Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. 1 Pierre 3:10-11 Les lèvres mensongères font horreur à l'Éternel, tandis que ceux qui agissent avec fidélité lui sont agréables. Proverbes 12:22 «C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur. En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur.» Marc 7:20-23 Un témoin fidèle ne ment pas, tandis qu’un faux témoin dit des mensonges. Proverbes 14:5 « Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44 Si les paroles distinguées ne conviennent pas à un fou, les paroles mensongères conviennent d’autant moins à un noble. Proverbes 17:7 « Écarte de ta bouche la fausseté, éloigne de tes lèvres les détours ! Proverbes 4:24 Craindre l'Éternel, c'est détester le mal. L'arrogance, l'orgueil, la voie du mal et la bouche perverse, voilà ce que je déteste. » Proverbes 8:13 « Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ? […] Comment as-tu pu former dans ton cœur un projet pareil? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.»Actes 5:3-4Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.Apocalypse 21.8

mardi 30 septembre 2014

Notre dégénérescence, notre lâcheté, notre compromission, nous les présentons comme étant quelque chose de supérieur ! par l'Ancien Païssios

Saint Père Païssios, prie Dieu pour nous !

L’année 1988 avait provoqué des remous dans la Grèce entière en raison de la projection du film blasphématoire de Scorsese, La dernière tentation du Christ, basé sur l’oeuvre du même nom de N. Kazantzakis. Outre les réactions isolées de pieuses personnes en Grèce, l’Église prit l’initiative d’une protestation commune les 6 et 7 novembre de la même année. On sollicita aussi la participation de la Sainte Montagne. Mais un certain nombre de moines réagirent négativement. Ils considéraient qu’il n’était pas spirituel de se préoccuper de telles questions, disant que leur mépris pour le film ferait qu’il serait moins projeté. 
L ‘Ancien Païssios eut une réaction diamétralement opposée :
« Durant la période de l’iconoclasme, disait-il, dix chrétiens prirent avec fougue la défense de l’icône du Christ à la Porte d’or et furent martyrisés pour cela. Maintenant alors que la personne du Christ est blasphémée, nous ne devons pas être indifférents. Si nous vivions à cette époque, ceux qui sont dotés de « discernement et de connaissance » diraient alors aux dix martyrs: « Ainsi vous n’agissez pas spirituellement ; méprisez le soudard qui monte pour détruire l’icône, et quand la situation aura changé, nous mettrons à sa place une autre icône, qui sera en outre plus byzantine. Voilà ce qui est terrible ! Notre dégénérescence, notre lâcheté, notre compromission, nous les présentons comme étant quelque chose de supérieur ! »
Il considérait que protester contre ce film blasphématoire était une profession de foi, c’est pourquoi il s’empressa de participer au combat de l’Église. Outre ses propres incitations, il signa en compagnie d’autres Pères une déclaration adressée au Saint Monastère de Kotloumousiou, où il exprimait son désir de participer à la sortie des moines athonites à Thessalonique pour cette manifestation. Par sa position il contribua à ce que la Sainte Communauté décide officiellement la participation massive de lSainte Montagne. La présence du Protepistate, de la plupart des représentants, des higoumènes et de cent athonites déchaîna l’enthousiasme au sein de la foule. La présence de l’Ancien fit sensation.Pendant oute la durée de la manifestation, il se tint debout, malgré ses problèmes de santé. À la fin il risqua d’être broyé par les manifestations de piété de la foule. 
Même des moines et des moniales de monastères du monde y prirent part ainsi qu’une foule de laïcs. L’action unitaire et les prières de tous, y compris celles de l’Ancien provoquèrent des résultats positifs. L’État a interdit la projection du film blasphématoire. Ainsi fut conjurée « la dernière tentation ». Si seulement ce pouvait être la dernière.
(extrait de l'Ancien Païssios de la Sainte Montagne par le hiéromoine Isaac. ed. L'Âge d'homme collection  Grands spirituels orthodoxes du XX°siècle dirigée par J.C. Larchet)

lundi 29 septembre 2014

"Les USA SE DÉLECTENT DE L'EFFUSION DE SANG EN UKRAINE" par l'évêque LONGIN JAR


Епископ Лонгин (Жар)
Monseigneur Longin, évêque de Bantchensk, vicaire de l'éparchie de Tchernovitsk (Eglise Orthodoxe Ukrainienne du Patriarcat de Moscou) que l'on appelle aussi le "père des 400 orphelins", a prononcé une homélie extrêmement sévère contre la guerre en Ukraine et les autorités de ce pays qu'il a appelés "maudits" et "serviteurs de Satan". Qui plus est, le prélat a appelé les croyants ukrainiens à ne pas envoyer leurs enfants à la mort, parce que cela contredit la foi orthodoxe.

L'évêque Longin, à propos de la mobilisation:
Je vous appelle à rester unis et à ne pas envoyer vos enfants à la mort. Notre foi orthodoxe ne nous permet pas de nous tuer les uns les autres. Ils veulent la perte de notre peuple qui vit en paix avec Dieu, au nom de leurs intérêts politiques, au nom de ceux qui défendent leur business et leurs places. 
Mes chers enfants, il ne vous est pas permis de tirer et de tuer. Dieu donne la vie et c'est Lui qui la reprend. Les leaders ukrainiens ont déclaré que "la foi orthodoxe est le plus grand ennemi de l'Ukraine". C'est ce que leur ont dicté des étrangers, qui ne supportent pas la vérité, parce qu'ils sont aveugles.



Sur les victimes du conflit en Ukraine:
Comment peut-on prendre les armes et tirer sur une créature de Dieu? Elle a comme vous une mère, une femme, un enfant. Pourquoi nous oblige-t-on à tuer par la force? Ce qui était secret devient clair: des milliers, des dizaines de milliers ont péri, et ils parlent de centaines. Je ne vous donne pas ma bénédiction pour aller faire la guerre. Nous vous appelons à la paix.
Dix mille soldats ont été tués, et leurs mères ne savent même pas qu'ils ne sont plus en vie. Je ne fais pas de politique, mais je vous dis avec douleur que cette guerre n'est pas dirigée contre l'ennemi mais contre nous-mêmes. Quand les maudits défendent les Etats-Unis, ils veulent voir les orthodoxes s'entretuer, et eux, pendant ce temps, ils mangent, ils boivent, ils s'amusent et se réjouissent de voir le sang couler sur une terre sainte. 



Sur la participation des Etats-Unis et de l'Europe dans le conflit
Ils paieront cher pour le sang qui a rougi leurs mains et leurs vêtements. Tout cela est l'œuvre de l'Europe maudite dont les saints Pères disaient: "Ne t'incline pas devant les bêtes", et des Américains qui partout, dans tous les endroits où ils interviennent, sèment la discorde et font couler le sang. Maintenant, ils se tiennent à l'écart et se délectent de voir couler le sang de nos chrétiens. 
Frères, nous nous sentons toujours au seuil de la troisième guerre mondiale. C'est pourquoi j'en appelais à vous: repentez-vous! Je remercie tous les villages de Bucovine, et leurs habitants, de s'être soulevés. Nous sommes tous appelés à cela: nous ne livrerons pas nos enfants à la mort!


Sur les leaders actuels de l'Ukraine:
Je ne prierai jamais, pendant la divine liturgie, pour ces maudits gouvernants de notre pays, ces incroyants, qui ne craignent pas Dieu, qui, assis dans leurs fauteuils, distribuent leurs ordres de meurtres. Il ne reste qu'une seule prière: Seigneur, si tu le peux encore, éclaire-les, car ils sont dans l'étreinte des ténèbres et de la géhenne. La seule chose qu'ils désirent, c'est le sang, c'est en lui qu'ils trouvent leur plaisir. Satanistes! Serviteurs du malin. S'ils ne s'arrêtent pas, alors c'est Dieu qui les arrêtera; mais ce sera pour eux, alors, un grand malheur. (trad. Laurence Guillon)


dimanche 28 septembre 2014

"Confession d'un tueur à gages économique» Interview par Michael Nevradakis, Truthout |

«Mon péché a été d'arnaquer les gens partout dans le monde»,
 John Perkins,
 auteur de "Confessions d'un tueur à gages économique»,
 Transitions Bookplace à Chicago,
le 3 Février, 2006 (Photo: Peter Thompson / The New York Times)
John Perkins, auteur de Confessions d'un tueur à gages économique, explique comment la Grèce et d'autres pays de la zone euro sont devenus les nouvelles victimes de «tueurs à gages économiques." 

Faire des aveux n’est pas une chose nouvelle pour John Perkins. Son livre bien connu, Confessions d'un tueur à gages économique, a révélé comment les organisations internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, tout en déclarant publiquement «sauver» les pays et les économies qui souffrent, au contraire appâtent te ferrent leurs gouvernements: avec la promesse d’une croissance incroyable, en faisant miroiter de nouveaux projets d'infrastructure et un avenir de prospérité économique - qui se produiront si ces pays font des emprunts énormes à ces organisations. Cependant, loin de parvenir à une croissance économique galopante et au succès, ces pays subissent alors au contraire le fardeau écrasant et paralysant de la dette. 

C'est là que les «tueurs à gage économiques" arrivent: des hommes d'apparence ordinaire, issus de milieu semble-t-il ordinaire, qui se rendent dans ces pays et imposent les politiques d'austérité sévères prescrites par le FMI et la Banque mondiale comme «solutions» aux difficultés économiques qu'ils connaissent aujourd'hui. Des hommes comme Perkins ont été formés pour presser jusqu'à la dernière goutte de la richesse et des ressources de ces économies hoquetantes, et continuent de le faire à ce jour. Dans cette interview, qui a été diffusé sur Radio Dialogos, Perkins parle de la façon dont la Grèce et la zone euro sont devenues les nouvelles victimes de ces «tueurs à gage économiques".

Michael Nevradakis: Dans votre livre, vous racontez ce que vous avez été pendant de nombreuses années, un «tueur à gages économique" comme on dit. Qui sont ces tueurs à gages économiques, et que font-ils? 

John Perkins : Essentiellement, mon travail consistait à identifier les pays qui avaient des ressources dont nos groupes voulaient s’emparer, ce qui pouvait être des choses comme du pétrole - ou cela pouvait être des marchés - cela pouvait être des systèmes de transport. Il y a tellement de choses différentes qui pouvaient les intéresser. Une fois que nous avions identifié ces pays, nous organisions des prêts énormes pour eux, sans que l'argent cependant n’aille jamais vraiment vers ces pays car au lieu de cela il était prévu qu’il aille à nos propres entreprises pour construire dans ces pays certes des projets d'infrastructures, des choses comme des centrales électriques et des autoroutes mais qui ne bénéficiaient en réalité qu’à quelques personnes riches ainsi qu’à nos propres sociétés, mais pas à la majorité des gens qui n’ont pas les moyens d’investir dans ces choses là et sur qui pourtant on fait peser le poids d’une dette énorme. Cela ressemble beaucoup à la Grèce qui a aujourd'hui une dette phénoménale. 

"[Les pays endettés] deviennent alors les serviteurs de ce que j'appelle la corporatocratie ... nous avons aujourd'hui un empire mondial, et ce n'est pas un empire américain. Ce n'est pas un empire national ... C'est un empire industriel, et ce sont les grandes entreprises qui gouvernent. "

Et une fois que ces pays sont liés par cette dette, nous y retournons, généralement sous la forme du FMI - et dans le cas de la Grèce aujourd'hui, c'est le FMI et l'UE [Union européenne] - et nous avons des exigences énormes envers ces pays : augmentation des impôts, réduction des dépenses, vente des services du secteur public à des entreprises privées, des choses comme les compagnies d'électricité et de distribution d'eau, les systèmes de transport, et donc la privatisation de tous ces services de ces pays qui en fait deviennent nos esclaves, les esclaves d’organisations comme le FMI, dans votre cas de l'Union européenne, et en fait des organisations comme la Banque mondiale, le FMI, l'Union européenne, sont des outils des grandes corporations, ce que j'appelle la "corporatocratie." 

Michael Nevradakis: Et avant de revenir au cas spécifique de la Grèce, nous allons parler un peu plus de la manière dont ces tueurs à gages économiques et ces organisations comme le FMI fonctionnent. Vous avez expliqué, bien sûr, comment ils viennent et travaillent pour plonger ces pays dans une dette massive, que l'argent va dans et va droit arrière. Vous avez également mentionné dans votre livre ces prévisions de croissance trop optimistes qui sont vendues aux politiciens de ces pays, mais qui n'ont vraiment aucune ressemblance avec la réalité.

John Perkins : Exactement, nous aimerions montrer que si ces investissements sont réalisés dans des secteurs comme les systèmes d'énergie électrique, l'économie devrait avoir des taux de croissance incroyablement élevés. Ce qui se passe en fait c’est que, lorsque vous investissez dans ces grands projets d'infrastructure, vous voyez de la croissance économique, cependant vous vous apercevez que la plupart de cette croissance profite aux riches qui deviennent plus riches mais pas à la majorité des gens et c’est ce que nous voyons aujourd'hui aux Etats-Unis. 

"Dans le cas de la Grèce, ma réaction a été que "la Grèce a été frappée de cette façon. " Cela ne fait aucun doute". 

Par exemple, lorsque nous pouvons montrer la croissance économique, la croissance du PIB, mais en même temps, le chômage peut augmenter ou ne pas diminuer, et les saisies sur les maisons peuvent augmenter ou rester stables. Ces chiffres tendent à refléter les très riches, car ils ont un énorme pourcentage de l'économie, statistiquement parlant. Néanmoins, nous voudrions montrer que lorsque vous investissez dans des projets d'infrastructure, votre économie se développe, et même nous aimerions montrer que la croissance est beaucoup plus rapide qu’on aurait jamais pu le prévoir, et pourtant, elle a été utilisée uniquement pour justifier ces prêts horrible et incroyablement invalidants. 

Michael Nevradakis: Y a-t-il un thème commun eu égard aux pays généralement choisis pour cibles ? Sont-ils, par exemple, riches en ressources ou ont-ils une importance stratégique pour les pouvoirs en place? 

John Perkins : Oui, tout à fait. Les ressources peuvent prendre de nombreuses formes différentes: ce peut être des ressources matérielles comme des minéraux ou du pétrole; ce peut être également un emplacement stratégique; une autre ressource possible c’est un grand marché ou la main d’œuvre n’est pas chère. Ainsi, différents pays présentent des conditions différentes. Je pense que ce que nous voyons en Europe aujourd'hui n'est pas quelque chose de différent, et cela inclut la Grèce. 

Michael Nevradakis: Qu'est-ce qui se passe une fois que ces pays qui sont devenus des cibles sont débiteurs ? Comment ces grandes puissances, ces tueurs à gages économiques, ces organisations internationales reviennent et obtiennent leur «livre de chair», si vous voulez, des pays qui sont lourdement endettés? 

John Perkins : En insistant pour que les pays adoptent des politiques qui vendront aux grandes compagnies. leurs systèmes d’entreprises de services publics appartenant à l'État, comme la distribution de l'eau et le traitement des eaux usées, peut-être les écoles, les systèmes de transport, même les prisons… Privatiser, privatiser. Nous permettre de construire des bases militaires sur leur sol. Beaucoup de choses peuvent être faites par ces pays, mais de fait ils deviennent les serviteurs de ce que j'appelle la corporatocratie. Vous devez vous rappeler que nous avons aujourd'hui un empire mondial, et ce n'est pas un empire américain. Ce n'est pas un empire national. Il n'aide pas beaucoup le peuple américain. C'est un empire industriel, et ce sont les grands groupes qui gouvernent. Ils contrôlent la politique des États-Unis, et dans une large mesure, ils contrôlent une grande partie des politiques des pays comme la Chine, dans le monde entier. 

Michael Nevradakis: John, à la recherche spécifiquement maintenant le cas de la Grèce, bien sûr vous avez parlé de votre conviction que le pays est devenu la victime de tueurs à gages économiques et de ces organisations internationales. . . quelle a été votre réaction lorsque vous avez pris connaissance de la crise en Grèce et les mesures qui devaient être mis en œuvre dans le pays? 

John Perkins : J'ai suivi la Grèce pendant une longue période. J'étais à la télévision grecque. Une société de film grecque a fait un documentaire intitulé "Apologie d'un tueur à gages économique», et j'ai aussi passé beaucoup de temps en Islande et en Irlande. J'ai été invité en Islande pour encourager les gens là-bas à se prononcer sur un référendum sur le non remboursement de la dette, et je l'ai fait et je les ai encouragés à ne pas rembourser, et ils ont voté dans ce sens, et, de ce fait l'Islande se porte plutôt bien maintenant économiquement par rapport au reste de l'Europe. Ailleurs en Irlande, j'ai essayé de faire la même chose, mais le peuple irlandais a apparemment voté contre le référendum, mais il y a eu de nombreux rapports sur l’importance de la corruption. 

"Cela fait partie du jeu: convaincre les gens qu'ils ont tort, qu'ils sont inférieurs. La corporatocratie est incroyablement bonne pour ça..». 

Dans le cas de la Grèce, ma réaction a été que «la Grèce a servi de cible». Cela ne fait aucun doute à ce sujet. Bien sûr, la Grèce a fait des erreurs, vos dirigeants ont fait quelques erreurs, mais le peuple n'a pas vraiment fait ces erreurs, et maintenant les gens sont invités à payer pour les erreurs commises par leurs dirigeants, souvent de mèche avec les grandes banques. Ainsi, les gens font d'énormes quantités d'argent à partir de ces prétendues «erreurs», et maintenant, les gens qui n'ont pas fait les erreurs sont invités à en payer le prix. Cela se retrouve dans le monde entier: Nous l'avons vu en Amérique latine. Nous l'avons vu en Asie. Nous l'avons vu dans de nombreux endroits à travers le monde. 

Michael Nevradakis: Cela nous conduit directement à la question suivante que je voulais poser : D'après mes observations, au moins en Grèce, la crise a été accompagnée par une augmentation de l'auto-accusation ou le dégoût de soi ; il y a ce sentiment en Grèce que beaucoup de gens ont que le pays a fauté, que les gens ont fauté. . . il n’y a à presque plus de protestation en Grèce, et bien sûr il y a une énorme "fuite des cerveaux" - beaucoup de personnes quittent le pays. Est-ce que tout cela vous parait semblable, lorsqu’on les compare, à d'autres pays dans lesquels vous avez eu une expérience personnelle? 

John Perkins :  Bien sûr, cela fait partie du jeu: convaincre les gens qu'ils ont tort, qu'ils sont inférieurs. La corporatocratie est incroyablement efficace pour cela, elle était à l’œuvre au cours de la guerre du Vietnam, pour convaincre le monde que les Nord-Vietnamiens étaient mauvais; aujourd'hui ce sont les musulmans. C'est une politique d'eux contre nous: Nous sommes bons. Nous avons raison. Tout ce que nous faisons est correct. Vous avez tort. Et dans ce cas, toute cette énergie a été dirigée en direction du peuple grec pour leur dire "vous êtes paresseux, vous n'avez pas ce qui convient, vous n'avez pas suivi les bonnes politiques», alors qu'en réalité, une très grande partie de la responsabilité doit être mises sur le compte de la communauté financière qui a encouragé la Grèce à emprunter cette voie. Et je dirais que nous avons quelque chose de très similaire qui se passe aux États-Unis, où les gens sont ici amenés à croire que c’est parce qu'ils ont été stupides que leur maison est saisie, qu'ils n’ont pas fait le bon choix et qu’ils sont surendettés. 

«Nous savons que l'austérité ne fonctionne pas dans ces situations."

La réalité des faits est que leurs banquiers les ont invités à le faire, et partout dans le monde, nous avons appris à faire confiance à des banquiers - ou nous en avions l'habitude. Aux États-Unis, nous n'aurions jamais cru qu'un banquier nous incite à acheter une maison de $ 500,000 si en fait, nous ne pouvions vraiment nous permettre d’acheter qu’une maison de 300.000 dollars. Nous pensions qu'il était dans l'intérêt de la banque de nous en dissuader. Mais cela a changé il y a quelques années, et les banquiers ont dit que c’était possible. 

« Serrez vous la ceinture, car dans quelques années, cette maison vaudra un million de dollars, vous allez faire beaucoup d'argent ». . . en fait, la valeur de la maison a diminué; le marché s’est effondré; les banques ont saisi ces maisons, les a reconditionnées, et les ont vendues à nouveau. Double coup dur. On a dit aux gens « Vous avez été stupides, vous avez été trop gourmands, pourquoi avez-vous acheté cette maison chère? » Mais en réalité, les banquiers leur ont dit de le faire, et nous avons grandi en croyant que nous pouvons faire confiance à nos banquiers. C’est quelque chose de très similaire à plus grande échelle qui s'est passé dans de nombreux pays à travers le monde, y compris la Grèce. 

Michael Nevradakis: En Grèce, les principaux partis politiques traditionnels sont, bien sûr, très majoritairement en faveur des sévères mesures d'austérité qui ont été imposées, mais nous voyons aussi que le monde des affaires et les médias sont également massivement en faveur de ces mesures. Est-ce que cela vous surprend? 

John Perkins : Non, cela ne me surprend pas et pourtant c'est ridicule parce que l'austérité ne fonctionne pas. Nous en avons la preuve maintes et maintes fois, et peut-être la plus grande preuve était à l'opposé, aux États-Unis pendant la Grande Dépression, lorsque le président Roosevelt a lancé toutes ces politiques pour remettre les gens au travail, et réinjecter de l'argent dans l'économie. C'est ce qui fonctionne. Nous savons que l'austérité ne fonctionne pas dans ces situations. 

"Ce que je ne réalisais pas pendant toute cette période, c'est à quel point la corporatocratie ne veut pas d'une Europe unie."

Nous devons également comprendre que, aux États-Unis par exemple, au cours des 40 dernières années, la classe moyenne a été en déclin sur une base réelle du dollar, alors que l'économie a augmenté. En fait, c'est arrivé à peu près dans le monde entier. Au niveau mondial, la classe moyenne est en déclin. Le gros business a besoin de reconnaître – il ne l'a pas encore fait , mais il lui faut le faire - que l’intérêt à long terme ne sert à personne et que la classe moyenne est le marché. Et si la classe moyenne continue d'être en déclin, que ce soit en Grèce ou aux Etats-Unis ou dans le monde, en fin de compte les entreprises en paieront le prix ; ils n'auront pas de clients. Henry Ford a dit: «Je veux payer mes ouvriers suffisamment pour qu'ils puissent sortir et acheter des voitures Ford. » C'est une très bonne politique. C'est sage. Ce programme d'austérité va dans la direction opposée et c’est politique stupide. 

Dans votre livre, qui a été écrit en 2004, vous avez exprimé l'espoir que l'euro pourrait servir de contrepoids à l'hégémonie mondiale américaine, à l'hégémonie du dollar américain. Vous attendiez-vous à ce que nous voyons aujourd'hui dans l'Union européenne avec l'austérité qui n'est pas seulement en Grèce mais aussi en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Italie, et aussi plusieurs autres pays? 
Ce que je ne savais pas que pendant toute cette période, c'est combien la corporatocratie ne veut pas d'une Europe unie. Nous devons comprendre cela. Ils peuvent être assez contents avec l'euro, avec une monnaie unique - ils sont heureux dans une certaine mesure de l'avoir tant que les marchés sont ouverts - mais ils ne veulent pas de règles et de règlements standardisés. Avouons-le, les grands groupes, la corporatocratie, profite du fait que certains pays en Europe ont des lois fiscales beaucoup plus clémentes, que certains ont des lois environnementales et sociales beaucoup plus clémentes, et ils peuvent jouer des uns contre les autres. 

"[Rafael Correa] ... doit être conscient que si vous vous élevez trop fortement contre le système, si les "tueurs à gages économiques" ne sont pas contents, s’ils n'obtiennent pas ce qu’ils recherchent, les chacals viendront et vous assassineront ou vous renverseront par un coup d'Etat ". 

Que se passerait-il pour les grandes compagnies si elles ne disposent pas de leurs paradis fiscaux dans des endroits comme Malte ou d'autres lieux? Je pense que nous devons reconnaître que ce que la corporatocratie a vu au premier abord, c’est un euro solide, et une union européenne semblait être une très bonne chose, mais au fur et à mesure que cela avançait, ils ont pu voir que ce qui allait se passer, c'est que les lois sociales et environnementales et les règlements allaient être normalisés. Ils ne voulaient pas cela, ainsi dans une certaine mesure ce qui se passe en Europe s’est produit parce que la corporatocratie veut l’échec de l'Europe, au moins à un certain niveau. 

Michael Nevradakis: Dans votre libre vous citez ​​les exemples de l'Équateur et d'autres pays, qui, après l'effondrement des prix du pétrole à la fin des années 80 se sont retrouvés avec des dettes énormes et cela, bien sûr, a conduit à des mesures d'austérité massives… et cela semble très similaire à ce que nous voyons maintenant en Grèce. Comment le peuple de l'Équateur et d'autres pays qui se trouvent dans des situations similaires peuvent éventuellement résister? 

John Perkins : L’Équateur a élu un président assez remarquable, Rafael Correa, qui a un doctorat en économie d’une université des États-Unis. Il comprend le système, et il a compris que l'Équateur a assumé ces dettes quand j'étais un tueur à gages économique et que le pays était gouverné par une junte militaire qui était sous le contrôle de la CIA et les Etats-Unis. Que la junte s’est chargée de ces énormes dettes, a mis l'Equateur dans un position de dette profonde auquel le peuple n’adhérait pas . Quand Rafael Correa a été élu démocratiquement, il a immédiatement dit: «Nous ne payons pas ces dettes ; le peuple n’a pas accepté ces dettes ; peut-être que le FMI devrait payer les dettes et peut-être la junte, qui avait bien sûr disparu depuis longtemps – ayant déménagé à Miami ou ailleurs - doivent payer les dettes, peut-être John Perkins et les autres tueurs à gages économiques devraient payer les dettes, mais pas le peuple". 

Et depuis lors, il a renégocié et ramené les dettes à la baisse en déclarant: «Nous pourrions être prêts à payer certaines d'entre elles. » C'était un geste très intelligent ; il y a eu des choses semblables qui ont été faites à des moments différents dans des endroits comme le Brésil et l'Argentine, et plus récemment, à la suite de ce modèle, l'Islande, avec un grand succès. Je dois dire que Correa a eu quelques vrais reculs depuis… comme tant d'autres présidents, il doit être conscient que si vous vous élevez trop fortement contre le système, si les tueurs à gages économiques ne sont pas heureux, s’ils n'obtiennent pas leur profit, les chacals viendront vous assassiner ou vous renverser par un coup d'Etat. Il y a eu une tentative de coup d'Etat contre lui; il y a eu un coup d'État dans un pays qui n'est pas trop loin de lui, le Honduras, parce que ces présidents se sont levés. 

Nous devons réaliser que ces présidents sont dans des positions très, très vulnérables, et, finalement, nous le peuple devons nous lever, parce que les dirigeants sont limités dans leur action. Aujourd'hui, dans de nombreux endroits, les dirigeants ne sont pas seulement vulnérables ; une balle n’est plus nécessaire pour faire tomber un leader. Un scandale - un scandale sexuel, un scandale de drogue - peut faire tomber un leader. Nous avons vu cela se produire pour Bill Clinton, pour Strauss-Kahn du FMI; nous avons vu cela se produire un certain nombre de fois. Ces dirigeants sont très conscients du fait qu'ils sont dans des positions très vulnérables: S’ils s’élèvent ou vont à l'encontre du statu quo avec trop de force, ils vont être mis hors jeu, d'une façon ou d'une autre. Ils sont au courant de cela, et il nous incombe à nous gens du peuple de vraiment défendre nos propres droits. 

Michael Nevradakis:  Vous avez mentionné l'exemple récent de l'Islande. . . quelles autres mesures que le référendum qui a eu lieu, le pays eut-il adopter pour sortir de cette spirale de l'austérité et pour revenir à la croissance et à une perspective beaucoup plus positive pour le pays? 

John Perkins : On a investi de l'argent dans des programmes qui remettent les gens au travail et on a aussi mis à l’épreuve certains des banquiers qui ont causé les problèmes, ce qui a été un grand relèvement moral pour le peuple. Donc, l'Islande a lancé des programmes qui disent «Non, nous n'allons pas aller dans l'austérité, nous n'allons pas rembourser ces prêts, nous allons mettre de l'argent dans ce qui redonne du travail au peuple » et, finalement, c'est ce qui motive une économie, et les gens à travailler. Si vous avez un chômage élevé, comme vous l’avez aujourd'hui en Grèce, un chômage vraiment très élevé, le pays va toujours être en difficulté. Vous devez faire baisser le chômage, vous devez embaucher des gens. Il est donc important de remettre les gens au travail. Votre taux de chômage est d'environ 28 pour cent; c'est énorme, et le revenu disponible a diminué de 40 pour cent et il va continuer à baisser si vous avez un chômage élevé. Donc, la chose importante pour une économie est d'obtenir l'emploi et de retrouver un revenu net disponible de sorte que les gens investissent dans leur pays et en biens et en services. 

Michael Nevradakis:  En conclusion, quel message aimeriez-vous partager avec les gens de la Grèce, alors qu’ils continuent d’expérimenter et de vivre à travers les résultats très durs des politiques d'austérité qui ont été mises en place dans le pays depuis les trois dernières années? 

John Perkins : Je veux faire appel à l'histoire de la Grèce. Vous êtes un pays fier, fort, un pays de guerriers. La mythologie du guerrier dans une certaine mesure provient de la Grèce, et il en va de la démocratie ! Et se rendre compte que le marché est une démocratie aujourd'hui, et comment nous dépensons notre argent nous fait choisir notre bulletin de vote. La plupart des démocraties politiques sont corrompues, y compris celle des États-Unis. La démocratie ne fonctionne pas vraiment sur ​​une base gouvernementale parce que les corporations sont aux commandes. Mais elle travaille sur une base de marché. J'encourage les gens de la Grèce à se défendre : Ne pas payer ces dettes; avoir vos propres référendums; refuser de les payer; aller dans la rue et faire la grève. 

Et donc, je voudrais encourager le peuple grec à continuer à le faire. Ne pas accepter cette critique que c'est de votre faute, que vous êtes à blâmer, que vous avez à souffrir d’austérité, d’austérité, d’austérité. Cela ne fonctionne que pour les gens riches; cela ne fonctionne pas pour la personne moyenne ou la classe moyenne. Construisez cette classe moyenne; ramenez de l'emploi; rendez un revenu net convenable pour le citoyen moyen de la Grèce. Battez-vous pour cela ; Arrangez-vous pour que cela arrive; défendez vos droits; honorez votre histoire de combattants et les dirigeants de la démocratie, et montrez le au monde! 

Le podcast de l'interview originale comme il a été diffusé sur Radio Dialogos est disponible à dialogosradio.org
Michael Nevradakis est un étudiant préparant un doctorat en études des médias à l'Université du Texas à Austin il bénéficie d'une bourse Fulbright des États-Unis. Actuellement basé à Athènes, en Grèce. Michael est aussi l'hôte de Dialogos radio, une émission de radio hebdomadaire sur les entrevues et  reportages d'actualité en Grèce.
(Copyright, Truthout.org. Translated with permission"version française avec l'autorisation de l'auteur par Maxime le minime de la source)

samedi 27 septembre 2014

Pourquoi Steve Jobs et Cie ont gardé leurs enfants éloignés des iPads


LA DÉMOCRATIE UKRAINIENNE (suite)

EXEMPLAIRE NON ?












vendredi 26 septembre 2014

L'HOMME, UN ÊTRE LITURGIQUE AVANT TOUT [2/2] Par l'Ancien Georges Kapsanis

Les hommes qui offrent  « ce qui est [au Seigneur] de ce qui [au Seigneur], en toutes choses et pour tout»* servent vraiment Dieu et ont sa faveur. Ces hommes reconnaissent que tout ce qu'ils ont est un don de Dieu. Ils croient que  rien de qu’ils offrent ne vient d’eux-mêmes. Tout vient de Dieu et c’est cela même qu’ils offrent à Dieu, avec eux-mêmes, leur monde et leurs relations avec le monde. Ils ne gardent rien égoïstement pour eux-mêmes. Ils se donnent sans réserve. Ils donnent tout, c’est ainsi qu’ils reçoivent tout. Ils meurent, pour vivre. Et ils offrent tout dans le Christ et pour le Christ. En toutes choses (toujours) et pour toutes choses (pour tous les dons de Dieu).



Ainsi, l'entièreté de la vie des hommes (même après la Divine Liturgie et à l'extérieur de l'église) devient service, offrande, relation, sacrifice, communion et action de grâces. Toute la vie se transforme en une vie théanthropique.

Les deux heures de la Liturgie du Dimanche deviennent une liturgie quotidienne de 24 heures. En tant qu’Orthodoxes, quand nous parlons de vie liturgique, nous ne voulons pas parler seulement de notre courte offrande liturgique dans l'église, mais de notre vie entière, qui, commençant par les actions liturgiques dans l'église, devient culte et liturgie.

Les chrétiens orthodoxes ne sont pas schizophrènes. Ils ne vivent pas une vie liturgique dans l'église et une vie aliturgique à l’extérieur. Ils passent autant de temps qu’ils peuvent à l'église (Divine Liturgie et offices) afin d’être capables de vivre, en dehors de l'église, d'une manière aussi proche que possible de l'esprit, du climat et de l'éthique de la Divine Liturgie.

Par le culte dans l'église, la vie théanthropique s'enracine en eux et est alors capable de transformer toutes les facettes de leur vie quotidienne.
Ainsi les chrétiens imprégnés par la liturgie vivent dans l'unité de la foi et de la vie, du divin et de l'humain, du créé et de l'incréé, de la vie et du trépas, du temps présent et du futur, de leur propre personne et des autres.

C’est cette unité qu’a pu vivre le peuple grec orthodoxe, aussi longtemps qu’il a eu une réelle vie ecclésiale. Il y a encore, en Grèce, des gens, et des communautés orthodoxes traditionnelles qui vivent dans cette unité. Le centre de toute la vie des fondements orthodoxes traditionnels (villages et quartiers) était l'église paroissiale, l’équivalent de ce que le Katholikon est dans les monastères. Dans les villages d'Eubée l'église paroissiale jusqu'à ce jour est appelée la Katholiki. (c'est à dire Καθολική Εκκλησία).





La naissance, la mort, le baptême, le mariage, l'école, le travail, les relations sociales, les joies, et les peines, toutes les expressions de la vie sociale étaient liées à la Liturgie et à l'église et finissaient par devenir l'Église. Ainsi, les fonctions de la vie quotidienne trouvaient leur unité et leur ordre de préséance au sein de la Divine Liturgie.

Plus les Orthodoxes grecs prennent de la distance avec leurs racines orthodoxes, et avec leur vivifante tradition théanthropique, moins les diverses fonctions de la vie sont organiquement liées à la Divine Liturgie, c’est pourquoi ils arrêtent de travailler correctement, c'est-à-dire qu'ils échouent à unir les gens ou à les aider à vivre en tant qu’images de Dieu.

Les différentes fonctions en dehors de la Divine Liturgie déconstruisent la personne humaine. C’est clair avec la fonction de base de la vie, la procréation. Dans le sein de la Divine Liturgie et de l'Église, cette fonction fondamentale est transformée, est bénie par la grâce, et contribue à la complétude de la personne humaine. En dehors, elle devient asservie à l'égoïsme, elle défait les personnalités et devient un tourment. Aujourd'hui, les gens expérimentent amèrement cette situation.

Les monastères orthodoxes cénobitiques sont des modèles de la façon dont les gens et leurs communautés devraient fonctionner. Le centre est l'église principale (Katholikon). Les bâtiments et les tâches (obédiences) sont toutes organisées autour de l'église principale. Le point de départ de la vie commune est la célébration quotidienne de la Divine Liturgie. L’objectif en est l'adoration de Dieu et de l'offrande de toute la vie au Christ. C'est un exemple de ce que peut être la vie en commun, de la foi et de l'amour universel, et de comment la mort peut être vaincue et comment toute chose peut être renouvelée et comment on peut donner à chacun un rôle différent dans un ajustement à la fois singulier et le plus approprié.




Quand l'esprit liturgique cénobitique — qui est l'esprit liturgique de l'Orthodoxie — s'enracine  chez les Orthodoxes, ils sont préservés de la tendance puissante et viciée du sécularisme. En essence le sécularisme  est une tentative d'organiser la vie en dehors de la liturgie et de l'Église.

Les chrétiens orthodoxes ne peuvent pas être orthodoxes à moins qu'ils ne vivent liturgiquement. À moins que la Divine Liturgie et le culte ne soient pas seulement des «occasions» ou une partie de leur emploi du temps, mais soient, au contraire, le greffon vivifiant greffé sur leur vie pour leur transformation, le centre, la base, le commencement et la fin. C'est seulement à travers cet esprit d’offrande de « ce qui est [au Seigneur] de ce qui [au Seigneur]»*, à la Divine Liturgie que les gens deviennent vraiment eux-mêmes, c'est-à-dire des images de Dieu.
Higoumène Georges du Saint Monastère Saint Grigoriou

(extrait de la revue «Ο Όσιος Γρηγόριος», § Ο άνθρωπος ον λειτουργικό, περίοδος β, vol. 4, pp. 31-5, publié par le Saint Monastère Saint Grigoriou de la Sainte Montagne, 1979. 
version française par Maxime le minime de la source)

 ce qui est à Toi de ce qui est à Toi, en toutes choses et pour tout» de la Divine Liturgie

jeudi 25 septembre 2014

Revue de presse internationale

SUR LES SITE les crises.fr


"Les femmes sont désavantagées par rapport à leurs collègues masculins dans l'économie. Les salaires et les emplois ne répondent toujours pas à leurs qualifications. Une partie de la compétitivité de l'Allemagne se fait sur la base de leur exploitation. Les femmes ouest-Allemandes sont en Europe de l'Ouest le plus fortement exploitées avec le plus grand écart de rémunération par rapport aux hommes : 22 à 23%. Parmi 17 pays comparables en Allemagne, c’est avec l'Autriche que s’exprime la plus grande différence (Fig. 14224). Nombreux graphiques et statistiques"

Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten

CRISE FINANCIÈRE

Les prix des propriétés asiatiques sont en baisse « Comme s'il y avait une crise financière mondiale »

"Avec les promoteurs immobiliers de la Chine cassant les prix, empilant toutes les incitations, et des ventes qui s'effondrent toujours autant, il n'est pas surprenant que la demande à travers l'Asie soit en baisse. Comme le rapporte Reuters, même Sentosa Cove de Singapour (la station artificielle de l’île présentée comme le Monte Carlo de l'Asie) est étrangement silencieuse sur le fait que les milliardaires semblent rester à l'écart avec une baisse des prix de 20-30% au cours de la dernière année. Les nouvelles activités de crédit hypothécaire sont en baisse de plus de 40% alors même que « la rente ne peut même plus couvrir l'hypothèque. » Comme le fait remarquer un analyste, « les tables ont tourné », ajoutant plutôt inquiétant que, « La façon dont les prix ont baissé, c'est comme s'il y avait une crise financière mondiale. » […] Alarme à Singapour : Le riche n’achète plus de biens immobiliers tout à coup. A Singapour, le centre financier de l'Asie du Sud-Est, les prix de l'immobilier chutent à travers le conseil d'administration. Toutefois, les experts semblent particulièrement préoccupés par le marché de l'immobilier chinois. Les prix sont maintenant en dessous du niveau de 2011, alors que la crise du logement en Chine est à son point le plus bas."

Source : Zero Hedge

EUROPE

Lobbyistes au pouvoir : les organes de l'UE dans les mains de l'industrie financière

"Le lobbyiste bancaire britannique Hill continuera de surveiller les marchés financiers de la zone euro. À l'inverse, le président de la commission des affaires économiques et monétaires de l'UE a récemment rejoint le London Stock Exchange. Les deux cas sont un scandale, a critiqué le député Sven Giegold. À l'avenir, le principal négociateur des politiques vendra les lignes directrices de la politique de change à ses connaissances de l'industrie financière, alors qu'un initié bancaire fera les règles à Bruxelles. Le Président de la Commission Européenne Juncker a présenté sa proposition pour la répartition des pouvoirs dans la nouvelle Commission Européenne mercredi. Proposé pour le poste de commissaire européen de stabilité financière, les services financiers et les marchés des capitaux Britannique Jonathan Hill serait donc responsable des thèmes centraux de la régulation des marchés financiers ainsi que de la gestion bancaire et de la réglementation des produits financiers. Sven Giegold, porte-parole de la politique économique et financière du groupe des Verts au Parlement européen, a critiqué la nomination de Hills comme une provocation, parce que « c’est un lobbyiste chargé de la régulation des marchés financiers de la banque ». Hill est co-fondateur de la société de conseil « Quiller Consulting » dont les clients, les entreprises du secteur financier tels que la HSBC, sont les propriétaires."

Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten

La Commission Européenne fracasse l'initiative des citoyens contre le TTIP

"La Commission Européenne a rejeté l'initiative citoyenne déposée par 250 ONG et partis contre l'Accord de libre-échange. Les négociations ont été une question de principe, la participation citoyenne n'est pas accordée. Les initiateurs ont annoncé à l’opposition ce mépris de la volonté des citoyens. Comme on le craignait, la Commission de l'UE ne veut pas être détournée de la liberté de négocier l’accord commercial controversé TTIP. Le raisonnement de la Commission montre comment la bureaucratie de l'UE s'est éloignée loin de l'ancrage démocratique : Les mandats de négociation sur TTIP et CETA ne sont pas juridique, mais des actes administratifs. [...] Cette Commission rend un mauvais service une fois de plus sur la démocratie européenne. Le gouvernement fédéral - et surtout le responsable de TTIP et CETA qu’est le ministre de l'Economie Gabriel - sont invités à soutenir la Commission Européenne qui n’est plus dans son droit et appel à l'arrêt des négociations avec les États-Unis et le Canada. Le TTIP et CETA mettent un terme à la démocratie représentative, ils sont de véritables accord de prévention de la démocratie. Ils conduisent à la concurrence impitoyable pour les normes sociales et environnementales les plus basses et créent des droits d'action privilégiés pour les grandes entreprises des deux côtés de l'Atlantique. La gauche continuera à faire tout son possible pour contrecarrer encore ces plans. Elle appuiera également l'Alliance « Stop TTIP »."

Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten

GÉOPOLITIQUE

Mémo pour Washington : l'Irak n'est pas un pays et on ne peut pas le construire avec des bombes

"La stratégie de Washington en Irak est en ruine, mais pas seulement parce que la brigantine en chef de l'Amérique est vraiment un cœur de mauviette. Le problème est beaucoup plus générique. A savoir, le territoire géographique de l'Irak n'est pas une nation : il s'agit d'une série arbitraire de lignes sur une carte dessinées il y a 100 ans par des dandys dans les bureaux à l'étranger de deux empires en décomposition (les Britanniques et les Français) - qui entouraient les lignes de nombreuses tribus, ethnies et confessions religieuses qui n'avaient pas intérêt à partager un État commun."

Source : Zero Hedge

Le roi saoudien met en garde : ISIS « atteindra l'Europe en un mois, les États-Unis en deux »

"Comme le rapporte FOX News, Le roi d'Arabie Saoudite a averti que les djihadistes pourraient cibler les États-Unis et l’Europe si les dirigeants du monde entier ne réagissent pas aux menaces terroristes tandis que de plus en plus de militants de l’état islamique font des progrès à travers l'Irak et la Syrie. « Si elle est négligée, je suis certain que, après un mois, ils vont rejoindre l'Europe et, après un mois, l’Amérique, » a fustigé le roi Abdallah, ajoutant, « ils ne connaissent pas l'humanité. ». Bien sûr, ce n'est pas une citation ironique étant donné le financement de l'Arabie de divers groupes terroristes dans la région. * * * La question est - est-ce un appel explicite pour que nous les protégions davantage ... ou bien ... ou tout simplement plus de gesticulations pour remuer le vote populiste pour plus de guerre ...?"

Source : Zero Hedge

Ultime But de l'État islamique : les puits de pétrole de l'Arabie Saoudite

"Pour le groupe terroriste connu sous le nom d'Etat Islamique, la Syrie et l'Irak étaient un bon endroit pour commencer leur campagne, mais aussi pour survivre et y prospérer, il savait dès le départ qu'il n'avait pas le choix, avant de mettre le cap sur le prix ultime : la champs de pétrole de l'Arabie Saoudite. C'est dans ce sens que la bataille pour le contrôle des plus importants champs de pétrole de la planète se dirige actuellement. [...] De même, IS sait qu'il ne se sentira en sécurité qu’une fois que l'Arabie saoudite fera partie du califat, et que ses champs de pétrole seront sous son contrôle - ce qui explique pourquoi le groupe a deux prochaines étapes logiques. Tout d'abord, capturer et sécuriser le pays le plus important dans le monde musulman : l'Arabie Saoudite. [...] Ce qui le rend si puissant aujourd'hui c’est le fait qu’ils ont posé leur stratégie militaire en la basant sur l'endroit où les champs de pétrole sont situés. Le fait qu'ils sont allés après par tous les moyens au nord-est et nord de l'Irak et de la Syrie n'est pas une coïncidence. L’État Islamique peut être impitoyable et brutal, mais il est d'abord et avant tout une organisation terroriste avec un plan d'affaires astucieux. La capture des puits de pétrole en Syrie et en Irak a rendu le groupe financièrement autonome. Maintenant, c'est tout ou rien."

Source : Zero Hedge

LIBERTÉS

Snowden : "Si vous vivez en Nouvelle-Zélande, vous êtes observés"

Edward Snowden a démenti les affirmations du Premier Ministre néo-zélandais selon lesquelles il n'y aurait pas de surveillance de masse dans le pays. Le lanceur d'alerte affirme que les services de renseignement du pays ne sont pas des consommateurs passifs des informations obtenus par le système XKeystore, mais "développent activement des algorithmes de surveillance de masse". Le Premier Ministre a démenti à son tour, affirmant que Greenwald était juste "un autre type qui veut créer une théorie de la conspiration."

Source : RT

Nous ne pouvons pas laisser les géants de la technologie, tels que Facebook et Twitter, contrôler nos valeurs de presse

"La responsabilisation doit faire partie de la culture de la Silicon Valley et nous ne pouvons abandonner les processus de rédaction à quelques algorithmes. Il y a plusieurs années, Vint Cerf a visité le Guardian en sa qualité d’« évangéliste en chef » de Google - le genre de titre de la Silicon Valley que vous ne pouvez obtenir que si vous avez inventé l'Internet, ce qui est heureusement le cas pour Cerf. Il nous a montré des mini-robots et nous a parlé de la construction de l'Internet dans l'espace. Nous avons souri avec indulgence, en nous questionnant intérieurement sur la solidité de ses facultés intellectuelles, et on en est venu à parler inévitablement de « l'avenir des journaux ». « Eh bien », a déclaré Cerf, en faisant fonctionner son robot, « le problème, c'est qu'il y a des « informations » et il y a le « papier », et ce sont deux choses distinctes. » [...] La transparence et la responsabilisation doivent accompagner le vaste rôle important de nos sources d'information clés qui jouent désormais dans la société. Il est facile de comprendre pourquoi des plateformes telles que Facebook résistent vigoureusement pour être étiquetées comme « éditeurs », mais ce n'est plus réaliste. Il faut très peu d'imagination narrative pour saisir les complexités éthiques avancées - chaque policier portant une caméra, chaque cellule terroriste avec un flux Twitter, tous les visages dans une foule rendue reconnaissables. Vint Cerf avait raison. Nous pouvons construire l'Internet dans l'espace, et les robots prennent un rôle central dans nos vies. Mais nous avons besoin d'une conversation ouverte sur qui façonne leurs valeurs."

Source : The Guardian

MARCHÉS FINANCIERS

Le Royaume-Uni donne un bon soutien au yuan

Afin de cimenter sa position de marché principal pour le yuan, Londres a annoncé que le Royaume-Uni sera le premier pays à proposer une obligation souveraine libellée en yuans.

Source : Marketwatch

Sur le côté massif du défaut de signal sur les marchés européens

"Les marchés financiers européens font encore l'autruche, note Punk Economy de David McWilliams, car même des pays comme l'Italie, l'Espagne, la Grèce et l'Irlande « délivrent de plus en plus de reconnaissances de dette à des taux d'intérêt de plus en plus bas, alors que les investisseurs « ivres depuis des années de profits faciles, semblent penser que le risque a pratiquement disparu. » Ils ont tort ! À l'heure actuelle, McWilliams explique dans ce bref clip « qu’il y a une défaillance massive du signal entre la réalité de l'économie européenne ­qui est en faible croissance, avec un vieillissement de la population, et la baisse des prix ­ et les marchés financiers qui nous disent que tout n'est pas rose. Cela ne peut pas durer. » ... Voici pourquoi."

Source : Zero Hedge & YouTube

MATIÈRES PREMIÈRES

L'Europe a besoin d'une nouvelle source de pétrole et de gaz, et vite...

"L'été est fini et beaucoup d'Européens pourraient avoir à se garder au chaud cet hiver en pensant à leurs vacances d'été tout enveloppés dans des couvertures, en priant pour un court hiver ou pour que le monde puisse venir à son secours. Dans les deux cas, ils peuvent très bien être déçus. Les conflits incessants au Moyen­ Orient, le chaos en Libye, l'incertitude dans le Golfe et la guerre en Ukraine vont tous mettre cet hiver un péage sur les sources d'énergie. [...] Et qu'est­ ce que l'histoire nous apprend sur le froid, en colère, furieux, hors Européens ? Eh bien, chaque fois que deux camps opposés dans le passé étaient en colère et énervés suffisamment les uns les autres ils sont généralement partis en guerre. La guerre en Europe ? A notre époque ? Ce n'est pas impossible. Si les tendances actuelles se poursuivent, ce n'est pas du tout impossible. [...] Et même si le Commissaire à l'énergie de l'Union Européenne Guenther Oettinger a déclaré la semaine dernière qu'il ne s'inquiète pas de l'approvisionnement en gaz en provenance de Russie via l'Ukraine, ce spectacle de confiance ne l'empêche pas de se rendre à Moscou pour plaider la cause de l'Europe avec les Russes. Alors, va-t-on laisser les Européens autrement que dehors dans le froid ? La tendance, selon l’analyste de l'énergie Vagif Sharifov, fait qu’il estime que la nouvelle manne du gaz naturel réside dans l'Arctique, où plus de 1.500 billions de pieds cubes de gaz naturel peuvent être trouvés. Mais le forage polaire est livré avec un coût très élevé et des défis énormes. L’Europe pourrait avoir besoin de continuer à chercher."

Source : Oil Price

RÉFLEXION

Les parallèles de 1937 avec l'économie mondiale actuelle

Maintenant comme alors, les gens ont plus de crainte pour leur avenir, et ces peurs peuvent avoir des conséquences graves. La dépression qui a suivi la crack de 1929 a empiré 8 ans plus tard, et la reprise est venue uniquement grâce aux stimuli économiques massifs amenés par la 2eme Guerre Mondiale. La situation actuelle n'est pas aussi grave, mais il y a des parallèles, notamment au niveau du malaise engendré par la stagnation et la "sous-consommation".

Source : The Guardian

SOCIETÉ

Étude : la mondialisation élimine complètement la diversité linguistique

"Des scientifiques britanniques ont découvert que la mondialisation accélère la disparition des langues. Les langues minoritaires ne sont pas seulement en détresse dans des pays lointains, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Des chercheurs de l'Université de Cambridge craignent pour la diversité linguistique mondiale. En particulier dans les pays qui ont connu plus de grands progrès économique qui font disparaître le vocabulaire des minorités visibles. Cela nécessite donc des efforts beaucoup plus intenses qu'auparavant pour les protéger de l'extinction. « Les langues du monde actuel vont vite se perdre. C'est une situation grave », citant l’auteur de l'étude "vivre autrement", le Dr Tatsuya Amano. [...] Amano arrive à la conclusion que (sur la base des critères de l'Union Internationale pour la conversation de la nature de l'UICN) environ 25 % de plus de 7.000 langues actuellement parlées dans le monde entier sont en danger. Particulièrement explosive : Plus le succès économique d'un pays a été rapide et important, plus ses langues ont été rapidement perdues. A titre d'exemple voici le cas de la Haute-Tanana. La langue compterait actuellement moins de 25 personnes en Alaska qui la parlent, et elles sont en grave danger de disparaître à jamais. Les scientifiques inquiets cherchent, mais c’est aussi le cas de la langue scandinave Ume Sami ou bien l’Auvergnat en France."

Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten

ÉCONOMIE

Après les sanctions occidentales sur Moscou, l'argent russe se dirige vers Hong Kong

"Sur les 7 premiers mois de l'année, 28 milliards de dollars ont quitté la Russie, à comparer avec les 36 milliards entrés l'année précédente. Les Russes sont connus comme des emprunteurs importants, avec près de 150 milliards de dollars de dette. Avec les sanctions occidentales, ils se tournent vers l'Asie pour leurs besoins en financement."

Source : South China Morning Post

L'effet miraculeux des Abenomics sur la balance commerciale

"La politique du premier ministre japonais fait baisser volontairement le yen par rapport aux autres monnaies. Cependant la hausse des prix en Yen des importations a eu peu d'effet sur leur volume : les Japonais ne peuvent pas beaucoup réduire leur consommation alimentaire, énergétique ou de matière premières. Par ailleurs certaines entreprises exportatrices laissent inchangés leurs prix en dollar, préférant augmenter leurs marges plutôt que leurs volumes de production. La balance commerciale du Japon, excédentaire dans les années 80, 90 et 2000, est très nettement déficitaire depuis 2 ans."

Source : wolfstreet

Commencez à Francfort : la Banque de Chine souffle l'attaque sur le dollar

"Le yuan chinois (renminbi) est en passe d’évincer le dollar comme monnaie dans la concurrence mondiale. La Banque de Chine a ouvert le premier hub dans sa monnaie nationale. Davantage va suivre à Londres et au Luxembourg. Les Américains voient avec déplaisir, ce qu'entreprend l'Allemagne avec la monnaie Chinoise. Les institutions financières et les entreprises pourront bientôt faire des affaires en monnaie chinoise Renminbi à Francfort avec la Banque de Chine. Le quatrième plus grand Institut de la République populaire est venu officiellement lancer la banque dite de compensation en renminbi dans la capitale financière de Hesse. « A partir d'aujourd'hui, nous avons ouvert les portes», a déclaré Bernd, l'un des deux directeurs de la succursale de Francfort. En outre, les Chinois ont accepté une coopération avec la Deutsche Bank. Les deux institutions financières veulent s'assurer qu'à l'avenir, plus d'affaires entre la Chine et l'Allemagne soient réglées en Renminbi. [...] Dans les prochains jours, la Banque de Chine veut s’intéresser à l'argent allemand dans le monde entier pour signer des accords détaillés sur l'utilisation de la banque de compensation, comme le gouverneur général allemand l'a expliqué. A partir de septembre, la première entreprise pourrait être réglée. En créant des centres renminbi en dehors de l'Asie la Chine veut des règles claires sur la manière de commercer. Le traitement de ces transactions via Hong Kong dissuade les PME en particulier Allemandes. Ainsi qu'à Londres et au Luxembourg des chambres de compensation en Renminbi seront construites."

Source : Deutsche-Wirtschafts-Nachrichten

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