il reste que le Dieu-Amour se fasse connaître à lui dans le chemin de la vie d’une autre manière. Le paradoxe contenu dans le titre consiste justement en cela: en donnant ce qui ne t’appartient pas, en donnant le Dieu-Amour, tu recevras à ton tour le Saint-Esprit-Amour, qui devient ainsi « tien », par le fait qu’il te forme !
Psychol. Simona Ciobanu,
Université de Durham, Grande Bretagne
Notes :
1. Formule qui appartient au moine Nicolae Steinhardt de Rohia, qui donne aussi le titre de l’un de ses livres. Voir: N. STEINHARDT, Dăruind vei dobândi. Cuvinte de credinţă, (En donnant tu recevras. Paroles de foi), Editura Episcopiei Ortodoxe a Maramureşului şi Sătmarului, Baia Mare, 1992.
2. Ce concept a été formulé pour la première fois dans l’espace roumain par le philosophe roumain Constantin Noica, et développe plus tard par son fils, l’hiéromoine Rafail Noica, qui lui confère une dimension chrétienne, en parlant d’un « devenir à l’Être », c’est-à-dire un devenir Dieu. Voir: C. NOICA, Devenirea întru fiinţă ‘Le devenir à l’Être’, Bucureşti, Editura Ştiinţifică şi Enciclopedică, 1981.
3. Saint Iustin Popovic parle amplement dans son livre de cette conception qui se trouve à la base de tous les humanismes européens, et qui s’oppose directement à la conception chrétienne orthodoxe de vie, selon laquelle le Christ est la mesure de toutes choses. En parlant des chrétiens, il dit: « Toute leur vie est en Christ et par là est une vie christique; leur pensée est une pensée christique, leur sens sont de sens christiques.’ Voir: SFÂNTUL IUSTIN POPOVIC, Omul şi Dumnezeul-om. Abisurile şi culmile filozofiei. Editura Deisis, 1997, p. 97 (Saint Justin Popovic, L’homme et le Dieu-homme. Les abîmes et les sommets de la philosophie).
4. Idem.
5. STAREŢUL TADEI de la Manăstirea Vitoviţa, Cum îţi sunt gândurile aşa îţi este şi viaţa, Editura Predania, Bucureşti, 2005 (Starets Tadei du Monastère de Vitovitsa, Telles sont tes pensées, telle est ta vie).
6. Les écrits sur la vie de ce saint qui est passé au Seigneur en 2004 à l’hôpital de Thessalonique, sont recueillis dans le livre: Ca aurul în topitoare ‘Comme l’or dans la fournaise’, Editura Evanghelismos, Bucureşti, 2006.
LES ENFANTS SPIRITUELS DE ST NECTAIRE D'ÉGINE
Sainte Xenia, Ancienne d'Égine (aveugle)
Saint Savvas de Kalymnos
Saint Gervais de Patras
Saint Amphiloque Makris de Patmos
Ancien Philothée Zervakos de Paros
Ancien Daniel de la cellule des Danilians (mont Athos), l'agiographe
Kostis Sakkopoulos
Ancien Nectaire Vitalis
samedi 16 novembre 2019
Πρέπει να συγκληθεί παντορθόδοξη σύνοδος Τώρα αμέσως !
CONVOCATION IMMÉDIATE D'UN NOUVEAU CONCILE PANORTHODOXE, MAINTENANT !!!
Το μήνυμα της αληθινής μετανοίας και της επιστροφής εις τον Κύριον και Θεόν μας είναι επίκαιρο και επιτακτικό σήμερα, παρά ποτέ άλλοτε.
Διχασμοί, διαιρέσεις, διαφωνίαι, διχοστασίαι, διαπληκτισμοί, σχίσματα εμφανή και αφανή και μύρια κακά έπονται αυτής της ογκηράς κανονικο-εκκλησιολογικής εκτροπής. Δεν το βλέπετε,δεν το ζήτε, δεν το αισθάνεσθε, δεν το εισπράττετε
Πρέπει να συγκληθεί παντορθόδοξη σύνοδος ακόμη και χωρίς τη συμμετοχή του Οικουμενικού Πατριάρχη Βαρθολομαίου.
Τώρα αμέσως !
POUR DIRE LA VÉRITÉ…
Vous avez certainement lu que le "patriarche Bartholomée" d'Istanbul a séjourné récemment en Belgique. N'étant pas sûr que vous ayez appris que ledit patriarche a célébré les vêpres dans un monastère latin avec des moines latins de ce monastère et de deux autres sis dans les environs, dont ceux de Chevetogne, je vous indique le lien vers les photos de cette assemblée hérétique prises à l'abbaye Notre-Dame-de-Saint-Rémy de Rochefort, généralement connue comme abbaye de Rochefort, abbaye trappiste célèbre pour sa brasserie et ses bières trappistes, sise à 3 km du centre de la du centre de la ville de Rochefort, en Belgique:
Sur le site 'Orthodoxie.com' on peut lire que "De sa propre initiative, l’archevêque Simon a rencontré pour une deuxième fois le patriarche œcuménique Bartholomée, le mardi 12 novembre, dans les locaux de la cathédrale des saints Archanges à Bruxelles, dans le but d’exprimer sa considération envers la personne de celui-ci.". Par contre, sur le site officiel de l'Église orthodoxe russe en Belgique (PM), on lit une nouvelle publiée hier, le 15, en russe le selon laquelle, l'Archevêque Simon a rencontré le patriarche Bartholomée, "sur une base exclusivement protocolaire", et qu'il avait demandé, et reçu, au préalable la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Kyril pour agir de la sorte. On doute fort que ce dernier ait invité son archevêque en Belgique à "exprimer sa considération" au citoyen d'Istanbul...???!!! Dans le même texte de l'Archevêché russe de Belgique, l'interruption de toute forme de concélébration avec 'Constantinople' fait l'objet d'un double rappel.
En outre l'Archevêque de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg, l'Archevêque Athénagoras a convoqué tous les prêtres de l'archevêché voici environ un mois pour leur expliquer que les priorités de l'Archevêché sont l’œcuménisme et l’écologie. !!!!! Tant pis pour le Seigneur........ Tant pis pour l'Eglise,.... Tant pis pour les Canons des Conciles.....
Quand on parlait de Bartholomée postulant pape des Uniates…
On ne se trompait guère.
vendredi 15 novembre 2019
LA GUERRE CONTRE LA FAMILLE par P. Nikon du Mt Athos
Encore merci à Vasileia pour le beau travail qu'elle fait pour l'Église
jeudi 14 novembre 2019
mercredi 13 novembre 2019
À PROPOS DE L'OTAN… N'oubliez pas !
Les bombardements de l’OTAN sur la Serbie, sans aval du Conseil de sécurité de l’ONU, ont commencé le 24 mars 1999 et ont duré 78 jours. Selon les estimations du gouvernement serbe, 2500 personnes ont péri durant ces bombardements et plus de 12.000 personnes ont été blessées, dont 79 enfants. Lors des bombardements ont été détruits 25.000 lieux d’habitations, 470 kilomètres de routes et 595 km de voies ferrées. En outre, 14 aérodromes, 19 hôpitaux, 20 dispensaires médicaux, 18 jardins d’enfants, 69 écoles, 176 monuments et 44 ponts ont été endommagés. 2300 frappes aériennes ont eu lieu dans toute la Serbie. 1150 avions de combat ont jeté environ 420.000 projectiles, représentant une masse totale de 22.000 tonnes. L’OTAN a lancé 1300 missiles de croisière, 37.000 bombes à sous-munitions, ainsi que des bombes à uranium enrichi. Au Monténégro, au monastère de Cetinje, le métropolite Amphiloque a célébré également un office de requiem et a déclaré que si l’OTAN, du temps du Pacte de Varsovie avait une justification en raison du communisme athée qui exerçait sa tyrannie, « il n’y a plus aujourd’hui pacte de Varsovie, ni Union soviétique. Quelle est alors la raison d’être de l’OTAN, contre qui est-il dirigé et à quoi sert-il aujourd’hui ? » s’est interrogé le métropolite. « Si le but de l’OTAN est le même que ce qui nous est arrivé en 1999 (…) alors la création du nouvel ordre [mondial], ressemble beaucoup aux ordres précédents sans Dieu, dont les traces dégagent une odeur fétide d’inhumanité », a conclu le métropolite Amphiloque. (source)
mardi 12 novembre 2019
L'Ancien de Patmos Saint Amphiloque Makris
Introduction par JeanClaude Larchet :
"Chaque année, chaque Église orthodoxe locale canonise un certain nombre de personnes qui sont déclarées saintes, c'est à dire qui sont considérées comme ayant accompli en sa perfection la vie chrétienne. Le Père Amphiloque a été canonisé récemment, mais constamment il y a une reconnaissance de l'Église par rapport à de nouveaux saints qui sont des gens qui en général étaient connus, parfois moins connus et il y a aussi des gens qui ne sont pas officiellement reconnus par l'Église et dont la sainteté demeure secrète. C'est un processus qui accompagne la vie spirituelle de l'Église en permanence…".
Entretien avec JEAN CLAUDE LARCHET sur la vie et l'enseignement d'Amphiloque Makris (né Athanase le 13 février 1889-1970), tonsuré le 27 août 1906, fondateur de monastères et revivificateur du monachisme à Patmos et dans les îles du Dodécanèse de la Mer Égée, reconnu en 29 août 2018 comme saint par le patriarcat œcuménique de Constantinople.
L'Ancien Amphiloque fondateur du monastère de l'Annonciation à Patmos et de ses dépendances ; un père spirituel dont la renommée attire de nombreuses personnes du monde hellénique et de toute l'Europe ; l'esprit missionnaire au cœur de l'enseignement du p. Amphiloque ; promoteur d'un monachisme ouvert et accueillant ; plusieurs canonisations de pères spirituels du 20e siècle sont prévues par le patriarcat de Constantinople (Daniel de Katounakia, Jérôme de Simonos Pétra, Joseph l'Hésychaste, Éphrem de Katounakia, Sophrony Sakharov).
A lire : Ignace Triandis, L'Ancien de Patmos Saint Amphiloque Makris (1889-1970), éditions des Syrtes, 2019 écrit par le Métropolite Ignace en 1994, traduit en français par Isabelle Tambrun-Kamaroudis dans la Collection Grands spirituels orthodoxes dirigée par Jean-Claude Larchet. Parution 2019 Préface de Jean-Claude Larchet
Musique diffusée : extrait de la liturgie solennelle célébrée le 19 septembre 2018 au monastère de l'Annonciation de Patmos à l'occasion de la canonisation du Père Amphiloque Makris, son fondateur.
dimanche 10 novembre 2019
"Le crabe", fable de Leonardo da Vinci
Il granchio
di Leonardo da Vinci
Un granchio si accorse che molti pesciolini, anziché avventurarsi nel fiume, preferivano aggirarsi prudenti intorno ad un masso.L'acqua era limpida come l'aria, e i pesci nuotavano tranquilli godendosi l'ombra e il sole.
Il granchio attese la notte, e quando fu sicuro che nessuno lo avrebbe visto, andò a nascondersi sotto il masso.
Da quel nascondiglio, come un orco dalla sua tana spiava i pesciolini, e quando gli passavano vicino li acciuffava e li mangiava.
- Non è bello ciò che stai facendo - brontolò il masso - Approfitti di me per uccidere questi poveri innocenti.
Il granchio non ascoltò nemmeno. Felice e contento seguitava a catturare i pesciolini trovandoli di un sapore prelibato.
Ma un giorno, all'improvviso, venne la piena. Il fiume si gonfiò, investì con grande forza il masso, che rotolò nel letto del fiume, schiacciando il granchio che gli stava sotto.
samedi 9 novembre 2019
CO2 OU PIB, IL FAUT CHOISIR…
Leçon inaugurale de Jean-Marc Jancovici à Sciences Po le 29/08/2019
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCNovJemYKcdKt7PDdptJZfQ
vendredi 8 novembre 2019
Comment les minorités ont pris le pouvoir sur la majorité…
Réflexions passagères d'un O.o.🤔
Dans les années 60-70 ont éclos comme fleurs au printemps, des mouvements divers et variés de « libération ». Ces mouvements étaient censés défendre pour la plupart des « minorités » opprimées, voire mises en danger quelquefois, n’ayant que peu droit à leur expression eu égard au système démocratique majoritaire qui favorisait logiquement de façon systématique le plus grand nombre. Il semblait y avoir une injustice à ce que ces « minorités » n’aient pas le même traitement aux yeux de tous que la majorité dont l’opinion prévalait de par le système démocratique.
C’est ainsi que l’on a vu naître et se développer parmi tous ces « Mouvements de Libération » des groupes dédiés à la défense des homosexuels. Par parenthèse personne ne revendiquait, par exemple dans le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) une quelconque normalité et encore moins, le droit au mariage et à avoir « comme tout le monde » des enfants par tous les moyens. Il s’agissait de mouvements qui au contraire assumaient et revendiquaient une « différence » qu’ils estimaient fièrement comme irréductible à la morale bourgeoise et sa normalisation. Ils revendiquaient absolument leur marginalité et ne demandaient surtout pas à aller devant Monsieur le Maire pour former des couples plus ou moins pérennes. Leur marginalité, conçue la plupart du temps comme congénitale, considérée absolument comme inchangeable, accompagnée d’un refus non moins absolu de la concevoir comme d’origine pathologique (quelle que soit la discipline scientifique) était vécue comme une irréductible différence allant jusqu’à la revendication d’une culture spécifique ayant son histoire, ses héros, ses grands hommes, ses intellectuels, ses artistes etc. développée à travers les siècles.
Par parenthèse je n'ai jamais compris comment on pouvait réduire à ce point une personne en la définissant avant tout par les tendances de sa sexualité. L'homme n'est donc que ça ?
Réellement ? Bref…
Leur militantisme s’inscrivait dans le désir de l’époque de prendre part à une « révolution » à venir concernant tous les aspects de la vie, dont ce n’était que le début et pour laquelle il fallait « continuer le combat » mais… comme le Grand Soir dans tous les domaines, donc sur tous les fronts, avec comme mot d’ordre « tout, tout de suite » s’est éteint faute de le voir se produire rapidement, alors les soixante-huitards dans les années 80 sont devenus des bobos, ayant plus à l’esprit de réussir à se faire du fric que la lutte des classes, et « Jouir sans entraves » s’est réduit à gagner le plus possible pour consommer davantage tout en ayant de « bons sentiments » en étant convaincus d’être toujours du bon côté du progrès social sans avoir à le prouver autrement que par de beaux discours égalitaristes et des opinions reconnues comme justes du point de vue de la nouvelle morale pour laquelle les transgressions anciennes étaient devenues de nouvelles normes.
Bref tout cela est bien connu mais ce qui étonne c’est que désormais dans le nouveau système dit « démocratique » toujours dit « représentatif » ce sont désormais les minorités – bizarrement les plus fortunées, les moins mises en danger par le système, les plus libres de leurs mouvements et les plus présentes sur la scène de la société du spectacle – qui règnent et imposent leurs lois à la majorité, condamnée à une nouvelle normalisation particulièrement intolérante, contraignante, suspicieuse, délatrice voire inquisitoriale, et rapidement répressive qui relève bien plus d’une sorte de théocratie islamiste, d’un totalitarisme soviétique ou fasciste que d’une démocratie progressiste. Une nouvelle aristocratie auto-proclamée (sans les contraintes ni les valeurs de l’aristocratie traditionnelle qu’elle-même a d’ailleurs abandonnées depuis un temps certain) sûre d’elle-même ayant foi en un âge d’or à venir, procuré indubitablement par les progrès considérables des technologies que ses moyens lui permettront seule d’obtenir, est prompte au mépris et à la condamnation de ceux qui auront le tort de ne pas suivre parce qu’ils ne le veulent ou tout simplement ne le peuvent pas. Comment nommer un tel système ?
dimanche 3 novembre 2019
Saint Georges Karslides le juste de Drama
Saint George Karslides le Juste de Drama (1901-1959)
commémoré le 4 Novembre
(source)
Vous trouverez ci-dessous des extraits et des résumés de la vie de Saint-Georges résumés dans un excellent livre : Les précieux vaisseaux du Saint-Esprit: Les vies et les conseils des anciens de la Grèce contemporaine, de Herman A. Middleton. Publié par Protecting Veil Press 2003.
St. Georges Karslides est né à Argyroupolis, dans le Pont en 1901. Il fut orphelin très jeune. C'est donc sa pieuse grand-mère qui éleva le jeune Athanasios (nom de baptême de St Georges) de telle sorte qu’il ait une "sainte crainte de Dieu et un amour fervent pour les services divins de l'Église ". La région du Pont en Asie mineure a toujours été un important terreau de l’Orthodoxie et, plus près de nous, a également été le site de monastères d’une grande importance spirituelle tels que ceux de Soumela, Peristereota et Saint-Jean-Vazelonos. À l'âge de cinq ans, Athanasios commença à s'occuper des troupeaux de sa famille, tout en subissant les mauvais traitements infligés par son frère aîné, qui lui rendait la vie difficile, à lui comme à sa sœur plus jeune, Anna. Ils supportaient cela avec amour, persévérance et sainteté. Et de fait, quand Anna mourut, très jeune, une lumière émana de sa tombe. Trois ans plus tard, quand ses restes ont été exhumés, ses os avaient la même teinte jaune que les saints de Dieu. "Ainsi, les débuts d'Athanasios furent imprégnés de la piété et de la sainteté d’une vie consacrée à Dieu, mais aussi de la souffrance causée par la corruption et l'instabilité de cette vie. Cette conception très réaliste de la vie allait s'avérer être un fondement solide pour Le futur développement spirituel d'Athanasios. " (Middleton)

En raison des épreuves extrêmement difficiles auxquelles il était confronté, Athanasios décida de s'enfuir à l'âge de sept ans et fut abrité pendant un certain temps par des crypto-chrétiens. Saint Georges le Mégalomartyr fut un grand protecteur d'Athanasios, c’est ainsi qu’il lui apparut, lui dit de monter sur son cheval et l'aida à se rendre à Tiflis, en Géorgie, où un prêtre pieux prit soin de lui. Le prêtre fut impressionné par sa spiritualité et sa maturité et le revêtit d'un rason à partir de neuf ans. En 1919, Athanasios fut tonsuré par un moine nommé Syméon et, pendant sa tonsure, les cloches du monastère se mirent à sonner toutes seules. P. Syméon cependant devait faire face à de nombreuses difficultés, car son monastère fut bientôt fermé par les communistes et les moines furent humiliés, emprisonnés et menacés de mort.

Ce qui suit est une belle histoire du temps où St Georges se trouvait dans cette prison :
"Les moines et le clergé emprisonnés avaient demandé la permission d'aller à l'église pour Pâques. Après s'être vu refuser cette permission, ils prièrent avec ferveur sans se décourager. Et quand ils scandèrent « Le Christ est ressuscité », la prison se mit à trembler et les portes se sont ouvertes. Les habitants de la région sont venus aussitôt voir ce qui se passait et ils ont vu alors trois saints personnages qui récitaient avec force la prière «Seigneur, aie pitié de nous » et qui, arborant une croix faisaient une procession en cercle au-dessus de la prison. La vision dura jusqu'à l'aube, puis les captifs furent attachés ensemble et amenés au bord d'une falaise. Un peloton d'exécution qui avait été constitué, visa et tira. Cependant les trois balles destinées à Syméon, ne firent que le frôler sans l’atteindre en ne lui faisant que peu de mal. Il fut toutefois entraîné dans la chute de la falaise par le poids des autres. Mais sa chute ne fut pas mortelle si bien qu’il échappa miraculeusement à la mort. " (Middleton)
Une fois libéré de prison, il fut ordonné prêtre par le métropolite Jean Tsiaparaski de Grouzia Scheta en 1925 et reçut le nouveau nom de Georges. Nombreux sont ceux qui reconnaissent qu'il était un Père théophore. En dépit des dures épreuves auxquelles il fut confronté, il était constant dans ses luttes ascétiques, mangeant essentiellement des légumes verts, dormant peu et cultivant une pauvreté volontaire (il refusa par exemple, un nouveau rason pour remplacer celui qu’il portait depuis longtemps et qui était tout usé). Sa célébration des mystères était pleine de son amour, de ses soins et de son attention.
"Pendant la préparation des saints dons lors de la Proskomédie, Dieu l'informait de l'état spirituel de ceux qu'il commémorait, vivants et morts. Avec un grand discernement pastoral, il transmettrait l'information à ses paroissiens, soit pour les encourager à prier avec plus de ferveur pour les âmes des défunts, soit pour amener les pécheurs à la repentance.
Avant de présenter la Sainte Communion aux fidèles, il demandait à ceux qui souhaitaient communier de venir à la porte Nord de l'iconostase où il lisait la prière d'absolution sur eux et les oignait d'huile... St Georges fut parfois vu en lévitation pendant la Divine Liturgie. Lorsqu'il célébrait, il recevait souvent la visite des saints qui le servaient. "(Middleton)
En 1929, sans doute en raison de son état de santé défaillant (il n'avait pas trente ans et était à moitié paralysé), St Georges s'installa dans la ville de Sipsa, près de Drama, dans le nord de la Grèce. Il retrouva progressivement la santé grâce aux habitants de la région, qui ayant pris conscience de sa sainteté lui demandèrent son intercession. En 1936, celui qui était reconnu désormais comme Ancien se rendit en pèlerinage en Terre sainte, où il retrouva son oncle qui était moine. Celui-ci le pressa de retourner servir dans le monde, où il y avait un grand besoin de conseils spirituels. Plus tard, le gouvernement grec donna à l'Ancien un lopin de terre où en 1939, il fonda un monastère consacré à l'Ascension du Christ.

Un grand nombre des récits des conseils et des miracles de Saint Georges proviennent de cette dernière période de sa vie en tant que berger de la communauté de Drama. Il avait prédit la seconde guerre mondiale et la guerre civile grecque. Pendant la guerre civile, il arriva que trois groupes de combattants différents avaient le projet de massacrer les habitants de Sipsa. Cependant ils furent tous pris de profonds remords et d'une intense crainte et se repentirent de sorte que aucun villageois ne fut même blessé. L’Ancien avait en effet prévu ce danger et avait ordonné aux habitants de faire une procession autour du village avec l’icône de la Panagia. Ainsi, le village fut sauvé d'une destruction certaine
Il y a beaucoup d'autres histoires sur le discernement et les dons spirituels de Saint Georges : "Une autre fois, une femme lui a rendu visite et avant même qu'elle ait réussi à le saluer, il lui a dit : « Tes mains sont en feu. Elles brûlent, mais nous ne voyons pas le feu. Quel travail fais-tu ? » Elle lui répondit qu'elle était sage-femme. « Combien d'enfants as-tu tués ? » lui demanda-t-il alors. Elle nia en avoir tué. « Est-ce que je peux te le dire ? — Cinq. » poursuivit-il en lui précisant dans quels villages et de quelles mères étaient les enfants qu'elle avait avortés. Sans voix, la dame pleura et par un profond repentir, elle fut réconciliée avec Dieu." (Middleton)
"Un jour, une dame a apporté des coings à l'Ancien. Une femme enceinte l'a arrêtée en chemin et lui a demandé de lui en donner, mais elle a refusé. Lorsqu'elle est arrivée au monastère et les a remis à l'Ancien, il lui a dit: « En chemin la porte du paradis s'est ouverte et vous l'avez fermée. »
Début 1959, St Georges annonça sa mort prochaine. À l'approche du jour, il a donné des instructions à ses enfants spirituels pour son départ. À la veille de son repos, il demanda de l'aide pour entrer dans l'église du monastère. Là, il vénéra les icônes et participa aux Saints Mystères une dernière fois. Quelques heures après minuit, le 4 novembre 1959, Saint Georges reposa dans le Seigneur
Aujourd'hui, une communauté monastique de religieuses perpétue l'héritage spirituel de saint Georges au monastère de l'Ascension du Christ à Sipsa, dans le nord de la Grèce. Saint Georges a continué à faire de nombreux miracles après son repos dans le Seigneur. En 2008, St. George a été officiellement reconnu saint par le patriarcat œcuménique

Icône de saint Georges et relique de son saint crâne
au monastère de l'Ascension du Christ, à Sipsa
ST PÈRE GEORGES, INTERCÈDE POUR NOUS !
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